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Haïti: le Conseil de sécurité de l'ONU adopte un régime de sanctions contre des gangs

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Le seul dirigeant mentionné par le texte onusien est Jimmy Cherizier, "l'un des chefs de gangs les plus influents, qui dirige une alliance de bandes surnommée 'la famille G9' et ses alliés". Ses actions "ont directement contribué à la paralysie économique et à la crise humanitaire en Haïti". (© KEYSTONE/AP/Matias Delacroix)

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi à l'unanimité une résolution prévoyant un régime de sanctions contre des bandes criminelles haïtiennes. Et pour tenter de résoudre la terrible crise sécuritaire et humanitaire en Haïti.

Le texte préparé par les Etats-Unis et le Mexique et voté par les 15 membres du Conseil vise notamment les gangs qui sèment le chaos dans ce pays pauvre des Caraïbes et dont il "exige une cessation immédiate de la violence, des activités criminelles et des atteintes aux droits humains".

Le Conseil de sécurité débat depuis des semaines de deux projets de résolution sur Haïti, aux prises avec une crise multidimensionnelle: économique, sécuritaire, politique et humanitaire.

Force internationale: pas d'unanimité

Lundi, le Conseil avait discuté du possible envoi d'une force internationale pour permettre à la population de sortir du "cauchemar", mais sans prendre de décision sur cette option qui ne fait pas l'unanimité.

"La situation est absolument dramatique. Le port est bloqué par les gangs qui ne laissent pas sortir le carburant (...) Sans carburant, il n'y a pas d'eau. Et il y a le choléra", dont le traitement nécessite un bon approvisionnement en eau potable, avait déclaré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

"Barbecue"

Cette deuxième résolution, adoptée vendredi, prévoit la mise en place d'un régime de sanctions (interdiction de voyage, gel des avoirs, embargo ciblé sur les armes) contre les gangs et leurs meneurs.

Le seul dirigeant mentionné par le texte onusien est Jimmy Cherizier, surnommé "Barbecue", "l'un des chefs de gangs les plus influents, qui dirige une alliance de bandes haïtiennes surnommée 'la famille G9' et ses alliés". Cherizier bloque le terminal de Varreux et ses actions "ont directement contribué à la paralysie économique et à la crise humanitaire en Haïti", selon l'ONU.

"Cette résolution est une première réponse aux appels à l'aide de la population haïtienne", s'est félicitée l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU Linda Thomas-Greenfield.

Les Haïtiens "veulent que nous agissions contre les acteurs criminels, notamment les gangs et leurs financiers, qui ont sapé la stabilité et accru la pauvreté dans cette société dynamique", a ajouté la diplomate américaine.

Elle s'est réjouie que "le Conseil de sécurité ait sanctionné l'un des dirigeants les plus connus d'une bande criminelle (...) dont les agissements ont directement contribué à la crise humanitaire qui provoque tant de souffrance chez la population haïtienne".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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GP de Valence: Alex Marquez gagne le sprint

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Le dernier sprint de la saison pour Alex Marquez (© KEYSTONE/EPA/MANUEL BRUQUE)

Alex Marquez (Ducati-Gresini) a remporté à Valence le dernier sprint de la saison en MotoGP. L'Espagnol s'est ainsi imposé pour la troisième fois de la saison dans cet exercice.

Le cadet des frères Marquez, déjà assuré du titre honorifique de vice-champion du monde derrière son frère Marc (Ducati), qui a dû faire l'impasse sur la fin de saison en raison d'une blessure, l'a emporté samedi avec 1''149 d'avance sur son compatriote Pedro Acosta (KTM). Le podium a été complété par l'Italien Fabio di Giannantonio (Ducati-VR 46), devancé de 2''637.

