International
EDF: les minoritaires defendent leurs intérêts
Les actionnaires salariés d'EDF ont menacé de porter plainte contre l'Etat pour ses décisions concernant l'énergéticien et leurs conséquences "spoliatrices" pour les actionnaires.
Une manière de mettre la pression pour défendre leurs intérêts à la veille de l'annonce du plan du gouvernement pour renationaliser le groupe à 100%.
"L'association Energie en actions (...) annonce introduire une plainte pénale avec constitution de partie civile contre l'Etat en tant qu'actionnaire majoritaire d'EDF pour mise en difficulté de l'entreprise au mépris de l'intérêt social de celle-ci et des intérêts de ses actionnaires minoritaires, du fait de décisions inconsidérées et spoliatrices", indique cette association dans un communiqué dont l'AFP a pris connaissance lundi.
"La gravité des dommages infligés à l'entreprise s'illustre dans la chute vertigineuse de la valeur de l'action dont le cours est passé de 32 euros lors de l'ouverture du capital au public fin 2005 à 7,4 euros au moment de la déclaration le 6 juillet 2022 par la Première ministre que le gouvernement souhaitait détenir 100% du capital d'EDF" (contre 84% actuellement), fait valoir l'association, qui pointe également "l'augmentation non moins vertigineuse de l'endettement".
"La finalité, c'est de mettre l'Etat devant ses responsabilités. C'est lui qui est allé chercher les épargnants et les salariés, anciens salariés, et c'est lui qui a mis l'entreprise en difficulté et qui voudrait racheter à bas prix", a déclaré à l'AFP Hervé Chefdeville, secrétaire général de l'association Energie en actions.
Principal grief de l'association, "la vente, à prix inférieur aux coûts de production, aux concurrents d'au moins un quart de la production d'électricité nucléaire (100 TWh) d'EDF, selon le mécanisme dit de l'Arenh" (Accès régulé à l'électricité nucléaire historique), mis en place en 2010 pour éviter des poursuites de la Commission européenne, dans le cadre de la loi Nome, réformant le marché de l'électricité en France.
Contre un rachat à bas prix
Ce mécanisme permet la vente par EDF d'un quart de la production d'électricité de ses centrales nucléaires à ses concurrents, l'idée étant de faire profiter les nouveaux fournisseurs d'énergie des bas coûts de production du parc nucléaire français.
L'association pointe également la mise à l'arrêt "pour des raisons purement politiques" des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim en Alsace.
"La chute des cours résulte pour une part très importante des décisions que l'Etat a prises dans l'intérêt général. Il ne s'agit pas de critiquer ces décisions-là, mais de constater que c'était incompatible avec la gouvernance et les règles d'une société privée, donc les actionnaires ont été victimes de décisions qui n'étaient pas conformes à leur intérêt", a commenté pour sa part Colette Neuville, présidente de l'Association de défense des actionnaires minoritaires, mandatée par certains dans ce dossier.
Elle souhaite que l'Etat rende aux actionnaires 32 euros par titre, soit le prix de l'action lors de l'entrée en Bourse.
"Aujourd'hui l'Etat doit rendre des comptes sur la gestion exercée en tant qu'actionnaire ultra-majoritaire de l'entreprise, gestion qui a pour conséquence de spolier gravement de très nombreux épargnants", conclut l'association, qui juge que l'Etat "traite EDF comme un simple outil de ses politiques jusqu'au point de la mettre en grande difficulté, en flagrante illégalité".
Le titre d'EDF a été suspendu mercredi dernier à la Bourse de Paris, le temps de permettre à l'Etat de préciser, au plus tard mardi avant l'ouverture de la Bourse de Paris, les modalités de la renationalisation de l'énergéticien annoncée début juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Des milliers de manifestants pro-UE devant le parlement géorgien
Des milliers de manifestants pro-UE se sont rassemblés dimanche soir devant le parlement en Géorgie pour une onzième nuit de protestations. Ils accusent le gouvernement de renoncer aux ambitions européennes du pays et de dérive autoritaire prorusse.
Comme les nuits précédentes, certains manifestants tapaient sur les barrières métalliques qui bloquent l'entrée du parlement, tandis que d'autres brandissaient des drapeaux de l'UE et faisaient retentir des klaxons et des sifflets, ont constaté les journalistes de l'AFP.
Les autorités municipales avaient commencé au cours de la journée à installer un grand sapin de Noël devant le parlement, mais les manifestants ont accroché sur les échafaudages qui soutiennent la structure des photos de protestataires frappés selon eux par la police, le visage tuméfié par des ecchymoses.
"Ce n'est pas le moment de faire la fête", a expliqué une manifestante de 27 ans. "Ils ne peuvent pas nous faire peur (...) nous n'allons pas nous arrêter", a-t-elle ajouté en référence à la dispersion par la force des rassemblements des nuits précédentes.
Craintes
Certains manifestants ont dit craindre pour leur sécurité après les échauffourées avec la police et des attaques contre des journalistes et des partisans de l'opposition par des hommes masqués.
"Ce qu'ils font est dégoûtant. C'est horrible, c'est méchant (...) mais nous sommes ici aujourd'hui", a déclaré Valeria, 21 ans, une étudiante enveloppée dans un drapeau géorgien, accompagnée de son petit ami portant, lui, un drapeau de l'UE.
Cette ex-république soviétique du Caucase est en crise politique depuis les élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti au pouvoir du Rêve géorgien mais dénoncées comme truquées par l'opposition pro-occidentale.
