International
Feu vert au Brexit
Il aura fallu trois ans et demi de crise et de blocages mais la voie est désormais dégagée pour le grand saut le 31 janvier: les députés britanniques ont enfin donné jeudi leur feu vert au Brexit voulu par Boris Johnson.
Ce vote aux conséquences historiques pour le Royaume-Uni a été quelque peu éclipsé dans l'actualité par le choc du "Megxit", la décision d'Harry et Meghan de se mettre en retrait de la famille royale.
Il n'en constitue pas moins une victoire pour le Premier ministre, champion du Brexit contre vents et marées, qui va devoir s'atteler dès février, en un temps record, à une négociation difficile sur la nouvelle relation, notamment commerciale, entre Londres et les 27.
Après un débat expédié en quelques séances, les députés ont approuvé à 330 voix pour (231 contre) le texte traduisant dans la loi britannique l'accord de 535 pages conclu dans la douleur par Boris Johnson avec l'UE à l'automne.
Le texte doit maintenant être validé par la Chambre des Lords puis promulgué par la reine, ce qui devrait relever de la formalité. Restera alors au Parlement européen à ratifier le traité. Et le Royaume-Uni deviendra le 31 janvier à 23h00 (heure de Londres et GMT) le premier pays membre à quitter l'Union européenne, après trois reports de cette sortie, initialement prévue en mars 2019.
"Reprendre le contrôle"
"Il est temps d'aller de l'avant", a insisté face aux députés le ministre du Brexit, Steve Barclay.
"Ce texte va garantir notre départ de l'Union européenne avec un accord qui donne de la certitude aux entreprises, protège les droits de nos citoyens et assure que nous reprenions le contrôle de notre argent, nos frontières, nos lois et notre politique commerciale", a-t-il ajouté, promettant de commencer "rapidement" les négociations avec l'UE pour arriver à un accord de libre-échange d'ici à la fin de l'année.
Le 31 janvier, une page sera tournée après le chaos politique qui s'est emparé du Royaume-Uni depuis le référendum de juin 2016, remporté à 52% par le "Leave". Pendant les plus de trois ans qui ont suivi, les Britanniques se sont déchirés sur le sujet et leur Parlement a rejeté l'accord négocié par l'ex-Première ministre Theresa May sans proposer d'autre scénario, faisant craindre jusqu'à récemment une sortie brutale ou un renoncement.
Cette fois, la majorité écrasante dont dispose Boris Johnson à la Chambre des communes depuis les législatives du 12 décembre laissait peu de place au doute. Mais les défis ne sont pas résolus pour le bouillonnant "BoJo", arrivé au pouvoir en juillet.
L'accord de Brexit négocié avec Bruxelles règle dans les grandes lignes le divorce en garantissant notamment les droits des citoyens et en réglant le casse-tête de la frontière irlandaise. Surtout, il vise à garantir un passage en douceur vers une relation future qui reste totalement à déterminer.
Il prévoit pour cela à partir du 31 janvier une période de transition courant jusqu'à la fin 2020, censée permettre à Londres et Bruxelles de s'y préparer. Les Britanniques continueront d'appliquer les règles européennes et d'en bénéficier, sans siéger dans les institutions européennes ni avoir leur mot à dire sur les décisions.
Accord partiel
Ce délai s'annonce très court pour négocier des accords de libre-échange ou de sécurité qui, généralement, prennent des années à mettre en place.
Pour Boris Johnson, pas question de prolonger la transition au-delà de 2020, possibilité prévue par l'accord de Brexit.
Il l'a redit mercredi à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qu'il a reçue à Londres. Downing Street a laissé cependant entendre qu'il pourrait se contenter d'un accord partiel si aucun compromis global n'était trouvé d'ici à la fin de l'année.
La cheffe de l'exécutif européen a, elle, prévenu que les discussions seraient "dures" et qu'il serait impossible de s'accorder sur "tous les aspects" sans extension des négociations: "Nous devons choisir des priorités".
Elle a averti que Bruxelles resterait ferme sur ses principes: "sans concurrence équitable en matière d'environnement, de travail, de fiscalité et d'aides d'Etat, vous ne pouvez pas avoir un accès de la plus haute qualité au plus grand marché commun du monde".
Économie
L'or bat son record historique à plus de 2100 dollars l'once
Le prix de l'or a battu lundi son record historique à plus de 2100 dollars l'once, les courtiers en bourse misant sur une baisse des taux d'intérêt de la Fed au cours de la nouvelle année. Le métal précieux a atteint 2135,39 dollars au début des échanges asiatiques.
Il a dépassé le précédent record historique établi en 2020, pendant la pandémie de Covid-19. Ces dernières semaines, les cambistes se sont rués sur l'or pour acheter des valeurs sûres depuis le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas.
Cette tendance a été renforcée par une série de données indiquant un ralentissement de l'inflation pour octobre aux Etats-Unis, ce qui a conduit à spéculer sur une baisse des taux d'intérêt de la banque centrale américaine, la Réserve fédérale (Fed).
Les paris d'une baisse des taux ont en outre pesé sur le dollar, ce qui a rendu l'or moins cher pour les acheteurs internationaux.
