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Espagne: le premier grand incendie de l'année toujours pas maîtrisé

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Les opérations de lutte contre les feux ont été interrompues par la tombée de la nuit en Espagne (cliché symbolique/Keystone archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/BRAIS LORENZO)

Le premier grand incendie de l'année en Espagne restait hors de contrôle vendredi dans l'est du pays en raison de conditions propices à l'avancée des flammes. Quelque 1500 personnes ont été évacuées.

"Nous sommes face à un incendie plutôt typique de l'été", s'est inquiété, sur la radio publique RNE, Manolo Nicolás, porte-parole des pompiers de la province de Castellón où s'est déclaré cet incendie.

Intervenant depuis Bruxelles, où il a participé à un sommet européen, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a jugé qu'un tel "incendie si tôt (dans l'année) est une preuve de plus de l'urgence climatique que vit l'humanité et qui affecte tout particulièrement des pays comme le nôtre". Il a promis de "mettre toutes les ressources" possibles pour éteindre le feu.

Selon le gouvernement de la région de Valence, où se trouve la province de Castellón, 450 pompiers, soutenus par 22 moyens aériens, luttaient contre les flammes. Le feu a déjà ravagé pas moins de 3000 hectares de végétation.

L'incendie s'est déclaré jeudi après-midi dans la localité de Villanueva de Viver. Il a entraîné l'évacuation d'environ 1500 personnes dans la région de Valence et dans celle voisine d'Aragon, a expliqué la numéro deux du gouvernement régional valencien, Aitana Mas.

Sécheresse, vent et broussailles

"Les ingrédients parfaits d'un incendie de ces caractéristiques" sont réunis, a souligné Manolo Nicolás. Il a cité la sécheresse des derniers mois et une "grande quantité de combustible", c'est-à-dire notamment de broussailles, dans les forêts, et a également souligné l'impact du vent venant de l'est, qui doit se renforcer durant les heures à venir, compliquant la tâche des pompiers.

La zone qui suscite le plus de craintes se trouve à proximité de la localité touristique de Montanejos, qui a dû être évacuée alors que ses hôtels étaient pleins, a indiqué sur RNE son maire, Miguel Sandalinas. "Aujourd'hui, il va faire 30 degrés" alors que nous sommes "en plein mois de mars", s'est-il désolé, en dénonçant les conséquences du "changement climatiques.

L'été dernier, l'Espagne a été frappée par des incendies particulièrement dévastateurs et a été le pays le plus touché d'Europe. Au total, en 2022, près de 500 feux ont calciné plus de 300'000 hectares dans le pays, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Le prince héritier dit oui à sa fiancée, une architecte saoudienne

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Le prince héritier jordanien Hussein ben Abdallah et l'architecte saoudienne Rajwa al-Saif se sont mariés jeudi. (© KEYSTONE/AP/Nasser Nasser)

Le prince héritier jordanien Hussein ben Abdallah et l'architecte saoudienne Rajwa al-Saif se sont mariés jeudi en présence de nombreux dignitaires et membres de familles royales, venus du monde entier.

Les mariés ont prononcé leurs voeux au Palais de Zahran, à Amman, en présence de leurs familles et de 140 autres invités, dont la Première dame des Etats-Unis, Jill Biden, le couple princier britannique William et Kate, le roi des Pays-Bas, Willem-Alexander, ou encore le roi Philippe de Belgique.

Dans une ambiance festive, des milliers de Jordaniens ont célébré les noces des époux - tous deux âgés de 28 ans - dans les rues de la capitale où leurs portraits étaient affichés.

La population jordanienne a aussi pu assister à des feux d'artifices, des spectacles aériens et des concerts au cours des derniers jours.

"Hussein est votre fils, vous êtes sa famille et c'est votre mariage", a déclaré aux Jordaniens le 23 mai, dans une vidéo diffusée sur YouTube, la mère du marié, la reine Rania.

Rares célébrations

De telles célébrations sont rares dans le monde arabe, où les monarchies conservatrices partagent peu les détails de leur vie privée.

Le roi Abdallah II, âgé de 61 ans, a désigné comme héritier son fils aîné Hussein ben Abdallah dès ses 15 ans, après avoir écarté du trône son demi-frère Hamza.

Ce dernier avait été accusé en avril 2021 d'avoir voulu déstabiliser le royaume, une crise sans précédent qui avait ébranlé la monarchie hachémite. Il est depuis assigné à résidence et a annoncé en avril avoir "renoncé à son titre de prince".

Hussein, de son côté, a reçu une éducation occidentale et a été préparé à son futur rôle par son père, qui l'a emmené avec lui lors de visites diplomatiques ou réunions importantes.

