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Deuxième apparition publique en deux jours pour Elizabeth II

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La reine Elizabeth II, vêtue d'un manteau lilas et d'un chapeau assorti, a observé un défilé militaire dans les jardins du palais d'Holyroodhouse, en Ecosse. (© KEYSTONE/AP/Jane Barlow)

La reine Elizabeth II, qui se montre de plus en plus rarement, a assisté mardi à un défilé des forces armées à Edimbourg, en Ecosse. C'est sa deuxième apparition publique en deux jours.

La souveraine de 96 ans participe depuis lundi à une semaine d'événements royaux en Ecosse, aux côtés de membres de sa famille. La reine, qui a depuis des mois des problèmes pour se déplacer, est apparue souriante mardi, portant des lunettes et s'appuyant sur une canne. Elle a observé un défilé militaire dans les jardins du palais d'Holyroodhouse.

Début juin, les Britanniques ont célébré pendant quatre jours ses 70 ans de règne. A l'occasion de ce jubilé de platine, Elizabeth II, monarque le plus âgé du monde en exercice, avait réaffirmé son intention de continuer à servir ses sujets "au mieux de (ses) capacités, soutenue par (sa) famille".

Elle se fait de plus en plus souvent représenter par le prince Charles, 73 ans, héritier de la couronne, qui participera aussi à divers engagements cette semaine en Ecosse, dans le cadre de cette semaine d'Holyrood.

Sa visite en Ecosse coïncide avec une allocution dans l'après-midi de la Première ministre Nicola Sturgeon qui a annoncé vouloir organiser un référendum "consultatif" sur l'indépendance le 19 octobre 2023.

Les Ecossais avaient déjà été consultés sur le sujet en 2014 et avaient voté à 55% pour rester au sein du Royaume-Uni. Le gouvernement du Premier ministre britannique Boris Johnson refuse fermement l'organisation d'une nouvelle consultation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des dizaines de chars israéliens dans le sud de Gaza

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Des dizaines de chars, de transports de troupes et de bulldozers israéliens sont entrés dans le sud de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

Des dizaines de chars israéliens sont entrés lundi dans le sud de la bande de Gaza assiégée, où l'armée étend son offensive terrestre contre le Hamas. Cela malgré la présence de centaines de milliers de civils et des tensions croissantes dans la région.

Engagée dans une offensive terrestre depuis le 27 octobre dans le nord de Gaza, l'armée israélienne a multiplié, depuis la reprise des combats le 1er décembre après sept jours de trêve, les raids aériens dans le sud, affirmant étendre désormais ses opérations "dans l'ensemble de la bande de Gaza".

"L'armée opère partout où le Hamas a des bastions", a déclaré dimanche soir son porte-parole, Daniel Hagari. Lundi, des dizaines de chars, de transports de troupes et de bulldozers israéliens sont entrés dans le sud de Gaza, au niveau de la grande ville de Khan Younès, ont indiqué des témoins à l'AFP.

Amine Abou Hola, 59 ans, a raconté que ces véhicules étaient entrés "sur une profondeur de deux kilomètres", dans le village d'al-Qarara, au nord-est de Khan Younès. "Les chars sont désormais sur la route Salaheddine", qui traverse du nord au sud la bande de Gaza, a ajouté Moaz Mohammed, 34 ans.

Foyers de tension

Parallèlement, plusieurs foyers de tension au Moyen-Orient inquiètent la communauté internationale, après des incidents dimanche en mer Rouge et en Irak, tandis que les violences se multiplient depuis le début de la guerre en Cisjordanie occupée et à la frontière entre Israël et le Liban.

Dans la nuit de dimanche à lundi, une frappe sur une entrée de l'hôpital Kamal Adwan, situé dans le nord de Gaza, a fait plusieurs morts, selon l'agence palestinienne Wafa. Le gouvernement du Hamas a accusé l'armée israélienne d'une "grave violation" du droit humanitaire international. L'armée n'a pas confirmé cette information.

Israël accuse le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, d'avoir installé des infrastructures dans ou sous des hôpitaux de la bande de Gaza et d'utiliser les civils comme des boucliers humains.

