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International

Dougoud manque le coche, Marx également

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Martin Dougoud ne décrochera pas de médaille en kayak cross. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Martin Dougoud repartira bredouille des JO de Paris. Quatrième en slalom, le Doubiste a été éliminé en demi-finale de l'épreuve du kayak cross lundi dans la Stade nautique de Vaires-sur-Marne.

L'attente se prolonge donc encore pour le canoë-kayak helvétique, qui n'a décroché jusqu'ici qu'une seule médaille olympique, mais en régates. Le quatuor Ingrid Harlamov/Sabine Eichenberger/Daniela/Baumer/Gabi Müller s'était paré d'argent en 1996 à Atlanta en kayak.

Privé de bronze pour 0''57 le 1er août en slalom, Martin Dougoud comptait bien prendre sa revanche dans l'épreuve spectaculaire du cross, nouvellement inscrite au programme des JO. Médaillé de bronze aux Mondiaux 2023 ainsi qu'aux Européens 2024 en contre-la-montre dans la discipline, il pouvait croire en son étoile.

Mais, aussi spectaculaire soit-elle, l'épreuve du cross n'offre aucune garantie en raison des nombreux contacts entre les quatre concurrents. Le Palois d'adoption en a fait l'amère expérience lundi après-midi. Le médaillé de bronze des Mondiaux 2023 a ainsi manqué son départ en demi-finale. Il a ensuite pris tous les risques, mais est parti à la faute au passage d'une porte. Vainqueur de la petite finale, Dougoud s'est finalement classé 5e, une maigre consolation.

Même destin pour Marx

Alena Marx n'a pas non plus signé d'exploit, pour sa troisième épreuve disputée dans ces joutes parisiennes. La Bernoise de 23 ans, 11e en kayak (demi-finaliste) et 8e en canoë en slalom, a elle aussi connu l'élimination en demi-finale de ce "slalom de l'extrême". Elle a terminé au 6e rang final en se classant 2e de la petite finale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Société Générale se sépare de sa filiale en Guinée

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La finalisation de la cession de la filiale en Guinée est attendue d'ici fin mars. (AP Photo/Michel Euler) (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La banque Société Générale a annoncé vendredi la signature d'un accord prévoyant la cession de sa filiale en Guinée, poursuivant son désengagement du continent africain.

"Selon les engagements pris, Atlantic Financial Group", un groupe bancaire "panafricain", "reprendrait la totalité des activités opérées par cette filiale, ainsi que l'intégralité des portefeuilles clients et l'ensemble des collaborateurs de cette entité", précise Société Générale dans un communiqué.

Le montant prévu pour cette cession n'a pas été divulgué.

La banque au logo rouge et noir a déjà cédé sa filiale de banque de détail au Congo et au Tchad, et a engagé des processus similaires à Madagascar, au Bénin, au Togo, au Maroc, en Guinée Equatoriale, au Burkina Faso, au Mozambique et en Mauritanie.

Société Générale liquide ainsi un héritage souvent historique, notamment au Maroc où la banque était présente depuis plus d'un siècle.

La finalisation de la cession de la filiale en Guinée est attendue d'ici fin mars.

Une fois les cessions en cours réalisées, la banque ne sera plus active en banque de détail que dans quatre pays d'Afrique (Algérie, Côte d'Ivoire, Sénégal et Cameroun), sur les 17 début 2023.

Société Générale a fait part début août d'un bénéfice net de 1,1 milliard d'euros au deuxième trimestre (+23,7% sur un an), porté par la bonne santé de sa banque de financement et d'investissement. Des résultats mal accueillis en Bourse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Ursula von der Leyen à Kiev pour parler du "soutien" européen

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Ursula von der Leyen, après Wroclaw et la Pologne jeudi (photo), est arrivée en Ukraine vendredi (© KEYSTONE/EPA/MACIEJ KULCZYNSKI)

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé sur X être arrivée à Kiev vendredi pour évoquer le "soutien de l'Europe" à l'approche d'un hiver redouté en Ukraine, dont le système énergétique est endommagé par les frappes russes.

"Ma huitième visite à Kiev intervient alors que la saison du chauffage approche et que la Russie continue de s'en prendre aux infrastructures énergétiques", a-t-elle écrit.

"Nous aiderons l'Ukraine dans ses efforts courageux", a ajouté Ursula von der Leyen, disant être venue "pour parler du soutien de l'Europe". "De la préparation à l'hiver à la défense, en passant par l'adhésion et les progrès des prêts du G7", a-t-elle détaillé.

L'UE a officiellement ouvert en juin des négociations d'adhésion avec l'Ukraine, qui combat l'invasion russe depuis février 2022.

Kiev ambitionne de rejoindre l'Union, tout comme l'Otan, mais le chemin vers l'adhésion s'annonce long.

L'Union européenne reste un soutien crucial pour l'Ukraine, qui fait face à une armée russe plus nombreuse et mieux armée. Le pays souffre aussi des frappes quasi-quotidiennes de Moscou contre son territoire, qui ont fortement endommagé son réseau d'énergie.

L'Ukraine est confrontée à d'importantes coupures d'électricité, ce qui laisse craindre un hiver rude.

Le pays a perdu "plus des deux tiers" de sa capacité de production électrique, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

En conséquence, l'Union européenne va apporter 160 millions d'euros supplémentaires d'aide humanitaire et d'infrastructures énergétiques, notamment des panneaux solaires, à Kiev.

