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International

Empêcher la police des moeurs de "déranger" les femmes (Pezeshkian)

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Pour sa première conférence de presse, le nouveau président iranien Masoud Pezeshkian promet de ne plus s'en prendre aux femmes non voilées. (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

Le président iranien Massoud Pezeshkian a promis lundi d'oeuvrer afin que la police des moeurs ne "dérange" pas les femmes ne portant pas le voile obligatoire en public, à l'occasion de sa première conférence de presse depuis son élection en juillet.

"La police des moeurs n'est pas censée affronter (les femmes), je veillerai à ce qu'elle ne (les) dérange pas", a promis le président réformiste, devant les médias à Téhéran.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Allemagne: l'économie va encore reculer au troisième trimestre

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L'Allemagne, dirigée par le chancelier Olaf Scholz, pourrait entrer en "récession technique" (archives). (© KEYSTONE/AP/Ebrahim Noroozi)

L'Allemagne, première économie d'Europe, devrait être entrée en récession technique au troisième trimestre, avec une deuxième baisse trimestrielle consécutive de son Produit intérieur brut (PIB), indique lundi le ministère de l'Economie.

"Le gouvernement fédéral s'attend à un nouveau léger recul (...) au troisième trimestre, ce qui, après la légère baisse du deuxième trimestre, pourrait correspondre à la définition d'une +récession technique+", selon un communiqué du ministère.

La phase de faiblesse économique "devrait probablement se poursuivre dans la seconde moitié de 2024, avant que la dynamique de croissance ne commence à s'accélérer progressivement l'année prochaine", ajoute le ministère.

La première estimation du PIB du troisième trimestre sera communiquée le 30 octobre.

Un nouveau recul s'inscrirait dans la logique du récent abaissement par Berlin de ses prévisions de croissance pour l'année. Le gouvernement anticipe désormais une contraction de 0,2% du PIB annuel au lieu d'une hausse de 0,3% prévue au printemps.

Le PIB de la première économie européenne s'était déjà contracté de 0,3% en 2023. Cela ferait donc deux années de suite de récession pour le pays.

L'économie allemande, qui a longtemps bénéficié d'une énergie bon marché grâce aux accords de livraison de gaz russe, et d'exportations dynamiques, notamment vers la Chine, continue de subir de plein fouet les effets de la guerre en Ukraine et de la faiblesse de la demande mondiale, nourrie par les tendances protectionnistes en Chine et aux Etats-Unis, ses grands partenaires.

Sur les mois de juin à août, la production manufacturière s'affiche en baisse de 1,3% et les commandes en recul de 5,8% en août ne présagent pas d'un rebond à venir.

Autre signe du marasme ambiant, les immatriculations de voitures sont en net recul et les consommateurs restreignent leur dépenses en craignant davantage pour leur emploi, dans un contexte de progression du taux de chômage et des faillites d'entreprises.

Après deux années consécutives de recul, le PIB allemand devrait toutefois croître de nouveau l'année prochaine, de 1,1%, puis de 1,6% en 2026, selon les nouvelles prévisions du gouvernement, jugées toutefois déjà trop optimistes par plusieurs instituts de conjoncture du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Singapour enregistre une croissance plus forte que prévu

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En août, le gouvernement de Singapour a revu à la hausse ses prévisions de croissance économique pour 2024 (archives). (© KEYSTONE/EPA/HOW HWEE YOUNG)

L'économie de Singapour a connu une croissance plus forte que prévu au troisième trimestre, la ruée sur les produits intégrant l'intelligence artificielle ayant dopé la demande de puces informatiques, selon des données provisoires publiées lundi.

Les performances économiques de la cité-État asiatique, étroitement liées aux commerce international, sont souvent considérées comme un baromètre de l'environnement mondial.

Le ministère du Commerce a indiqué qu'un solide rebond dans le secteur manufacturier clé a alimenté la croissance de 4,1% sur un an, sur le 3ème trimestre (juillet à septembre), là où les économistes tablaient sur une croissance inférieure à 4%.