L'armée a annoncé lundi que trois soldats avaient été tués dimanche dans le nord de Gaza, portant le total à 75 soldats morts depuis le début de l'offensive terrestre.

Au total, 401 soldats israéliens ont été tués depuis le 7 octobre, selon l'armée.

En outre, d'après l'armée, 137 otages enlevés en Israël le 7 octobre sont toujours aux mains du Hamas ou de groupes affiliés, après la libération pendant la trêve de 105 otages, dont 80 relâchés en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Chaos dans les hôpitaux

Dans le sud du territoire, les frappes ont visé massivement depuis vendredi Khan Younès et ses environs, où chaque jour désormais l'armée avertit dans des tracts largués sur certains quartiers qu'une "terrible attaque est imminente", et ordonne aux habitants d'en partir.

Dimanche, des habitants ont fui la ville, à pied, entassés dans des charrettes ou en voiture, leurs affaires empilées sur le toit, selon des images de l'AFP.

Depuis le début de la guerre, des centaines de milliers d'habitants de la bande de Gaza se sont massés dans le sud, fuyant les combats ou répondant aux injonctions de l'armée israélienne qui contrôle à présent plusieurs secteurs dans le nord.

Alors que la plupart des hôpitaux du nord sont hors service, ceux du sud sont plongés dans le chaos, débordés par le nombre de blessés, sans électricité, leurs réserves de carburant pour faire tourner les générateurs presque à sec.

A l'hôpital Nasser de Khan Younès, le plus grand du sud de Gaza, de nouveaux blessés et de nouveaux corps, parfois sans personne pour les identifier, affluent après chaque explosion.

"Les mots me manquent pour décrire les horreurs qui frappent les enfants ici", a déclaré dimanche dans une vidéo James Elder, un porte-parole de l'Unicef présent à l'hôpital Nasser. "Je vois arriver en masse des enfants parmi les victimes", avait-il déclaré plus tôt sur X.

Dans la ville voisine de Rafah, des habitants piétinant dans les décombres se rassemblaient autour d'un immense cratère. "C'est un bombardement hors norme. Nous ne savons pas pourquoi. Nous ne savons pas dans quel but", s'exclamait l'un d'eux, Mohammad Fahjan.

"Protéger les civils"

L'armée a annoncé dimanche avoir mené "environ 10'000 frappes aériennes" sur Gaza depuis le début de la guerre.

Ces frappes ont détruit ou endommagé plus de la moitié des habitations, selon l'ONU dont le secrétaire général, Antonio Guterres, a évoqué "une catastrophe humanitaire monumentale".

Les besoins sont immenses dans le territoire soumis à un siège total par Israël depuis le 9 octobre, où 1,8 million de personnes, sur 2,4 millions d'habitants, ont été déplacées par la guerre d'après l'ONU.

A l'exception des sept jours de trêve qui ont permis l'entrée depuis l'Egypte de centaines de camions d'aide humanitaire, le poste-frontière de Rafah ne s'ouvre que très partiellement pour laisser passer quelques camions ou permettre l'évacuation d'étrangers, en nombre très limité.

Sans remettre en cause le droit de leur allié "à se défendre" face au Hamas, les Etats-Unis ont mis en garde Israël contre la multiplication des victimes civiles.

"Trop de Palestiniens innocents ont été tués", a insisté ce weekend la vice-présidente Kamala Harris, s'alarmant d'images "dévastatrices" de Gaza et appelant Israël à "faire plus pour protéger les civils innocents".

Tôt lundi, l'armée israélienne a par ailleurs lancé des opérations dans différents secteurs de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, notamment à Jénine, où une trentaine de véhicules militaires ont été déployés, selon l'agence palestinienne Wafa.

Etats-Unis visés

Parallèlement à la guerre entre Israël et le Hamas, les Etats-Unis qui ont noté une hausse des attaques contre leurs soldats, bases ou alliés au Moyen-Orient, hormis pendant la trêve.