Après avoir rejoint la prestigieuse académie royale militaire britannique Sandhurst, il a étudié l'histoire à l'université de Georgetown à Washington.

La future princesse, née et élevée en Arabie saoudite, un royaume très conservateur, a elle aussi reçu une éducation occidentale en étudiant l'architecture à l'université de Syracuse, dans l'Etat de New York.

Stabilité

Doté d'une relative stabilité politique comparé à certains pays voisins comme Israël, le Liban ou encore la Syrie, la Jordanie partage une longue frontière avec l'Arabie saoudite.

Lourdement endetté, le pays est également confronté à un taux de chômage élevé (23%), selon la Banque mondiale, et dépend grandement de l'aide internationale, notamment des riches pays du Golfe.

L'Arabie saoudite est pour sa part le poids lourd économique et politique de la région du Golfe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'opposant Sonko condamné à deux ans ferme, premiers heurts à Dakar

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Après l'annonce du verdict, des affrontements ont mis aux prises des jeunes et les forces de sécurité à coups de pierres et de gaz lacrymogènes près de l'université de Dakar. (© KEYSTONE/AP/Leo Correa)

Un tribunal criminel de Dakar a condamné jeudi l'opposant sénégalais Ousmane Sonko, accusé de viols, à deux ans de prison ferme pour "corruption de la jeunesse", compromettant encore davantage sa candidature à la présidentielle 2024 et provoquant de premiers heurts.

La chambre criminelle, statuant en l'absence du plus farouche adversaire du président Macky Sall, l'a acquitté des accusations de viols et menaces de mort dans un climat de vives tensions.

Après l'annonce du verdict, des affrontements ont mis aux prises des jeunes et les forces de sécurité à coups de pierres et de gaz lacrymogènes près de l'université de Dakar, ont constaté des journalistes de l'AFP. Des heurts ont été rapportés par les réseaux sociaux ailleurs au Sénégal.

La décision du tribunal a soulevé de bruyantes manifestations de réprobation dans la salle du tribunal placé sous forte protection policière, sans qu'apparaisse clairement si elles étaient dues à la sympathie pour la plaignante ou pour M. Sonko.

La "corruption de la jeunesse" consiste à favoriser la "débauche" ou à débaucher un jeune de moins de 21 ans. La plaignante, Adji Sarr, ancienne employée du salon de beauté où M. Sonko allait se faire masser, avait moins de 21 ans au moment des faits qu'elle dénonce.

Menace sur l'éligibilité

Elle a quitté le tribunal sans s'exprimer. Menacée et insultée depuis que le scandale a éclaté, placée sous protection policière, elle a toujours persisté dans ses accusations. Elle a dit au procès que M. Sonko avait abusé d'elle à cinq reprises entre fin 2020 et début 2021.

Elle n'est jamais devenue la figure d'un combat contre les violences faites aux femmes, le dossier étant trop politisé par la présidentielle et la société ne facilitant pas un tel engagement.

M. Sonko n'a cessé de nier les accusations et de crier au complot ourdi par le pouvoir pour l'écarter de la présidentielle. La patronne et des témoins ont contesté les dires d'Adji Sarr au procès.

La patronne du salon Sweet Beauté, Ndèye Khady Ndiaye, a été également été condamnée à deux ans de prison ferme pour incitation à la débauche, mais acquittée de complicité de viols.

Elle et M. Sonko doivent payer chacun 600'000 francs CFA (900 euros) d'amende et conjointement 20 millions de FCFA (30'000 euros) de dommages et intérêts à la plaignante.

"Nous sommes satisfaits de la culpabilité de Sonko", a dit à la presse Me El Hadji Diouf, avocat d'Adji Sarr. Mais 20 millions de FCFA de dommages, c'est peu pour les "souffrances" qu'elle a endurées, a-t-il déploré.

La décision paraît au vu du code électoral maintenir la menace sur l'éligibilité de M. Sonko et sur sa faculté à concourir à la présidentielle de l'an prochain.

Les implications immédiates de cette décision et une éventuelle arrestation de M. Sonko sont incertaines. Le tribunal ne s'est pas prononcé sur une éventuelle arrestation.

"La décision de l'arrêter ou pas dépend du ministère public", a dit un des avocats de M. Sonko, Me Djiby Diagne. Mais "la candidature d'Ousmane Sonko est hypothéquée", a-t-il déclaré. "Que tous les Sénégalais le sachent: Ousmane Sonko ne peut plus être candidat", a renchéri un autre de ses conseils, Me Bamba Cissé.

