Économie
France: un mardi de mobilisation contre la réforme des retraites
Galvanisés par le succès d'une première mobilisation contre la réforme des retraites, les syndicats français appellent à des manifestations massives mardi. Mais la 1ère ministre s'est montrée ferme dimanche sur le report de l'âge de départ qui n'est "plus négociable".
La très impopulaire réforme, contre laquelle un à deux millions de personnes ont défilé le 19 janvier, prévoit le report de 62 à 64 ans de l'âge légal de départ à la retraite. Une mesure unanimement rejetée par les syndicats mais aussi par les partis d'opposition de gauche et d'extrême droite.
Pour Elisabeth Borne, cependant, "ça n'est plus négociable, la retraite à 64 ans et l'accélération de la réforme" votée en 2014, sous la présidence du socialiste François Hollande, pour allonger la durée de cotisation.
Garantir l'équilibre financier
Le gouvernement affirme que report d'âge et allongement des cotisations visent à garantir l'équilibre financier du système de retraites par répartition français, ce que les opposants à la réforme contestent.
Dimanche, la cheffe des députés Rassemblement national (extrême droite) Marine Le Pen a estimé que la Première ministre "ne devrait pas trop s'avancer, parce que, parti comme c'est parti, il n'est pas du tout impossible que sa réforme des retraites ne soit pas votée".
"Si vous ne voulez pas que le pays soit bloqué, il faut que la petite minorité gouvernementale renonce à cette réforme", a de son côté fait valoir le coordinateur de la France Insoumise (LFI, gauche radicale) Manuel Bompard.
"Réforme injuste"
Mardi, les huit principaux syndicats français espèrent un effet de masse pour venir à bout d'une "réforme injuste", confortés par des sondages attestant d'un rejet croissant dans l'opinion.
"La population est très défavorable au projet et cet avis tend à prendre de l'ampleur", constate Laurent Berger, le numéro un de la principale centrale syndicale du pays, la CFDT.
Liaisons avec la Suisse affectées
Mardi, des perturbations sont attendues en particulier dans les trains, avec très peu de trains régionaux et une circulation des trains à grande vitesse "très perturbée", ainsi que dans les transports publics parisiens.
Sur les TGV, la SNCF s'attend à voir circuler un train sur trois en moyenne: deux TGV sur cinq sur l'axe Nord, un sur deux dans l'Est comme dans le Sud-Est, un sur quatre sur l'arc Atlantique et deux sur cinq pour ses Ouigo. Sur les lignes province à province, seul un train sur trois circulera.
Le trafic des trains régionaux sera encore plus affecté avec deux TER sur 10 en moyenne. Un plan de transport sera communiqué ultérieurement par la SNCF dans chacune des régions.
Le trafic des Intercités sera également "très fortement perturbé". Les trains de nuit seront eux totalement interrompus les nuits de lundi à mardi et de mardi à mercredi.
Côté international, les trains connaîtront des sorts divers: la circulation des Eurostar et Thalys fonctionnera quasi normalement mais le trafic des TGV sera "fortement perturbé" entre la France et la Suisse (Lyria).
Invitation à télétravailler
Evoquant une "journée difficile voire très difficile", le ministre des Transports Clément Beaune a invité dimanche celles et ceux qui le peuvent au télétravail.
Préventivement, les autorités de l'aviation civile ont aussi demandé aux compagnies aériennes de réduire leurs vols de 20% mardi à l'aéroport de Paris-Orly. Des fermetures de classes, voire d'écoles, sont aussi à prévoir.
Suite incertaine
La suite du mouvement reste incertaine. Du côté du puissant syndicat CGT, certaines fédérations poussent pour un durcissement. De nouvelles grèves sont déjà annoncées dans les ports, raffineries et centrales électriques à partir du 6 février. Chez les cheminots, ce sera le 7 et le 8, prélude à un préavis reconductible "dès la mi-février", ont prévenu la CGT et SUD.
