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France: le guide Michelin dévoile son premier palmarès hôtelier

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Le guide Michelin a révélé lundi son premier palmarès des hôtels de France qui proposent des expériences remarquables. Les hôteliers peuvent ainsi recevoir jusqu'à trois "clefs", sur un principe similaire aux étoiles décernées aux restaurants. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/DAGMAR LORENZ)

Le guide Michelin a dévoilé lundi son premier palmarès hôtelier, qui distingue 189 hôtels de 3 à 248 chambres situés dans toutes les régions de France. L'ambition est d'en faire un pendant des fameuses étoiles que l'institution décerne chaque année aux restaurants.

Annoncé en octobre, ce nouveau pan de l'histoire du guide était préparé depuis plusieurs années, a rappelé lors d'une conférence de presse Gwendal Poullennec, dirigeant du guide.

Les établissements distingués se sont vus remettre des "clefs": 127 hôtels français ont reçu une clef pour "un séjour singulier", 38 établissements ont reçu deux clefs pour "un séjour exceptionnel" et 24 hôtels trois clefs pour "un séjour extraordinaire".

"Comme les étoiles, il s'agit de vraies distinctions", a assuré le dirigeant. "Ce n'est pas la mise en avant d'un catalogue de prestations, c'est différent des étoiles hôtelières ou des labels", a-t-il insisté, mentionnant "la grande diversité de concepts, des hôtels de grands groupes aux petites maisons indépendantes".

Ainsi, parmi les 12 établissements bénéficiant de l'appellation "palace" à Paris, seuls six ont reçu trois clefs Michelin. Et l'un d'eux, Le Mandarin Oriental, n'a reçu aucune distinction.

Dans la sélection des "trois clefs", on retrouve le Cheval Blanc, premier hôtel parisien du groupe LVMH, Les Sources de Caudalie à Bordeaux (ouest de la France), et sept établissements situés en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, "territoire emblématique du tourisme haut de gamme français".

Hôtels évalués sur 5 critères

La sélection a été faite au sein des 600 hôtels français déjà recommandés sur le site du guide Michelin, avec des inspecteurs anonymes de façon similaire à la sélection des restaurants, mais avec des critères différents.

Cinq critères d'évaluation ont été mis en avant: l'ouverture de l'hôtel sur sa localité, son design et sa décoration, la qualité et la constance du service, la cohérence entre niveau de prix et prestations et l'authenticité de l'expérience.

"L'idée, c'est de pouvoir proposer une palette de services au voyageur, du choix jusqu'à la réservation en ligne directement sur notre plateforme", a indiqué Gwendal Poullennec. Le groupe, qui a racheté en 2018 Tablet Hotels, spécialiste américain de la recommandation et de la réservation d'hôtels de charme et de luxe, propose déjà la réservation d'hôtels sur sa plateforme.

New York, Madrid et Tokyo

Il recense une sélection de 6000 hôtels dans 120 pays, et annoncera tout au long de l'année 2024 des palmarès de clefs dans les principales destinations touristiques mondiales: le 24 avril à New York, le 29 avril à Madrid, le 7 mai en Italie et le 4 juillet au Japon.

"Nous allons nous assurer que la distinction ait la même valeur partout dans le monde", a assuré le dirigeant du guide, qui estime être "au tout début d'un processus de long terme", raison pour laquelle il dit ne pas se donner d'objectifs chiffrés avec ces palmarès hôteliers.

Pour son modèle économique, le guide mise sur les réservations, avec une commission entre 10 et 15% pour les hôtels, selon M. Poullennec, qui insiste sur "l'étanchéité" entre équipes commerciales et celles chargées de la sélection. "Sur un marché hôtelier réellement encombré, je ne doute pas que nous ayons un impact", espère le dirigeant, qui propose également de l'assistance au voyage.

L'agrégateur La Liste, qui concurrence depuis quelques années le Michelin sur les restaurants, s'est également diversifié dans l'hôtellerie en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Trump instaure une "semaine de l'anti-communisme"

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Donald Trump a lancé lundi une semaine de l'anti-communisme aux Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW / POOL)

Donald Trump a publié lundi une proclamation faisant de la semaine qui s'ouvre aux Etats-Unis celle de "l'anti-communisme". Il attaque au passage ses adversaires progressistes.

Ces proclamations, par lesquelles les présidents américains mettent en valeur des thématiques qui leur sont chères pour une journée ou une semaine, ont une valeur surtout symbolique.

