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International

Guerre commerciale: Pékin dénonce les pays jouant l'"apaisement"

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Donald Trump a imposé des droits de douane de 145% sur les produits chinois (archives). (© KEYSTONE/AP)

La Chine a dénoncé lundi les pays qui pratiquent l'"apaisement" à l'égard des Etats-Unis dans les négociations commerciales sur les droits de douane américains. Pékin "s'oppose fermement" à tout accord nuisant à ses intérêts.

Washington a imposé des droits de douane de 145% sur la plupart des produits chinois, pouvant grimper jusqu'à 245% dans certains cas - par exemple pour les véhicules électriques.

En réponse, la Chine a imposé ses propres surtaxes de 125% sur les produits américains et a affirmé vouloir mener ce bras de fer commercial "jusqu'au bout".

Suspension des taxes

Mais les autres partenaires commerciaux des Etats-Unis, certes frappés par une surtaxe plancher de 10%, ont bénéficié d'une suspension de 90 jours de droits de douane bien plus élevés. Nombre de ces pays ont engagé des discussions avec Washington.

Pékin a réagi lundi en mettant en garde ces pays contre tout accord avec les États-Unis qui compromettrait ses propres intérêts. "L'apaisement n'apportera pas la paix et le compromis ne sera pas respecté", a déclaré dans un communiqué un porte-parole du ministère du Commerce chinois.

Ce dernier répondait à une question sur la possibilité que Washington demande à certains pays de limiter leurs échanges commerciaux avec la Chine en échange d'une exemption des droits de douane américain, selon le communiqué.

Pékin "s'oppose fermement à ce que toute partie parvienne à un accord au détriment des intérêts de la Chine", a averti le porte-parole. "Si une telle situation se produit, la Chine ne l'acceptera jamais et prendra résolument des contre-mesures réciproques".

"Chercher ses propres intérêts égoïstes temporaires au détriment des intérêts des autres (...) échouera en fin de compte des deux côtés et nuira aux autres", a-t-il ajouté.

Négociations en cours

Ces déclarations chinoises ont lieu alors que plusieurs signes indiquent un progrès significatif des négociations entre Washington et ses partenaires commerciaux dans la région.

La Corée du Sud doit envoyer cette semaine à Washington ses ministres des Finances et du Commerce pour des discussions commerciales de haut niveau, a annoncé Séoul.

Le pays s'inquiète notamment de voir ses mastodontes nationaux Samsung Electronics et le constructeur automobile Hyundai durement touchés si la Maison Blanche met à exécution ses menaces.

La semaine dernière, c'est l'émissaire japonais pour les droits de douane, Ryosei Akazawa, qui s'était rendu à Washington où il a rencontré le président américain Donald Trump.

Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba avait ensuite affirmé samedi que les discussions entre le Japon et les États-Unis pourraient être "un modèle pour le monde".

"Le fait que le président Trump soit personnellement intervenu pour négocier avec l'émissaire japonais montre qu'il accorde de l'importance au dialogue avec le Japon", a-t-il ajouté lundi devant le Parlement.

"Le Japon est leur allié, le plus grand investisseur et créateur d'emplois aux États-Unis", a souligné M. Ishiba.

Le vice-président américain JD Vance est également attendu lundi en Inde pour une visite officielle de quatre jours, sur fond de négociations sur un accord commercial bilatéral.

Ces discussions contrastent avec le bras de fer tenace entre la Chine et les Etats-Unis, qui a plongé les marchés financiers dans la tourmente et alimente les craintes d'une récession mondiale.

Protectionnisme dénoncé

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a de nouveau condamné lundi "l'unilatéralisme et le protectionnisme commercial", appelant à "l'ouverture" et au "bénéfice mutuel", lors d'une déclaration en présence de son homologue indonésien en visite à Pékin.

"L'abus des droits de douane portera gravement atteinte aux échanges économiques et commerciaux normaux entre les pays", a-t-il ajouté. Le président américain Donald Trump avait pourtant déclaré jeudi que des pourparlers étaient en cours avec la Chine.

"Oui, nous discutons avec la Chine", avait-il dit à des journalistes dans le Bureau ovale, précisant que Pékin avait contacté Washington "plusieurs fois". "Je pense que nous allons conclure un très bon accord", a-t-il estimé.

