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International

En confiance, Poutine promet la victoire en Ukraine

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Vladimir Poutine a répondu ce jeudi aux questions de la presse et de citoyens, un exercice traditionnel auquel il avait renoncé l'année dernière. (© KEYSTONE/AP/Alexander Zemlianichenko)

La Russie "va de l'avant": Vladimir Poutine, ragaillardi par les difficultés de l'Ukraine, a affiché jeudi sa confiance en une victoire au cours d'une séance de questions-réponses. Cela une semaine après avoir annoncé son intention de rester au Kremlin.

Confiant qu'en 2024 le temps jouera en sa faveur et que les revers de son armée en 2022 appartiennent au passé, le président russe répond aux questions de la presse et de citoyens, un exercice traditionnel auquel il avait renoncé l'année dernière.

Interrogé sur les attaques menées par l'armée russe depuis la fin de la contre-offensive avortée des Ukrainiens, il a affiché sa satisfaction. "Pratiquement sur toute la longueur de la ligne de contact, nos forces armées améliorent leurs positions", a affirmé M. Poutine, les militaires russes grignotant du terrain depuis plusieurs semaines.

Il a signifié que ses objectifs étaient inchangés en Ukraine après deux ans de conflit: chasser le pouvoir actuel, qu'il qualifie de nazi, et détruire les capacités militaires de son voisin pro-occidental.

"Je vous rappelle ce dont nous avons parlé: la dénazification et la démilitarisation de l'Ukraine, son statut de neutralité", a-t-il déclaré, ajoutant que la solution "sera négociée ou obtenue par la force".

Pression croissante sur le terrain

Le président russe a pour la première fois révélé combien de soldats russes étaient en Ukraine: 617'000, parmi lesquels 244'000 mobilisés. Une force considérable occupant quelque 17-18% du territoire ukrainien.

Il n'a en revanche pas révélé les pertes de son armée, les Etats-Unis les évaluant à 315'000 militaires blessés ou morts.

Sur le terrain, les Ukrainiens ont dit avoir abattu 41 des 42 drones lancés par la Russie dans la nuit, mais l'ampleur de l'attaque illustre la pression militaire croissante qu'exerce Moscou. Mardi, une cinquantaine de personnes avaient été blessés à Kiev par la chute de débris de missiles russes abattus.

L'armée ukrainienne a de son côté lancé neuf drones explosifs en direction de la Russie dans la nuit de mercredi à jeudi. Selon le ministère russe de la Défense, tous ont été abattus.

"Marge de sécurité"

Interrogé sur la résistance de l'économie russe face aux sanctions occidentales, M. Poutine s'est aussi montré sûr de lui, évoquant la "forte consolidation de la société russe", la "stabilité du système financier et économique" et "l'augmentation des capacités militaires" de la Russie.

Celle-ci a "une marge de sécurité (...) suffisante non seulement pour se sentir en confiance mais aussi pour aller de l'avant".

S'il admet que l'inflation, attendue à 7,5-8% à la fin de l'année, est trop élevée et s'il a promis des mesures, le chef de l'Etat russe s'est avant tout félicité de la croissance prévue de 3,5% en 2023.

La Russie continue de vendre assez de ses hydrocarbures pour financer l'effort de guerre. Et l'industrie a été réorientée sur les commandes d'Etat d'armements et de munitions.

L'économie russe semble ainsi avoir absorbé le choc immédiat des sanctions mais leurs effets à plus long terme peuvent être dévastateurs, le pays étant coupé de certaines technologies de pointe et de pans entiers du système bancaire international.

Ukraine et UE

Sur le plan diplomatique, Moscou peut aussi se satisfaire de voir les soutiens occidentaux de l'Ukraine se quereller sur la poursuite de leur aide militaire et sur les perspectives d'adhésion de l'Ukraine à l'UE.

Dernière illustration en date, jeudi, le premier ministre Viktor Orban a affirmé en arrivant au sommet européen de Bruxelles que l'UE n'était "pas en position" d'ouvrir des négociations d'adhésion.

"N'offrez pas une victoire" à Vladimir Poutine, a à cet égard lancé le même jour le président ukrainien Volodymyr Zelensky aux 27 Etats membres de l'Union européenne, soulignant que l'heure n'est pas à "l'hésitation et aux demi-mesures".

Selon la télévision russe, plus de 2,8 millions de questions ont été envoyées à Vladimir Poutine pour l'émission de jeudi, couvrant l'Ukraine mais aussi des problèmes de la vie quotidienne.

