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Elon Musk ne veut pas faire de Twitter une plateforme "infernale"

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Il est "important pour l'avenir de la civilisation d'avoir une place publique en ligne où une grande variété d'opinions peuvent débattre de façon saine, sans recourir à la violence", a écrit Elon Musk. (© KEYSTONE/AP/Godofredo A. Vásquez)

Elon Musk a affirmé jeudi, à la veille d'une date butoir pour son rachat de Twitter, qu'il voulait permettre à toutes les opinions de s'exprimer sur le réseau social. Mais il ne veut pas en faire une plateforme "infernale".

Il est "important pour l'avenir de la civilisation d'avoir une place publique en ligne où une grande variété d'opinions peuvent débattre de façon saine, sans recourir à la violence", a-t-il écrit dans un message adressé aux annonceurs.

"Ceci dit, Twitter ne peut évidemment pas être un endroit infernal ouvert à tous, où tout peut être dit sans conséquence", a-t-il ajouté.

Signaux d'acquisition

Elon Musk n'a pas encore officiellement finalisé l'acquisition de Twitter, mais plusieurs signaux montrent que l'opération est en cours et qu'à moins d'un énième rebondissement, la saga en cours depuis plusieurs mois entre l'entrepreneur et le réseau social devrait arriver à son terme.

Le multimilliardaire s'est notamment rendu au siège de Twitter mercredi et s'est rebaptisé "Chief Twit" sur son profil - "twit" voulant dire "crétin" en anglais. D'après le Wall Street Journal, les banques participant au financement de l'opération ont aussi commencé à envoyer l'argent.

Et le New York Stock Exchange, où Twitter est coté, a indiqué dans une notice que l'action de la plateforme serait suspendue vendredi avant l'ouverture de la séance.

Délai serré

Elon Musk est pressé par le temps: une juge chargée de régler un contentieux entre les deux parties leur a donné jusqu'à vendredi pour se mettre d'accord, faute de quoi un procès aura lieu en novembre.

L'opération traîne en effet depuis l'annonce fin avril d'une offre d'acquisition à 44 milliards de dollars, acceptée à contrecoeur par Twitter.

L'entrepreneur a cherché à s'en extraire unilatéralement début juillet, accusant l'entreprise de lui avoir menti, mais le conseil d'administration de la société a porté plainte.

A quelques jours de l'ouverture d'un procès que Twitter semblait bien parti pour gagner, Elon Musk a finalement proposé de conclure la transaction au prix initialement convenu.

"Aider l'humanité"

Dans son message aux annonceurs jeudi, Elon Musk assure qu'il n'a pas engagé l'opération parce que c'était "facile" ou "pour se faire de l'argent", mais pour "essayer d'aider l'humanité".

Se présentant comme un ardent défenseur de la liberté d'expression, il a déjà indiqué qu'il entendait assouplir la modération des contenus, ravivant les inquiétudes sur un possible regain d'abus et de désinformation sur la plateforme.

"Il y a actuellement un grand danger que les médias sociaux se divisent entre des chambres d'échos de la droite extrême et de la gauche extrême, générant ainsi plus de haine et de division dans notre société", écrit-il dans son message.

"En plus de respecter les lois, notre plateforme doit être chaleureuse et accueillante pour tous", ajoute-t-il toutefois.

Les utilisateurs doivent pouvoir choisir ce qu'ils voient sur le réseau "selon leurs préférences, de la même façon que vous pouvez par exemple voir des films ou jouer à des jeux vidéos pour tous les âges".

Il est par ailleurs essentiel, selon M. Musk, de montrer des publicités qui correspondent le plus possible aux "besoins" des internautes. Twitter "aspire à être la plateforme publicitaire la plus respectée au monde", affirme-t-il.

Une fois l'opération finalisée, Elon Musk pourra remplacer les membres du conseil d'administration et de la direction du groupe.

Licenciements à venir?