Le pouvoir chinois n'a pour l'heure pas confirmé ces discussions, même s'il a appelé à de multiples reprises à un "dialogue" sur "un pied d'égalité".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Présidentielle roumaine: les bureaux de vote ouvrent

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George Simion, sur l'affiche caricaturée de gauche, était arrivé largement en tête du premier tour (archives). (© KEYSTONE/EPA/ROBERT GHEMENT)

Les Roumains ont commencé à voter dimanche à 07h00 (06h00 en Suisse) pour le second tour de l'élection présidentielle, dans un climat tendu cinq mois après l'annulation d'un scrutin entaché de soupçons d'ingérence russe. Le scrutin s'annonce serré.

Arrivé largement en tête du premier tour le 4 mai, le chef du parti nationaliste AUR, George Simion, 38 ans, affronte le maire pro-européen de Bucarest, Nicusor Dan, 55 ans.

Le premier, un souverainiste fervent admirateur du président américain Donald Trump, a largement dominé le premier tour, le 4 mai, avec un score de près de 41%, le double de son rival, mais les sondages, pas toujours fiables par le passé, les placent désormais au coude-à-coude.

L'élection est surveillée de près par la communauté internationale. Bruxelles s'inquiète de voir les rangs des dirigeants d'extrême droite s'étoffer. Washington, très critique du fiasco du scrutin de l'automne dernier, appelle à respecter la voix du peuple.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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En Emilie-Romagne, le sursaut exigé de Ferrari devant ses tifosi

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Lewis Hamilton sera sous pression ce week-end (© KEYSTONE/AP/Rebecca Blackwell)

Reléguée à une décevante 4e place au championnat constructeurs, Ferrari doit se reprendre ce week-end en Emilie-Romagne, théâtre de la septième manche d'une saison de Formule 1 dominée par McLaren.

Pour la première en rouge de son pilote vedette Lewis Hamilton face à une horde attendue de tifosi, l'écurie la plus titrée de la F1 devrait débarquer chez elle, en Italie, avec une SF-25 améliorée pour ne pas se laisser distancer par le peloton de tête.

Après six rendez-vous sur un total de 24 cette saison, Ferrari, vice-championne en titre, compte un seul podium (avec Charles Leclerc, 3e en Arabie Saoudite) et déjà 152 points de retard sur McLaren.

Sur le tracé Enzo et Dino Ferrari d'Imola, situé à moins de 100 km de son siège historique de Maranello, une nouvelle contre-performance de la Scuderia serait de mauvais augure pour la suite de la saison.

A Miami, la légendaire écurie au Cheval Cabré n'avait pas brillé: le Monégasque Leclerc a terminé 7e devant Hamilton 8e, à l'issue du GP marqué des tensions que Vasseur a rapidement tenté de désamorcer. Pendant la course, le septuple champion britannique avait notamment critiqué la stratégie de Ferrari à la radio.

Améliorations

Pour le retour du paddock en Europe, la majorité des équipes devrait arriver ce week-end avec une série d'améliorations sur ses monoplaces. Pour Mercedes, deuxième du général chez les constructeurs, la gestion des pneus reste un point noir face à McLaren.

Quant à Red Bull, qui peine à rivaliser avec le rythme infernal des McLaren, elle devrait procéder à "quelques ajustements" sur sa RB21. Pour son 400e week-end en F1, l'écurie autrichienne - troisième du général - doit se ressaisir, elle qui ne compte qu'un seul succès cette saison grâce à Max Verstappen au Japon début avril.

Le quadruple tenant du titre est seulement troisième du championnat pilotes, derrière le leader australien Oscar Piastri et son coéquipier britannique Lando Norris.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'armée israélienne dit avoir intercepté un missile tiré du Yémen

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L'armée israélienne dit avoir intercepté le missile (archives). (© KEYSTONE/AP Pool Reuters/NATHAN HOWARD)

L'armée israélienne a annoncé dimanche avoir intercepté un missile tiré du Yémen, où les rebelles houthis visent régulièrement le territoire israélien. L'aviation israélienne avait bombardé deux ports au Yémen vendredi soir.

"Suite aux sirènes qui ont retenti il y a peu dans plusieurs régions en Israël, un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté", a indiqué l'armée sur son compte Telegram.

