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Emmanuel Macron tacle Le Pen, Mélenchon en embuscade

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En visite dans le Finistère, Emmanuel Macron a défendu son bilan et sa vision d'une France forte dans "une Europe forte". (© KEYSTONE/AP/Jeremias Gonzalez)

Emmanuel Macron s'est défendu mardi de toute "complaisance" avec son homologue russe Vladimir Poutine. Il a taclé sans la nommer Marine Le Pen avec qui l'écart se resserre à cinq jours du premier tour. Jean-Luc Mélenchon, lui, reste en embuscade.

En déplacement dans le Finistère, le président sortant a renvoyé à "d'autres candidats" leur "complaisance vis-à-vis de M. Poutine" et leurs "financements du côté de la Russie". Il faisait allusion à sa rivale d'extrême droite, reçue par le président russe en 2017 et dont le parti continue de rembourser un prêt d'environ neuf millions d'euros à un créancier russe.

M. Macron était interrogé lors d'un point de presse sur son dialogue avec Vladimir Poutine avec qui il a échangé à de multiples reprises depuis le début de la guerre en Ukraine, sans succès notable.

Le président-candidat a encore défendu son bilan et sa vision d'une France forte dans "une Europe forte". Il a affirmé avoir "tenu" ses engagements pris au début de son quinquennat et lancé un plaidoyer pour l'Europe y compris en matière d'indépendance énergétique.

Les hologrammes de Mélenchon

Une divergence d'approche profonde avec ses concurrents directs, Mme Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, qui gagnent du terrain. Selon trois sondages publiés mardi, la candidate RN se situe désormais entre 20,5 et 23% d'intentions de vote, tandis que le chef de la gauche radicale se consolide en troisième entre 15,5 et 16,5%. M. Macron reste en tête, mais il s'effrite pour se situer entre 25 et 28%.

M. Mélenchon s'est adressé mardi soir aux électeurs de Marine Le Pen lors de son dernier grand meeting de campagne à Lille devant plusieurs milliers de personnes. Un meeting retransmis par hologramme dans onze autres villes.

"Ecoutez vous autres, les fâchés pas fachos, où trouvez-vous quoi que ce soit dans le discours de cette femme qui ne soit entièrement teinté de mépris de classe", a tonné le leader insoumis qui espère que sa dynamique actuelle l'emmènera jusqu'au second tour.

"Comment pouvez-vous porter quelqu'un à ce point éloigné de vos préoccupations de vie élémentaires?", a insisté le tribun, dont l'objectif est de s'imposer comme la seule campagne à gauche capable de qualifier son candidat au second tour, et incarner le "vote utile".

"Dérobade"

Entretemps, M. Macron a été critiqué par ses adversaires pour être le seul des douze candidats à décliner l'invitation à l'émission "Elysée 2022" sur France 2, officiellement pour "raison d'agenda". La socialiste Anne Hidalgo, l'écologiste Yannick Jadot, Valérie Pécresse (LR), le polémiste d'extrême droite Eric Zemmour et le candidat anticapitaliste Philippe Poutou y ont participé mardi soir.

De retour de la Guadeloupe, Valérie Pécresse a fustigé une absence "scandaleuse", parlant d'une "dérobade absolument inacceptable" aussi proche du premier tour.

Lors de cette émission, Eric Zemmour a ouvert la voie à une candidature aux législatives en cas de défaite dans la course à l'Elysée. "Je serai candidat, mais je serai au second tour" de la présidentielle, a-t-il affirmé, assurant qu'il n'abandonnerait pas les "gens qui m'ont fait confiance".

"Manipulations"

L'attention se porte aussi depuis lundi après-midi sur l'affaire d'un jeune homme juif percuté par un tram mi-février à Bobigny à la suite de violences, mise en avant par l'extrême droite. Plusieurs candidats ont réclamé toute la lumière sur les circonstances de cette affaire qui est remontée jusqu'à l'Elysée.

Eric Zemmour a multiplié les tweets sur le sujet et est en lien avec la famille du jeune homme. "Est-il mort parce que juif ?" s'est-il interrogé. Marine Le Pen a évoqué mardi sur France Inter un "acte criminel" qui aurait été "caché" en accident.

La candidate d'extrême gauche Nathalie Arthaud a elle dénoncé l'"instrumentalisation" de ce drame faite par Eric Zemmour " pour mettre "toute la violence de la société sur le dos de l'immigration".