Pour la CFDT, qui préfère "garder l'opinion" de son côté, M. Berger estime qu'"une ou deux démonstrations de force" supplémentaires suffiront à faire entendre raison à l'exécutif.
Plus de 7000 amendements
Le projet de loi, lui, arrive dès lundi à l'Assemblée nationale, pour un examen en commission. Plus de 7000 amendements ont été déposés, essentiellement par la gauche qui entend faire durer les débats.
Samedi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé "le profond mépris de la valeur travail" d'une partie de la gauche, qu'il a accusée de chercher "à bordéliser le pays".
De son côté, la droite, au sein de laquelle tous ne sont pas convaincus par la réforme, cherche à faire monter les enchères, consciente que ses voix seront cruciales pour son adoption, alors que le parti du président Macron et ses alliés ne disposent que d'une majorité relative dans l'hémicycle.
En outre, le gouvernement doit composer avec sa propre majorité, où beaucoup réclament des améliorations, certains renâclant même à voter le texte.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Biden autorise de nouveaux forages pétroliers
Le gouvernement américain de Joe Biden a annoncé la délivrance prochaine de permis d'exploitation de pétrole et de gaz dans le Golfe du Mexique, au grand dam des associations écologistes.
Le président démocrate brise ainsi, une fois de plus, sa promesse de campagne de ne pas autoriser de nouveaux forages d'énergies fossiles sur les terres fédérales.
La décision annoncée vendredi est aussi vivement critiquée par l'industrie des hydrocarbures, parce qu'elle concerne un nombre de forages plus réduit que ce qui avait été prévu sous le président Donald Trump.
L'autorisation inclut la possible délivrance de permis pour trois zones de forages, le chiffre "le plus faible" de l'histoire à ce propos, selon l'administration Biden.
Selon le département de l'Intérieur, qui gère les terres fédérales, l'Etat est contraint par la législation d'ouvrir des permis d'exploitation d'hydrocarbures pour pouvoir autoriser davantage de projets éoliens.
"L'administration Biden-Harris est déterminée à construire un futur basé sur les énergies propres et qui assure une indépendance énergétique à l'Amérique", a ajouté Deb Haaland, ministre de l'Intérieur.
Plus tôt cette année, l'administration Biden avait interdit toute nouvelle exploitation de gaz ou de pétrole dans une immense zone du nord de l'Alaska pour répondre à "la crise climatique", cinq mois après avoir pourtant approuvé un projet d'hydrocarbures dans ce même Etat, proche de l'Arctique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
USA: l'inflation s'est accélérée en août
L'inflation s'est accélérée en août aux Etats-Unis pour le deuxième mois d'affilée, tirée par la hausse des prix de l'essence à la pompe, selon l'indice PCE publié vendredi par le département du Commerce, qui est la mesure privilégiée par la Fed.
L'inflation s'établit à 3,5% sur un an, contre 3,4% en juillet (donnée révisée en hausse). Sur un mois seulement, la hausse des prix est de 0,4%, comme attendu, contre 0,2% en juillet.
Mais, hors prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, l'inflation dit sous-jacente ralentit, à 3,9% sur un an contre 4,3% en juillet, au plus bas depuis près de deux ans.
L'inflation PCE est celle que regarde tout particulièrement la banque centrale américaine (Fed), qui veut la ramener à 2,0% sur un an. Elle est publiée plus tard dans le mois qu'un autre indice, le CPI, qui fait référence et sur laquelle sont indexées les retraites.
Ces deux mesures ont évolué dans la même direction en août, puisque l'indice CPI a également connu un deuxième mois de hausse, à 3,7% sur un an, avec un ralentissement de l'inflation sous-jacente.
Par ailleurs, les dépenses des ménages américains ont ralenti le mois dernier, en croissance de 0,4%, après un rebond de 0,9% en juillet. Leurs revenus, eux, sont repartis à la hausse, +0,4% contre +0,2%.
