International
Elections au Pakistan: les candidats pro-Imran Khan en tête à mi-décompte
Les partisans de l'ex-Premier ministre Imran Khan, actuellement emprisonné, sont en tête des élections au Pakistan vendredi après le décompte d'un peu plus de la moitié des circonscriptions. Il ne possède toutefois qu'une courte avance sur les deux plus grands partis.
À 16h00 (12h00 en Suisse) - presque 24 heures après la fermeture des bureaux de vote - la Commission électorale du Pakistan n'a annoncé que 136 résultats sur 266 attendus.
La lenteur du dépouillement n'a fait qu'ajouter aux soupçons de manipulation en défaveur du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI). Le parti d'Imran Khan n'a pas été autorisé à figurer sur les bulletins de vote, ce qui a contraint ses candidats à concourir en tant qu'indépendants.
Malgré tout, les résultats officiels préliminaires donnent 49 sièges aux indépendants liés au PTI pour le scrutin législatif, contre 42 pour la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N) de Nawaz Sharif, qui était pourtant la favorite du scrutin.
Le Parti du peuple pakistanais (PPP), de Bilawal Bhutto Zardari, représentant l'autre dynastie politique du pays, fait aussi mieux que prévu avec 34 sièges, selon la Commission électorale.
Pas de majorité absolue
Si ces résultats se confirment, aucun des trois blocs ne sera en mesure d'obtenir la majorité absolue et de gouverner seul. Il faudra au vainqueur nouer des alliances pour former un gouvernement de coalition, toutes les options paraissant ouvertes.
Nawaz Sharif, 74 ans, qui est rentré au Pakistan en octobre après quatre années d'exil à Londres, aurait le soutien de l'armée selon les observateurs. Une victoire de son parti pourrait lui permettrait de diriger le pays pour la quatrième fois.
Les candidats soutenus par le PTI ont surtout remporté des sièges dans la province du Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest), son fief. De nombreux sièges restent toutefois à pourvoir dans la province du Pendjab, la plus peuplée du pays, où Nawaz Sharif a forgé sa carrière.
"Une limite à la manipulation électorale"
"Même si le PTI n'arrive pas à former un gouvernement, les élections montrent qu'il y a une limite à la manipulation électorale", a déclaré à l'AFP Bilal Gilani, directeur exécutif de l'institut de sondage Gallup Pakistan. "Cela montre que l'armée n'obtient pas toujours ce qu'elle veut"
Le ministère de l'Intérieur a indiqué vendredi que 61 attaques avaient eu lieu jeudi, lors de la journée électorale. Elles ont fait 16 morts et 54 blessés. La veille, 28 personnes avaient péri dans deux attentats à la bombe revendiqués par le groupe djihadiste Etat islamique (EI), dans la province du Baloutchistan (Sud-Ouest).
La campagne avait été marquée par des accusations de "fraudes pré-électorales", avec la mise à l'écart du populaire Imran Khan, 71 ans, condamné à trois longues peines de prison, et la répression à l'encontre de son parti.
Avant l'annonce des premiers résultats officiels, l'organisateur en chef du PTI, Omar Ayub Khan, s'était dit convaincu que son parti serait en "capacité de former le prochain gouvernement fédéral avec une majorité des deux tiers", dans une déclaration vidéo aux médias.
"Un effort est en cours pour falsifier les résultats", a aussi accusé Raoof Hasan, responsable de l'information pour le PTI. Le parti n'a cessé de dénoncer des manipulations tout au long du processus électoral.
La PML-N et le PPP avaient formé un gouvernement de coalition, sous la direction de Shehbaz Sharif, le frère de Nawaz, après l'éviction d'Imran Khan du poste de Premier ministre par une motion de censure en avril 2022.
Le PPP s'était ensuite distancé de la PML-N pendant la campagne et semble avoir moins pâti de l'impopularité de ce gouvernement. Son chef, Bilawal Bhutto Zardari, 35 ans, fils de l'ancienne Première ministre Benazir Bhutto, assassinée en 2007, a évoqué des résultats "très encourageants".
"Tactiques dilatoires"
L'Assemblée nationale compte 336 députés, mais 70 sièges sont réservés aux femmes et aux minorités religieuses et alloués à la proportionnelle. Le PTI n'étant pas autorisé à concourir sous ses propres couleurs, il ne peut prétendre à aucun de ces sièges additionnels.
Les indépendants disposent de 72 heures pour décider s'ils rejoignent un groupe parlementaire ou non, ce qui joue aussi contre le PTI. Cela laisse le temps aux autres partis de courtiser les indépendants qu'il soutient et de les pousser à les rejoindre.
La Commission a invoqué des "problèmes d'internet" pour expliquer la lenteur du processus. La coupure par les autorités des services de téléphonie et d'internet mobiles jeudi avait déjà renforcé les doutes sur la régularité des élections.
"Les tactiques dilatoires parlent d'elles-mêmes: les résultats sont en train d'être falsifiés, il n'y a pas d'autre raison derrière ce retard", a estimé Nisar Ahmed, un commerçant de 45 ans, à Karachi.
