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International

Frappes russes massives en Ukraine, au moins six morts

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Alors que les TRusses continuent de mettre la pression sur Bakhmut (ci-contre), l'armée ukrainienne dit avoir abattu 34 missiles. (© KEYSTONE/AP/LIBKOS)

Des frappes russes massives en Ukraine, les plus importantes depuis des semaines, ont fait au moins six morts jeudi. Elles ont privé de courant une partie de la population et entravé le fonctionnement de la centrale nucléaire de Zaporijjia.

A l'Est, la bataille pour le contrôle de Bakhmout faisait elle toujours rage.

Le président Zelensky a dénoncé les "misérables tactiques" russes après des bombardements qui ont touché dix régions du pays, dont la capitale Kiev, et visé des infrastructures énergétiques. La défense antiaérienne ukrainienne a abattu 34 des 81 missiles ayant été lancés par Moscou, a-t-il ajouté.

Depuis le mois d'octobre, après plusieurs revers militaires, la Russie bombarde régulièrement de missiles et de drones des installations énergétiques-clés d'Ukraine pour plonger des millions de personnes dans le noir et le froid.

Dix régions touchées

Depuis plusieurs semaines ces frappes étaient moins nombreuses. Mais jeudi, à l'aube, les autorités ukrainiennes ont signalé des explosions dans dix régions, dans l'est, le sud et l'ouest, ainsi qu'à Kiev.

Dans la région de Lviv (ouest), un tir de "missile" sur un quartier résidentiel a tué au moins cinq personnes, a annoncé le gouverneur régional.

Le gouverneur de la région de Dnipro (centre-est) a lui indiqué qu'un homme de 34 ans avait été tué, et qu'une femme de 28 ans et un jeune homme de 19 ans blessés.

Le maire de Kharkiv, grande cité de l'est de l'Ukraine, Igor Terekhov, a lui annoncé que toute la ville était privée d'électricité, d'eau et de chauffage.

La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par l'armée russe dans le sud de l'Ukraine, a également été coupée jeudi du réseau électrique ukrainien, après une frappe russe, a annoncé l'opérateur ukrainien Energoatom.

Selon cette source, "des attaques de roquettes" russes ont endommagé la dernière ligne la reliant encore au réseau ukrainien et des générateurs diesel de secours ont été enclenchés pour assurer une alimentation minimale.

Risque d'accident nucléaire

Mais l'opérateur a averti d'un risque d'accident nucléaire si l'alimentation électrique extérieure de la centrale n'était pas rétablie.

L'armée ukrainienne a indiqué avoir réussi à abattre "34 missiles" sur 81, ainsi que quatre drones explosifs Shahed de fabrication iranienne sur huit.

A Kiev, le maire Vitali Klitschko a fait état de plusieurs explosions dans le sud, puis l'ouest de la ville, où au moins deux personnes ont été blessées.

Sur Prospekt Peremogi, dans l'ouest de la capitale, trois voitures garées près d'un haut immeuble d'habitation ont été carbonisées, a constaté un correspondant de l'AFP, et plusieurs autres abîmées.

"Il y a eu une très forte explosion", témoigne Igor Iéjov, 60 ans, qui a évacué l'immeuble avec son épouse. "Quand cela arrive tout près, chez toi, c'est vraiment un sentiment de peur."

Il y a du sang par terre. "Deux femmes qui se promenaient ont reçu du verre", ajoute Igor Iejov.

Le maire a écrit qu'environ 15% des habitants de Kiev sont privés d'électricité en raison de coupures préventives, tandis que l'administration militaire a affirmé que 40% des usagers de la capitale étaient privés de chauffage.

"Frappe massive de missiles"

Le gouverneur de la région d'Odessa (sud), Maksym Marchenko, a de son côté rapporté que "des missiles ont frappé l'infrastructure énergétique régionale et endommagé des bâtiments résidentiels", parlant d'une "frappe massive de missiles".

L'attaque, survenue un peu plus d'un an après l'invasion par les troupes russes le 24 février 2022, a fait deux blessés, selon un porte-parole des secouristes locaux.

