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Grève suivie à la RATP mais peu de manifestants CGT dans les rues

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La mobilisation de la CGT n'a pas été massive. (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

La grève à l'appel de tous les syndicats de la RATP a fortement perturbé jeudi la circulation des métros et RER parisiens. Un impact qui contrastait avec la faible mobilisation de la journée d'action nationale organisée en parallèle par la CGT.

La centrale syndicale a comptabilisé "plus de 100'000" manifestants en France, le ministère de l'Intérieur 30'400. C'est certes supérieur aux chiffres de la journée d'action du 27 octobre, organisée en pleines vacances scolaires: la police avait recensé 14'000 manifestants en province et 1360 à Paris, la CGT ne donnant pas de chiffre. Mais les chiffres sont nettement inférieurs à ceux de la mobilisation du 18 octobre (300'000 manifestants en France selon la CGT, 107'000 selon le ministère de l'Intérieur).

En revanche, les usagers des transports en Ile-de-France ont dû faire face à une situation très perturbée. Même si le chaos a été évité dans la matinée en Ile-de-France, où beaucoup de salariés avaient visiblement suivi les recommandations de faire du télétravail. D'autres ont choisi la marche, le vélo, la voiture ou un jour de congé.

Les difficultés étaient toujours bien présentes en début de soirée. "J'avais compris que la ligne 3 devait marcher dans l'après-midi. J'ai dû mal regarder. Je vais marcher", dit, résignée, Sophie Gauthier, cadre rencontrée rue Réaumur, dans le centre de Paris, qui devait encore prendre un train gare Saint-Lazare, à quatre stations de là.

Cinq lignes étaient fermées (2, 8, 10, 11 et 12), les autres ne roulant qu'aux heures de pointe, avec un service fortement dégradé.

L'ensemble des syndicats (CGT, FO, Unsa, Solidaires) de la RATP avaient appelé de longue date à la mobilisation pour demander des hausses de salaires et une amélioration des conditions de travail.

Parallèlement, la CGT avait organisé, seule, cette nouvelle journée nationale de mobilisation interprofessionnelle sur les salaires, même si dans certains départements elle était rejointe par la FSU et Solidaires.

Problème de pouvoir d'achat

"Il y a un vrai problème de pouvoir d'achat dans ce pays, il n'y a qu'en augmentant les salaires qu'on pourra le régler", a martelé le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, dans le défilé de Nîmes, où il s'était rendu à la rencontre des grévistes du CHU.

Mais peu de personnes sont descendues dans la rue. La police a compté un millier de manifestants à Lyon, 650 à Lille, 300 à Bordeaux. A Paris, ils étaient 10.000 selon la CGT, 2.400 selon la police.

A Lille, Léonie Cornette, 20 ans, étudiante en histoire de l'art, mégaphone sous le bras et casquette en jeans avec "CGT" dessus, reconnait une mobilisation "un peu décevante sur les dernières dates".

Mais "les salaires n'augmentent pas, les bourses non plus. Certains étudiants interrompent leurs années en cours parce qu'ils n'ont plus les moyens", s'indigne-t-elle.

Patricia Champ, retraitée de 67 ans dans le défilé à Lyon, réclame "l'indexation des bas salaires ou des retraites". "Moi, c'est surtout pour les légumes (...) Les salades, les tomates, les courgettes, ça a presque doublé", dit-elle.

"Réoccuper les rond-points"

Présent dans le cortège parisien, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a appelé les salariés à "réoccuper les ronds-points et l'espace public". Le député du Nord a "regretté que l'on ne soit pas tous ensemble".

Le secrétaire général de Force Ouvrière, Frédéric Souillot, n'avait en effet pas appelé à cette mobilisation nationale, critiquant ces journée d'action "saute-moutons".

Il a cependant fait le déplacement à la RATP pour soutenir ses troupes majoritaires parmi les conducteurs et a salué "une mobilisation pleine et entière".

Les syndicats représentatifs (CGT, FO et Unsa) de la régie parisienne revendiquent en priorité des hausses de salaires mais aussi une amélioration des conditions de travail et des recrutements.