Imran Khan espérait bénéficier comme lors de son élection en 2018 de la mobilisation de la jeunesse, assoiffée de changement après des décennies de domination de la PML-N et du PPP, jugés corrompus.
La posture anti-establishment de l'ancienne star du cricket explique que sa popularité est restée intacte, malgré un passage au pouvoir marqué par la détérioration de la situation économique.
Il a défié de front l'armée, qui a dirigé le pays pendant des décennies et était pourtant soupçonnée de l'avoir soutenu en 2018. Il l'a accusée d'avoir orchestré sa chute en 2022 et lui a attribué ses ennuis judiciaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Mexico porte l'estocade aux corridas avec mise à mort des taureaux
C'est la fin d'une longue bataille: les corridas avec mise à mort des taureaux ont été interdites mardi par la ville de Mexico, qui abrite la plus grande arène du monde et des collectifs de défense animale très mobilisés.
Les lances, les épées et les banderilles vont être interdites dans la place de Mexico (42'000 places), au terme de cette proposition de la maire de gauche Carla Brugada, largement adoptée par son Congrès local (61 votes pour, un contre).
Seul sera autorisé "l'usage de la cape et de la muleta" (drap rouge), d'après le Congrès largement dominé par le parti de gauche au pouvoir Morena.
Cette réforme cherche à "harmoniser la tradition culturelle avec l'obligation constitutionnelle de reconnaître et protéger" le droit des animaux, a déclaré le député local Víctor Hugo Romo, du parti Morena (Mouvement pour la régénération nationale).
Mexico interdit donc "la mort du taureau à l'intérieur et à l'extérieur de l'arène". En bref, l'animal retourne dans son élevage une fois le spectacle terminé.
Sont interdits les objets tranchants "qui provoquent des blessures ou la mort du taureau" (épées, lances, banderilles).
"Spectacle taurin libre de violence"
Une nouvelle figure juridique de "spectacle taurin libre de violence" sort de cette législation, qui cherche aussi à maintenir les retombées économiques et les emplois liés à la tauromachie.
Les organisateurs de corridas avaient pris les devants la semaine dernière en s'opposant aux spectacles sans mise à mort: "C'est une menace claire contre une des traditions culturelles les plus enracinées dans notre pays" qui "dénature complètement" l'essence des corridas, avait indiqué vendredi un communiqué de la Plaza México.
Le débat existe ailleurs en Amérique latine. À Bogota (Colombie) et Quito (Équateur), il est aussi interdit de tuer les taureaux. Le Venezuela a annulé certaines corridas, tandis qu'au Pérou les tribunaux ont statué contre l'interdiction.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Tempête Laurence: deux personnes portées disparues en Espagne
Deux personnes sont portées disparues après le passage de la tempête Laurence, qui provoque de fortes pluies notamment dans le sud de l'Espagne. Un couple dont la voiture a été retrouvée vide mardi dans la province de Séville après avoir été emportée par les eaux.
Le véhicule du couple "a chaviré et a été emporté par le courant" à Constantina, un village, à environ 85km au nord-est de Séville, a expliqué une porte-parole du Consorcio de la province, qui regroupe plusieurs institutions de la région.
Dans la zone où les pompiers cherchaient le couple, le corps d'une femme a été retrouvé, ont rapporté des médias espagnols, sans que les autorités aient confirmé à l'AFP qu'il s'agisse de l'épouse disparue.
Dans les villes de Séville et Cordoba (sud), les autorités surveillaient la montée du fleuve Guadalquivir, qui menace de déborder.
La mairie de Séville a annoncé avoir ordonné "l'évacuation préventive des zones potentiellement inondables sur la rive gauche" du fleuve.
Plusieurs provinces du sud, du sud-est, de l'est et du centre de l'Espagne avaient été placées en alerte orange mardi en raison des pluies, des vents et d'une forte houle, au deuxième jour du passage de la dépression Laurence sur l'Espagne.
Une nouvelle tempête arrive
À partir de jeudi, une nouvelle tempête arrive "avec des pluies généralisées et des vents intenses", a mis en garde l'Agence nationale de météorologie (Aemet) dans un communiqué.
Dans la région de Murcie, "neuf personnes, prises au piège dans leurs véhicules" ont été retrouvées saines et sauves par les secours dans la localité d'Aguilas, ont par ailleurs signalé les services d'urgence locaux.
Pour le deuxième jour consécutif, les pluies ont perturbé la circulation routière et des trains et ont augmenté le débit des cours d'eau, déjà très fournis après presque trois semaines de pluies pratiquement ininterrompues dans toute l'Espagne.
Les dernières semaines de précipitations en Espagne sont sur le point de mettre fin à la grave sécheresse qu'elle a subie entre 2021 et 2024.
Les réserves d'eau y ont augmenté de jusqu'à 65,8%, alors qu'il y a un an elles étaient à 56,8% et que la moyenne des 10 dernières années à cette période était de 59,1%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump et Poutine d'accord pour un cessez-le-feu limité en Ukraine
Vladimir Poutine a accepté mardi d'interrompre 30 jours les frappes sur les infrastructures énergétiques en Ukraine, a indiqué le Kremlin à l'issue d'un appel avec Donald Trump, au cours duquel le président russe a fixé ses conditions pour un cessez-le-feu global.
