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Économie

Goldman Sachs regroupe banquiers d'affaires et traders

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Goldman Sachs a annoncé mardi une vaste réorganisation de ses activités prévoyant entre autres de regrouper dans une même division ses banquiers d'affaires et ses traders. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

Goldman Sachs, qui a vu son bénéfice chuter au troisième trimestre, a annoncé mardi une vaste réorganisation de ses activités prévoyant entre autres de regrouper dans une même division ses banquiers d'affaires et ses traders.

Le PDG de la firme de Wall Street, David Solomon, a expliqué vouloir procéder à un "réalignement" des divers services proposés à ses clients.

L'établissement va désormais se diviser en trois unités: l'une consacrée à la gestion d'actifs et de fortune, l'autre aux activités de conseil et de banque aux grandes entreprises et aux marchés financiers, et une troisième à ses plateformes en ligne.

Cette dernière comprendra notamment la fintech Greensky, spécialisée dans l'octroi de crédits à la consommation, ainsi que les partenariats avec d'autres entreprises comme Apple.

L'objectif est notamment de faire croître les commissions tirées de la gestion d'actifs et de fortune, moins dépendants des aléas économiques que les activités de trading ou de banque d'affaires.

Goldman Sachs avait déjà procédé à une vaste réorganisation en janvier 2020, quand le groupe voulait se diversifier en mettant l'accent sur ses activités de services aux particuliers. Cela avait alors donné lieu à la création de quatre divisions: les marchés financiers, la banque d'investissement, la gestion d'actifs et la gestion de fortune/banque de détail.

"Les fondamentaux, vraiment, ne changent pas", a affirmé M. Solomon dans une interview sur CNBC mardi. "Les dirigeants vont bouger à de nouveaux postes mais ce sont les mêmes dirigeants", a-t-il ajouté.

Au vu de l'environnement économique, "je pense que c'est le moment d'être prudent, et je pense que si vous dirigez une entreprise basée sur le risque, c'est le moment de réfléchir plus prudemment à votre risque, à votre appétit pour le risque", a par ailleurs remarqué M. Solomon.

Chances de récession

Au troisième trimestre, le bénéfice net de la banque a plongé de 44%, à 2,96 milliards de dollars.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le critère de référence à Wall Street, il s'est affiché à 8,25 dollars, au-dessus des 7,69 dollars attendus.

Le chiffre d'affaires de la banque a, lui, reculé de 12%, à 11,98 milliards. Il est aussi supérieur aux prévisions des analystes.

La baisse des résultats est surtout dûe à la moindre activité des banquiers conseillant les entreprises pour les entrées en Bourse, les levées de fonds ou les opérations de fusions-acquisitions, leurs commissions plongeant de 57%.

Les revenus générés par la gestion d'actifs ont aussi chuté, de 20%.

L'activité des traders de Goldman Sachs sur les marchés a en revanche progressé, de 11%, grâce à la hausse des échanges sur les marchés des obligations, des matières premières et des devises (+41%). Le trading sur les marchés actions a de son côté reculé de 14%.

La division dédiée à la banque de détail et à la gestion de fortune a pour sa part vu son chiffre d'affaires progresser de 18%.

La banque a par ailleurs augmenté ses provisions pour créances irrécouvrables de 515 millions de dollars afin de prendre en compte la croissance de son portefeuille exposé aux consommateurs, les impayés et "l'impact continu des inquiétudes liées aux perspectives économiques".

"Il faut maintenant s'attendre à plus de volatilité à l'avenir", a remarqué M. Solomon sur CNBC. "Cela ne signifie pas avec certitude que nous allons avoir un scénario économique vraiment difficile. Mais en termes de probabilités, il y a de bonnes chances que nous ayons une récession aux États-Unis", a-t-il ajouté.

Les dépenses opérationnelles de Goldman ont pour leur part augmenté de 17% sur la période, tirées en partie par la hausse des rémunérations de ses employés.

L'action prenait plus de 3% dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse de New York.

