International
Combats dans le sud de Gaza, Israël accepte de discuter d'une trêve
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Israël a accepté de reprendre le 15 août les discussions sur une trêve dans la bande de Gaza, où l'armée a lancé vendredi une nouvelle opération à Khan Younès, après un appel pressant des pays médiateurs face au risque d'escalade militaire au Moyen-Orient.
L'Iran, qui soutient le Hamas et d'autres groupes armés dans la région, a accusé jeudi Israël de chercher à "étendre" la guerre déclenchée le 7 octobre par l'attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien.
Après dix mois de guerre, l'armée israélienne continue à combattre le Hamas dans le territoire palestinien, en particulier dans des zones qu'elle avait annoncé contrôler.
L'armée a déclaré vendredi être engagée dans des combats "au sol et souterrains" dans la région de Khan Younès, la grande ville du sud du territoire réduite en ruines, où des frappes aériennes ont visé "plus de 30 cibles terroristes du Hamas".
Elle avait appelé jeudi la population à évacuer des quartiers de l'est de la ville. Poussés encore une fois sur les routes, des foules de civils ont fui à pied, en voiture, entassés sur des remorques avec matelas et bagages.
"Nous avons été déplacés 15 fois, ça suffit", lance un homme, Mohammed Abdeen. Une autre déplacé, Ahmed Al-Najjar, crie sa colère: "assez d'humiliation. Arrêtez cette farce".
Le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a estimé vendredi "qu'au moins 60'000 Palestiniens se sont déplacés vers l'ouest de Khan Younès au cours des 72 dernières heures", après également des ordres d'évacuation dans le nord du territoire.
La Défense civile a signalé un bombardement qui a fait des victimes dans l'est de Khan Younès et un autre à Nousseirat (centre) qui a fait quatre morts.
"Plus de temps à perdre"
La guerre a fait, selon le Hamas, près de 40'000 morts dans le petit territoire palestinien assiégé, où la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés, exacerbant les tensions entre d'une part l'Iran et ses alliés, notamment le Hezbollah libanais, et Israël de l'autre.
Les craintes d'un embrasement ont redoublé après l'assassinat, le 31 juillet à Téhéran, du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, attribué à Israël par l'Iran, et celui, la veille, du chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Chokr, tué dans une frappe israélienne près de Beyrouth.
Jeudi, les trois pays médiateurs, Qatar, Etats-Unis et Egypte, ont appelé à la reprise le 15 août des discussions indirectes en vue d'une trêve, indiquant qu'un accord-cadre était "maintenant sur la table, et qu'il ne manquait que les détails de son application".
"Le moment est venu de conclure un cessez-le-feu et un accord pour la libération des otages et des prisonniers", poursuit le texte.
Israël a accepté d'envoyer "le 15 août une délégation de négociateurs à l'endroit qui sera convenu pour conclure les détails de concrétisation d'un accord", a annoncé le Premier ministre, Benjamin Netanyahu.
Son ministre de la Défense, Yoav Gallant, a souligné "l'importance de parvenir rapidement à un accord qui garantira le retour des otages" retenus à Gaza.
"Encore beaucoup de travail"
"Il y a encore beaucoup de travail à faire", a affirmé toutefois un haut fonctionnaire américain, soulignant qu'Israël s'était montré "très réceptif" à l'idée de ces pourparlers.
Benjamin Netanyahu "a marqué des points" avec la mort d'Ismaïl Haniyeh, "il se trouve davantage en position de force maintenant, mais je crois qu'il essaie aussi de s'aligner sur les Etats-Unis, dont Israël a tellement besoin pour faire face à de potentielles attaques de l'Iran et du Hezbollah", estime le chercheur Chuck Freilich, ancien conseiller à la sécurité nationale d'Israël.
"Nous avons besoin d'un cessez-le-feu maintenant", a plaidé Ursula von der Leyen, qui préside la Commission européenne, le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, appelant lui à concrétiser "de toute urgence" un accord.
Le Hamas a nommé cette semaine à sa tête Yahya Sinouar, traqué par Israël qui l'accuse d'être l'un des cerveaux de l'attaque du 7 octobre, ce qui fait craindre des négociations encore plus difficiles.
Parallèlement, les efforts diplomatiques se poursuivent pour éviter une escalade militaire régionale.