A sa demande, le cabinet d'Emmanuel Macron a eu au téléphone la mère puis le père de la victime pour "faire toute la lumière sur cette affaire" qu'il compte "suivre de près", a indiqué l'Elysée. Selon le procureur de Bobigny, l'enquête ne permet pas d'établir à ce stade de "motifs discriminatoires" à l'agression qui a précédé sa mort.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Catastrophe ferroviaire: le Parlement rejette la motion de censure

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Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure qui visait le gouvernement du Premier ministre de droite, Kyriakos Mitsotakis. (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDROS BELTES)

Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure contre le gouvernement de droite de Kyriakos Mitsotakis, accusé par l'opposition de dissimuler les responsabilités politiques dans la catastrophe ferroviaire de 2023 qui a fait 57 morts.

Sur les 300 députés du Parlement monocaméral grec, 159 députés ont voté contre cette motion déposée par le parti socialiste Pasok et soutenue surtout par la principale formation d'opposition de gauche Syriza. Le camp du Premier ministre dispose de la majorité absolue.

Le dépôt de cette motion de censure mardi est intervenu après des révélations du journal dominical To Vima affirmant que les enregistrements des conversations entre le chef de gare et les conducteurs de train le soir de l'accident ont été manipulés pour accréditer la thèse de l'erreur humaine.

Le porte-parole du Premier ministre a vivement démenti ces informations. Mais depuis un an, des familles de victimes et des responsables politiques ne cessent de dénoncer les négligences graves à l'origine de cet accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Braquage à l'office postal de Penthalaz (VD), malfrat en fuite

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Un homme a commis un hold-up à l'office postal de Penthalaz (VD) jeudi. Il s'est enfui avec une grande quantité de monnaie, selon la police vaudoise, et court toujours. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Un braquage a eu lieu jeudi à l'office postal de Penthalaz (VD). L'auteur du hold-up a menacé l'employée de la poste avec une arme blanche avant de prendre la fuite avec une grande quantité de monnaie. Il est toujours recherché.

Les faits se sont déroulés peu avant midi, détaille la police cantonale vaudoise dans un communiqué. Le braqueur a réclamé le contenu du coffre tout en menaçant à l'aide d'une arme blanche l'employée présente dans l'office postal.

La Suissesse de 55 ans a pu rapidement alerter la police après la fuite du malfrat. Les forces de l'ordre ont immédiatement mis en place un important dispositif de recherches, ont-elles indiqué. Le braqueur court toujours.

La police lance un appel à témoins. L'auteur a une barbe noire, il est âgé entre 18 et 40 ans et mesure environ 175 cm. Il portait des vêtements noirs lors de l'attaque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un bus chute d'un pont, faisant au moins 45 morts

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Au moins 45 personnes sont mortes en Afrique du Sud jeudi dans un accident de la route. Le bus qui les transportait a chuté d'un pont. (Photo symbolique) (© KEYSTONE/EPA/KIM LUDBROCK)

La quasi totalité des passagers d'un bus, soit 45 personnes, sont morts jeudi en Afrique du Sud dans un grave accident de la route. Le véhicule a fait une chute d'une cinquantaine de mètres du haut d'un pont avant de s'écraser au fond d'un ravin.

"L'accident, impliquant un bus transportant apparemment des passagers du Botswana à Moria (nord), a fait au moins 45 morts et un blessé grave", a annoncé le ministère des Transports dans un communiqué.

"Le chauffeur aurait perdu le contrôle de son véhicule, percutant les barrières de sécurité sur le pont. Le bus est passé par-dessus le pont et a heurté le sol, où il a pris feu", a précisé le ministère.

Un seul survivant

Le bus transportait au total 46 passagers incluant le chauffeur. Une seule personne, un enfant de huit ans, a survécu au crash, selon le département provincial des Transports. Il a été transporté à l'hôpital.

"Certains corps ont été brûlés au point d'être méconnaissables, d'autres sont coincés sous les débris et d'autres encore sont éparpillés sur les lieux", a précisé le département dans un communiqué. Il a ajouté que les opérations de secours se sont poursuivies jusque tard dans la soirée.

Bus du Botswana

L'accident est survenu sur un immense pont suspendu entre deux collines près de Mmamatlakala dans la province du Limpopo (nord), à plus de 300 km de Johannesburg.

Le bus avait une plaque d'immatriculation botswanaise, selon les autorités locales. La nationalité des passagers n'a pas encore été confirmée. La ministre des Transports Sindisiwe Chikunga, qui s'est rendue sur place dans la journée, a promis une enquête approfondie sur les causes de l'accident.