L'électricité avait été coupée "par précaution" dans la ville, a précisé un porte-parole de l'administration régionale, Serguiï Bratchouk.

Dans l'Ouest, le gouverneur de la région de Khmelnytsky, Serguiï Gamaliï, a exhorté les habitants à "rester dans les abris", car "l'ennemi frappe les infrastructures essentielles du pays".

Bataille pour Bakhmout

Ces frappes de grande envergure interviennent au lendemain de l'annonce par le patron de l'organisation paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, de la prise de la partie orientale de Bakhmout, petite ville de l'est de l'Ukraine au coeur des combats depuis des mois, malgré une valeur stratégique contestée.

Jeudi, M. Prigojine a par ailleurs affirmé que ses combattants avaient conquis le tout petit village de Doubovo-Vassylivka, au nord de Bakhmout.

La cité pourrait tomber "dans les prochains jours", a averti le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, ajoutant cependant que "cela ne reflète pas nécessairement un quelconque tournant dans la guerre".

Des responsables ukrainiens, y compris le président Volodymyr Zelensky lui-même, ont jugé au contraire que la chute de la ville pourrait ouvrir la voie à une progression russe dans l'Est, et ont dépêché des renforts.

Les frappes de jeudi suivent aussi une rencontre mercredi des 27 ministres de la Défense de l'UE à Stockholm, avec leur homologue ukrainien Oleksiï Reznikov, pour négocier un plan de livraisons d'obus et de munitions à Kiev, qui pourrait être porté à deux milliards d'euros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Football

Tuchel quittera bien le Bayern à la fin de la saison

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Thomas Tuchel quittera bien le Bayern au terme de cette saison (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Thomas Tuchel vivra bien son dernier match dans le costume d'entraîneur du Bayern Munich samedi à Hoffenheim pour la dernière journée du championnat d'Allemagne.

Le technicien l'a annoncé vendredi en conférence de presse, mettant fin aux rumeurs d'un éventuel maintien.

"C'est ma dernière conférence de presse à la Säbener Strasse (siège du Bayern Munich). On reste sur l'accord trouvé en février. Il y a encore eu des discussions ces dernières semaines, mais on n'a pas trouvé d'entente pour poursuivre le travail ensemble, et donc on reste sur l'accord de février", a expliqué Thomas Tuchel.

Le Bayern poursuit ainsi sa difficile quête d'un nouvel entraîneur, après avoir annoncé fin février, à la suite d'une série de résultats négatifs, se séparer de Thomas Tuchel au 30 juin 2024, soit un an avant le terme initial du contrat du technicien arrivé au club fin mars 2023.

Depuis sa décision fin février, le Bayern a essuyé de nombreux refus. Le club munichois a d'abord ciblé l'Espagnol Xabi Alonso, sous contrat avec le Bayer Leverkusen jusqu'à l'été 2026 et qui a rapidement fait savoir qu'il continuera la saison prochaine avec le Werkself.

Deux autres refus

La direction munichoise a ensuite jeté son dévolu sur le sélectionneur allemand Julian Nagelsmann, qu'il avait pourtant congédié sans ménagement pour recruter Tuchel. Nagelsmann a préféré prolonger mi-avril son bail à la tête de la Mannschaft, jusqu'au Mondial 2026. Troisième cible du Bayern, Ralf Rangnick a annoncé début mai qu'il poursuivra sa mission de sélectionneur de l'Autriche jusqu'au terme de son contrat à la fin du Mondial 2026.

La direction sportive du club bavarois, incarnée par Max Eberl et Christoph Freund, va donc devoir se remettre en quête d'un nouvel entraîneur pour la saison 2024/25. Le Bayern voudra reconquérir le titre de champion d'Allemagne, cédé pour la première fois depuis 2013, au Bayer Leverkusen de Granit Xhaka, et se hisser en finale de la Ligue des champions qui se déroulera dans son Allianz Arena.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Scottie Scheffler arrêté par la police avant le 2e tour

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Scottie Scheffler a été arrêté par la police avant le 2e tour du PGA Championship (© KEYSTONE/EPA/ERIK S. LESSER)

Le no 1 mondial Scottie Scheffler a été arrêté et menotté vendredi matin, selon les médias américains.