Comme tous les ans, certaines doléances de citoyens ont été réglées presque en direct. Des enfants s'étant adressés à M. Poutine ont obtenu jeudi la rénovation d'une salle de sport en Crimée, un territoire ukrainien annexé.

Le président a toutefois évité de répondre aux messages critiques, envoyés par SMS, qui apparaissaient sur un écran géant dans le studio. "Pas besoin d'être candidat à un nouveau mandat. Laissez la place aux jeunes", écrivait un spectateur.

Car ce marathon de questions-réponses est l'occasion pour M. Poutine de faire campagne, une semaine après avoir fait part de son ambition de rester au Kremlin, au moins jusqu'en 2030, l'année de ses 78 ans.

L'opposition a été méthodiquement éradiquée par le Kremlin, si bien que le scrutin de mars 2024 apparaît comme une formalité.

Son principal détracteur, le militant anticorruption emprisonné Alexeï Navalny, est d'ailleurs introuvable depuis plus d'une semaine. Cela pourrait signifier son transfert vers une colonie pénitentiaire aux conditions de détention encore plus rudes, où il devra purger sa peine de 19 ans de prison pour "extrémisme".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Washington reprend le traitement des visas d'étudiants étrangers

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L'administration américaine va reprendre l'attribution des visas aux étudiants étrangers. (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/CJ GUNTHER)

Les étrangers souhaitant étudier aux Etats-Unis verront leurs comptes sur les réseaux sociaux passés au crible à la recherche de contenus anti-américains, selon de nouvelles directives mercredi du département d'Etat, qui va reprendre le traitement des demandes.

Ils seront notamment invités à régler les paramètres de confidentialité de tous leurs comptes pour les mettre en mode "public" afin que les agents consulaires puissent vérifier les contenus, selon un haut responsable du département d'Etat sous couvert d'anonymat.

Les agents consulaires américains procéderont à un "contrôle complet et approfondi de tous les étudiants et visiteurs participant à un programme d'échange", a-t-il dit.

Cette "vérification renforcée nous permettra de nous assurer que toute personne qui tente de se rendre dans notre pays soit correctement contrôlée", a ajouté le responsable.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio avait ordonné fin mai aux ambassades et aux consulats de suspendre la prise de rendez-vous pour les visas d'étudiants en attendant de nouvelles directives sur la vérification des publications des demandeurs sur les réseaux sociaux.

Selon un décret pris dès le premier jour de sa présidence en janvier, Donald Trump avait appelé à un contrôle accru des personnes entrant aux Etats-Unis pour s'assurer qu'elles "n'aient pas d'attitudes hostiles envers ses citoyens, sa culture, son gouvernement, ses institutions ou ses principes fondateurs".

Depuis lors, l'administration Trump s'est engagée dans une série de batailles contre les universités, annulant des milliers de visas et cherchant à interdire à l'université Harvard d'accueillir des étudiants étrangers.

M.Rubio a révoqué des visas en grande partie d'étudiants ayant mené des manifestations critiques à l'égard de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza.

En avril, le ministère de la Sécurité intérieure a indiqué que les demandes des étudiants étrangers seraient examinées pour y rechercher toute "activité antisémite" susceptible d'entraîner un refus de visa.

Les universités américaines attirent chaque année des centaines de milliers d'étudiants étrangers notamment d'Asie, en particulier chinois et indiens.

Depuis plus de dix ans, le gouvernement américain vérifie les réseaux sociaux des personnes qui cherchent à immigrer aux Etats-Unis ou à obtenir une carte verte.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Interviewée par un journaliste, Rachida Dati le menace

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La ministre française de la Culture Rachida Dati s'en est prise à des journalistes, en direct. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Interviewée mercredi sur ses démêlés avec la justice, Rachida Dati a répliqué en menaçant son intervieweur, Patrick Cohen, de déclencher une enquête. Ce dernier fait l'objet d'accusations de harcèlement dans la presse.

"Les mises en cause personnelles à l'encontre des journalistes ne sont pas acceptables", a réagi France Télévisions auprès de l'AFP, après cette séquence sur France 5.

Invitée sur le plateau de "C à vous", Rachida Dati, mise en examen dans le cadre de l'affaire Carlos Ghosn pour corruption passive, a été interrogée sur des accusations récemment portées par le magazine Complément d'enquête.

