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GP des Amériques: podium 100% espagnol dans le sprint

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Maverick Vinales sans rival lors du sprint à Austin (© KEYSTONE/EPA/ADAM DAVIS)

L'Espagnol Maverick Vinales (Aprilia) a remporté le sprint du GP des Amériques MotoGP à Austin. Il a devancé ses compatriotes Marc Marquez (Ducati-Gresini) et Jorge Martin (Ducati-Pramac).

Auteur de la pole position, Vinales - qui avait déjà gagné le sprint au Portugal - a pris la tête dès le départ et n'a pas été inquiété durant les 10 tours de la course. Il s'est imposé avec 2''294 d'avance sur Marc Marquez, toujours à l'aise à Austin.

Les Espagnols ont même signé un quintuplé. Le rookie Pedro Acosta (Gas Gas) a en effet fini 4e devant Aleix Espargaro (Aprilia).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Kyshawn George touché à la cheville

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Kyshawn George (à gauche) au duel avec Donovan Mitchell avant de se blesser. (© KEYSTONE/AP/Sue Ogrocki)

Coup dur pour Kyshawn George ! Le Valaisan s’est blessé à la cheville gauche lors de la défaite 118-87, la quinzième de rang, de Washington à Cleveland.

Kyshawn George souffre d’une entorse après être allé au duel avec Donovan Mitchell. Il s’est blessé au deuxième quarter alors qu’il comptabilisait un temps de jeu de 11 minutes riche de 6 rebonds et de 2 assists. Il a dû être aidé par des membres du staff des Wizards pour regagner les vestiaires. La durée de son indisponibilité n’est pas encore connue.

Le rookie n’a pas été le seul joueur de Washington à se blesser face à la meilleure équipe de la NBA. Corey Kispert a également été touché à la cheville alors que Malcolm Brogdon a ressenti des douleurs au genou.

Ce match s’est joué à la fin du deuxième quarter. Les Cavaliers ont signé un partiel de 10-0 pour mener 48-28 et voguer ainsi tranquillement vers une 19e victoire en 22 matches, la plus large de la saison avec cet écart de 31 points.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'assemblée de l'ONU veut la création d'un Etat palestinien

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La résolution a été adoptée dans le cadre de l'examen annuel de la question palestinienne à l'assemblée générale de l'ONU (archives). (© KEYSTONE/EPA/SARAH YENESEL)

L'assemblée générale de l'ONU a plaidé mardi pour la fin de l'occupation israélienne des territoires palestiniens et la création d'un Etat palestinien. Elle a décidé de convoquer pour juin une conférence internationale visant à faire avancer la solution à deux Etats.

Dans une résolution adoptée par 157 voix, contre 8, dont celles des Etats-Unis, d'Israël et de Hongrie, et 7 abstentions dans le cadre de l'examen annuel de la question palestinienne, l'assemblée "réaffirme son appui indéfectible, conforme au droit international, au règlement prévoyant deux Etats, Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, à l'intérieur de frontières reconnues sur la base de celles d'avant 1967".

Insistant sur la nécessité d'engager des "négociations crédibles" pour le processus de paix au Proche-Orient, l'assemblée a décidé de convoquer pour le mois de juin à New York une "conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de la Palestine et la mise en oeuvre de la solution des deux Etats", qui sera co-présidée par la France et l'Arabie saoudite.

D'ici là, le texte appelle les parties à "agir de façon responsable" afin d'inverser "les tendances négatives, y compris toutes les mesures prises sur le terrain qui contreviennent au droit international".

Territoires occupés

Plus spécifiquement, l'assemblée réclame une nouvelle fois que "les droits inaliénables du peuple palestinien, au premier rang desquels viennent le droit à l'autodétermination et le droit de créer un État indépendant, soient réalisés".

Se basant sur les récentes décisions de la Cour internationale de justice, elle demande également qu'Israël "mette fin à sa présence illicite dans le territoire palestinien occupé dans les plus brefs délais" et cesse toute colonisation.