Le patron de Tesla a aussi déjà indiqué à des investisseurs qu'il comptait, à terme, licencier quasiment 75% des 7500 employés de Twitter, selon des informations publiées la semaine dernière par le Washington Post.

"La partie la plus facile pour Musk était d'acheter Twitter", a estimé Dan Ives, analyste pour Wedbush, jeudi dans une note. Pour homme le plus riche du monde, l'enjeu désormais sera de "réparer cet actif en difficulté".

L'opération restera, selon cet analyste, comme "l'une des acquisitions technologiques les plus surpayées" de l'histoire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Crash au Brésil: l'équipage a rapporté un problème de dégivrage

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L'avion s'était écrasé dans le jardin d'une maison dans une zone résidentielle à Vinhedo (archives). (© KEYSTONE/AP/Andre Penner)

Des membres de l'équipage de l'avion qui s'est écrasé le 9 août au Brésil ont fait part avant l'accident d'un problème dans le système de dégivrage de l'appareil, selon un rapport d'enquête préliminaire présenté vendredi. L'accident avait fait 62 morts.

La chute du bi-moteur du constructeur franco-italien ATR a été la pire catastrophe aérienne sur le sol brésilien en 17 ans. Le vol, opéré par la compagnie brésilienne Voepass, avait décollé de Cascavel, dans l'Etat du Parana (sud), à destination de l'aéroport international de Guarulhos, à São Paulo.

Il s'est écrasé à Vinhedo, à environ 80 km au nord-ouest de São Paulo, se brisant dans le jardin d'une maison dans une zone résidentielle, tuant les quatre membres d'équipage et les 58 passagers à bord.

Des vidéos impressionnantes filmées par des voisins et diffusées sur les réseaux sociaux ont montré l'avion en chute libre. L'appareil a perdu 4000 mètres d'altitude en une minute.

"Beaucoup de gel"

Près d'un mois après l'accident, un rapport d'enquête préliminaire a été présenté par les autorités brésiliennes: il indique que les conversations enregistrées dans les boîtes noires montrent que "les membres de l'équipage ont fait part d'un problème dans le système de dégivrage" de l'appareil.

Une minute avant que l'avion ne commence à perdre de l'altitude, l'enregistrement permet d'identifier le copilote disant qu'il y a "beaucoup de gel", a expliqué le centre d'investigation et de prévention des accidents aéronautiques du Brésil (CENIPA). Le rapport relève par ailleurs que le vol s'est déroulé "dans des conditions de formation de gel sévères".

Mais le responsable du CENIPA a précisé qu'il n'était pas encore possible de confirmer que l'accident était dû à un problème dans le système de dégivrage. "Il est encore trop tôt pour déterminer la ligne d'investigation" sur les causes du crash, a-t-il déclaré.

Selon le CENIPA, l'appareil, qui volait depuis 2010, respectait toutes les normes en vigueur et disposait des autorisations requises.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sabalenka contre Pegula et tout un stade... encore

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Comme en 2023, Sabalenka affrontera une Américaine et donc tout un peuple en finale de l'US Open (© KEYSTONE/EPA/CJ GUNTHER)

Comme en 2023, Aryna Sabalenka tentera samedi de décrocher son premier US Open face à une joueuse américaine soutenue par près de 24'000 spectateurs bruyants.

Forte de sa triste expérience face à Coco Gauff en finale l'an dernier, la Bélarusse se dit mieux préparée pour affronter Jessica Pegula.

Sabalenka a prouvé ces dernières années sa capacité à bien jouer sur dur: outre deux titres à l'Open d'Australie (2023, 2024), elle a toujours atteint le dernier carré à Flushing Meadows lors de ses quatre dernières participations, dont deux finales consécutives. Son point faible ? Son émotivité.

Depuis toujours la native de Minsk lutte contre ses nerfs. Dans un premier temps, elle les a canalisés de façon à ne pas s'effondrer techniquement sur un court. On se souvient des doubles fautes répétées et des fautes directes à foison qui l'ont longtemps handicapée.