La Fed s'est montrée, à l'issue de sa dernière réunion, le 20 septembre, moins optimiste qu'auparavant sur la trajectoire de l'inflation, dont le ralentissement pourrait être moins rapide que prévu.
Elle a ainsi annoncé un maintien des taux à leur niveau actuel, le plus élevé depuis 22 ans, mais prévoit une hausse supplémentaire des taux d'ici fin-2023, et les voit rester en 2024 plus haut que ce qu'elle anticipait auparavant.
Car le ralentissement de l'inflation pourrait être moins rapide qu'espéré. Après avoir ralenti pendant un an, la hausse des prix a rebondi cet été aux États-Unis, en raison notamment de la hausse mondiale des prix du pétrole.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Zone euro: l'inflation tombe au plus bas en deux ans en septembre
Le taux d'inflation annuel de la zone euro a chuté à 4,3% sur un an en septembre, après 5,2% en août, atteignant son niveau le plus bas depuis deux ans, a annoncé vendredi Eurostat.
Le chiffre est meilleur qu'attendu par les analystes de Factset qui tablaient en moyenne sur un ralentissement à 4,5%.
L'inflation dans les 20 pays partageant la monnaie unique reste néanmoins toujours très au-dessus de l'objectif de 2% fixé par la Banque centrale européenne (BCE). La hausse des prix à la consommation a été divisée par plus de deux depuis le record de 10,6% atteint en octobre 2022 quand les effets de la guerre en Ukraine sur les prix du gaz et du pétrole se faisaient sentir à plein.
Elle est au plus bas depuis octobre 2021 quand elle avait atteint 4,1%. La nette amélioration du mois de septembre concerne toutes les composantes de l'indicateur.
La flambée des prix de l'alimentation (y compris alcool et tabac) a reculé à 8,8% sur un an, après 9,7% en août. Même tendance pour les tarifs des services, en progression de 4,7% après 5,5% en août, et pour ceux des biens industriels (4,2%, comparé à 4,7%). La baisse des tarifs de l'énergie s'est, elle, accélérée (-4,7%, contre -3,3%).
Au sein de la zone euro, les meilleures performances ont été enregistrées aux Pays-Bas, où les prix ont reculé de 0,3% en glissement annuel en septembre, ainsi qu'en Belgique (hausse de 0,7%). L'Allemagne, première économie européenne, est dans la moyenne, avec un taux d'inflation de 4,3%, en chute de 2,1 point par rapport au mois précédent, selon les données harmonisées publiées par Eurostat.
En revanche, la France, qui faisait jusqu'ici mieux que ses voisins, affiche désormais l'un des taux les plus élevés, à 5,6% sur un an, en recul de seulement 0,1 point par rapport à août. Elle est uniquement dépassée par l'Italie (5,7%), l'Autriche (5,8%), la Slovénie (7,1%) et la Slovaquie (8,9%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La BNS a vendu massivement des devises au deuxième trimestre
La Banque nationale suisse (BNS) a continué de se délester de devises au deuxième trimestre, accélérant même le rythme par rapport aux partiels précédents.
Entre avril et juin, elle a ainsi vendu pour 40,3 milliards de francs de devises, selon ses statistiques périodiques publiées vendredi.
La BNS avait cédé pour 32,2 milliards de devises entre janvier et mars et pour 27,3 milliards entre octobre et décembre 2022.
L'institut d'émission avait inauguré sa politique de vente mi-2022. Auparavant, elle achetait en effet massivement des devises dans l'optique de brider l'appréciation du franc.
Le garant de la stabilité des prix tend depuis mi-2022 à céder ses devises étrangères de manière à renforcer le franc et contrer ainsi les pressions inflationnistes importées, après avoir pendant des années cherché à limiter l'appréciation de la monnaie nationale pour ne pas handicaper les exportations. La BNS avait acheté pour 21,1 milliards de devises en 2021 et même pour 110 milliards en 2020.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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