Goldman Sachs est la dernière grande banque américaine à dévoiler ses résultats. Toutes ont vu leurs bénéfices nets reculer, en particulier en raison de l'activité au ralenti de leurs banquiers d'affaires, mais ont en général fait mieux que prévu avec des clients conservant encore, pour l'instant, une santé financière correcte.

Elles ont mis un peu plus d'argent de côté pour faire face aux éventuels impayés mais bien moins qu'au début de la pandémie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La BCE abaisse son principal taux directeur

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La Banque centrale européenne (BCE), présidée par Christine Lagarde, espère relancer la croissance économique de la zone euro (archives). (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

La Banque centrale européenne (BCE) a abaissé jeudi, comme attendu, son principal taux directeur de 0,25 point à 2,0%. Il s'agit de la huitième baisse du loyer de l'argent depuis juin 2024, et de la septième consécutive.

L'objectif est de revigorer la croissance économique dans la zone euro, menacée par la guerre commerciale américaine, alors que l'inflation dans cette zone s'oriente vers l'objectif de 2,0%.

Cette huitième baisse de taux depuis un an fait passer à 2,0% le taux de dépôt, qui fait référence pour les conditions de crédit dans l'économie.

L'inflation dans la zone euro "se situe actuellement autour" de l'objectif de 2,0% de la BCE, mais les perspectives de croissance sont "plus faibles pour le reste de l'année", notamment à cause du conflit douanier avec Washington, indique la BCE dans un communiqué.

Les inquiétudes se sont déplacées vers la faiblesse persistante de l'activité dans les vingt pays de la zone euro, où l'atonie de la demande pourrait avoir des effets déflationnistes.

L'Europe est en outre dans le viseur du président américain, qui ne cesse de s'emporter contre l'important excédent commercial affiché avec les États-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BCE abaisse son principal taux directeur

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Alerte Info (© )

La Banque centrale européenne (BCE) a abaissé jeudi, comme attendu, son principal taux directeur de 0,25 point à 2,0%. Il s'agit de la huitième baisse du loyer de l'argent depuis juin 2024, et de la septième consécutive.

L'objectif est de revigorer la croissance économique dans la zone euro, menacée par la guerre commerciale américaine, alors que l'inflation dans cette zone s'oriente vers l'objectif de 2,0%.

Cette huitième baisse de taux depuis un an fait passer à 2,0% le taux de dépôt, qui fait référence pour les conditions de crédit dans l'économie.

L'inflation dans la zone euro "se situe actuellement autour" de l'objectif de 2,0% de la BCE, mais les perspectives de croissance sont "plus faibles pour le reste de l'année", notamment à cause du conflit douanier avec Washington, indique la BCE dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BCE abaisse son principal taux directeur

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La Banque centrale européenne (BCE) a abaissé, comme attendu, son principal taux directeur de 0,25 point à 2,0%. Il s'agit de la huitième baisse du loyer de l'argent depuis juin 2024, et de la septième consécutive.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Économie

Le canton présente sa vision pour sortie de la situation de pénurie

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Le canton de Vaud vit actuellement une situation tendue sur le marché du logement en raison d'un contexte de pénurie qui s'aggrave (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Dans un contexte de pénurie aggravée, le Canton de Vaud a présenté jeudi sa Vision logement pour ces trois à cinq prochaines années. Reposant sur quatre axes de travail, elle vise notamment à simplifier les procédures administratives et juridiques, à favoriser la valorisation de volumes existants ou encore à développer des logements à loyers abordables.

"Nous avons atteint un niveau de pénurie que nous ne pouvons plus ignorer, qui s'aggrave et s'étend", a déclaré devant les médias à Lausanne la présidente du gouvernement Christelle Luisier. "Nous faisons face à un double problème. Quantitatif d'abord, avec une production annuelle de logements insuffisante et, ensuite, qualitative avec un manque d'offre adaptée aux besoins de la population", a-t-elle expliqué.

En 2024, le taux de vacance s'est établi à 0,96% pour l'ensemble du canton, alors que le taux d'équilibre se situe à 1,5%. Sur les dix districts vaudois, huit manquent de logements vacants. L'Ouest lausannois et Lausanne sont les moins bien lotis.