Parti en pole position pour la cinquième fois cette saison, l'Italien Marco Bezzecchi (Aprilia) a franchi la ligne d'arrivée cinquième. Cela lui permet d'être certain de boucler la saison au troisième rang final.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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A Belem, militants et autochtones rassemblés pour le climat

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Des milliers de militants et d'indigènes rassemblés samedi à Belem pour une grande marche. (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

Des milliers de militants et d'indigènes se rassemblent samedi à Belem pour une grande marche afin de demander aux négociateurs de la COP30, réunis dans cette ville d'Amazonie brésilienne, d'écouter leurs revendications pour la défense du climat.

Un ballon géant à l'allure de globe terrestre: on le remarque d'emblée dans la manifestation, festive et en musique sous un soleil brûlant, partie d'un marché de cette cité qui accueille depuis lundi la conférence de l'ONU sur le climat.

"On est ici pour essayer de faire pression", dit à l'AFP Txai Surui, 28 ans, l'une des leaders indigènes les plus en vue du Brésil. Pour la jeune femme coiffée de plumes, il s'agit que les "promesses" déjà prises soient tenues et d'éviter tout "recul" dans cette toute première COP en Amazonie.

"Nous sommes venus ici pour défendre le climat. Aujourd'hui, nous vivons un massacre avec notre forêt qui est en train d'être détruite. Nous voulons faire entendre notre voix depuis l'Amazonie et exiger des résultats", explique Benedito Huni Kuin, 50 ans, du peuple indigène Huni Kuin, vivant dans l'ouest du Brésil. Certains ont déployé un grand drapeau brésilien jaune et vert sur lequel est écrit: "Amazonie protégée".

Plus loin, des funérailles symboliques sont organisées en l'honneur des énergies fossiles. Autour de trois cercueils frappés des mots "charbon", "pétrole" et "gaz", des manifestantes fardées et vêtues de noir jouent les veuves éplorées.

Première depuis 2021

La "marche mondiale pour le climat" traverse la dense ville de 1,4 million d'habitants sur environ 4,5 kilomètres. Elle doit s'arrêter à quelques pâtés de maisons du site de la COP30, protégé samedi par des dizaines de militaires et des barrières parfois surmontées de barbelés. Pour la première fois depuis la COP26 à Glasgow en 2021, la société civile mondiale peut s'exprimer samedi sans crainte d'arrestations arbitraires.

Les trois dernières conférences climatiques de l'ONU se sont déroulées dans des pays, Egypte, Emirats arabes unis et Azerbaïdjan, où aucune ONG ne jugeait sûr de manifester en dehors du site de la conférence, qui est protégé et régi par les Nations unies. Les négociations de Belem sont marquées par une absence de taille: celle des Etats-Unis de Donald Trump.

Mais au rassemblement samedi un manifestant monté sur des échasses s'est déguisé en Oncle Sam pour dénoncer "l'impérialisme". Le soutien à la cause palestinienne est aussi présent, avec des drapeaux palestiniens brandis parmi la foule.

"Chouette antidote"

Dans la foule, revient avec insistance une demande: que les communautés indigènes brésiliennes aient davantage voix au chapitre dans les discussions.

Mardi soir, des manifestants avaient forcé l'entrée du site de la COP et s'étaient heurtés aux forces de sécurité. Vendredi matin, d'autres protestataires également autochtones ont bloqué l'entrée principale et arraché des réunions au sommet avec des responsables brésiliens pour évoquer leurs revendications, notamment la démarcation de leurs terres.

Tyrone Scott, un Britannique de 34 ans, de l'ONG War on Want, regrette que "des voix aient été exclues du processus" de négociation, mais se réjouit: la manifestation de samedi est "un chouette antidote à la monotonie et à la stérilité de l'intérieur de la COP". Les tractations sont de fait laborieuses.

Au terme d'une semaine, la présidence brésilienne de la COP30, qui coorganise l'événement avec l'ONU, est censée dévoiler samedi après-midi le fruit de ses consultations pour concilier les demandes des pays sur une série de sujets.

Des sujets aussi lourds et épineux que les ambitions en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le financement climatique au profit des pays vulnérables ou les barrières commerciales.

