International
Des frappes sur un camp de réfugiés à Gaza font plus de 80 morts
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/11/les-soldats-israeliens-qui-menent-pour-le-quatrieme-jour-consecutif-un-raid-sur-lhopital-al-chifa-avaient-ordonne-via-haut-parleur-samedi-matin-son-evacuation-sous-une-heure-archives-1000x600.jpg&description=Des frappes sur un camp de réfugiés à Gaza font plus de 80 morts', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé la mort de plus de 80 personnes dans deux frappes de l'armée israélienne sur un camp de réfugiés géré par l'ONU à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza dévasté par les combats entre Israël et le mouvement islamiste.
Au 43e jour du conflit, des centaines de personnes ont par ailleurs évacué le plus grand hôpital de Gaza, où se trouvaient de nombreux malades, médecins et déplacés, après en avoir reçu l'ordre par l'armée israélienne, selon le directeur de l'établissement et un journaliste de l'AFP sur place. L'armée a nié avoir ordonné l'évacuation, assurant seulement avoir "répondu à une requête" du directeur de l'hôpital al-Chifa.
En Israël, des proches d'otages retenus à Gaza depuis l'attaque sans précédent du Hamas du 7 octobre, qui a déclenché la guerre, sont arrivés à Jérusalem après plusieurs jours de marche pour maintenir la pression sur le gouvernement. Quelques milliers de personnes se sont rassemblées devant le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu pour réclamer la libération des otages.
Deux frappes
Dans la bande de Gaza, la première frappe sur le camp de Jabaliya a touché à l'aube l'école al-Fakhoura, qui abrite des déplacés, faisant au moins 50 morts, a indiqué à l'AFP un responsable du ministère de la Santé du Hamas.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux et authentifiées par l'AFP montrent des corps, certains couverts de sang, d'autres de poussière, dans les étages du bâtiment où des matelas avaient été installés sous des tables d'écoliers.
La seconde frappe, qui a touché une maison du camp de Jabaliya, a tué 32 membres d'une même famille, dont 19 enfants, a indiqué le ministère.
De son côté, l'armée israélienne n'a pas confirmé les frappes mais indiqué que des opérations étaient bien en cours à Jabaliya, le plus grand camp de réfugiés du territoire déjà bombardé plusieurs fois début novembre.
"Nous recevons des images effroyables de nombreux morts et blessés encore une fois dans une école de l'Unrwa qui abritaient des milliers de déplacés", a écrit sur X (ex-Twitter) le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), exigeant que "ces attaques" cessent.
"Un cessez-le-feu humanitaire ne peut plus attendre", a plaidé Philippe Lazzarini.
Hôpital évacué
Dans la nuit de vendredi à samedi, un autre bombardement a touché Khan Younès, faisant au moins 26 morts, selon le directeur de l'hôpital Nasser de cette ville du sud de la bande de Gaza.
Les frappes de représailles sur Gaza sont incessantes depuis que le Hamas a mené le 7 octobre une attaque d'une ampleur et d'une violence inédites sur le sol israélien qui a fait 1200 morts, en majorité des civils, et enlevé, avec d'autres groupes armés, environ 240 personnes, selon les autorités israéliennes.
Samedi soir, le gouvernement du Hamas a annoncé que 12'300 Palestiniens avaient été tués dans les bombardements israéliens depuis le 7 octobre, dont plus de 5000 enfants et 3300 femmes.
Dans la matinée, des centaines de malades accompagnés de personnel médical et de déplacés qui avaient trouvé refuge dans l'immense complexe de l'hôpital al-Chifa, situé dans l'ouest de la ville de Gaza, en sont sortis à pied, a indiqué un journaliste de l'AFP sur place.
L'hôpital n'avait plus ni électricité, ni eau, ni nourriture depuis plusieurs jours.
Ces civils ont pris la direction de la route Salaheddine, qui mène vers le sud de Gaza où l'armée israélienne enjoint la population à se réfugier.
Sur le chemin, le journaliste de l'AFP a vu au moins une quinzaine de corps, certains en état de décomposition avancée.
Six médecins vont toutefois rester à l'hôpital al-Chifa pour prendre soin de 120 malades et des bébés prématurés qui ne peuvent être transférés, a dit l'un d'entre eux, le Dr Ahmed el-Mokhallalati sur X.
Selon l'armée israélienne, qui a lancé mercredi matin un raid sur l'hôpital al-Chifa, ce dernier abrite un repaire du Hamas installé notamment dans un réseau de tunnels. Le mouvement islamiste palestinien dément.
Livraison de carburant
Israël, qui a juré "d'anéantir" le Hamas, mène en parallèle aux bombardements des opérations terrestres depuis le 27 octobre. Elles se concentrent jusqu'ici dans le nord du territoire, dans la ville de Gaza transformée en champ de ruines et autour des hôpitaux. L'armée accuse le Hamas de les utiliser comme des bases et de se servir des malades comme de "boucliers humains".
Le territoire est placé depuis le 9 octobre en état de "siège complet" par Israël, qui a coupé les livraisons de nourriture, d'eau, d'électricité et de médicaments passant par le terminal de Rafah, à la frontière avec l'Egypte dans le sud de Gaza.