Selon ces dernières, Rachida Dati a perçu 299'000 euros (281'220 francs) d'honoraires de GDF Suez quand elle était députée européenne, sans en déclarer la provenance au Parlement européen.

La ministre a de nouveau récusé ces faits, et contre-attaqué, en faisant référence à un article de Mediapart, publié en février, au sujet de tensions remontant à plusieurs années à France Inter, et au management de Patrick Cohen quand il dirigeait la matinale.

"M. Cohen, avez-vous harcelé vos collaborateurs ? Est-ce que c'est vrai M. Cohen?", a interrogé la ministre.

"Vous pourriez aussi tomber sous le coup de ce délit (de harcèlement). Il suffirait que je fasse un article 40 pour dénoncer suite à ce papier de Mediapart. Je peux saisir le tribunal (...) je peux le faire", a-t-elle menacé.

L'article 40 oblige toute autorité constituée ou fonctionnaire à dénoncer au procureur les délits dont il aurait connaissance dans l'exercice de ses fonctions.

La ministre a également mis en cause la présentatrice, Anne-Elisabeth Lemoine: "de la même manière, on a dit qu'à 'C à vous' l'ambiance est épouvantable, que vous pleurez toute la journée, que tout le monde est mis en cause".

"Non, c'est faux", a répondu Mme Lemoine.

"Ce n'est pas très reluisant ce que vous faites Mme Dati. C'est déshonorant", a déclaré de son côté Patrick Cohen.

La tension était déjà montée sur le plateau entre Rachida Dati et ses intervieweurs à propos de la réforme de l'audiovisuel public qu'elle porte et qui ambitionne de rapprocher Radio France et France Télévisions.

"France Télévisions apporte tout son soutien aux équipes de 'C à vous' et à l'ensemble de ses journalistes, qui continueront à exercer sereinement leur métier en toute liberté", a réagi le groupe public auprès de l'AFP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Le Real Madrid tenu en échec par Al-Hilal

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Federico Valverde (en blanc) et le Real Madrid n'ont pas réussi à battre le club saoudien. (© KEYSTONE/AP/Rebecca Blackwell)

Le Real Madrid a fait match nul pour son entrée en lice à la Coupe du monde des clubs (1-1). Les Madrilènes ont dû se contenter d'un point face au club saoudien d'Al-Hilal mercredi à Miami.

Dans un stade plein, l'attaquant madrilène Gonzalo Garcia, titularisé en raison du forfait de Kylian Mbappé diminué, a ouvert le score à la 34e minute, avant que le Portugais Ruben Neves n'égalise sur penalty pour Al-Hilal (41e).

Apathiques et dominés lors de la première période, les Merengues ont montré un autre visage durant la seconde, sans toutefois parvenir à concrétiser leurs occasions, dont un penalty de Federico Valverde stoppé par le gardien marocain Yassine Bounou (92e).

L'autre rencontre du groupe H oppose Salzbourg et Pachuca (Mexique) dans la nuit de mercredi à jeudi à Cincinnati.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

François Gomez: "Nous pouvons être satisfaits de notre performance"

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François Gomez et ses joueuses retiennent le positif après la défaite de la Suisse contre la Grèce. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les Suissesses étaient plutôt positives après leur défaite face à la Grèce en ouverture de l'Eurobasket (87-65). La fierté et l'expérience engrangées ont pris le dessus sur la déception.

"Au début du match, on a ressenti un peu d'émotions", convenait Vitkoria Ranisavljevic, la meneuse du collectif suisse. "Ensuite, nous avons su trouver le bon rythme avant de payer un certain manque de physique et d'expérience."

"A chaud, je suis très fier de notre prestation et d'avoir disputé un match en phase finale d'un Euro", avouait pour sa part Lin Schwarz. "Je suis toutefois bien consciente des petites choses que l'on peut améliorer, notamment au niveau des balles perdues."

"Pas dans la même division"

"Nous pouvons être satisfaits de notre performance même si nous aurions pu faire un peu mieux", soulignait de son côté l'entraîneur de l'équipe de Suisse François Gomez. "On a joué contre une grosse équipe de basket, de niveau Euroligue. On a quand même réussi à revenir à 15 points. On a manqué quelques opportunités. C'est dommage, ça aurait été magnifique."

Et de poursuivre: "Notre équipe apprend, elle a fait preuve de caractère. On n'est pas dans la même division que la Grèce, mais sur ce match, on a obtenu une défaite honorable. Les 20 balles perdues? C'est beaucoup."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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