Désormais, cette nervosité l'étreint plus sur le plan psychologique au moment de conclure. L'an dernier, elle avait même facilement remporté le premier set 6-2 avant de s'incliner face à Gauff. Cette année, elle déclarait encore après sa victoire en demi-finale contre l'Américaine Emma Navarro avoir eu du mal à conclure.

"J'ai été prise par les émotions et j'ai eu un petit flashback de la finale de l'an dernier à cause de l'ambiance créée par le public", a-t-elle expliqué. "Je suis très heureuse d'avoir retenu les leçons (de l'an dernier) et d'avoir réussi à contrôler mes émotions pour parvenir à conclure ce match en deux sets."

Peur

Mais la Bélarusse a reconnu avoir eu peur dans le deuxième set: "Je me suis dit pendant le match +Non, non, non, Aryna, ça ne peut pas se reproduire ! Contrôle tes nerfs, concentre-toi sur toi. Il y a aussi des gens qui sont pour toi, ton box, ta famille, tu dois te battre+".

L'an dernier en effet, le Stade Arthur Ashe était non seulement plein à craquer d'un public entièrement acquis à la cause de son adversaire. Mais la prodige US avait même attiré une rare concentration de "people".

Et Sabalenka n'avait su réagir face au "bruit" incessant - y compris durant les points - descendant des immenses tribunes pour pousser son adversaire. "Mon erreur a été d'oublier qu'elle était aussi gênée par le bruit. Oui, ils l'encouragent, mais comment peuvent-ils l'aider à gagner le match ? Le seul moyen c'est d'entrer dans ma tête et de me faire perdre, moi", a-t-elle déclaré jeudi, comme pour se prouver qu'elle avait bien retenu la leçon et prévenir son adversaire qu'elle ne se laisserait pas avoir deux fois.

Cherche consécration

Car Sabalenka se prépare à affronter une ambiance du même acabit samedi face à Jessica Pegula, qui s'est installée depuis deux ans dans le top 10 mondial parvenant même quelques semaines au 3e rang, et qui cherche toujours la consécration d'un Majeur (elle a deux WTA 1000 à son palmarès: Montréal 2023 et Toronto 2024).

Avec deux titres majeurs, une finale et cinq demi-finales, l'expérience est largement du côté de la Bélarusse, face à une adversaire qui, à 30 ans, avait atteint six fois les quarts de finale en Grand Chelem, dont une à New York (2022), sans jamais les dépasser.

En outre, Sabalenka mène 5-2 dans leurs duels sur le circuit et a remporté en deux sets leur dernier affrontement en finale de Cincinnati, juste avant l'US Open. Mais Pegula a fait le plein de confiance pour arriver jusqu'en finale, avec en particulier une victoire nette en quart de finale contre la lauréate de l'édition 2022, le no 1 mondial Iga Swiatek.

Le plafond de verre enfin brisé, elle a su renverser en demies une situation bien mal embarquée car elle se sentait comme une "débutante" après avoir perdu le premier set face à Karolina Muchova. Quant à la finale, l'Américaine estime "avoir le jeu pour frustrer" Sabalenka, à condition peut-être que celle-ci serve "un peu moins bien" qu'à Cincinnati.

Un titre à l'US Open, "vaudrait tout l'or du monde", assure Pegula en rappelant tout le travail nécessaire pour se trouver à une victoire de réaliser ce "rêve d'enfant". "Je suis heureuse d'être en finale, mais je suis là pour remporter le titre", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La justice colombienne ordonne la chasse des hippopotames d'Escobar

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A la fin 2023, 166 hippopotames avaient été comptabilisés dans le fleuve Magdalena par le ministère colombien de l'environnement (archives). (© KEYSTONE/AP/FERNANDO VERGARA)

Un tribunal colombien a ordonné vendredi des "mesures d'éradication" des hippopotames descendant d'un couple introduit dans le pays dans les années 1980 par le chef du cartel de drogue Pablo Escobar. Se reproduisant de manière incontrôlée, ils sont plus de 150.