Face aux pénuries, la population est confrontée "à un risque immédiat de famine", a averti le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.
A la demande des Etats-Unis, Israël a autorisé vendredi l'entrée quotidienne de deux camions-citernes dans le territoire. Une cargaison de 17'000 litres est arrivée au terminal de Rafah pour ravitailler les générateurs électriques des hôpitaux et des réseaux de télécommunications, selon la partie palestinienne du terminal.
- "50% des besoins quotidiens" -
Mais ce n'est pas assez selon Thomas White, le responsable de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) pour Gaza:
"Les Israéliens n'ont autorisé que 50% des besoins quotidiens en carburant pour l'aide humanitaire vitale", a-t-il précisé sur X. "Les gens n'auront que deux tiers de leurs besoins quotidiens en eau potable".
Israël refusait jusqu'ici de laisser passer l'essence, affirmant que cela pourrait profiter aux activités militaires du Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est classé comme organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.
Selon l'Unrwa, 70% de la population n'a pas accès à l'eau potable dans le sud du territoire, où les égouts ont commencé à se déverser dans les rues, les stations d'épuration ayant cessé de fonctionner faute de carburant.
Plus des deux tiers des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre, selon l'ONU. La plupart ont fui vers le Sud en emportant le minimum et survivent dans le froid qui s'installe.
Alors que des négociations sur la libération des otages se tiennent via une médiation du Qatar, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu refuse tout cessez-le-feu tant qu'ils n'auront pas tous été relâchés.
En Israël, une foule compacte, de quelques milliers de personnes, drapeaux israéliens et portraits d'otages à la main, est arrivée samedi à Jérusalem, selon des journalistes de l'AFP.
Comme depuis plusieurs semaines, ces proches d'otages réclament leur libération et ont obtenu de rencontrer après cette manifestation deux membres du cabinet de guerre, Benny Gantz et Gadi Eizenkot.
Les corps de deux femmes otages ont été retrouvés cette semaine dans des bâtiments près de l'hôpital al-Chifa. L'armée a également perdu 51 soldats, morts au combat à Gaza.
Les tensions sont aussi vives en Cisjordanie occupée. Cinq combattants palestiniens du Fatah, mouvement du président Mahmoud Abbas, ont été tués tôt samedi dans une très rare frappe aérienne sur Naplouse.
Depuis le 7 octobre, plus de 200 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par des colons et des soldats israéliens, selon le ministère palestinien de la Santé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'administration Trump défend sa stratégie agressive d'arrestations
De hauts responsables du gouvernement de Donald Trump ont défendu dimanche le recours à des tactiques musclées de contrôles et arrestations de migrants. Ils ont fustigé la décision d'une juge fédérale leur interdisant les contrôles au faciès à Los Angeles.
"Cette juge est ridicule d'avoir pris une telle décision. Nous ferons appel et nous gagnerons", a assuré sur Fox News la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem, en réfutant que les agents de la police de l'immigration (ICE) arrêtent des personnes uniquement sur leur apparence physique.
Vendredi, une juge fédérale de Californie a interdit à cette force de police fédérale de procéder à des arrestations sans motif valable en se basant seulement sur l'origine ethnique ou le fait de parler espagnol. Cela dans le contexte d'une hausse des raids de l'ICE qui ont provoqué des tensions avec la population à Los Angeles et sa région.
"Myriade de facteurs"
"Nous avons toujours bâti nos opérations et nos enquêtes sur des cas concrets, sur la connaissance des individus que nous devions cibler parce qu'ils sont des criminels", a assuré Kristi Noem.
Interrogé sur CNN, le responsable du programme d'expulsions massives de migrants promis par Donald Trump, Tom Homan, a aussi indiqué que "la description physique ne peut être le seul motif de détention et d'interrogation d'une personne", mais qu'"il y a une myriade de facteurs" et que l'apparence physique peut en être un.
Il a aussi reconnu qu'il pouvait y avoir des "arrestations collatérales" lors d'opérations de la police.
Ouvrier mortellement blessé
Ces déclarations ont lieu au lendemain de l'annonce par sa famille de la mort d'un ouvrier agricole qui avait été grièvement blessé jeudi lors d'une chute durant une opération d'arrestations dans une ferme de cannabis légale en Californie. Environ 200 migrants avaient été arrêtés et des affrontements avaient eu lieu.
Tom Homan a qualifié cette mort de "triste" mais a assuré que la victime n'était pas en état d'arrestation au moment de sa chute.
Dirigée par une maire progressiste, Los Angeles est depuis des semaines dans le viseur de l'administration Trump qui conteste son statut de "ville sanctuaire" limitant la collaboration des forces de l'ordre locales avec la police fédérale pour protéger les migrants sans-papiers.
Après que des opérations de l'ICE ont provoqué des manifestations parfois émaillées d'incidents, Donald Trump y a dépêché la Garde nationale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Oliver Rowland assuré du titre en formule E
L'Anglais Oliver Rowland est assuré du titre de champion du monde de formule E avant les deux dernières courses à Londres. Il a pris les points nécessaires en finissant quatrième à Berlin dimanche.