Sur la période, la production manufacturière, notamment le secteur des puces informatiques, a augmenté de 7,5% sur un an, rebondissant après une baisse de 1,1%, le trimestre précédent.

"La technologie a fait le gros du travail pour le secteur manufacturier au troisième trimestre", a déclaré Song Seng Wun, conseiller économique auprès de la société de services financiers CGS International Securities.

"De plus en plus de biens de consommation intégrant l'intelligence artificielle émergent sur le marché, depuis les téléphones portables jusqu'aux voitures et aspirateurs", a-t-il expliqué à l'AFP.

En août, le gouvernement a revu à la hausse ses prévisions de croissance économique pour cette année, passant d'une fourchette entre 1% et 3% à une fourchette entre 2% et 3%.

"A moins d'un autre choc extrême au cours des deux derniers mois", M.Song table même sur une croissance pour l'ensemble de l'année supérieure à la fourchette haute.

De son côté, l'Autorité monétaire de Singapour (MAS) a décidé de "maintenir ses prévisions du taux d'appréciation" du dollar de Singapour, car les risques d'inflation sont "plus équilibrés qu'il y a trois mois".

La cité-État utilise le taux de change du dollar de Singapour rattaché à un panier de devises de ses principaux partenaires commerciaux, pour lutter contre l'inflation car elle importe la plupart de ses besoins.

"Pour le reste de l'année 2024, la croissance de Singapour devrait être soutenue par une reprise continue du secteur de l'électronique et des échanges internationaux doublée d'un l'assouplissement des conditions financières mondiales", souligne l'Autorité dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

France: les voitures restent abonnées au diesel

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En France, les modèles diesel restent les plus recherchés sur le marché de l'occasion (archives). (© KEYSTONE/DPA/MARCEL KUSCH)

Les immatriculations de voitures neuves diesel s'effondrent depuis 2012 mais ces voitures représentent encore la majorité des voitures roulant en France, alors que les hybrides et les électriques arrivent sur les routes.

En tout, 39,3 millions de voitures circulaient en France au 1er janvier 2024, selon les données du ministère de la Transition écologique.

La part du diesel dans ce parc roulant diminue, mais ces modèles restent majoritaires à 50,7%.

Un temps encouragées par la fiscalité, les ventes de diesel se sont effondrées, notamment depuis le scandale du dieselgate, et elles ne représentaient que 8% de ventes de voitures neuves sur les sept premiers mois de l'année 2024 (-26%), selon les chiffres du cabinet AAA Data.

Mais s'ils sont de plus en plus rares chez les constructeurs, ces modèles diesel restent les plus recherchés sur le marché de l'occasion, avec des délais de revente express, selon le site Le Bon coin.

Parallèlement, les modèles hybrides (avec un moteur essence mais aussi un petit moteur et une batterie électriques que l'on ne branche pas pour les recharger) ont vu leurs ventes exploser.

Longtemps promus par Toyota, désormais présents chez de nombreux constructeurs, les hybrides représentent ainsi près de la moitié des ventes au mois de septembre (près de 45%). Ils représentaient 4,4% du parc automobile français au 1er janvier 2024.

Le marché des voitures électriques, soutenu depuis plusieurs années par un bonus écologique à l'achat, a explosé à partir de 2021 avant de ralentir depuis le printemps 2024, à 17% de parts de marché sur les neuf premiers mois de l'année.

La motorisation bicarburation essence-GPL, qui était la principale motorisation alternative aux moteurs thermiques classiques, est devancée par les motorisations électriques et hybrides rechargeables depuis 2021, note le ministère.

29% des voitures en circulation ont un classement Crit'Air au moins égal à 3 (soit les voitures diesel immatriculées avant 2011 et les voitures à essence immatriculées avant 2006), et pourraient donc être concernées par des restrictions d'accès aux grandes métropoles, à commencer par Paris et Lyon au 1er janvier 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Nouvelle baisse de taux attendue cette semaine en zone euro

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La Banque centrale européenne devrait procéder à un nouveau coup de rabot, alors que l'inflation ralentit nettement en Allemagne, en France et en Italie (archives). (© KEYSTONE/DPA/HENDRIK SCHMIDT)

La Banque centrale européenne s'oriente vers une nouvelle baisse de ses taux d'intérêt jeudi, les données récentes sur l'inflation étant rassurantes, tandis que l'inquiétude monte pour la croissance en zone euro.