L'Américain aurait tenté de contourner un contrôle de police sur sa route vers le parcours de Valhalla à Louisville où il devait jouer le 2e tour du PGA Championship.

Scottie Scheffler aurait refusé de s'arrêter à la demande d'un policier qui régulait la circulation aux abords du club de golf. Un accident survenu avant l'arrivée du joueur avait provoqué le décès d'une personne et créé un énorme embouteillage, selon la même source.

Dans une vidéo postée sur X par le journaliste d'ESPN Jeff Darlington, on peut voir Scheffler menotté les mains dans le dos et emmené pour être installé à l'arrière d'une voiture de police. Sur ces images filmées avant la levée du jour, on peut entendre la police crier aux témoins de reculer, et un officier leur dire "là maintenant, il part en prison et vous ne pouvez rien y faire".

Le deuxième tour du PGA Championship a été retardé de 80 minutes "en raison de l'accident survenu aux abords du parcours et dans lequel un piéton a été tué par un bus", a annoncé la PGA citant la police. Au premier tour jeudi, Scheffler avait rendu une carte de 67, soit quatre coups sous le par, ce qui le plaçait en 12e position à cinq coups du leader Xander Schauffele.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le nombre de lynx ibériques, une espèce menacée, a doublé

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Connu pour ses oreilles pointues, ses longues pattes et son pelage tâché pareil à celui d'un léopard, le lynx ibérique était au bord de l'extinction il y a à peine vingt ans. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JOSE MANUEL VIDAL)

Le nombre de lynx ibériques, une espèce menacée, a presque doublé en Espagne et au Portugal depuis 2020 avec plus de 2000 spécimens l'année dernière sur toute la péninsule, a annoncé le gouvernement espagnol vendredi.

Au total, 722 lynx sont nés en 2023, portant à 2021 leur nombre sur la péninsule ibérique, un record depuis que l'espèce est surveillée alors qu'ils n'étaient que 1111 trois ans plus tôt, a expliqué le ministère espagnol de l'Environnement dans un communiqué.

Cette augmentation est "continue depuis 2015 et nous autorise à être optimistes sur la réduction du risque d'extinction du lynx ibérique", ajoute-t-il.

Connu pour ses oreilles pointues, ses longues pattes et son pelage tâché pareil à celui d'un léopard, le lynx ibérique était au bord de l'extinction il y a à peine vingt ans, victime du braconnage, des accidents de la route et de l'avancement urbain sur son habitat naturel, ainsi que la raréfaction des lapins sauvages, principale proie du lynx.

Quand le premier recensement du félin avait été lancé en 2002, il y avait moins de 100 spécimens dans la péninsule ibérique.

Le ministère a attribué l'augmentation du nombre de lynx au succès d'un programme d'élevage en captivité et de réintroduction lancé en 2011, le qualifiant de "l'un des meilleurs exemples d'actions de conservation des espèces menacées dans le monde".

Depuis, 372 lynx nés en captivité ont été relâchés dans la nature.

La population de lynx ibérique a même continué d'augmenter à partir de 2015, alors que l'Union internationale pour la conservation de la nature avait abaissé le niveau de menace de "en danger critique d'extinction" -catégorie la plus élevée avant l'extinction à l'état sauvage- à "en danger".

La plupart des lynx ibériques se trouvent dans le parc national de Doñana et dans les montagnes de la Sierra Morena, dans la région sud-ouest de l'Andalousie, mais le programme de conservation a réintroduit des animaux élevés en captivité dans les régions espagnoles de Castille-La Manche, d'Estrémadure et de Murcie, ainsi qu'au Portugal.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Accusations de génocide "déconnectées" de la réalité, selon Israël

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Pretoria a demandé à la CIJ d'enjoindre à Israël de cesser son incursion à Rafah. (© KEYSTONE/EPA/LINA SELG)

L'affaire de "génocide" portée contre Israël, dans laquelle l'Afrique du Sud demande à la plus haute juridiction de l'ONU d'ordonner un cessez-le-feu à Gaza, est "totalement déconnectée" de la réalité, a déclaré Israël vendredi.

