International
Quatre référendums d'annexion prévus fin septembre (séparatistes)
Les autorités installées par Moscou dans quatre régions d'Ukraine ont annoncé mardi la tenue dans l'urgence du 23 et 27 septembre de "référendums" d'annexion par la Russie. Et cela en pleine contre-offensive ukrainienne.
La présidence ukrainienne a juré elle de "liquider" la menace russe, tandis que le ministère de la Défense a comparé ces votes à "l'Anschluss" nazi de l'Autriche en 1938.
Le président russe Vladimir Poutine a rencontré dans la journée des diplomates étrangers et des responsables de l'industrie de l'armement, signifiant qu'il garderait son cap.
Des commentateurs ont eux évoqué le spectre d'une guerre nucléaire si la Russie annexait ces territoires, et que le Kremlin considérait alors que la guerre avait lieu sur son sol.
Les pouvoirs séparatistes des régions de Lougansk et Donetsk ont annoncé ces votes, tout comme les autorités d'occupation russe de Kherson et Zaporijjia (sud). Ces scrutins, prévus dès cette semaine, interviendront alors que l'Ukraine entrera dans son 8e mois de guerre et que toutes ces zones font l'objet de combats.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a jugé que "ces référendums fictifs ne sont pas acceptables". Les Etats-Unis ont dit qu'ils ne reconnaîtraient "jamais" les territoires annexés tandis que l'Otan a dénoncé une "nouvelle escalade" russe.
Les dirigeants de l'"administration politico-militaire" d'occupation des régions de Kherson et Zaporijjia ont en outre indiqué que des "unités de volontaires" seraient formées sous peu pour combattre les forces ukrainiennes.
Ces "référendums", sur le modèle de celui qui a formalisé l'annexion de la péninsule de Crimée (sud) par la Russie en 2014, dénoncée par Kiev et les Occidentaux, font l'objet de préparatifs depuis plusieurs mois.
Le calendrier semble s'être accéléré avec la contre-offensive ukrainienne qui a forcé l'armée russe à la retraite dans le nord-est du pays.
En effet, le parti Russie Unie de M. Poutine visait lui le 4 novembre, jour de l'Unité nationale russe, qui commémore une révolte du XVIIe siècle.
C'est le chef du "Parlement" autoproclamé de Lougansk, Denis Mirochnitchenko qui a annoncé le premier que le scrutin aurait lieu, sur quatre jours à partir de vendredi.
"Chantage" et revers russes
Peu après, l'agence de presse officielle de Donetsk a annoncé un calendrier identique, tout comme les chefs des administrations d'occupation de Kherson et de Zaporijjia, Vladimir Saldo et Evgueni Balitski.
L'Ukraine a prévenu mardi que la menace russe serait "liquidée", le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, dénonçant un "chantage" russe motivé par "la peur de la défaite".
Dans un tweet, le ministère ukrainien de la Défense a estimé que Moscou répétait le référendum d'annexion de l'Autriche par les nazis en 1938, et qu'elle connaîtrait "le sort d'Hitler de 1945".
Le chef de la diplomatie Dmytro Kouleba a assuré que l'Ukraine allait "continuer de libérer ses terres".
Besoin d'armes
Ces annonces interviennent alors que Moscou a subi des revers cuisants début septembre, se retirant de la région de Kharkiv face à la pression des forces de Kiev, fortes des approvisionnements d'armes et équipements occidentaux.
La diplomatie russe a d'ailleurs signifié à l'ambassadeur de France à Moscou que la poursuites des livraisons d'armes à l'Ukraine était "inacceptable".
L'armée ukrainienne a aussi lancé une contre-offensive sur la région de Kherson dans le sud. Celle-ci est moins fulgurante, mais Kiev y enregistre également des gains.
Elle est aussi à l'offensive dans la région de Lougansk (est), que Moscou avait conquise dans sa totalité au printemps au prix de mois de combats meurtriers.
Kiev espère ainsi reprendre le village de Bilogorivka, dont la conquête avait coûté cher à la Russie en mai, ses troupes et équipements ayant été décimées en voulant y traverser la rivière Siverskiï Donets. Les images des blindés détruits avaient fait le tour du monde.
M. Poutine a lui rencontré mardi les industriels de l'armement et des responsables sécuritaires, réclamant "d'accélérer les capacités de production" pour "au plus vite permettre de livrer les armements nécessaires" à l'armée.
Recevant les lettres de créances de nouveaux ambassadeurs, il a insisté sur le bien-fondé de sa politique étrangère "souveraine", avant l'Assemblée générale des Nations unies qui s'ouvre mardi et à laquelle il n'assiste pas.
Parallèlement la chambre basse du Parlement russe, la Douma, a voté un texte durcissant considérablement les peines de prison encourues par les soldats qui se rendent à l'ennemi, désertent ou commettent des pillages.