Plusieurs membres du conseil des gouverneurs de l'institut monétaire de Francfort, dont les responsables des banques centrales allemande, Joachim Nagel, et française, François Villeroy de Galhau, ont envoyé ces derniers jours des signaux en ce sens.

"Une baisse est très probable" lors de la réunion de la BCE de jeudi, après une première baisse en juin, et une seconde en septembre, "et ça ne sera d'ailleurs pas la dernière", a dit le gouverneur de la Banque de France, en pointant vers une nouvelle baisse de 0,25 point de pourcentage.

Le taux de dépôt de la BCE, qui sert de référence pour les conditions de crédit dans l'économie, passerait ainsi à 3,25%.

"Je suis assez ouvert à l'idée de réfléchir à la possibilité de réaliser un nouveau pas sur les taux", a dit son homologue de la Bundesbank dans un podcast avec le média allemand Table Media.

"L'évolution de l'inflation fait partie des bonnes nouvelles, nous nous rapprochons clairement de notre objectif de 2% d'inflation" sur une base annuelle, a-t-il ajouté.

Revirement

Une baisse dès cette semaine, lors de la réunion de la BCE qui se tiendra à Ljubljana, en Slovénie, constituerait un revirement.

Il y a encore un mois les gardiens de l'euro restaient prudents sur le sujet, donnant le sentiment de vouloir attendre leur réunion de décembre, la dernière prévue cette année, pour agir.

Mais l'inflation a continué de ralentir en septembre, tombant à 1,8 %, sous le seuil des 2% pour la première fois en plus de trois ans.

Le ralentissement se voit surtout dans les grandes économies, en Allemagne (1,6 %), en France (1,2 %) et en Italie (0,7 %).

De plus, l'inflation sous-jacente, un indicateur très suivi qui exclut les prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, a enregistré un recul à 2,7 % en glissement annuel, selon Eurostat.

Les évolutions actuelles des prix "renforcent notre confiance dans le fait que l'inflation reviendra à l'objectif en temps voulu" et cela sera "pris en compte lors de la prochaine réunion de politique monétaire" d'octobre, a déclaré la présidente de la BCE, Christine Lagarde, lors d'une audition remarquée fin septembre au Parlement européen.

Activité en berne

Le compte-rendu de la réunion de septembre de la BCE a également montré des inquiétudes sur la croissance en zone euro, une évolution de nature à réduire davantage l'inflation et donc favorable à un desserrement plus rapide de l'étau monétaire.

Le gouvernement allemand vient lui de revoir en baisse ses prévisions de croissance, tablant à nouveau sur une récession cette année dans la première économie européenne (recul de 0,2% du Produit intérieur brut) après une contraction de 0,3% en 2023.

Une baisse des taux apporterait un bol d'air aux ménages et aux entreprises, de nature à soutenir les crédits à la consommation, le marché de l'immobilier - actuellement atone - ou les investissements.

La BCE a fortement relevé ses taux dans le sillage de la reprise post Covid-19 puis de la guerre russe en Ukraine, qui a fait s'envoler les prix énergétiques. Cela s'est fait au prix toutefois d'un fort ralentissement de la croissance économique.

Elle va continuer à surveiller l'impact des tensions au Moyen-Orient, qui tendent à faire grimper les prix du pétrole. L'impact potentiel du dernier plan de relance chinois pourrait aussi stimuler la demande énergétique et donc affecter les prix.

Malgré ce contexte incertain, Frederik Ducrozet, chef économiste chez Pictet, prévoit deux baisses de taux en 2024 et quatre autres au premier semestre 2025, ce qui porterait le taux de référence de la BCE à 2,0%, un niveau considéré comme "neutre" pour l'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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