Avec des taux de vacance arrêtés l'an dernier à respectivement 1,67% et 1,55%, seuls les districts d'Aigle et de la Broye-Vully échappent à la pénurie, mais leurs conditions se péjorent aussi. En 2022, le district d'Aigle affichait encore un taux de 2,4% et celui de la Broye-Vully un taux de 2,5%.

Il y a en moyenne quelque 4500 nouveaux logements produits ces dernières années dans tout le canton alors qu'il y aurait besoin de 5500 à 6000 logements, selon les statistiques en la matière.

Deux tables rondes

"Lors d'une table ronde fédérale sur le sujet, nous avons en outre constaté que Vaud avait plusieurs outils déjà à sa disposition dans ses lois pour améliorer la situation, mais que ceux-ci étaient peu utilisés. Nous avons alors lancé plusieurs démarches, y compris participatives, pour bien identifier les freins à la construction et comment contribuer à les lever", a relevé Mme Luisier.

Face à cette situation, la conseillère d'Etat en charge du Département des finances, du territoire et du sport (DFTS) a lancé dès 2022 de nombreux travaux de recherche pluridisciplinaires, d'études et d'analyse, ainsi que des ateliers participatifs. Une table ronde vaudoise réunissant plusieurs acteurs du domaine (communes, promoteurs, développeurs, locataires, urbanistes, architectes, ingénieurs, etc) s'est étalée de mars 2024 à mai 2025.

Le but était d'identifier les pistes d'action devant permettre à l'Etat de contribuer, dans le cadre de ses compétences, à inverser cette tendance "doublement pesante" de la pénurie de logements. A cette dernière s'ajoute en effet une hausse des prix sur le marché du logement. Et à cette tension se greffe encore depuis quelques années une résistance toujours plus marquée de la population à tout projet de nouveau quartier, a résumé la ministre PLR.

Renouer avec un taux de 1,5%

Résultat de tous ces champs d'investigation: plusieurs mesures concrètes pouvant potentiellement améliorer les conditions-cadres propres au développement du logement, lui-même intégré aux questions d'aménagement du territoire. "C'est notre Vision du logement dont l'objectif d'ici trois à cinq ans est d'atteindre à nouveau le taux d'équilibre de 1,5% pour l'ensemble du territoire", a-t-elle dit.

Celle-ci repose sur quatre axes de travail prioritaire. Le premier est de simplifier les procédures afin d'accélérer la production de logements. Le deuxième est de mobiliser le foncier et flexibiliser le cadre règlementaire. En plus de l'utilisation de parcelles vierges, il s'agit d'encourager une densification ciblée sur des parcelles bâties ou partiellement bâties, en privilégiant la qualité de vie (espace vert, mobilité, infrastructures, services, etc).

Plus de LUP

Le troisième axe est de favoriser l'accessibilité à tous les types de logements, pour répondre aux besoins multiples de la population (famille, couple, célibataires, seniors, étudiants, etc) notamment en matière de logement d'utilité publique (LUP). L'idée serait par exemple d'inciter les communes à prévoir des quotas de LUP dans leur planification, surtout à travers des plans d'affectation (PA).

Enfin, quatrième point, il faut renforcer la communication sur les outils de la promotion du logement (quotas, bonus, etc) auprès des communes. Et plus globalement soutenir un message autour de la qualité de vie en lien avec la création de logements.

Tous ces sujets sont abordés dans deux des chantiers majeurs de la législature pour le DFTS: une importante révision de la loi sur l'aménagement du territoire (LATC), qui sera présentée d'ici la fin de l'année, ainsi qu'une révision complète du Plan directeur cantonal (PDCn) attendue pour 2027.

L'antenne vaudoise de l'Association suisse des locataires (ASLOCA) a réagi jeudi à cette politique cantonale du logement. "Si les constats posés sont globalement pertinents et partagés, les réponses proposées laissent un goût amer: peu de mesures concrètes, aucune contrainte pour les milieux immobiliers et toujours pas de garantie pour les locataires", écrit l'association dans un communiqué.

"Tant que les priorités resteront dictées par les purs intérêts financiers privés et la logique de marché, la Vision logement ne produira ni logements abordables, ni sortie de pénurie", ajoute-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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