Dénonçant "l'une des idéologies les plus destructrices de l'histoire", le républicain de 79 ans écrit, dans ce texte diffusé par la Maison Blanche: "Aujourd'hui de nouvelles voix répètent de vieux mensonges, en les déguisant sous des expressions telles que 'justice sociale' ou 'socialisme démocratique'", le courant dont se revendique Zohran Mamdani, tout juste élu maire de New York.

"Leur message reste le même: renoncez à vos libertés, faites confiance au pouvoir du gouvernement, et échangez l'espoir de la propriété pour le confort vide de la surveillance", affirme encore Donald Trump.

Le président américain a déjà qualifié Zohran Mamdani de "communiste", et déclaré dans un discours, après l'élection de ce dernier, que les Américains faisaient face à un "choix entre le communisme et le bon sens".

Le futur maire de New York l'a défié publiquement le soir de sa victoire à l'élection municipale, en lançant: "Donald Trump, puisque je sais que vous regardez, hé bien: 'montez le son!'".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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COP30: Lula dénonce les "négationnistes" du climat

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Le président brésilien Lula s'est montré offensif lundi lors de son discours d'ouverture à la COP30 à Belem en Amazonie. (© KEYSTONE/EPA/Antonio Lacerda)

La 30e conférence sur le climat de l'ONU s'est ouverte lundi à Belem en Amazonie brésilienne. Elle aura la lourde tâche de maintenir la coopération climatique mondiale au moment où les Etats-Unis lui tournent le dos.

"Il est temps d'infliger une nouvelle défaite aux négationnistes", a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva en entamant deux semaines de conférence par une vigoureuse défense de l'action multilatérale.

Le président brésilien a répété qu'investir pour le climat - point éternel de dispute dans cette enceinte - coûtait "beaucoup moins cher" que les guerres. Avec une volonté d'éviter le fatalisme: "Nous allons dans la bonne direction, mais à la mauvaise vitesse".

"Se lamenter n'est pas une stratégie, nous avons besoin de solutions", a lancé Simon Stiell, chef de l'ONU Climat, qui coorganise la COP30 avec le pays hôte.

Il demande que les tractations produisent du concret: davantage d'engagements pour sortir des énergies fossiles, pour développer les renouvelables, et pour envoyer l'argent promis aux pays pauvres pour les aider dans un climat plus violent. "Il est absurde, tant sur le plan économique que politique, de tergiverser alors que des méga-sécheresses détruisent les récoltes nationales et font flamber les prix des denrées alimentaires", a-t-il plaidé.

Inévitable dépassement

"Le contexte géopolitique est le plus difficile de toutes les COP", analyse pour l'AFP Bill Hare, directeur du centre de réflexion Climate Analytics. Il rappelle que pendant le premier mandat du climatosceptique Donald Trump, dans la foulée de l'accord de Paris, le régime climatique avait continué à se construire.

"C'est aussi l'une des COP les plus importantes car 10 ans après l'accord de Paris, il est évident que les actions et engagements des pays sont loin de suffire pour limiter le réchauffement à 1,5°C", ajoute l'expert. De son côté, le président du Giec a déclaré qu'il était désormais "presque inévitable" de dépasser 1,5°C de réchauffement.

Ce que le chef de l'ONU, Antonio Guterres, reconnaît depuis quelques semaines, appelant désormais à ce que le dépassement soit le plus court possible. Ce qui implique de faire enfin baisser les émissions mondiales de gaz à effet de serre, principalement dues à la combustion du pétrole, du gaz et du charbon.

Mais les Etats-Unis, premier producteur mondial de pétrole et 2e émetteur de gaz à effet de serre, sont absents pour la première fois de l'histoire de ces réunions, et le front des pays producteurs de pétrole a repris du poil de la bête depuis l'appel de Dubaï à sortir progressivement des énergies fossiles il y a deux ans.

"C'est mieux que d'envoyer des gens tout bloquer, non?" dit à l'AFP la cheffe de Greenpeace au Brésil, Carolina Pasquali, à propos de l'absence de délégation de Washington.

Front des pays arabes

Un groupe de petites îles bataille pour que soit inscrit à l'ordre du jour le besoin de formuler une réponse à cet échec, mais le groupe des pays arabes et d'autres refusent. "1,5°C n'est pas qu'un chiffre ou un objectif, c'est une question de survie", dit à l'AFP Manjeet Dhakal, conseiller du groupe des pays les moins développés à la COP. "Nous ne pourrons cautionner aucune décision qui n'inclue pas de discussion sur notre échec à éviter 1,5°C."