"Aujourd'hui c'est un gros coup de semonce et on espère qu'ils vont l'entendre", a déclaré le secrétaire général de la CGT-RATP, Bertrand Hammache.

La réforme des retraites en vue

La RATP n'envisage pas de nouvelle hausse de salaire dans l'immédiat (+5,2% en 2022 selon la direction) mais Jean Castex, dont la nomination à la tête de la régie a été validée par le Parlement mercredi, a fait savoir qu'il ouvrirait des négociations dès le mois de décembre.

Autre motif de mobilisation: la future réforme des retraites avec un report possible de l'âge légal de départ et la fin des régimes spéciaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Washington annonce 6 milliards de dollars d'aide militaire

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Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a annoncé vendredi un nouveau volet de 6 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine. Au total, l'aide à Kiev se montera à 61 milliards de dollars. (archives) (© KEYSTONE/AP/John McDonnell)

Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a annoncé vendredi un nouveau volet de 6 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine, au moment où Washington tente de rattraper le retard dans ses livraisons à Kiev après des mois d'impasse au Congrès.

Le nouveau volet est le second annoncé cette semaine, à la suite d'une aide d'un milliard de dollars à Kiev dévoilée mercredi. Ces deux montants s'inscrivent dans le budget de 61 milliards de dollars d'assistance à Kiev voté cette semaine au Congrès et promulgué dans la foulée par Joe Biden, l'Ukraine rencontrant actuellement des difficultés dans sa guerre contre la Russie.

Si l'aide d'un milliard de dollars annoncée mercredi proviendra des stocks de l'armée américaine, celle annoncée vendredi proviendra de contrats avec l'industrie de défense, ou de partenaires. Ce qui signifie qu'elle nécessitera davantage de temps pour parvenir jusque sur le champ de bataille.

Après avoir promulgué mercredi une loi prévoyant 61 milliards de dollars d'aide militaire et économique à l'Ukraine, Joe Biden avait promis un rapide envoi massif d'armement.

Querelles partisanes

Les Etats-Unis sont le principal soutien militaire de Kiev, mais le Congrès n'avait pas adopté de grande enveloppe pour son allié depuis près d'un an et demi - principalement en raison de querelles partisanes.

Avant cette semaine, Washington n'avait annoncé d'aide à l'Ukraine qu'à une seule occasion cette année: une aide de 300 millions de dollars en mars rendue uniquement possible en raison d'économies réalisées par le Pentagone sur d'autres achats.

L'adoption de ce plan d'aide est un soulagement pour l'armée ukrainienne, confrontée à une pénurie de nouvelles recrues et de munitions, face aux pressions constantes des troupes russes à l'est. Les autorités prédisent une dégradation sur le front potentiellement dès la mi-mai.

Et si le retour de l'aide américaine va permettre à l'armée ukrainienne de reprendre l'initiative face à la Russie, la préparation d'une contre-offensive sera bien plus longue, a estimé jeudi une responsable militaire américaine.

"Les Ukrainiens ont rationné leurs munitions depuis un moment (...), donc les Russes ont, pour résumer, repris l'initiative", a déclaré à la presse une responsable militaire américaine sous couvert de l'anonymat.

L'aide militaire des alliés "va permettre aux Ukrainiens de commencer à reprendre l'initiative", mais "ce ne sera pas un processus rapide", a-t-elle ajouté.

La réception et la mise en place opérationnelle des nouvelles livraisons va prendre du temps, rien que "pour défendre leurs positions. Donc je prévoirais aucune offensive de grande ampleur dans un premier temps", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

USA: l'inflation rebondit en mars avant la réunion de la Fed

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Sur un mois seulement, en revanche, l'inflation est comme attendu restée stable, à 0,3%. (EPA/CJ GUNTHER) (© KEYSTONE/EPA/CJ GUNTHER)

L'inflation a rebondi en mars aux Etats-Unis, selon l'indice PCE, privilégié par la banque centrale américaine, la Fed, et publié à quelques jours de sa prochaine réunion, ce qui devrait l'encourager à rester prudente avant de commencer à abaisser les taux.