Soutenus par l'Iran, ennemi juré d'Israël, les Houthis ont mené des dizaines d'attaques aux missiles et drones contre Israël, depuis le début de la guerre à Gaza, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens. Ils ont aussi ciblé des navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen.

Le 4 mai, un missile des Houthis a, pour la première fois, touché le périmètre de l'aéroport international Ben Gourion près de Tel-Aviv, une attaque qui a conduit la plupart des compagnies étrangères desservant Tel-Aviv à suspendre leurs vols.

Multiples raids israéliens

En représailles aux attaques, l'armée israélienne a mené plusieurs frappes ces derniers mois contre des cibles des rebelles au Yémen, où elle a bombardé des stations électriques et des cimenteries. Elle avait aussi mis hors-service l'aéroport de Sanaa qui a repris samedi son activité, une dizaine de jours après avoir été bombardé.

Les Etats-Unis ont conclu le 6 mai, par le biais d'une médiation omanaise, un accord de cessez-le-feu avec les Houthis, mettant fin à des frappes américaines en représailles aux attaques des insurgés contre des navires sur une voie maritime cruciale pour le commerce mondial.

Le président américain Donald Trump a toutefois prévenu jeudi que Washington pouvait "reprendre l'offensive" en cas d'attaque de la part des rebelles yéménites.

Après avoir accepté de cesser de viser les navires américains, les Houthis ont indiqué qu'ils poursuivraient leurs attaques contre les navires israéliens au large du Yémen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Une bombe explose devant une clinique en Californie: un mort

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La déflagration a fortement endommagé la façade de la clinique à Palm Spring. (© KEYSTONE/AP)

Une bombe a explosé samedi devant une clinique spécialisée dans la procréation médicalement assistée (PMA) dans la ville californienne de Palm Springs, aux Etats-Unis, faisant un mort. La police fédérale américaine (FBI) considère qu'il s'agit d'un acte terroriste.

L'attaque s'est produite à Palm Springs, à l'est de Los Angeles, peu avant 11h00 locales (20h00 en Suisse), a écrit la ville dans un communiqué publié sur Facebook. Une photographie publiée par la clinique montre sa façade très abîmée, la porte d'entrée enfoncée, les vitres de plusieurs fenêtres brisées et les tuiles du toit soufflées.

"Il s'agit d'un acte terroriste intentionnel. L'avancée de l'enquête permettra de déterminer s'il s'agit de terrorisme international ou de terrorisme intérieur", a déclaré le chef du bureau local du FBI à Los Angeles. Il a ajouté "penser" que l'établissement avait été délibérément visé, dans un pays où la PMA est un sujet qui divise.

Plusieurs bâtiments endommagés

Le maire de la ville, Ron DeHarte, a évoqué une bombe "dans ou près d'un véhicule garé sur le parking du bâtiment". L'explosion a fait un mort dont l'identité n'est pas connue à ce stade, a précisé la police de Palm Springs.

Les dégâts, au-delà du centre pour PMA, "s'étendent à plusieurs rues, avec plusieurs bâtiments endommagés, certains lourdement", a relevé la police, selon laquelle l'incident semble "isolé".

"Ce matin, un événement inattendu et tragique s'est déroulé devant notre local de Palm Springs quand un véhicule a explosé sur un parking près de notre bâtiment", a expliqué sur Facebook la clinique, qui a fermé.

"Nous avons le coeur brisé d'apprendre que cet événement a enlevé une vie et causé des blessures", indique le texte, précisant que le laboratoire qui stocke gamètes et embryons n'avait pas été touché.

Sujet clivant

La PMA est une pomme de discorde entre conservateurs aux Etats-Unis. De nombreux républicains, pour qui les valeurs familiales traditionnelles doivent être défendues, y voient un moyen d'augmenter le nombre d'enfants dans les familles américaines.

Mais d'autres ont une position plus stricte, estimant que la vie commence dès la conception. Ils sont donc fermement opposés à la PMA, car, dans cette procédure, plusieurs embryons sont souvent produits et tous ne sont pas forcément utilisés.

"La violence contre une clinique de fertilité est impardonnable", a réagi samedi la ministre de la justice du président républicain, Pam Bondi. "Nous travaillons à en savoir plus, mais permettez-moi d'être claire: l'administration Trump comprend bien que les femmes et les mères sont le coeur battant de[s Etats-Unis d]'Amérique", a-t-elle écrit sur le réseau social X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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