Arme nucléaire
Mardi matin, l'ex-président Dmitri Medvedev et actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe avait le premier appelé à organiser au plus vite des "référendums" d'annexion, estimant qu'il s'agissait de rétablir "la justice historique", le Kremlin considérant l'Ukraine comme historiquement russe.
"Empiéter sur le territoire de la Russie est un crime et s'il est commis, cela vous permet d'utiliser toutes les forces de légitime défense", a-t-il menacé.
Pour l'analyste russe indépendante Tatiana Stanovaïa, la tenue de ces votes est en effet une menace claire à l'égard de l'Ukraine et de l'Occident qui aide Kiev et sanctionne la Russie.
"Poutine est prêt à tenir sans délai les référendums pour avoir le droit d'utiliser l'arme atomique pour défendre le territoire russe", estime sur Telegram cette experte qui dirige le centre d'analyse R.Politik.
Les régimes séparatistes de Donetsk et Lougansk ont été mis en place avec l'aide du Kremlin en 2014. Vladimir Poutine avait reconnu leur indépendance en février, justifiant ainsi son invasion par la nécessité de protéger une population russophone.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'eau est en danger en Europe, alerte une agence spécialisée
"La santé des eaux européennes n'est pas bonne", a prévenu mardi l'agence européenne de l'environnement (AEE). Avec seulement 37% de ses eaux de surface en bonne ou très bonne santé écologique, l'Europe doit mieux gérer ses ressources aquatiques, a-t-elle ajouté.
"Nos eaux sont confrontées à une série de défis sans précédent qui menacent la sécurité de l'eau en Europe", a affirmé la directrice de l'AEE, Leena Ylä-Mononen, dans un communiqué.
En ce qui concerne la santé chimique des eaux de surface, elle n'est bonne que dans 29% des cas, contre 77% pour les nappes phréatiques, d'où provient la majeure partie de l'eau potable consommée par les Européens. Une bonne santé chimique signifie l'absence de pollution excessive par les nutriments et par des substances chimiques nocives comme les PFAS et les microplastiques.
Pollution et agriculture
L'eau de surface est menacée par la pollution atmosphérique (combustion du charbon, émissions des véhicules, etc.) et l'agriculture, qui déverse quantité de déchets contaminant les sols. "L'agriculture européenne doit davantage recourir à des pratiques naturelles et agroécologiques plus durables, accompagnées de mesures incitatives et d'un changement de nos habitudes alimentaires", recommande le rapport.
Cette agence européenne, qui a analysé 120'000 masses d'eau de surface et 3,8 millions de km2 de masse d'eau souterraine dans 19 pays de l'UE et en Norvège, appelle à une diminution de 50% de l'utilisation des pesticides d'ici à 2030.
"Nous devons redoubler d'efforts pour rétablir la santé de nos précieux cours d'eau, lacs, eaux côtières et autres masses d'eau et pour faire en sorte que cette ressource vitale soit résiliente et sûre pour les générations à venir", insiste Mme Ylä-Mononen.
Les effets du changement climatique (sécheresses comme inondations) et la surexploitation des ressources en eau douce exercent également une pression sur les surfaces aquifères.
Réduire la consommation d'eau et rétablir les écosystèmes doivent être des priorités des gouvernements, d'autant plus que les ressources aquatiques sont également sous pression des conséquences du changement climatique, entre précipitations excessives, fonte des glaciers et sécheresse, selon le rapport.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pyongyang définit les lignes d'une "action militaire immédiate"
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a défini les lignes d'une "action militaire immédiate" lors d'une réunion de haut niveau sur la sécurité nationale, ont rapporté mardi les médias d'Etat. Celle-ci intervient sur fond de vives tensions avec la Corée du Sud.
M. Kim a "indiqué les tâches importantes à accomplir dans le cadre de la dissuasion de guerre et de l'exercice du droit à l'autodéfense", a rapporté l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA. Les plus hauts responsables de la sécurité du pays, notamment le chef de l'armée, et les ministres de la sécurité nationale et de la défense, ont participé à cette réunion lundi.
La Corée du Nord, qui a accusé Séoul d'avoir envoyé à Pyongyang des drones transportant des tracts de propagande, a envoyé des troupes en renfort à la frontière et a prévenu qu'un drone de plus serait considéré comme "une déclaration de guerre".
"Graves provocations de l'ennemi"
"Notre armée surveille de près la situation et se tient entièrement prête à répondre aux provocations du Nord", a réagi lundi un porte-parole de l'état-major interarmées sud-coréen, reprochant au Nord ses accusations "éhontées".
Le régime nord-coréen se plaint de plusieurs survols de drones depuis octobre, qui ont largué sur la capitale des tracts de propagande bourrés de "rumeurs incendiaires et de bêtises". Il accuse Séoul d'en être responsable.
Un rapport sur les "graves provocations de l'ennemi" a été présenté lors de la réunion", a rapporté KCNA. M. Kim a "exprimé une position politique et militaire ferme.