Dimanche, un destroyer américain a abattu trois drones en portant assistance à des navires commerciaux en mer Rouge visés par des attaques depuis le Yémen, a annoncé Washington, qui a dénoncé "une menace directe" pour la sécurité maritime.

Plus tôt, les rebelles Houthis, soutenus par l'Iran, avaient annoncé avoir mené une "opération" contre des "navires israéliens dans le détroit de Bab el-Mandeb", une voie navigable stratégique reliant la mer Rouge au golfe d'Aden, en représailles aux bombardements israéliens dans la bande de Gaza.

En Irak, cinq combattants d'un groupe armé pro-Iran, pays soutien du Hamas, ont été tués dimanche dans la province de Kirkouk (nord) par un bombardement, selon un haut responsable de la sécurité. Les Etats-Unis ont confirmé une "frappe d'auto-défense contre une menace imminente" dans la province de Kirkouk.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Turquie: l'inflation atteint près de 62% sur un an en novembre

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Le taux d'inflation annuel officiel avait culminé à 85,51 % en octobre 2022. (AP Photo/Francisco Seco) (© KEYSTONE/AP/FRANCISCO SECO)

L'inflation a atteint près de 62% sur un an en novembre en Turquie, selon les données officielles publiées lundi.

La hausse des prix à la consommation, alimentée notamment par la dépréciation de la livre turque, a grimpé en novembre à 61,98% sur un an, alors qu'elle avait atteint 61,36% en octobre.

Elle a cependant légèrement baissé de 3,43% à 3,28% sur un mois en novembre.

Quoique élevés, les chiffres officiels sont contestés par les économistes indépendants du Groupe de recherche sur l'inflation (Enag), qui calculent la hausse des prix à la consommation à 129,27% en glissement annuel en novembre.

Depuis les élections de mai et la reconduction au pouvoir du président Erdogan, la nouvelle équipe à la tête de la Banque centrale et du ministère de l'Economie a fait remonter le taux directeur de 8,5 à 40% afin de tenter de réduire l'inflation.

M. Erdogan a été réélu en mai dernier en s'engageant durant sa campagne à ne jamais autoriser la banque centrale à relever son taux directeur tant qu'il serait président.

Il a cependant changé de cap, en nommant une nouvelle équipe d'économistes respectés, formés à Wall Street et dans le privé, chargés de sortir la Turquie de la crise.

Selon des analystes, une hausse finale du taux directeur de 2,5% pourrait avoir lieu lors de la prochaine réunion de la banque centrale le 21 décembre.

Le taux directeur pourrait ensuite resté stable au cours de 2024.

La réinitialisation prendra du temps

Selon les données officielles, la hausse des coûts d'emprunt a commencé à ralentir la consommation - un objectif clé de la banque centrale.

Le PIB de la Turquie n'a augmenté que de 0,3% entre juillet et septembre. Il avait augmenté de 3,3% entre avril et juin.

"La banque centrale accueillera ces chiffres comme une preuve que la demande se refroidit et que les pressions inflationnistes continuent de s'atténuer", a estimé Liam Peach de Capital Economics.

"Cependant, pour ramener l'inflation à des niveaux beaucoup plus bas, il faudra que la politique monétaire reste restrictive pendant une période prolongée et nous nous attendons à ce que la banque centrale laisse les taux d'intérêt inchangés tout au long de 2024", a-t-il ajouté.

L'agence de notation Standard & Poor a révisé la note de la Turquie de stable à positive à long terme en novembre.

"L'inflation semble avoir atteint un pic", a estimé l'agence de notation.

Mais elle a également averti que "la réinitialisation de la politique prendra au moins deux ans pour maîtriser l'inflation".

Des analystes reprochent au président Erdogan d'avoir déclenché la spirale inflationniste en forçant la banque centrale théoriquement indépendante à réduire le taux directeur bien en dessous de la hausse des prix.

Le taux d'inflation annuel officiel avait culminé à 85,51 % en octobre 2022.