L'ONU considère l'ensemble des territoires palestiniens, Cisjordanie, Jérusalem-Est et Gaza, comme occupés.

"La question de la Palestine est sur l'agenda de l'ONU depuis son origine et reste un test critique pour sa crédibilité et son autorité", a commenté avant le vote l'ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour.

C'est une résolution de l'assemblée générale de 1947 qui avait partagé la Palestine, alors sous mandat britannique, en deux Etats indépendants, l'un arabe, l'autre hébreu, et une zone internationale autour de Jérusalem. Mais seule la création d'Israël avait alors été proclamée, le 14 mai 1948, provoquant une guerre entre le nouvel Etat et plusieurs pays arabes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Grâce du fils Biden: Trump réclame l'annulation d'un procès

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Donald Trump accuse la justice d'être instrumentalisée par ses adversaires démocrates dans l'affaire Stormy Daniels (archives). (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Invoquant la grâce présidentielle accordée au fils de Joe Biden, le président américain élu Donald Trump a réclamé officiellement l'annulation de sa condamnation pénale historique dans l'affaire Stormy Daniels. Il avait été jugé coupable de paiements dissimulés.

Le verdict de culpabilité avait été rendu en mai. Les paiements dissimulés avaient été versés à une actrice de films pornographiques pour qu'elle taise un rapport sexuel dix ans avant la présidentielle de 2016. Le prononcé de sa peine a été maintes fois repoussé et reste en suspens, sa défense usant de tous les recours.

Qualifiant l'affaire de "bidon", M. Trump a toujours nié la relation. Le républicain a accusé la justice d'être instrumentalisée par ses adversaires démocrates.

Dans un document judiciaire de 70 pages rendu public mardi, les avocats de M. Trump, qu'il a nommés futurs numéros deux et trois du prochain ministère de la justice, exigent que "le tribunal annule immédiatement l'inculpation et le verdict du jury".

Grâce avant les peines

Dans leur recours daté de lundi, les conseils ne manquent pas d'invoquer un événement politico-juridique survenu la veille au soir: faisant volte-face, l'actuel président des Etats-Unis d'Amérique Joe Biden a gracié dimanche son fils Hunter, reconnu coupable, dans deux affaires distinctes, de détention illégale d'arme à feu et de fraude fiscale.

Cette grâce présidentielle pour une période de dix ans, avant même que ne soient prononcées les peines contre Hunter Biden, a provoqué l'indignation des républicains et le malaise chez des démocrates.

"En décidant hier [dimanche] d'une grâce décennale pour Hunter Biden couvrant n'importe lequel de ses crimes ou délits, qu'ils fassent ou non l'objet de poursuites, le président Biden a affirmé que son fils avait été 'pointé du doigt et injustement accusé' et 'traité différemment'", argumentent les avocats de M. Trump, en citant le président sortant qui a parlé d'"erreur judiciaire".

Ils voient dans ces "propos une condamnation du propre ministère de la justice du président Biden, celui-là même qui a coordonné et supervisé la chasse aux sorcières politique et l'ingérence électorale contre le président Trump".

Condamné une fois au pénal et deux fois au civil par la justice, Donald Trump a vu son horizon judiciaire fédéral se dégager complètement par l'abandon d'au moins deux procédures pénales grâce à sa réélection et l'arrêt historique de la cour suprême qui a élargi le 1er juillet le champ de l'immunité présidentielle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le président sud-coréen poussé à la démission après la loi martiale

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Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a décrété la loi martiale, en accusant l'opposition de constituer des "forces hostiles à l'Etat". (© KEYSTONE/AP/Ahn Young-joon)

"Démission", "comptes à rendre": le président sud-coréen Yoon Suk-yeol est mis dos au mur mercredi par l'opposition comme par son propre parti après avoir tenté mardi d'imposer la loi martiale. Il avait été obligé d'abroger cette mesure sous la pression.