Les cambistes ont commencé à se tourner vers le métal jaune après que le patron de la Fed, Jerome Powell, a déclaré vendredi que les taux avaient "atteint un niveau suffisamment restrictif", attisant l'espoir que la banque centrale commence prochainement à réduire ses taux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Séisme de magnitude 6,9 au large du sud des Philippines
Un séisme de magnitude 6,9 s'est produit au large des côtes du sud des Philippines lundi matin, a annoncé l'institut de géophysique américain (USGS). Il s'agit de la dernière en date d'une série de fortes secousses sismiques ayant touché cette région ce week-end.
Le tremblement de terre est survenu peu avant 04h00, à une profondeur de 30 km, à 72 km au nord-est de la municipalité d'Hinatuan, située sur l'île de Mindanao. Selon l'institut philippin de volcanologie et de sismologie, il n'y a aucun risque de tsunami.
Peu de temps après, un autre séisme, de magnitude 5,4, a été enregistré par l'USGS dans la région, à 28 kilomètres à l'est d'Aras-asan, à une profondeur de 43 kilomètres. La secousse a provoqué un mouvement de panique des habitants.
"Ils ont paniqué à cause du souvenir du tremblement de terre de la nuit précédente", a indiqué un policier d'Hinatuan, soulignant que la police était en train de vérifier s'il y avait eu des dégâts ou des victimes.
Séismes en série
Ces secousses se sont produites après un séisme de magnitude 6,6 dimanche, lui-même précédé la veille par un autre, de magnitude 7,6, accompagné de plusieurs grosses répliques (d'une magnitude supérieure à 6), dans la même région, qui avait fait au moins deux morts et quatre blessés.
Celui de samedi avait été enregistré à une profondeur de 32 km à environ 21 km au nord-est d'Hinatuan et avait été suivi d'une alerte au tsunami, ensuite levée. L'institut philippin de sismologie avait expliqué que les vagues les plus hautes générées avaient atteint 0,64 mètre sur l'île de Mawes. Une houle avait été signalée jusqu'à la côte orientale du Japon, où une alerte au tsunami avait également été brièvement en vigueur.
Quelque 45'000 Philippins avaient alors reçu l'ordre de quitter leurs habitations et nombre d'entre eux avaient tenté de gagner des terres plus en altitude, à pied ou en voiture, selon le policier, qui a précisé que la secousse avait été "très forte".
Il y a quotidiennement des tremblements aux Philippines. L'archipel se situe sur la "ceinture de feu" de l'océan Pacifique, une zone d'activité sismique et volcanique intense qui s'étend du Japon au bassin du Pacifique en passant par l'Asie du Sud-Est. La plupart sont trop faibles pour être ressentis par les êtres humains.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un destroyer américain abat des drones en mer Rouge
Un destroyer américain a abattu trois drones dimanche en portant assistance à des navires commerciaux en mer Rouge visés par des attaques depuis le Yémen. Quatre attaques ont été menées contre trois navires commerciaux distincts dans les eaux internationales.
"Le destroyer de classe Arleigh-Burke, USS Carney, a répondu aux appels de détresse des navires et leur a fourni de l'aide", abattant trois drones qui se dirigeaient vers le navire de guerre au cours de la journée, a indiqué le commandement militaire américain au Moyen-Orient (CENTCOM).
L'USS Carney a détecté un missile, tiré d'une zone du Yémen contrôlée par les rebelles Houthis soutenus par l'Iran, qui est tombé près du navire Unity Explorer, battant pavillon des Bahamas. Le cargo a signalé des dommages mineurs causés par un autre missile provenant d'une zone tenue par les rebelles.
Le Number 9, un vraquier battant pavillon panaméen, a déclaré avoir été endommagé par un missile provenant du Yémen, sans déplorer de victime. Le Sophie II, qui bat également pavillon panaméen, a lui indiqué avoir aussi été touché, sans subir de dégâts importants.
Menace des Houthis
Auparavant, les Houthis avaient annoncé dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux avoir mené une "opération contre deux navires israéliens dans le détroit de Bab el-Mandeb", une voie navigable stratégique reliant la mer Rouge au golfe d'Aden, ciblant le premier navire avec un "missile et le second avec un drone".
D'après le communiqué, les navires sont l'"Unity Explorer" et le "Number Nine". Il est précisé que l'attaque a eu lieu après qu'ils ont "rejeté les messages d'avertissement" des Houthis. Les rebelles ont affirmé qu'ils continueraient à cibler les navires israéliens "jusqu'à ce que l'agression israélienne contre nos frères de la bande de Gaza cesse".
Le CENTCOM estime que ces attaques représentent "une menace directe envers le commerce international et la sécurité maritime". "Nous avons également toutes les raisons de croire que ces attaques, bien que lancées par les Houthis au Yémen, sont entièrement financées par l'Iran".
"Les Etats-Unis vont envisager toutes les réponses appropriées en pleine coordination avec leurs alliés et partenaires internationaux", a précisé le CENTCOM.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Le Barça s'impose
Barcelone n'a pas pris trop de retard par rapport au Real en Liga. Ceci grâce à sa victoire 1-0 à domicile dans le duel face à l'Atlético Madrid.
C'est João Felix qui a inscrit le but de la victoire. L'international portugais de 24 ans, prêté par son club de toujours, l'Atlético, a conclu à la 28e minute une attaque catalane d'un lob remarquable.
Après 15 matches, le Barça compte 34 points, soit quatre de moins que le Read Madrid et que l'équipe surprise de la saison, Gérone. L'Atlético suit à la quatrième place avec toutefois un match en moins.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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