Prise dans une spirale de dévaluation et d'inflation, la Turquie connaît une inflation à deux chiffres sans discontinuer depuis fin 2019, rendant le coût de la vie difficilement supportable pour de nombreuses familles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Allemagne: les exportations vers l'UE en souffrance

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La Banque fédérale allemande prévoit au mieux une stagnation de l'économie allemande au dernier trimestre de 2023, a-t-elle indiqué dans son dernier bulletin mensuel. (EPA/Boris Roessler) (© KEYSTONE/EPA/Boris Roessler)

Les exportations allemandes ont baissé de 0,2% en octobre sur un mois, tirées vers le bas par une faible demande en provenance de l'Union Européenne, selon des chiffres officiels publiés lundi.

Au total, l'Allemagne a exporté en septembre pour 126,4 milliards d'euros en données corrigées des variations saisonnières (CVS), a annoncé l'Office des statistiques Destatis.

C'est moins bien qu'attendu par un panel d'analystes sondé par Factset, qui prévoyait un rebond de 1% des exportations sur un mois.

Comme les importations ont de leur côté baissé plus sensiblement, de 1,2% par rapport à septembre, il ressort une balance commerciale en amélioration sur un mois, à 17,8 milliards d'euros.

Le recul mensuel des exportations s'explique par un net tassement des flux vers les pays de l'UE, de 2,7%, signe d'une faiblesse générale de l'économie sur le Vieux-Continent.

Le recul est de 1,9% avec la zone euro, tant côté exportations qu'importations.

Le reste du monde a en revanche absorbé davantage (+2,9%) de produits "made in Germany" sur un mois, avec notamment un bond de 5,7% en direction des Etats-Unis, confortant leur place de premier client de l'Allemagne.

La Chine demeure de son côté le premier fournisseur de l'industrie allemande, malgré un recul de 2,7% des marchandises importées sur un mois.

L'industrie allemande ne sort pas de son creux, pâtissant des hausses des prix de l'énergie et des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne, et de l'affaiblissement des flux vers des grands partenaires économiques mondiaux, comme la Chine.

La Banque fédérale allemande prévoit au mieux une stagnation de l'économie allemande au dernier trimestre de 2023, a-t-elle indiqué dans son dernier bulletin mensuel.

L'année 2023 devrait finir sur une baisse de 0,4% PIB, selon les prévisions d'automne du gouvernement qui augurent d'une nouvelle sous-performance de l'Allemagne au sein des économies de la zone euro.

2024 s'annonce guère meilleure, avec une croissance économique allemande attendue de 0,6%, en raison de la faiblesse des exportations, contre 0,9% pour la zone euro, selon les prévisions économiques publiées fin novembre par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Attentat à Paris: un "ratage" dans le suivi psychiatrique

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"Il y a eu manifestement un ratage psychiatrique, les médecins ont considéré à plusieurs reprises qu'il allait mieux", a dit Gérald Darmanin sur BFMTV à propos de l'auteur des faits. (© KEYSTONE/AP/Bertrand Guay)

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a mis en avant lundi un "ratage" dans le suivi psychiatrique du jeune islamiste radical ayant perpétré l'attentat mortel au couteau près de la tour Eiffel samedi soir à Paris. Celui-ci se trouve actuellement en garde à vue.

Armand Rajabpour-Miyandoab, Franco-Iranien de 26 ans, a été interpellé après l'attaque qui a causé la mort d'un jeune touriste germano-philippin et blessé deux autres personnes, samedi vers 21h30 à proximité du pont de Bir-Hakeim (XVe arrondissement), à quelques mois des Jeux olympiques d'été dans la capitale (26 juillet-11 août).

Quatre personnes - l'auteur présumé, des membres de sa famille et de son entourage - étaient toujours en garde à vue lundi matin, a-t-on appris auprès du parquet antiterroriste.

"Il y a eu manifestement un ratage psychiatrique, les médecins ont considéré à plusieurs reprises qu'il allait mieux", a dit Gérald Darmanin sur BFMTV à propos du jeune homme, radicalisé depuis 2015 et soumis à une injonction de soins impliquant un suivi psychiatrique resserré et contrôlé par un médecin coordinateur.