La hausse des prix a accéléré à 2,7% sur un an en mars, contre 2,5% en février, selon l'indice PCE publié vendredi par le département du Commerce.

Les analystes tablaient sur une accélération à 2,6% seulement, selon le consensus de Market Watch.

Sur un mois seulement, en revanche, l'inflation est comme attendu restée stable, à 0,3%.

L'inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, reste elle aussi stable, à 0,3% également sur un mois, et 2,8% sur un an.

Les revenus des ménages ont eux enregistré une plus forte croissance en mars qu'en février, +0,5% contre +0,3%. Mais la hausse des dépenses est restée identique, à +0,8% sur un mois.

Ces chiffres signalent "que l'économie continue de se développer et que l'inflation est élevée", commente Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics.

L'indice PCE d'inflation est celui que la banque centrale américaine (Fed) veut ramener à 2%. Ce rebond devrait l'encourager à la patience, et à maintenir "plus longtemps" ses taux à leur niveau actuel de 5,25-5,50%, au plus haut depuis plus de 20 ans, pour éviter de voir les prix flamber de nouveau, ajoute l'économiste.

Septembre, voire novembre

Une autre mesure de l'inflation, l'indice CPI, sur lequel sont notamment indexées les retraites aux Etats-Unis, avait également continué à accélérer le mois dernier, à 3,5% sur un an.

Cela avait conduit le président de la Fed, Jerome Powell, à avertir qu'il faudrait sans doute "plus longtemps que prévu" pour avoir confiance dans le retour durable de l'inflation vers l'objectif de 2%.

Les marchés qui, il y a quelques semaines encore, tablaient sur une première baisse des taux dès le mois de juin, l'attendent désormais plutôt pour septembre, voire même novembre, selon l'estimation de CME Group.

D'autant plus que le marché de l'emploi reste vigoureux, et le taux de chômage très bas, à 3,8% en mars.

La Fed se réunit mardi et mercredi, et les analystes guetteront toute indication qu'elle pourra donner sur ses intentions.

Un chiffre, cependant, est venu jeudi montrer que les actions de la Fed pour faire baisser l'inflation ne sont pas vaines: celui de la croissance économique au premier trimestre, qui a fortement ralenti.

A 1,6% en rythme annualisé, contre 3,4% au 4e trimestre 2023, la croissance du produit intérieur brut (PIB) est même tombée à son plus bas niveau depuis près de deux ans, après une année 2023 qui avait pourtant surpassé toutes les espérances.

Cela pourrait contribuer à faire pencher la balance de la Fed dans l'autre sens, et la convaincre de ne pas non plus attendre trop longtemps avant de commencer à abaisser ses taux. Car si elle agit trop tard, l'économie, et donc l'emploi, pourraient souffrir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Thyssenkrupp cède 20% de ses activités dans l'acier

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Le groupe ThyssenKrupp toutes activités confondues est valorisé actuellement à environ 3 milliards d'euros. (AP Photo/Roberto Pfeil) (© KEYSTONE/AP/ROBERTO PFEIL)

Le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky a étendu vendredi son empire industriel en Europe avec l'acquisition de 20% des activités sidérurgiques du groupe allemand Thyssenkrupp, qui rejoignent un portefeuille bien garni dans l'énergie, la distribution ou les médias.

Les deux entreprises discutent aussi de l'acquisition de 30% supplémentaires du capital de Thyssenkrupp Steel par la holding de Daniel Kretinsky, EPCG, a indiqué l'entreprise allemande dans un communiqué.

L'objectif serait alors de constituer une coentreprise à parts égales à 50/50 entre les deux partenaires. Le prix de la transaction n'a pas été révélé mais une source financière proche du dossier, interrogée par l'AFP, a valorisé l'achat des 20% à entre 350 et 400 millions d'euros.

Le groupe ThyssenKrupp toutes activités confondues est valorisé actuellement à environ 3 milliards d'euros.

