International
Donald Trump affirme qu'il va être "arrêté" mardi
Donald Trump a assuré qu'il allait être "arrêté" mardi, avant une possible inculpation dans une affaire de paiement en 2016 visant à acheter le silence d'une actrice pornographique avec laquelle il aurait eu une liaison. L'ex-président a appelé à des manifestations.
"Le candidat du parti républicain très loin devant (ses rivaux à la primaire, ndlr) et ancien président des Etats-Unis d'Amérique va être arrêté mardi de la semaine prochaine", a écrit mardi Donald Trump sur son réseau social Truth Social.
Une telle arrestation, ou même son inculpation dans cette affaire, serait une première pour un ancien président américain.
En cause, 130'000 dollars versés à Stormy Daniels, Stephanie Clifford au civil, pour - accuse la justice - acheter son silence et ainsi ne pas porter préjudice au candidat Trump lors de la présidentielle de 2016, finalement remportée par le milliardaire.
Le versement de cette somme, en soi légal, pose problème car le parquet de New York, qui a mené l'enquête, considère qu'il s'agit d'un don dissimulé à la campagne du président, en violation des lois de financement électoral.
"Ce sera fou"
"Manifestez, reprenez notre nation!", a ajouté celui qui est candidat à la présidentielle de 2024, dans un message tout en majuscules.
Cet appel fait écho à celui qu'il avait lancé fin 2010, convaincu qu'il s'était fait "voler" l'élection face à Joe Biden, pour que ses partisans manifestent à Washington le 6 janvier 2021, prélude à leur assaut contre le Capitole américain, siège du pouvoir législatif, qui avait choqué l'Amérique et le monde.
"Grosse manifestation à Washington le 6 janvier. Soyez-y, ce sera fou", avait-il tweeté le 19 décembre 2010, avant d'appeler le jour-même, lors d'un discours, ses partisans à se "battre comme des diables".
Banni de Twitter et des autres réseaux sociaux grands publics dans la foulée de ce qui avait été perçu comme une incitation à la violence, il a récemment été réintégré au réseau à l'oiseau bleu, ainsi qu'à Youtube et Facebook. Il a publié pour la première fois en deux ans sur ces deux derniers réseaux vendredi.
Mais c'est sur son propre réseau, Truth Social, qu'il a posté samedi ses allégations.
Un paiement de 130'000 dollars
Evoquant une "fuite" du parquet des procureurs de l'Etat de New York, pour le district de Manhattan, l'ancien président américain ajoute aux signes et rumeurs qui se multiplient depuis quelques jours sur sa possible inculpation au pénal par un grand jury - un panel de citoyens doté de larges pouvoirs d'enquête et chargé d'entériner une mise en examen - dans l'affaire Stormy Daniels.
Sur Truth Social, il qualifie les services du procureur de Manhattan Alvin Bragg, un magistrat élu et démocrate, de "corrompus et très politiques".
Visé dans plusieurs affaires judiciaires, mais jamais encore inculpé, l'ancien président républicain (2017-2021), pourrait donc voir cette menace concrétisée prochainement.
C'est son ancien avocat personnel Michael Cohen, devenu depuis l'un de ses pires ennemis, qui s'était chargé d'effectuer le versement des 130'000 dollars à Mme Clifford pour qu'elle taise cette supposée relation de 2006 avec Donald Trump.
La semaine dernière, Michael Cohen, déjà condamné dans cette affaire, a témoigné au moins à deux reprises devant le grand jury dans cette enquête.
Vendredi, l'un des avocats de Donald Trump, Joseph Tacopina, avait indiqué à des médias que son client se "rendrait" à la justice new-yorkaise s'il devait être inculpé.
Donald Trump, actuellement en campagne pour la primaire républicaine en vue de la présidentielle de 2024, tiendra un meeting samedi prochain à Waco, au Texas.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Marlen Reusser s'impose en solo à Gand - Wevelgem
Grande performance de Marlen Reusser. La Bernoise a remporté Gand - Wevelgem féminin en solitaire avec plus de 2 minutes d'avance sur ses poursuivantes.
La rouleuse d'Hindelbank a parcouru seule les 40 derniers kilomètres de la classique flamande dans le vent et la pluie. Lors de la deuxième ascension du Baneberg, Reusser s'est détachée alors que plusieurs équipes devaient se réorganiser suite à une chute massive.
Reusser possédait plus d'une minute au sommet du Mont Kemmel, la principale difficulté du parcours. Elle a encore réussi à doubler son avantage jusqu'à Ypres où était jugée l'arrivée. La Bernoise a connu un moment de frayeur à 5 kilomètres de la ligne quand elle a été mal aiguillée. Mais immédiatement avertie qu'elle se trouvait sur une mauvaise route, elle a vite repris la bonne direction pour s'imposer.