Le pilote Nissan, grand dominateur de la saison, devait inscrire plus de 11 points que son dernier rival, l'Allemand Pascal Wehrlein (Porsche). Ce dernier, pourtant auteur de la pole position, n'a ensuite pas pu faire mieux que 16e. La victoire du jour est revenue au Néo-Zélandais Nick Cassidy (Jaguar) devant l'Anglais Jake Dennis (Andretti) et le Français Jean-Eric Vergne (DS Penske).
Un seul Suisse est parvenu à inscrire des points, en l'occurrence Nico Müller (Andretti/8e). Edoardo Mortara (Mahindra) a dû se contenter du 12e rang alors que Sébastien Buemi (Envision) a été contraint à l'abandon à la mi-course.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
9e étape du Tour de France: Tim Merlier vainqueur à Châteauroux
Le Belge Tim Merlier s'est imposé au sprint lors de la 9e étape du Tour de France, qui menait les coureurs de Chinon à Châteauroux (174 km). Le Slovène Tadej Pogacar a conservé le maillot jaune.
Merlier a devancé de justesse l'Italien Jonathan Milan, vainqueur samedi, et le Belge Arnaud De Lie. Le scénario de l'étape a été cruel pour le Néerlandais Mathieu van der Poel. Parti dès le km 0 avec son coéquipier Jonas Rickaert, l'ancien champion du monde a fait preuve d'un panache qui aurait mérité meilleur salaire.
Van der Poel a abandonné son coéquipier à 6 km du but. Il a résisté tant et plus au retour du peloton, mais son aventure a pris fin à 700 m de la ligne.
Tadej Pogacar a connu un coup dur lors de cette étape avec l'abandon du Portugais Joao Almeida. Touché dans une chute vendredi, le meilleur coéquipier du Slovène en montagne n'a pas été en mesure de poursuivre. Le Portugais, vainqueur cette année du Tour de Romandie et du Tour de Suisse, souffrait d'une côte cassée.
Dimanche, la 10e étape mènera les coureurs de Ennezat au Mont-Dore Puy de Sancy sur 165 km. Ce sera le premier contact avec la montagne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Gisèle Pelicot reçoit la plus haute distinction honorique française
La Française Gisèle Pelicot, devenue une figure mondiale du combat féministe après le retentissant procès de ses violeurs en 2024, figure parmi les 589 personnalités distinguées par la Légion d'honneur. Cette dernière est la plus haute distinction honorique en France.
La "promotion de la Légion d'honneur du 14-Juillet", jour de fête nationale en France, a été publiée dimanche dans un décret au Journal officiel.
La septuagénaire, anonyme jusqu'à son procès, a subi pendant une décennie des dizaines de viols par son ex-mari qui l'avait préalablement sédatée, et d'au moins une cinquantaine d'hommes recrutés par ce dernier sur internet.
Que la "honte change de camp"
Lors du procès dans le sud-est de la France entre septembre et décembre 2024, elle est devenue une icône féministe notamment après avoir permis un procès public en refusant le huis clos, afin que la "honte change de camp" et ne pèse plus sur les épaules des victimes de viols.
Son ex-mari Dominique Pelicot a été condamné en décembre à 20 ans de réclusion criminelle et n'a pas fait appel. Ses 50 co-accusés, reconnus pour la plupart coupables de viols, âgés de 27 à 74 ans, ont été condamnés à des peines s'échelonnant entre trois ans de prison dont deux avec sursis, et 15 ans de réclusion criminelle. Certains ont fait appel.
Prix Liberté
Depuis le procès dit "des viols de Mazan", Gisèle Pelicot a reçu le Prix Liberté, décerné par 10'000 jeunes issus de 84 pays, "pour son combat contre la banalisation du viol et des violences sexuelles".
Elle a été désignée parmi les "100 personnes les plus influentes de 2025" par le magazine américain Time mi-avril et va publier ses mémoires le 27 janvier 2026 en vingt langues.
La Légion d'honneur, la plus élevée des distinctions nationales françaises créée en 1802 par Napoléon Bonaparte, a récompensé cette année 589 personnes "s'investissant pour l'intérêt général", a indiqué la Grande Chancellerie dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
InternationalIl y a 3 jours
Trump annonce 35% de surtaxes douanières sur les produits canadiens
-
FootballIl y a 3 jours
La Suisse se qualifie pour les quarts de finale de l'Euro
-
FootballIl y a 3 jours
Calligaris: "Cela ne pouvait pas finir comme ça!"
-
ClimatIl y a 2 jours
Directeur de Festi'neuch: "A aucun moment, j'ai eu envie de partir"
-
FootballIl y a 3 jours
Groupe B: Le Portugal doit compter sur l'Espagne
-
InternationalIl y a 3 jours
Soudan: la malnutrition infantile a doublé dans un Etat du Darfour
-
LausanneIl y a 2 jours
Vaud finance la formation de spécialistes de l'énergie
-
CultureIl y a 3 jours
À Paris, les ailes du Moulin Rouge tournent de nouveau