L'arrivée de Daniel Kretinsky intervient dans un contexte très difficile pour l'aciériste allemand, en souffrance depuis plusieurs années.

Le groupe fait face à une conjoncture difficile : l'industrie allemande est au ralenti depuis plusieurs trimestres et ne parvient pas à absorber l'offre surabondante d'acier sur le marché, dominé par les producteurs chinois.

Craintes du personnel

Le patron du groupe Thyssenkrupp, Miguel Lopez, a dit avoir pour objectif, au travers du partenariat avec le milliardaire tchèque, d'éviter des "licenciements économiques" dans l'activité et espérer qu'il ramène la division acier vers "l'autonomie" et "le succès".

Cette dernière emploie actuellement environ 27'000 personnes.

Mais du côté des représentants du personnel l'inquiétude domine.

"Quelle sont les intentions de Kretinsky? Quel est son plan et son concept industriel? Nous refusons un démantèlement ou une cure d'amaigrissement", a déclaré le président du comité d'entreprise du groupe Thyssenkrupp, Tekin Nasikkol, dans un communiqué.

Les représentants des salariés n'ont appris la nouvelle qu'à la dernière minute : "C'est ni un bon style ni un bon début", a souligné Jürgen Kerner, vice-président du principal syndicat allemand, IG Metall, ainsi que du conseil de surveillance de ThyssenKrupp.

Sur le principe, le syndicat n'est pas "contre" l'arrivée d'investisseur, mais il s'inquiète des menaces de licenciements et de fermetures de sites.

Le 12 avril, l'entreprise allemande a déjà annoncé une forte réduction de sa capacité de production annuelle d'acier, de 11,5 millions à 9,5 millions de tonnes, qui se traduira par "une réduction d'emplois".

Les dernières tentatives de Thyssenkrupp pour relancer la branche sidérurgie, en la rendant indépendante des autres activités (matériaux de construction, sous-marins,...) et en l'adossant à un partenaire financier solide, ont échoué.

La presse allemande avait fait état l'été dernier de premières rumeurs concernant un rachat de la division acier par le milliardaire tchèque, après l'échec en 2021 de négociations avec le britannique Liberty Steel.

Décarboner l'industrie

Avec cette acquisition, Daniel Kretinsky, déjà très présent dans le secteur énergétique, a dit vouloir apporter "une contribution importante à la décarbonisation de l'industrie sidérurgique", selon le communiqué.

EPCG compte s'immiscer dans "la formulation et la mise en oeuvre de la stratégie" de ThyssenKrupp Steel, a expliqué Jiri Novacek, membre du directoire du holding.

M.Kretinsky, dont la fortune est estimée à 9,3 milliards de dollars par Forbes, est connu depuis plusieurs années pour voler au secours de grands groupes européens, dans l'énergie notamment, mais aussi de la distribution et des médias.

La holding de tête qui regroupe ses intérêts, EPCG, est l'un des principaux groupes industriels privés d'Europe.

Historiquement liées au charbon, dont il ambitionne d'être presque sorti à partir de 2025, ses activités comprennent aussi la production et distribution d'électricité et de gaz.

Il s'est ensuite attaqué à la distribution et aux services en entrant notamment au capital du groupe français Casino en 2019, avant que l'enseigne ne passe complètement dans son escarcelle en mars de cette année.

Daniel Kretinsky est aussi présent dans les médias et l'édition, dans son pays mais aussi en France, via Lagardère Active, le groupe Le Monde jusqu'à l'automne dernier, le groupe Editis et une part au capital de TF1.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Moscou dit avoir frappé un train chargé d'armements occidentaux

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Le réseau ferroviaire est vital pour l'Ukraine et sa défense (illustration). (© KEYSTONE/AP/HANNA ARHIROVA)

La Russie a intensifié ses frappes sur le réseau ferroviaire ukrainien pour "paralyser" les approvisionnements militaires, notamment en matériels occidentaux, a déclaré à l'AFP un haut responsable sécuritaire ukrainien. Elle préparerait une nouvelle offensive.