L'Ukraine, qui cible de son côté régulièrement les raffineries et infrastructures pétrolières et gazières russes, avait dans un premier temps formulé cette proposition d'une trêve mutuelle dans les frappes, qui a ensuite été reprise dans la proposition de cessez-le-feu plus globale portée par les Etats-Unis.
Face à cette proposition de cesser les frappes sur le secteur énergétique, Vladimir Poutine a "réagi positivement à cette initiative et immédiatement donné aux militaires russes un ordre correspondant", a indiqué le Kremlin dans un communiqué.
Mais les deux dirigeants ne se sont pas accordés pour le cessez-le-feu inconditionnel et total voulu par Donald Trump, déjà accepté par Kiev.
"La partie russe a souligné un certain nombre de points essentiels concernant le contrôle effectif d'un éventuel cessez-le-feu sur l'ensemble de la ligne de contact, la nécessité de mettre fin à la mobilisation forcée en Ukraine et au réarmement des forces armées ukrainiennes", a rapporté le Kremlin.
"Arrêt complet" de l'aide militaire occidentale
Vladimir Poutine a en outre réclamé "l'arrêt complet" de l'aide militaire occidentale et du partage de renseignements fourni à l'Ukraine.
Il s'agit, selon la présidence russe, d'une "condition clé pour empêcher une escalade du conflit et oeuvrer à sa résolution par des voies politiques et diplomatiques".
Donald Trump avait déjà suspendu début mars l'aide militaire et le partage de renseignement avec l'Ukraine, ne le rétablissant que lorsque Kiev avait entériné son projet de cessez-le-feu.
Les présidents russe et américain ont eu une conversation "détaillée et franche", a indiqué le Kremlin mardi.
"Le président russe a déclaré qu'il était prêt à travailler avec ses partenaires américains sur un examen approfondi des voies possibles d'un règlement, qui devrait être global, stable et durable", selon cette même source.
Des "groupes d'experts russes et américains" sont "en train d'être mis en place" dans ce but, selon le Kremlin.
La Russie et l'Ukraine procéderont en outre mercredi à un échange de 175 prisonniers de guerre de chaque camp, a-t-il indiqué à l'issue de cette conversation.
Les deux dirigeants ont aussi convenu de "normaliser" les relations entre leurs deux pays, notamment dans les secteurs de l'économie et de l'énergie, toujours selon le Kremlin.
Parallèlement à leurs échanges sur le conflit ukrainien, lancé il y a trois ans par l'assaut russe, Donald Trump et Vladimir Poutine ont parlé de la situation au Moyen-Orient et de la circulation en mer Noire, mais aussi de hockey, selon la présidence russe.
"Donald Trump a soutenu l'idée de Vladimir Poutine d'organiser des matchs de hockey aux États-Unis et en Russie entre des joueurs russes et américains" jouant dans les ligues des deux pays, a indiqué cette source.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Sinner annoncé au tournoi de Hambourg, juste avant Roland-Garros
Suspendu jusqu'au 4 mai après un contrôle positif à un anabolisant, le no 1 Jannik Sinner disputera le tournoi ATP 500 de Hambourg (18-24 mai). Les organisateurs allemands l'ont indiqué mardi.
"Pour la première fois de sa carrière, Jannik Sinner s'alignera à l'Open d'Hambourg 2025", ont-ils annoncé sur le réseau social X (ex-Twitter).
Disputé sur terre battue, le tournoi allemand sera la deuxième épreuve disputée par le no 1 mondial à son retour de suspension. Il est programmé juste avant Roland-Garros (25 mai-8 juin).
Le tournoi de reprise de l'Italien de 23 ans sera le Masters 1000 de Rome (7-18 mai), également sur terre battue, a confirmé l'entourage du triple lauréat en Grand Chelem.
Testé positif en mars 2024 au clostebol, un produit anabolisant, Jannik Sinner a été suspendu trois mois après un accord avec l'Agence mondiale antidopage (AMA), annoncé mi-février.
Décrié par plusieurs figures du tennis mondial comme le Suisse Stan Wawrinka ou l'Australien Nick Kyrgios, cet accord prive l'Italien de quatre Masters 1000 (Indian Wells, Miami, Monte-Carlo et Madrid) mais d'aucun des trois tournois du Grand Chelem devant encore être disputés en 2025.
Depuis le début de l'affaire, Jannik Sinner a plaidé la contamination accidentelle au clostebol, à l'occasion d'un massage prodigué par un membre de son staff.
Une explication retenue par l'AMA, qui a dit en février accepter "que M. Sinner n'avait pas l'intention de tricher, que son exposition au clostebol ne lui a procuré aucun avantage en termes d'amélioration des performances et qu'elle s'est produite à son insu".
L'instance basée à Montréal a néanmoins infligé une suspension de trois mois à Sinner, arguant qu'"un sportif est responsable de la négligence de son entourage."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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