Après 155,9 km, Reusser a laissé sa dauphine, l'Américaine Megan Jastrab, qui a remporté le sprint des poursuivantes, à 2'42''.
Ce succès dans une classique des Flandres est sans doute la plus belle victoire dans la carrière de Marlen Reusser, à placer au-dessus de son titre européen du contre-la-montre (2021) ou la médaille d'argent également en contre-la-montre aux JO de Tokyo.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Wout van Aert offre la victoire à son équipier Christophe Laporte
Le Français Christophe Laporte a remporté dimanche la classique Gand - Wevelgem devant son leader belge chez Jumbo-Visma Wout Van Aert, qui lui a offert la victoire après leur longue échappée en duo.
Les deux hommes, qui n'ont pas disputé le sprint, ont terminé main dans la main avec près de deux minutes d'avance sur le troisième, le Belge Sep Vanmarcke qui a réglé le sprint du groupe de poursuivants.
Laporte est le quatrième Français à s'imposer dans cette classique flamande après Jacques Anquetil, Bernard Hinault et Philippe Gaumont en 1997.
Deuxième l'année passée derrière l'Erythréen Biniam Girmay, Laporte, vainqueur d'une étape lors du dernier Tour de France, a signé entre Ypres et Wevelgem, son plus beau succès dans une course d'un jour.
Déjà victorieux à Wevelgem en 2021, vainqueur de l'E3 Classic vendredi à Harelbeke où il a dominé le Néerlandais Mathieu van der Poel et le Slovène Tadej Pogacar, Van Aert a lui confirmé son favori du Tour des Flandres le week-end prochain.
Disputée dans des conditions météorologiques épouvantables, dans le vent et sur des chaussées détrempées, la course s'est jouée dans l'ascension du Mont Kemmel à 55 km de la ligne, endroit choisi par Van Aert pour placer une accélération déjà décisive que le seul Laporte a pu suivre.
Le Suisse le plus en vue fut Johan Jacobs. Le coureur de l'équipe Movistar a fait partie de la longue échappée du jour qui n'a pas hésité à braver la pluie battante. Le Zurichois s'est finalement classé 60e à 5'54''. A l'arrivée, le mieux classé était Fabian Lienhard 33e à 3'41''.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
GP du Portugal: Bagnaia déjà devant
Francesco Bagnaia (Ducati) a idéalement lancé sa saison en MotoGP. Le champion sortant a remporté le Grand Prix du Portugal à Portimao, après avoir déjà gagné le sprint samedi.
Le pilote italien a ainsi confirmé être le candidat principal à sa succession. Sur le spectaculaire circuit portugais, Bagnaia l'a emporté avec 0''687 d'avance sur l'Espagnol Maverick Vinales (Aprilia) et 2''726 sur l'Italien Marco Bezzecchi (Ducati).
Parti en pole position, l'Espagnol Marc Marquez (Honda) a abandonné après un violent accrochage dont il est à l'origine avec le Portugais Miguel Oliveira (Aprilia-RNF). Si Marquez s'en est sorti sans blessure grave, Oliveira a été emmené au centre médical du circuit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
"Chantage nucléaire" russe: l'Ukraine veut une réunion de l'ONU
L'Ukraine a appelé dimanche à organiser une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour contrer le "chantage nucléaire" de la Russie. Ce après l'annonce par Vladimir Poutine que Moscou allait déployer des armes nucléaires au Bélarus.
L'Union européenne a menacé Minsk de nouvelles sanctions si ce déploiement était réalisé, tandis que les Etats-Unis ont indiqué n'avoir "aucune indication" que Moscou entendait utiliser des armes nucléaires en Ukraine. Le Bélarus, un allié de Moscou, est frontalier de l'Ukraine, de la Pologne et de la Lituanie.
"L'Ukraine attend des actions efficaces pour contrer le chantage nucléaire du Kremlin de la part du Royaume-Uni, de la Chine, des Etats-Unis et de la France" en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, a indiqué le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.
"Nous demandons qu'une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité des Nations unies soit immédiatement convoquée à cette fin", a-t-il ajouté. Et d'appeler aussi le G7 et l'UE à faire pression sur le Bélarus en le menaçant de "conséquences considérables" s'il venait à accepter le déploiement russe.
Rhétorique "dangereuse et irresponsable"
Premier pays occidental à réagir à l'annonce de Vladimir Poutine, l'Allemagne a dénoncé une "nouvelle tentative d'intimidation nucléaire" de la part de Moscou. "Nous n'allons pas nous laisser dévier de notre cap" par ces menaces, a indiqué à l'AFP un responsable du ministère des Affaires étrangères sous couvert de l'anonymat.