L'affaire est une "caricature" de la Convention des Nations unies sur le génocide qu'Israël est accusé d'avoir violée, a fustigé un représentant israélien devant la Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye (Pays-Bas).

"L'Afrique du Sud présente à la cour pour la quatrième fois un tableau complètement déconnecté des faits et des circonstances", a déclaré Gilad Noam. "Une guerre tragique est en cours mais il n'y a pas de génocide", a-t-il ajouté.

Pretoria a demandé à la CIJ d'enjoindre à Israël de cesser son incursion à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, essentielle selon Israël pour éliminer les militants du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Bataille "décisive"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié de "décisive" jeudi la bataille de Rafah, après l'annonce d'une "intensification" des opérations militaires au sol en dépit des craintes internationales pour la population civile.

"Israël est parfaitement conscient du grand nombre de civils concentrés à Rafah. Il est également parfaitement conscient des efforts du Hamas pour utiliser ces civils comme bouclier", a déclaré M. Noam.

Il a souligné qu'il n'y avait pas eu d'assaut "à grande échelle" à Rafah, mais "des opérations spécifiques et localisées précédées d'efforts d'évacuation et de soutien aux activités humanitaires".

L'audience devant la CIJ a été brièvement interrompue lorsqu'une femme a crié "menteurs" alors qu'Israël concluait sa déclaration.

"Niveau horrible"

Pretoria a déclaré jeudi devant la CIJ que "le génocide" commis par Israël avait atteint un "niveau horrible", évoquant notamment des fosses communes, des actes de torture et un blocage de l'aide humanitaire.

"L'Afrique du Sud avait espéré, lors de notre dernière comparution devant cette cour, mettre un terme à ce processus génocidaire afin de préserver la Palestine et son peuple", a déclaré Vusimuzi Madonsela, le représentant de Pretoria.

"Au lieu de cela, le génocide d'Israël s'est poursuivi à un rythme soutenu et vient d'atteindre un nouveau et horrible niveau", a-t-il ajouté.

Des allégations qualifiées par Israël de "caricature de l'accusation odieuse de génocide". "Qualifier quelque chose de génocide encore et encore n'en fait pas un génocide. Répéter un mensonge ne le rend pas vrai", a déclaré Gilad Noam.

C'est la quatrième fois que Pretoria sollicite la CIJ dans cette affaire.

"S'il faut dire à quelqu'un que ça suffit, c'est bien l'Afrique du Sud, pas Israël", a affirmé Tamar Kaplan-Tourgeman, une autre représentante d'Israël. "Quand dirons-nous 'ça suffit' face aux tentatives répétées de l'Afrique du Sud d'exploiter la procédure de mesure provisoire de cette cour d'une manière aussi ignoble et cynique?"

"Protection contre le génocide"

Dans un arrêt en janvier, la CIJ a ordonné à Israël de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Mais la cour n'est pas allée jusqu'à ordonner un cessez-le-feu. Or pour Pretoria, l'évolution de la situation sur le terrain - notamment l'opération à Rafah - nécessite une nouvelle ordonnance de la CIJ.

Les ordonnances de la CIJ, qui tranche les différends entre États, sont juridiquement contraignantes mais elle n'a aucun moyen de les faire respecter.

Pretoria demande à la cour trois nouvelles mesures d'urgence en attendant qu'elle se prononce sur le fond de l'affaire, l'accusation selon laquelle Israël viole la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948.

L'Afrique du Sud souhaite que la cour ordonne à Israël de cesser "immédiatement" toutes les opérations militaires à Gaza, y compris à Rafah, de permettre l'accès humanitaire et de rendre compte des mesures prises dans l'exécution de ces ordonnances.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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