Le ministre sud-coréen de la défense, Kim Yong-hyun, a d'abord nié que Séoul était à l'origine des vols de drones. L'état-major interarmées a ensuite déclaré ne pas "confirmer si les allégations nord-coréennes [étaient] vraies ou non".
Des groupes de militants du Sud ont l'habitude d'envoyer de la propagande et des devises américaines vers le Nord, généralement par ballons.
Les deux pays restent techniquement en guerre, le conflit meurtrier de 1950 à 1953 ayant débouché sur un armistice et non un traité de paix.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Deux pandas envoyés par la Chine sont en route pour Washington
Un couple de pandas, très attendu à Washington, a entamé lundi un long périple de la Chine jusqu'à la capitale américaine, ont annoncé l'organisation chinoise chargée de la protection de l'espèce et leur futur zoo. Son arrivée est prévue mardi.
Partis de la province chinoise du Sichuan, le mâle Bao Li et la femelle Qing Bao, tous deux âgés de trois ans, ont été placés dans des cages individuelles avec une importante provision de bambous pour le voyage, selon l'association chinoise de préservation de la faune sauvage et des images diffusées par la chaîne CNN.
Ces deux mammifères à fort symbole diplomatique vont recevoir un accueil très médiatique mardi à Washington, la ville n'ayant plus de pandas depuis près d'un an. Les deux VIP (Very Important Pandas) voyagent dans un avion spécial, baptisé Panda Express, sous le contrôle vétérinaire constant d'une équipe de soigneurs venue de Washington.
Quarantaine
L'annonce de l'arrivée de Bao Li et Qing Bao avait été faite à la fin mai par la première dame américaine, Jill Biden, et le Smithsonian's National Zoo.
C'est dans ce zoo de Washington que le public américain pourra découvrir dans quelques semaines les deux "pandassadeurs", une fois écoulée une période de quarantaine et d'acclimatation à l'air de la capitale.
Le jardin zoologique a alimenté le suspense en publiant lundi soir une vidéo énigmatique d'une bambouseraie agitée par une activité qui pourrait être celle d'un panda géant. "Quelque chose de géant arrive à Washington", a écrit l'institution, en décrétant un jour de fermeture exceptionnelle mardi pour l'accueil du couple d'ursidés.
Trois précédents pandas hébergés à Washington étaient rentrés en Chine en novembre 2023. Ce départ, à l'expiration d'un contrat de prêt, avait été largement considéré comme reflétant des tensions entre Washington et Pékin.
La première paire de pandas fut offerte par Pékin aux Etats-Unis en 1972, dans la foulée d'une visite historique du président Richard Nixon dans la Chine communiste de Mao Tsé-Toung.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Nouvelles plaintes pour agression sexuelle contre Diddy
Des nouvelles plaintes ont été déposées contre Sean "Diddy" Combs, dont l'une accusant le rappeur américain d'agression sexuelle sur mineur, a déclaré lundi un avocat. Ces six plaintes civiles font partie de la série de procédures impliquant plus de 100 victimes.
Accusé au pénal d'avoir dirigé pendant des années un système violent de trafic sexuel et d'extorsions, le chanteur et influent producteur, de son vrai nom Sean Combs, a été inculpé et incarcéré en septembre.
"Nous prévoyons de déposer de nombreuses autres plaintes dans les semaines qui viennent contre M. Combs et d'autres mis en cause", a prévenu lundi dans un communiqué l'avocat.
Ces plaintes déposées par deux femmes et quatre hommes dont l'identité n'est pas révélée couvrent une période allant de 1995 à 2021, selon l'avocat. Un plaignant assure que l'artiste l'a agressé sexuellement quand il avait 16 ans, lui touchant les parties génitales, en 1998 près de New York, lors d'une soirée organisée par le producteur, aussi appelé P. Diddy ou Puff Daddy et aujourd'hui âgé de 54 ans.
"Violent prédateur sexuel"
A l'époque, Combs aurait expliqué à l'adolescent qu'il lui fallait accepter ce type de comportement "pour percer dans l'industrie" de la musique.
En parallèle, le producteur devra répondre en mai 2025 lors d'un procès pénal au niveau fédéral d'avoir, selon l'accusation, mis son "empire" musical au service d'un système violent de trafic à des fins d'exploitation sexuelle et d'extorsion. Sean Combs, qui se dit innocent, a plaidé non coupable.
Figure incontournable et bling-bling du hip-hop de la côte est américaine, Diddy a vu son étoile pâlir depuis la révélation à l'automne 2023 de plusieurs plaintes, notamment des accusations de viol de la chanteuse de R&B Cassie, une procédure qui s'est finalement réglée à l'amiable.
Des plaignantes l'ont décrit comme un violent prédateur sexuel qui utilisait alcool et drogues pour obtenir leur soumission. Le rappeur a nié ces accusations.
Avec son label Bad Boy Records, fondé en 1993, Sean Combs a contribué à l'inscription du hip-hop dans la culture populaire mondiale en faisant émerger Mary J. Blige ou Notorious B.I.G, mort en 1997.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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