M. Yoon, dont la cote de popularité était déjà extrêmement faible, avait annoncé l'instauration de la loi martiale lors d'une allocution surprise tard mardi, en accusant l'opposition de constituer des "forces hostiles à l'Etat" sur fond de désaccord sur le budget.

A l'annonce de l'instauration de la loi martiale, des troupes ont été déployées et des hélicoptères de l'armée ont atterri sur le toit du Parlement. Les députés ont toutefois pu se réunir en catastrophe pour adopter une résolution exigeant l'abrogation de la mesure, ce à quoi M. Yoon a fini par se résoudre après plusieurs heures.

Des centaines de manifestants s'étaient parallèlement rassemblés devant le Parlement pour exiger le retrait du texte et la démission de M. Yoon.

Destitution et plainte

L'imposition de la loi martiale, une première depuis plus de 40 ans dans le pays, impliquait la suspension de la vie politique ainsi que la fermeture du Parlement et la mise sous contrôle des médias.

Cette annonce a généré inquiétude et désapprobation dans le monde, notamment des Etats-Unis, principal allié de Séoul face à la Corée du Nord, et de la Chine.

En Corée du Sud, le principal parti d'opposition, le parti démocrate, a exigé la "démission" de M. Yoon. Il a menacé d'engager une procédure en destitution contre lui s'il ne se retirait pas "immédiatement".

"Nous allons porter plainte pour rébellion" contre le président, ses ministres de la défense et de l'intérieur et des "personnalités-clés de l'armée et de la police, telles que le commandant de la loi martiale [général de l'armée, ndlr] et le chef de la police", a ajouté plus tard le parti.

Celui de M. Yoon, le parti du pouvoir au peuple, a lui souligné mercredi que ce dernier devrait rendre des comptes. "Le président doit expliquer cette situation tragique tout de suite et en détail", a déclaré à la télévision le chef de sa formation, Han Dong-hoon, soulignant que "tous les responsables devront rendre des comptes".

Grève générale illimitée

Le chef de cabinet du président et d'importants conseillers ont "présenté en masse leur démission", selon l'agence nationale Yonhap.

La confédération coréenne des syndicats, plus importante intersyndicale du pays avec ses quelque 1,2 million de membres, a appelé à une "grève générale illimitée" jusqu'à la démission de M. Yoon, estimant qu'il avait "signé sa propre fin au pouvoir". A la mi-journée, le dirigeant n'était toujours pas réapparu en public.

Dans la foulée de la proclamation de la loi martiale, 190 parlementaires ont voté contre la mesure, alors que des soldats des forces spéciales tentaient de pénétrer dans la salle de session.

Au total, plus de 280 militaires ont fait irruption dans l'institution, selon Yonhap. M. Yoon s'est finalement résolu à annoncer à la télévision la levée de la loi martiale et le retrait des troupes déployées dans la capitale, suscitant des cris de joie des manifestants.

A la demande de l'assemblée nationale, "nous avons procédé au retrait des militaires qui avaient été déployés pour les opérations de loi martiale", a-t-il dit à 04h30 locales (20h30 mardi en Suisse).

Armée aux ordres du président

Dans le contexte de difficultés à adopter le budget, M. Yoon avait justifié mardi la mesure en disant vouloir "éliminer les éléments hostiles à l'Etat" et "protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes".

Il avait entre autres pointé du doigt une "dictature législative" et accusé les élus de l'opposition de bloquer "tous les budgets essentiels aux fonctions premières de la nation". L'armée avait indiqué qu'elle n'obéirait qu'aux ordres du président.

Le chef de l'opposition Lee Jae-myung, qui a perdu de justesse l'élection présidentielle contre M. Yoon en 2022, avait qualifié d'"illégale" la mesure imposée par celui-ci et appelé à manifester devant le Parlement.

La Maison-Blanche a affirmé qu'elle n'était pas au courant des intentions de M. Yoon.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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