Le procureur antiterroriste Jean-François Ricard avait indiqué devant la presse dimanche soir que l'assaillant, fiché pour radicalisation islamiste (FSPRT), était "soumis à une injonction de soins impliquant un suivi psychiatrique resserré et contrôlé par un médecin coordinateur" jusqu'à la fin de la mise à l'épreuve le 26 avril 2023, après une nouvelle expertise psychiatrique.

Cette nouvelle expertise avait été demandée par le Pnat au regard de "l'évolution de certains troubles psychiatriques déjà relevés lors de sa détention", a précisé M. Ricard.

"Il y a quelqu'un de malade mentalement, qui ne prend plus de médicaments pour soigner ses délires et qui passe à l'acte incontestablement. Il faut réfléchir à tout ça pour protéger les Français", a insisté le ministre de l'Intérieur.

Allégeance à l'EI

De son côté, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a estimé que le parcours "médical, administratif et pénal" de l'auteur de l'attentat était "conforme à ce qui a été prescrit et à l'état du droit", ce qui pose la question de "l'adaptation du droit" selon lui.

"Cette personne est diagnostiquée pour une pathologie psychiatrique et il a été mis en place une obligation de suivi qui a été respectée, c'est-à-dire trois ans de suivi et il y avait toujours un lien avec les services de médecine", a-t-il précisé sur RTL.

Selon les premiers éléments de l'enquête, la mère du suspect avait indiqué en octobre à la police qu'elle s'inquiétait pour son fils, voyant qu'il "se repliait sur lui-même", a rapporté dimanche M. Ricard.

Les services de police avaient alors tenté de le faire examiner par un médecin et hospitaliser d'office, chose finalement impossible en l'absence de troubles, selon une source proche du dossier.

Sa mère, en outre, ne voulait pas demander son hospitalisation forcée. Quelques jours après son signalement, elle avait assuré qu'il "allait mieux", toujours d'après la même source.

Dans un vidéo publiée avant son passage à l'acte sur son compte X, Armand Rajabpour-Miyandoab a fait allégeance au groupe Etat islamique (EI), apportant notamment "son soutien aux jihadistes agissant dans différentes zones", a déclaré M. Ricard.

L'acte a "potentiellement été préparé depuis plusieurs semaines", analyse une source proche du dossier. Les enquêteurs cherchent à déterminer quand les armes de l'agression ont été achetées.

Le touriste germano-philippin de 23 ans a reçu "deux coups de marteau et quatre coups de couteau" et l'assaillant a crié plusieurs fois "Allah akbar", déclarant être "muni d'une ceinture d'explosifs", a précisé M. Ricard.

Il s'en est aussi pris, avec un marteau, à deux sexagénaires, l'un français, l'autre britannique, légèrement blessés, avant d'être maîtrisé par les forces de l'ordre et placé en garde à vue dans les locaux de la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle de Paris.

"Extrême vigilance"

"Issu d'une famille sans aucun engagement religieux", Armand Rajabpour-Miyandoab s'est converti à l'islam à 18 ans et a "très rapidement" versé dans "l'idéologie jihadiste". Il avait été condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme, après un projet d'action violente à la Défense, en 2016.

Il était sorti en mars 2020 de prison.

L'assaillant avait "noué des liens avec des individus ancrés dans l'idéologie djihadiste" tel "l'un des futurs auteurs" de l'assassinat du père Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), selon M. Ricard.

Environ 5200 personnes sont connues pour radicalisation en France, dont 1600 personnes particulièrement surveillées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), selon une source au sein du renseignement, qui précise que 20% de ces 5000 personnes ont des troubles psychiatriques.

La France est "durablement sous le coup de la menace islamiste radicale", a insisté dimanche soir Gérald Darmanin, qui a demandé aux préfets une "extrême vigilance" lors de Hanouka, la fête juive des lumières, de jeudi au 15 décembre.

L'attaque est survenue moins de deux mois après celle d'Arras (Pas-de-Calais). Un enseignant avait été tué et le plan Vigipirate relevé au niveau maximal "urgence attentat".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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