Canons à eau et gaz lacrymogènes
La décision la semaine dernière du gouvernement de repousser jusqu'en 2028 "la question de l'adhésion à l'Union européenne" a mis le feu aux poudres, provoquant dix nuits de manifestations pro-européennes à Tbilissi et d'autres villes.
Ces rassemblements ont pour la plupart été dispersés par la police à coup de canons à eau et de gaz lacrymogène, tandis que certains manifestants ont tiré des feux d'artifice et jeté des pierres sur les forces de l'ordre. Le gouvernement assure toujours vouloir intégrer l'UE à l'horizon 2030 et accuse l'opposition et les manifestants de viser une révolution et d'être financé de l'étranger.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Géant de Beaver Creek: Tumler écrase tout le monde, même Odermatt
Thomas Tumler a réussi une première manche de rêve lors du géant de Beaver Creek. Le Grison a mis 0''56 à Zan Kranjec, alors que Marco Odermatt est 8e à 1''26.
Un Suisse qui domine la concurrence en géant, mais pas celui que l'on attend. Car ce n'est pas Marco Odermatt qui a posé sa patte sur cette première manche du géant dans le Colorado, mais bien Thomas Tumler. Le Grison de 35 ans a été brillant, surtout sur la partie basse du parcours.
Le seul coureur dans la même seconde que Tumler s'appelle Zan Kranjec. Car la troisième place d'Atle Lie McGrath se joue à 1''01 du Grison, juste devant Loïc Meillard (5e à 1''13). Et Marco Odermatt? Meilleur temps dans le deuxième secteur, on imaginait le Nidwaldien faire la différence sur la fin de la manche. Eh bien non, le patron du ski mondial doit se contenter de la 8e place à 1''26.
Autant dire que le coureur d'Hergiswil se lancera dans son deuxième effort avec une sérieuse envie de bien faire. Odermatt n'est finalement qu'à 0''25 du podium. Mais après sa sortie de piste à Sölden, nul doute qu'il a à coeur d'aller chercher sa 39e victoire en Coupe du monde.
Gino Caviezel a connu quelques soucis et pointe au 18e rang à 2''26. Fadri Janutin est 25e. Vainqueur de la descente puis 17e du Super-G, Justin Murisier a semblé logiquement fatigué. Le Bagnard ne s'est pas qualifié pour le deuxième effort à 21h avec sa 32e à 3''24.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Un set de trop pour Belinda Bencic
Il y a eu un set de trop pour Belinda Bencic (WTA 913), La Championne olympique de Tokyo n’a pas tenu la distance lors de la finale du tournoi WTA 125 d’Angers.
Après quatre victoires expéditives, Belinda Bencic s’est inclinée 7-6 (7/4) 3-6 6-0 devant l’Américaine Alycia Parks (WTA 80) après 2h.22’ de jeu. La Saint-Galloise peut regretter l’issue du premier set. Elle avait, en effet, servi à 5-4 pour le gain de cette manche initiale avant de s’incliner 7/4 au jeu décisif.
Son parcours à Angers lui permet de réussir un bond de près de 430 rangs au classement mondial. Son année n’est toutefois pas terminée dans la mesure où elle s’alignera dès mardi ou mercredi à Limoges dans un autre tournoi WTA 125. Viktorija Golubic, Jil Teichmann et Céline Naef seront également de la partie au Palais des Sports de Beaublanc qui fut longtemps le temple du basket français.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Deschwanden 8e dimanche à Wisla
Gregor Deschwanden n'a pas réédité son exploit de la veille en Coupe du monde de saut à Wisla.
Le Lucernois, 2e samedi, doit se contenter d'une 8e place dans le deuxième concours organisé sur le tremplin polonais. Il signe néanmoins son cinquième top 10 en six épreuves disputées cette saison.
Le Vaudois Killian Peier, 20e d'un concours gagné par le leader de la Coupe du monde Pius Paschke, a quant à lui marqué ses premiers points de l'hiver. Simon Ammann a, en revanche, échoué en première manche (41e).
Burgener 10e
Pat Burgener est le seul "rider" suisse à s'être hissé en finale du premier concours de half-pipe de l'hiver en Coupe du monde de snowboard, dimanche à Secret Garden en Chine. Il n'a toutefois pas brillé dans cette finale, qu'il a conclue au 10e et dernier rang. Chez les dames, l'Argovienne Berenice Wicki a terminé 13e.
Les fondeurs suisses ont souffert dans le skiathlon de Coupe du monde de Lillehammer (10 km en classique+10 km en skating). Beda Klee a terminé 22e, à plus d'une minute du vainqueur Harald Oestberg Amundsen, alors que Cyril Fähndrich s'est classé 45e. La Norvège, qui a signé un quadruplé chez les messieurs, a réussi un doublé chez les dames. La "revenante" Therese Johaug a survolé les débats pour devancer de 42''6 sa dauphine Heidi Weng.
L'Argovienne Melanie Hasler et sa pousseuse Nadja Pasternack ont quant à elles connu une excellente entame de saison en bob à deux dimanche en Coupe du monde à Altenberg. Le duo helvétique a pris la 4e place, derrière trois équipages allemands.
Une mass-start compliquée
Les mass-start de Kontiolahti, réservées au top 30 de la Coupe du monde, n'ont pas souri aux trois Suisses engagés. Amy Baserga a décroché la 25e place, avec pourtant une seule faute au tir, juste devant sa leader Lena Häcki-Gross. Joscha Burkhalter, auteur de quatre fautes au tir, a pour sa part terminé au 30e et dernier rang de la course masculine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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