L'OTAN a fustigé une "rhétorique nucléaire dangereuse et irresponsable", disant "suivre la situation de près". Et le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a dénoncé une "escalade irresponsable et une menace pour la sécurité européenne", prévenant que l'UE était "prête" à adopter de nouvelles sanctions contre Minsk.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain John Kirby a affirmé que rien à ce stade n'amenait les Etats-Unis "à changer (leur) positionnement en matière de dissuasion stratégique".
Plus tôt dimanche, le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien Oleksiï Danilov avait estimé que "le Kremlin a pris le Bélarus comme otage nucléaire" et représentait un "pas vers la déstabilisation interne du pays", dirigé depuis 1994 par Alexandre Loukachenko.
"Faire peur"
Samedi, Vladimir Poutine a annoncé que la Russie allait déployer des armes nucléaires "tactiques" au Bélarus et que dix avions avaient déjà été équipés pour être prêts à utiliser ce genre d'armement. "Il n'y a rien d'inhabituel ici: les Etats-Unis font cela depuis des décennies. Ils déploient depuis longtemps leurs armes nucléaires tactiques sur le territoire de leurs alliés", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une interview à la télévision russe.
"Nous avons convenu de faire de même", a-t-il ajouté. Il a encore dit prévoir de "former les équipages" à partir du 3 avril et de "terminer la construction d'un entrepôt spécial pour les armes nucléaires tactiques sur le territoire du Bélarus" le 1er juillet.
Les Etats-Unis stockent des armes à composante nucléaire dans des bases en Belgique, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Turquie. Les armes nucléaires "tactiques" ont une puissance moindre par rapport à celles dites "stratégiques" mais leurs effets restent mortels et imprévisibles.
M. Poutine "admet qu'il a peur de perdre (la guerre) et que tout ce qu'il peut faire, c'est de faire peur", a déclaré dimanche sur Twitter un conseiller présidentiel ukrainien, Mykhaïlo Podoliak. Il a également accusé le dirigeant russe de "violer le traité de non-prolifération nucléaire".
M. Poutine, lors de son annonce, avait précisé que ce déploiement au Bélarus se ferait "sans contrevenir à nos accords internationaux sur la non-prolifération nucléaire". Si le Bélarus ne prend pas part directement au conflit en Ukraine, Moscou s'est servi de son territoire pour conduire son offensive sur Kiev l'année dernière ou pour mener des frappes, selon les autorités ukrainiennes.
Obus à l'uranium
Vladimir Poutine a motivé sa décision samedi par la volonté du Royaume-Uni d'envoyer des munitions à uranium appauvri à l'Ukraine, comme évoqué récemment par une responsable britannique. M. Poutine a menacé de recourir également à ce type d'obus, utilisé pour percer les blindages, si Kiev venait à en recevoir. Il a qualifié ce type d'obus d'arme parmi "les plus dangereuses" et qui "génère ce que l'on appelle des poussières de radiation".
Lors de récentes négociations à Moscou entre Vladimir Poutine et Xi Jinping, les deux dirigeants avaient énoncé dans une déclaration commune qu'une guerre nucléaire "ne doit jamais être déclenchée", car "il ne peut y avoir de vainqueurs". Plusieurs responsables russes, dont l'ancien président Dmitri Medvedev, ont toutefois menacé l'Ukraine et les Occidentaux de l'arme nucléaire depuis le début de l'offensive russe lancée le 24 février 2022.
La Russie a en outre suspendu le mois dernier l'important traité de désarmement nucléaire New Start signé avec les Etats-Unis, bien qu'elle ait promis de respecter la limitation de son arsenal nucléaire jusqu'à la fin effective de cet accord le 5 février 2026.
La doctrine nucléaire russe ne prévoit pas l'utilisation préventive par la Russie de l'arme nucléaire, mais seulement en réponse à une attaque envers elle ou ses alliés, ou en cas de "menace sur l'existence même de l'Etat".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Première baisse des prix dans l'immobilier allemand depuis 2010
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Deutsche Bank, à peine retapé, vacille en Bourse
-
SuisseIl y a 2 jours
Salt a vu affluer les clients dans la téléphonie mobile en 2022
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Les marchés mondiaux reculent, les banques rechutent
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Credit Suisse: pétition pour interrompre les licenciements
-
CultureIl y a 2 jours
Au tour de la France d'interdire TikTok, détails à préciser
-
ÉconomieIl y a 3 jours
L'emblématique tour "Flatiron" de New York vendue 190 millions
-
InternationalIl y a 3 jours
L'Utah exige l'accord parental pour accéder aux réseaux sociaux