Au moment de la décision de justice, M. Sonko, président du parti Pastef-les Patriotes et troisième de la présidentielle de 2019, était présumé se trouver chez lui à Dakar, bloqué depuis dimanche par un important dispositif policier, "séquestré" selon ses mots.

Les forces de sécurité ont repoussé, y compris par la force, toute tentative de l'approcher de la part de ses avocats ou de ses sympathisants.

Les forces de sécurité ont tenu les journalistes à une distance considérable de sa maison. Elles ont lancé des grenades lacrymogènes sans sommation vers un groupe de journalistes, dont une de l'AFP, pour les éloigner.

M. Sonko encourait jusqu'à 20 ans de réclusion pour viols.

Troubles

L'enjeu est autant criminel que politique. L'éligibilité de M. Sonko, 48 ans, est déjà compromise par une récente condamnation à six mois de prison avec sursis pour diffamation contre un ministre.

Depuis février 2021 que l'affaire de viols présumés défraie la chronique, M. Sonko est engagé dans un bras de fer forcené avec le pouvoir pour sa survie judiciaire et politique.

Une vingtaine de civils ont été tués depuis 2021 dans des troubles largement liés à sa situation. Le pouvoir et le camp de M. Sonko s'en rejettent la faute.

Le camp présidentiel accuse M. Sonko de se servir de la rue pour une affaire privée, et de nourrir un projet insurrectionnel.

En dehors du sort de M. Sonko, un autre facteur de division est le flou entretenu par M. Sall sur sa candidature ou non à un troisième mandat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Marseille n'a plus d'entraîneur

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Igor Tudor: une année et s'en va... (© KEYSTONE/AP/DANIEL COLE)

Igor Tudor ne sera plus l'entraîneur de Marseille la saison prochaine. Le départ du Croate a été officialisé par le président de l'OM Pablo Longoria.

"On a accepté et respecté le souhait de notre coach Igor Tudor de ne pas continuer l'aventure la prochaine saison", explique Pablo Longoria. Agé de 45 ans, Igor Tudor avait été nommé en juillet 2022 en remplacement de l'Argentin Jorge Sampaoli et quittera Marseille à l'issue d'un exercice terminé à la troisième place de la Ligue 1.

"C'était un honneur de passer un an dans un tel club, de faire partie de cette famille grandiose, avec des tifosi qu'on voit peu, une énergie dans la ville qu'on voit peu, souligne pour sa part Igor Tudor. Je laisse le club dans une meilleure situation que quand je suis arrivé, à de nombreux points de vue et je pars fier."

Depuis le début de l'ère Frank Mc Court, propriétaire du club depuis octobre 2016, déjà cinq entraîneurs se sont assis sur le banc marseillais: Rudi Garcia, André Villas-Boas, Nasser Larguet pour un court intérim, Jorge Sampaoli et Igor Tudor. Seul Rudi Garcia est resté plus de deux ans et Villas-Boas, Sampaoli et Tudor ont tous choisi de quitter Marseille.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

C'est - déjà - fini pour les Suisses

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Trop d'erreurs pour Simona Waltert... (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Le tennis suisse peut faire grise mine à Paris. Il n'enverra aucun représentant en seizième de finale des Internationaux de France pour la troisième fois en 30 ans après 1994 et 2018.

Dernière carte de Swiss Tennis en lice, Simona Waltert (WTA 128) s'est logiquement inclinée 6-2 6-3 devant Elisabetta Cocciaretto (WTA 44). Face à une adversaire aussi régulière sur la ligne de fond de court que l'Italienne, la Grisonne a accusé bien trop de déchet dans son jeu pour espérer un meilleur sort. Elle a, ainsi, commis 32 erreurs directes pour perdre à six reprises son service. On précisera qu'Elisabetta Cocciaretto a réussi un six sur six sur les balles de break en sa faveur. Cela traduit un certain désarroi chez Simona Waltert qui avait largement les moyens d'offrir une autre réplique.

La protégée de Stéphane Bohli a, en effet, raté le coche en début de rencontre. Après une balle de 2-0 puis de 3-1 en sa faveur, elle devait perdre sept jeux de rang. Le tournant de la rencontre fut sans doute le sixième jeu du premier set qui a perdu à l'Italienne de se détacher alors qu'elle avait été menée 0-40...

Issue des qualifications, Simona Waltert ne quitte toutefois pas la Porte d'Auteuil. Son succès mardi contre l'Américaine Elizabeth Mandlik, son premier dans le tableau principal d'un tournoi du Grand Chelem, lui permet de s'approcher du top 100 de la WTA et lui rapporte aussi un joli chèque de 97'000 euros.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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