Ursula von der Leyen va présenter au président ukrainien Volodymyr Zelensky un plan de "préparation à l'hiver" au nom de la Commission européenne, a-t-elle déclaré à un journaliste représentant la "European Newsroom", qui regroupe des agences de presse européennes dont l'AFP.

Lever les restrictions

Pour se protéger, l'Ukraine réclame à ses alliés occidentaux de la laisser utiliser les armes à longue portée pour frapper plus loin dans le territoire russe.

Le Parlement européen a appelé jeudi les États de l'UE à "lever les restrictions" sur l'utilisation de ces armes.

Ursula von der Leyen a également indiqué vouloir discuter des "revenus générés" par les avoirs gelés russes, ce qui est un moyen de "faire payer la Russie".

Les Vingt-Sept avaient trouvé un accord en mai pour utiliser les intérêts produits par ces avoirs gelés de la banque centrale russe.

L'UE avait annoncé en juillet le déblocage d'une aide 1,5 milliard d'euros en faveur de l'Ukraine, correspondant à la première tranche de ces profits.

La visite d'Ursula von der Leyen survient au moment où les troupes ukrainiennes ont réussi à prendre Moscou par surprise en attaquant la région russe de Koursk et en s'emparant de localités.

Mais, dans l'est de l'Ukraine, les soldats de Kiev sont contraints de céder du terrain aux troupes russes, qui revendiquent très régulièrement la prise de villages.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Prolongation des suspensions de vols vers Beyrouth et Tel-Aviv

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L'armée de l'air israélienne dit avoir frappé jeudi au Liban environ 100 lanceurs de roquettes et d'autres infrastructures du Hezbollah représentant environ 1000 canons. (© KEYSTONE/EPA/STR)

Plusieurs compagnies aériennes ont annoncé jeudi prolonger la suspension de leurs vols pour Tel-Aviv et Beyrouth, en raison des tensions dans la région. L'armée israélienne a indiqué avoir bombardé le même jour une centaine de positions du Hezbollah au Liban.

"En raison de la situation sécuritaire à destination, Air France suspend ses liaisons" entre Paris "et Beyrouth" et entre Paris "et Tel-Aviv jusqu'au 20 septembre", a fait savoir la compagnie à l'AFP.

Dans le même temps, Lufthansa a prolongé la suspension de ses vols pour Tel-Aviv, jusqu'au 24 septembre inclus, et jusqu'au 26 octobre pour Beyrouth. La compagnie allemande a également suspendu ses vols pour Téhéran en Iran, jusqu'au 24 septembre inclus.

De son côté, la compagnie américaine Delta Air Lines a indiqué jeudi prolonger jusqu'à la fin de l'année la suspension de sa desserte entre New York et Tel-Aviv, initialement prévue jusqu'à fin octobre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

X plie face à la justice et est de nouveau inaccessible au Brésil

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Elon Musk a finalement plié face au juge de la cour suprême brésilienne Alexandre de Moraes, en désactivant X au Brésil (archives). (© KEYSTONE/AP/Darko Vojinovic)

Le réseau social X (ex-Twitter) a plié jeudi face à la justice brésilienne en rendant de nouveau inaccessible son service au Brésil. Il avait créé la surprise la veille en réussissant à contourner son blocage.

Une partie des quelque 22 millions d'usagers de la plateforme dans le plus grand pays d'Amérique latine y avaient depuis mercredi de nouveau accès via l'application sur leur téléphone mobile.

Or, le 30 août, le juge de la cour suprême Alexandre de Moraes avait ordonné le blocage du réseau social dont le milliardaire américain Elon Musk est propriétaire, pour avoir notamment ignoré une série de décisions judiciaires liées à la lutte contre la désinformation.

Jeudi, "un peu avant 16h00, X a cessé d'utiliser le service" de la société de cybersécurité Cloudflare qui lui avait permis de contourner l'ordre de blocage, a annoncé à l'AFP Basilio Rodriguez Perez, de l'association brésilienne des fournisseurs d'accès Internet, un groupement du secteur. Désormais la plateforme "est bloquée" de nouveau, a-t-il ajouté.

Des journalistes de l'AFP ont constaté que des accès, qui étaient redevenus possibles mercredi via téléphone mobile, étaient désormais bloqués.

5 millions par jour

Dans un arrêt rendu public quelques heures plus tôt jeudi, le juge Moraes avait sommé le réseau social de bloquer à nouveau son service sous peine d'une amende de 5 millions de réaux (environ 782'000 francs) par jour. Selon lui, X "s'est montré récalcitrant, de façon illicite, persistante et avec l'intention de ne pas respecter les ordres judiciaires".

Le groupe avait assuré mercredi soir que le rétablissement de son service était un effet "involontaire" d'un changement de serveur et resterait "temporaire".

Mais l'agence brésilienne des télécommunications (ANATEL) a estimé jeudi dans un communiqué que "le comportement du réseau X a montré une intention délibérée de contourner l'ordre de la cour suprême". L'agence a assuré qu'elle prendrait "les mesures nécessaires en cas de nouvelles tentatives de contourner la suspension".e.

La suspension de la plateforme a lancé un vif débat au Brésil, et au-delà, sur les limites de la liberté d'expression sur les réseaux sociaux. Le propriétaire de X, Elon Musk, a fustigé le blocage, traitant de "dictateur" le juge Moraes. La droite brésilienne emmenée par l'ancien chef de l'Etat Jair Bolsonaro lui a emboîté le pas.

La suspension a en revanche été soutenue par le gouvernement du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, au nom du respect des lois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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