L'Afrique du Sud dispose d'un des réseaux routiers les plus développés du continent mais compte parmi les plus mauvais élèves en matière de sécurité routière.

Plus tôt dans la journée, le président Cyril Ramaphosa avait appelé les Sud-Africains à "faire de leur mieux pour que les fêtes de Pâques se passent en toute sécurité". "Pâques ne doit pas être une période où nous attendons les statistiques des tragédies ou blessures sur nos routes", avait-il enjoint dans un communiqué quelques heures avant l'accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Russie impose la fin de la surveillance des sanctions onusiennes

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Dans son dernier rapport daté de début mars, le comité d'experts soulignait une nouvelle fois que la Corée du Nord continuait de "bafouer les sanctions du Conseil de sécurité", notamment en développant son programme nucléaire et en lançant des missiles balistiques. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/AP/AHN YOUNG-JOON)

La Russie, accusée par les Occidentaux d'importer des armes de Corée du Nord, a imposé jeudi la fin du système de surveillance des sanctions de l'ONU contre Pyongyang et son programme nucléaire. De nombreux membres du Conseil de sécurité ont décrié cette décision.

La Russie a mis son veto à un projet de résolution prolongeant d'un an le mandat du comité d'experts chargé de surveiller ces sanctions, une résolution qui a recueilli 13 voix pour. La Chine s'est abstenue.

"Ce qu'a fait la Russie aujourd'hui sape la paix et la sécurité dans le monde, tout cela pour favoriser un troc vicié que Moscou a scellé" avec Pyongyang, sur de l'armement notamment, a réagi Matthew Miller, le porte-parole du département d'Etat américain.

Moscou veut une réévaluation annuelle

La Corée du Nord est soumise depuis 2006 à des sanctions du Conseil de sécurité liées en particulier à son programme nucléaire, sanctions renforcées plusieurs fois en 2016 et 2017. Depuis 2019, la Russie et la Chine réclament au Conseil l'allègement de ces sanctions qui n'ont pas de date de fin.

Dans ce contexte, la Russie estime que le comité d'experts, dont les rapports font référence en la matière, n'a plus lieu d'être, se concentrant sur "des questions sans intérêt pas à la mesure des problèmes auxquels fait face la péninsule".

Elle a ainsi proposé au Conseil une réévaluation annuelle des sanctions. "S'il y avait un accord pour un renouvellement annuel des sanctions, le mandat du comité d'experts aurait un sens", a estimé l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia.

"Admission de culpabilité"

Dans son dernier rapport début mars, le comité d'experts soulignait que la Corée du Nord continuait de "bafouer les sanctions du Conseil de sécurité", notamment en développant son programme nucléaire, en lançant des missiles balistiques, en violant les sanctions maritimes et les limites d'importations de pétrole.

Il indiquait d'autre part avoir commencé à enquêter sur "des informations venant des Etats membres sur la fourniture par la Corée du Nord d'armes conventionnelles et de munitions" à d'autres Etats en violation des sanctions, en particulier vers la Russie pour sa guerre en Ukraine.

"Ce veto n'est pas un signe de l'inquiétude pour la population nord-coréenne ou pour l'efficacité des sanctions. Cela concerne la Russie, obtenant la liberté de violer les sanctions en quête d'armes pour les utiliser contre l'Ukraine", a dénoncé l'ambassadrice britannique Barbara Woodward.

Ce veto "est en fait une admission de culpabilité. Moscou ne cache plus sa coopération militaire avec la Corée du Nord (...) ainsi que l'utilisation d'armes nord-coréennes dans la guerre contre l'Ukraine", a commenté sur X le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.

"Comité plus important que jamais"

"Au regard des tentatives répétées (de la Corée du Nord) de saper la paix et la sécurité internationale, le travail du comité est plus important que jamais", avaient insisté juste avant le vote dix membres du Conseil (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Corée du Sud, Japon, Malte, Sierra Leone, Slovénie, Equateur, Suisse).

"Il ne peut y avoir aucune justification à la disparition des gardiens du régime de sanctions", a fustigé l'ambassadeur sud-coréen Joonkook Hwang. "C'est comme détruire des caméras de surveillance pour empêcher d'être pris la main dans le sac".

La Chine, tout en s'abstenant, a soutenu les demandes russes de réévaluation des sanctions. "Les sanctions ne devraient pas être gravées dans le marbre ou illimitées", a lancé l'ambassadeur adjoint Geng Shuang, estimant qu'elles avaient "exacerbé les tensions" dans la péninsule et eu un impact "négatif" sur la situation humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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