Le tribunal administratif de Cundinamarca a fixé un délai de trois mois au ministère de l'environnement pour qu'il émette "une règlementation visant des mesures d'éradication de l'espèce", qui affecte "l'équilibre écologique", selon la décision publiée sur son site en ligne. Les magistrats ont précisé que les mesures devraient inclure "la chasse contrôlée et la stérilisation" des hippopotames.

Le ministère avait déjà annoncé à la fin 2023 un plan visant à stériliser une partie de la population de l'espèce envahissante et à euthanasier les autres. Mais les stérilisations avancent au ralenti et aucun animal n'a encore été euthanasié. Un projet de transporter quelques spécimens vers le Mexique, l'Inde et les Philippines n'a jamais abouti.

Plus de 1000 en 2035

Les premiers hippopotames sont arrivés en Colombie sur un caprice de Pablo Escobar, qui a fait venir un couple d'Afrique dans son zoo personnel de l'hacienda Napoles, dans la région du Magdalena Medio (centre-nord).

Après la mort du célèbre trafiquant de drogue, tué par la police en 1993, et la saisie de ses biens, les mammifères ont été laissés sans surveillance et ont commencé à se reproduire. Certains ont attaqué des pêcheurs sur le fleuve Magdalena, le plus important du pays.

A la fin 2023, 166 hippopotames ont été comptabilisés. Selon les estimations du ministère de l'environnement, leur population pourrait croître à 1000 individus d'ici à 2035 si leur expansion n'est pas arrêtée.

Les experts affirment que la croissance incontrôlée de la population menace les espèces locales telles que le lamantin. Mais les défenseurs des droits des animaux et les professionnels du tourisme s'opposent à la chasse de ces mastodontes à la peau rose.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un "attentat terroriste" contre des juifs déjoué à New York

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Avec six millions de juifs, les Etats-Unis sont le pays qui en compte le plus après Israël (archives). (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

Un "attentat terroriste" contre des juifs à New York, qui aurait été perpétré autour du 7 octobre au nom de l'EI, a été déjoué, ont indiqué vendredi les Etats-Unis. Un Pakistanais habitant au Canada a été arrêté.

Le jeune homme de 20 ans, "Muhammad Shahzeb Khan, alias Shazeb Jadoon, a tenté d'entrer aux Etats-Unis pour commettre une tuerie de masse dans un centre juif de New York", a révélé dans un communiqué le ministère américain de la justice. Il "a été arrêté le 4 septembre au Canada suite à une requête du parquet fédéral" de Manhattan.

"L'accusé est soupçonné d'avoir planifié une attaque terroriste autour du 7 octobre cette année avec l'objectif déclaré de massacrer, au nom de l'Etat islamique, le plus de juifs possible", a dénoncé le ministre Merrick Garland.

Pour le directeur de la police fédérale (FBI) Christopher Wray, le jeune Pakistanais était "déterminé à tuer des juifs ici aux Etats-Unis, près d'un an après l'attaque atroce du Hamas contre Israël", le 7 octobre 2023.

Sous surveillance

D'après l'enquête du FBI et du parquet fédéral à New York, cités dans le communiqué, l'homme, résidant au Canada, a tenté de se rendre à New York où "il avait l'intention de perpétrer au moyen d'armes automatiques et semi-automatiques une tuerie de masse en soutien à l'EI contre un centre juif à Brooklyn".

Le jeune homme était sous surveillance depuis novembre dernier, notamment pour ses messages sur les réseaux sociaux, ses communications cryptées et la "distribution de vidéos et de littératures de propagande de l'EI", selon le ministère de la justice.

Le ministre Garland s'est déclaré "profondément reconnaissant envers [ses] partenaires canadiens pour avoir agi de manière rapide et placé en détention l'accusé".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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