Mais il n'y aura pas de bras de fer d'emblée sur l'ordre du jour officiel de la conférence: les discussions les plus tendues sur ce sujet ainsi que la taxe carbone européenne et les mesures commerciales unilatérales ont été reportées à mercredi. Ils se sont mis d'accord pour ne pas gâcher la fête de Lula aujourd'hui", dit à l'AFP Alden Meyer, analyste du think tank E3G.

L'un des mystères de ces deux semaines de négociation concerne la "feuille de route" sur les énergies fossiles mise sur la table par Lula lors du sommet de chefs d'Etat, la semaine dernière à Belem. Le Brésil a donné rendez-vous mardi pour clarifier ses intentions. Si les Brésiliens s'activent diplomatiquement depuis un an, ils sont en retard sur la logistique.

Les ouvriers ont travaillé toute la nuit pour terminer de nombreux pavillons où les pays organisent leurs propres événements, et des délégués nationaux ont découvert que leurs bureaux de travail n'étaient pas prêts lundi matin.

La Suisse est présente à l'événement. Sa délégation sera menée par l'ambassadeur helvétique pour l'environnement Felix Wertli. Le conseiller fédéral Albert Rösti participera à la COP30 lors de la deuxième semaine de la conférence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Masters ATP: Taylor Fritz sans problème pour son entrée en lice

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Taylor Fritz a joué avec conviction (© KEYSTONE/AP/Antonio Calanni)

Taylor Fritz (ATP 6) n'a pas connu de problème lors de son entrée en lice au Masters ATP à Turin. L'Américain a battu l'Italien Lorenzo Musetti (ATP 9) en deux sets, 6-3 6-4.

Musetti a vite paru dépassé physiquement par son adversaire. L'Italien avait bataillé samedi pendant près de trois avec le Serbe Novak Djokovic pour finalement s'incliner en finale du tournoi d'Athènes (4-6 6-3 7-5).

Neuvième au classement annuel, Musetti ne devait initialement pas prendre part au "tournoi des maîtres" qui réunit les huit meilleurs joueurs de l'année. Le forfait de Djokovic, annoncé blessé, lui a offert son billet pour Turin.

Dans la première rencontre du groupe Jimmy Connors, dimanche, l'Espagnol Carlos Alcaraz, redevenu no 1 mondial lundi, avait dominé l'Australien Alex De Minaur (7e) 7-6 (7/5) 6-2.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le club de foot Atlético de Madrid racheté par un fonds américain

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Le fonds d'investissement américain Apollo Global Management, via sa branche sportive Apollo Sports Capital, est devenu l'actionnaire majoritaire de l'Atlético de Madrid. (archive) (© KEYSTONE/EPA EFE/ANDREU DALMAU)

Le fonds d'investissement américain Apollo Global Management, via sa branche sportive Apollo Sports Capital, est devenu l'actionnaire majoritaire de l'Atlético de Madrid, a annoncé lundi le club madrilène, dont la direction reste inchangée.

"Dans le cadre de cet accord, Miguel Angel Gil Marin et Enrique Cerezo continueront à diriger l'Atlético de Madrid, respectivement en tant que directeur général et président, et resteront actionnaires, ce qui garantira la continuité et la vision du projet ainsi que son leadership", a déclaré l'Atlético de Madrid dans un communiqué.

Le fonds Apollo Sports Capital (ASC), qui est récemment devenu actionnaire des tournois de tennis Masters 1000 ATP et WTA de Madrid et Miami, indique que ce rachat de l'Atlético de Madrid "ne fait pas partie d'une stratégie de contrôle multi-clubs", précise le communiqué.

L'Atlético de Madrid, évalué selon la presse espagnole à 2,5 milliards d'euros (2,3 milliards de francs), garde comme autres actionnaires principaux son directeur général Miguel Ángel Gil, son président Enrique Cerezo, le Quantum Pacific Group et le fonds Ares Management.

"L'investissement d'ASC renforcera la position de notre club parmi l'élite du football et soutiendra notre ambition de fournir des résultats à long terme à nos millions de supporters dans le monde entier", a assuré le club madrilène dans son communiqué.

L'Atlético de Madrid pointe actuellement à la 4e place de la Liga, à six points du Real Madrid, leader du championnat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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