Le chef des forces américaines au Moyen-Orient, le général Erik Kurilla, a entamé vendredi en Israël sa deuxième visite cette semaine, alors que les Etats-Unis ont renforcé leur présence militaire dans la région.
Le Liban, survolé plusieurs fois ces jours-ci par l'aviation israélienne à basse altitude, reste sur le qui-vive. L'inquiétude règne aussi à Haïfa, la troisième ville d'Israël, à 30km de la frontière avec le Liban, face à la perspective d'une frappe majeure du Hezbollah.
Les échanges de tirs le long de la frontière, entre Israël et le Hezbollah, sont quasi quotidiens depuis le début de la guerre à Gaza.
Vendredi, deux combattants du mouvement libanais ont été tués dans une frappe israélienne sur le sud du pays, ont indiqué une source proche du Hezbollah et l'armée israélienne.
Toujours dans le sud, un "commandant" du Hamas dans le plus grand camp de réfugiés palestiniens au Liban, d'Aïn el-Heloué, a également été tué dans une frappe israélienne à Sidon, selon l'armée israélienne et le mouvement palestinien.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël: derniers passagers du bateau pour Gaza, expulsé en Jordanie
Israël a expulsé en Jordanie les trois derniers passagers du bateau pour Gaza parmi lesquels deux Français qui avaient tenté d'atteindre le territoire palestinien la semaine dernière, a annoncé lundi le ministère israélien des Affaires étrangères.
"Les trois derniers participants du 'Selfie Yacht' ont été transférés ce matin (lundi) vers la Jordanie via le passage d'Allenby", a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant qu'il s'agissait de deux Français et d'un Néerlandais.
Au total, douze personnes (six Français, une Allemande, un Brésilien, un Turc, une Suédoise, un Espagnol et un Néerlandais) parties d'Italie le 1er juin à bord du voilier Madleen pour "briser le blocus israélien" à Gaza avaient été arrêtées le 9 juin, après l'arraisonnement par Israël de leur bateau dans les eaux internationales, à environ 185 km de la côte de Gaza.
Départ immédiat
La Suédoise Greta Thunberg, icône de la lutte contre le changement climatique, et trois autres passagers avaient accepté d'être expulsés immédiatement. Huit autres ont été retenus par les autorités israéliennes, avant de comparaître devant un tribunal de l'immigration et d'être expulsés.
La semaine dernière, le ministère israélien des Affaires étrangères avait indiqué que les passagers du bateau pour Gaza restés en Israël seraient renvoyés par avion dans leur pays d'origine dans le courant de la semaine.
Cinq d'entre eux parmi lesquels l'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan ont quitté le pays jeudi.
Les trois autres devaient initialement partir vendredi, mais Israël a fermé son espace aérien après le lancement d'une attaque massive visant des cibles militaires et nucléaires en Iran, selon l'armée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: 20 personnes tuées par des tirs israéliens (Défense civile)
La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne. Elles allaient chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien, ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.
Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait. "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal
Selon lui, ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide. "Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal.
Il a précisé que les tirs avaient eu lieu de 05h00 et 07h30 (04h00 et 06h30 suisses). Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.
Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.
Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements. La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Bundesbank alerte sur les risques d'un choc pétrolier
Le président de la Banque fédérale d'Allemagne, Joachim Nagel, a mis en garde lundi contre les risques d'un choc pétrolier lié au conflit entre Israël et l'Iran, invitant à ne pas relâcher la politique monétaire en zone euro, malgré une inflation revenue à 2%.
Les conséquences des attaques entre les deux pays, qui se sont intensifiées ce week-end, "restent incertaines" alors qu'un conflit prolongé "pourrait provoquer une forte hausse du pétrole" et "bouleverser nos prévisions" d'inflation et de croissance, a déclaré M. Nagel dans un discours prononcé à Francfort.
Les prix du pétrole évoluaient en légère baisse lundi en début de matinée, après une flambée jusqu'à 13% vendredi, lors des premières frappes israéliennes sur l'Iran.
En mai, l'inflation dans la zone euro est tombée à 1,9%, selon la première estimation d'Eurostat, confortant la BCE dans sa décision de baisser en juin ses taux pour la huitième fois en un an.