L'infrastructure ferroviaire est particulièrement vitale en Ukraine, aussi bien pour le transport passager et le commerce que pour l'armée, car depuis le début de l'invasion russe en février 2022, tout le trafic aérien y est paralysé.

"Il s'agit là de mesures classiques avant une offensive", a déclaré vendredi sous couvert d'anonymat une source haut placée dans le système sécuritaire ukrainien interrogée par l'AFP sur ces attaques.

Le but "est de paralyser les livraisons, le transport des cargaisons militaires", a-t-elle ajouté.

Le réseau des chemins de fer était régulièrement visé par des bombardements russes ces deux dernières années. Des frappes ont notamment visé des gares à l'instar de celle de Kramatorsk, dans l'Est, où des dizaines de personnes, essentiellement des civils tentant de fuir les combats, avaient été tués en avril 2022.

Mais ces dernières semaines, une recrudescence des bombardements ciblant les infrastructures ferroviaires a été constatée.

Armements occidentaux visés

Dans la seule journée de jeudi, des frappes ont touché des infrastructures ferroviaires dans trois régions ukrainiennes.

Dans la région de Donetsk (est), divisée par la ligne de front, trois employés de la société de chemins de fer, Ukrzaliznytsia, ont été tués dans une attaque contre un site ferroviaire.

Le même jour, dix civils ont été blessés dans une frappe de missile contre la gare de Balaklia, dans la région de Kharkiv (nord-est), et des infrastructures ont été endommagées à Smila (région de Tcherkassy, centre).

Un bombardement massif contre des sites ferroviaires à Dnipro et sa région (centre-est) avait tué une employée de chemins de fer et en avait blessé sept autres le 19 avril. Une semaine plus tôt, la gare de Soumy (nord) avait été légèrement touchée par une frappe à Soumy (nord-est).

L'armée russe a quant à elle revendiqué vendredi avoir frappé un "train avec des armements occidentaux et des équipements militaires" dans la localité d'Oudachné, dans la région de Donetsk ainsi que des "troupes et équipements" militaires à Balaklia.

Si elle n'a pas donné de dates, ces affirmations semblent correspondre aux frappes évoquées la veille par les autorités ukrainiennes.

Depuis mars, la Russie a multiplié les frappes visant les infrastructures ukrainiennes, notamment le réseau électrique et plus récemment ferroviaire.

Selon Kiev, Moscou prépare une nouvelle offensive d'ampleur pour tenter d'élargir la zone sous contrôle russe. La Russie a notamment détruit une multitude de sites énergétiques, entraînant des coupures de courant majeures, en particulier dans le nord-est.

Les frappes sur les chemins de fer interviennent en outre au moment où les Etats-Unis ont, après des mois de paralysie à cause de rivalités politiques internes, repris leur aide militaire à l'Ukraine.

Trois mois "très difficiles"

Les armements occidentaux donnés à l'Ukraine, notamment des munitions pour l'artillerie et la défense, sont livrés dans le plus grand secret depuis les pays voisins, en particulier la Pologne.

Le chef du transport passager d'Ukrzaliznytsia, Oleksandr Pertsovsky a indiqué jeudi à l'AFP avoir constaté "une hausse des attaques sur l'infrastructure ferroviaire".

"Nous constatons que les frappes visent la logistique ferroviaire, et touchent essentiellement des sites civils", a-t-il dit. "Ils mènent des frappes de manière aveugle sur des gares, c'est une manière très primitive de faire".

Affaiblie par une contre-offensive infructueuse à l'été 2023 et la paralysie des mois durant de l'aide militaire américaine, les forces ukrainiennes, en manque d'hommes et de munitions, sont sous pression sur une large partie du front, notamment dans l'Est.

Et la situation devrait empirer autour de la mi-mai et début juin, qui sera une "période difficile", avait prévenu lundi le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov.

Analyse partagée par des responsables occidentaux qui pronostiquent que les trois mois à venir vont être "très difficiles" pour les forces terrestres de Kiev.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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