Plusieurs participants estiment que chacun campe encore sur ses positions en attendant l'arrivée des ministres lundi, qui devront trouver un consensus de près de 200 pays d'ici la fin de la conférence le 21 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'ex-champion du monde Joseph Parker dément s'être dopé

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Joseph Parker (ici en 2018) dément avoir eu recours à des produits dopants (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

L'ex-champion du monde des lourds Joseph Parker a démenti samedi avoir eu recours à des produits interdits.

Un test antidopage s'est pourtant révélé positif après son combat perdu contre Fabio Wardley le 25 octobre.

"Avant mon récent combat, j'ai passé un test volontaire et j'ai maintenant appris que le résultat rendu était positif. C'est une vraie surprise. Je n'ai eu recours à aucune substance interdite, je ne prends pas de produits pour améliorer mes performances et je ne suis pas en faveur de leur utilisation", a écrit le boxeur néo-zélandais de 33 ans sur les réseaux sociaux.

"Je coopère pleinement dans le processus en cours et je suis confiant dans l'issue de l'enquête qui blanchira mon nom", ajoute Parker, qui a été stoppé durant le 11e round de son combat contre le Britannique Wardley et a ainsi perdu son statut de challenger WBO pour affronter le champion incontesté des lourds Oleksandr Usyk.

Le promoteur du combat entre Parker et Wardley, Queensberry, a annoncé le résultat positif du contrôle antidopage sans dire quelle substance avait été détectée. Selon le tabloïd britannique The Sun, il s'agirait de cocaïne.

Joseph Parker avait perdu en 2018 sa ceinture WBO au profit du Britannique Anthony Joshua par décision unanime des juges. Il s'était depuis donné une chance d'affronter Usyk en alignant des victoires contre Deontay Wilder, Zhilei Zhang et Martin Bakole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Brésil: appel de Bolsonaro rejeté, qui se rapproche de la prison

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Jair Bolsonaro a été condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat (archives). (© KEYSTONE/AP/Luis Nova)

La cour suprême brésilienne a formellement rejeté vendredi l'appel de l'ex-président Jair Bolsonaro de sa condamnation à 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat. Cette décision réduit fortement ses chances d'éviter de se retrouver derrière les barreaux.

La juridiction s'était déjà prononcée contre ce recours la semaine dernière, mais devait encore entériner sa décision.

L'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022), 70 ans, a été déclaré coupable en septembre d'avoir été le chef d'une "organisation criminelle" ayant conspiré pour assurer son "maintien autoritaire au pouvoir" après la victoire de son rival de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva, lors du scrutin d'octobre 2022.

Selon le parquet, ce complot prévoyait l'assassinat de Lula et d'un juge de la cour suprême chargé de l'affaire, Alexandre de Moraes. Mais il a échoué, faute de soutien de hauts responsables militaires.

Une source du tribunal a indiqué à l'AFP que la défense pourrait formuler un dernier recours dans les cinq jours. Cependant, celui-ci pourrait être rapidement rejeté par M. Moraes, ce qui mettrait fin à la procédure.

Réduction de peine exclue

M. Bolsonaro, assigné à résidence depuis août, pourrait donc être incarcéré au cours de la dernière semaine de novembre.

En raison de problèmes de santé liés aux séquelles d'un coup de couteau reçu à l'abdomen en 2018, il pourrait demander à la cour de le laisser purger sa peine à domicile, comme ce fut le cas pour l'ancien président Fernando Collor de Mello (1990-1992), condamné à huit ans de prison pour corruption.

Ce procès a considérablement envenimé les relations bilatérales, notamment commerciales, avec le président américain Donald Trump, dont Jair Bolsonaro est un ancien allié.

M. Trump et son gouvernement font pression sur les autorités judiciaires brésiliennes, qu'ils accusent de poursuivre injustement l'ex-dirigeant. M. Moraes est la principale cible de Washington, visé depuis la fin juillet par des sanctions économiques, étendues en septembre à son épouse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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