L'institut a également abaissé ses prévisions d'inflation pour 2025 (2,0%) et 2026 (1,6%), précisément en raison du recul des prix de l'énergie et par ailleurs d'un euro plus fort.
Or, les risques accrus qui planent en cas d'escalade durable au Moyen-Orient, s'ajoutant aux tensions commerciales pas encore résolues avec les Etats-Unis, rendent "impératif" pour la Banque centrale européenne de rester "flexible", sans s'engager "ni sur une nouvelle baisse des taux, ni sur une pause prolongée", selon M. Nagel, un "faucon" connu pour sa ligne monétaire orthodoxe.
En juin, la BCE a ramené son principal taux de dépôt à 2,0%, un niveau qui n'est plus jugé comme restrictif, après un pic de 4,0% en 2023 pour juguler la flambée des prix dans le sillage de la guerre russe en Ukraine.
Si la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a réaffirmé que chaque décision sur les taux serait prise "réunion par réunion", selon l'évolution des données, elle a aussi évoqué la "fin d'un cycle monétaire" et les experts s'attendent à une pause dans les baisse de taux lors de la prochaine réunion de l'institution fin juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Médecin syrien condamné à perpétuité pour crimes contre l'humanité
Un médecin syrien, accusé de tortures d'opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné à la prison à vie lundi par la justice allemande. Cela après un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.
Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu'à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d'autres réfugiés syriens, Alaa Moussa avait exercé en Syrie dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs.
Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups.
"Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad" aux manifestations des opposants.
Dénonçant "une violation massive des droits humains" par l'accusé, le juge a souligné que le verdict était aussi une façon de montrer "que la souffrance des victimes n'est pas oubliée".
Damas a tenté de peser sur la procédure
"Outre les difficultés inhérentes à un délai de 12 ans, le régime syrien a tenté jusqu'à sa chute (en décembre 2024, ndlr) d'exercer une influence sur la procédure" allemande, a-t-il poursuivi, évoquant des menaces sur des proches des témoins.
Peine de sûreté
Etant donné la gravité des faits, la condamnation à la perpétuité d'Alaa Moussa a été assortie d'une peine de sûreté pour une durée non encore définie (qui sera décidée au bout de quinze ans d'incarcération).
Témoins et anciennes victimes
Lors de son procès commencé le 19 janvier 2022, entouré de hautes mesures de sécurité, Alaa Moussa avait été confronté à plus d'une cinquantaine de témoins et d'anciennes victimes.
Certains avaient témoigné masqués et beaucoup avaient fait état de menaces et d'intimidation à l'encontre de leur famille restée au pays alors que l'ombre des services secrets syriens planait sur les audiences.
Une situation qui s'est détendue après la chute, durant le procès, du dictateur Bachar al-Assad, renversé en décembre 2024 et désormais réfugié en Russie.
Parmi les témoins, un ancien lieutenant d'Alep, âgé aujourd'hui d'une quarantaine d'années, emprisonné après avoir refusé de tirer sur des manifestants en novembre 2011. Il avait affirmé avoir vu Alaa Moussa infliger des injections à des malades allongés sur le sol, qui sont décédés peu après, dans l'hôpital militaire où il sévissait.
Compétence universelle
"Aucun tortionnaire, quel que soit le lieu où il a commis son crime, ne peut être certain d'échapper à la justice. Il devra toujours s'attendre à être puni pour ses actes", a asséné le juge Christoph Koller lors de son verdict.
L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.
Il y a deux semaines, la justice allemande avait ainsi condamné à la prison à vie un ancien chef d'une milice syrienne soutenant l'ex-président Bachar al-Assad, reconnu coupable notamment de meurtre, d'actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014.
Lors du premier procès au monde sur des exactions du régime de Bachar al-Assad tenu en Allemagne, Anwar Raslan, un ex-gradé des services de renseignement syriens, avait été condamné en janvier 2022 à la prison à vie pour le meurtre de 27 prisonniers et des faits de torture sur au moins 4000 autres, en 2011 et 2012, dans la prison Al-Khatib.
Autres procès en France et en Suède
Des procès sur les crimes commis en Syrie ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.
Le conflit en Syrie, déclenché par des protestations pacifiques violemment réprimées en 2011, a fait plus d'un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et ravagé l'économie et les infrastructures du pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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