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H&M annonce une perte inattendue au quatrième trimestre

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La fermeture des magasins H&M en Russie a notamment pesé sur les résultats du groupe, tout comme la restructuration en cours. (Archives) (© KEYSTONE/EPA/ANATOLY MALTSEV)

Le géant suédois de l'habillement H&M a annoncé vendredi une chute des deux tiers de son bénéfice net lors de son exercice 2022, en raison de son retrait de Russie et d'une conjonction d'autres facteurs défavorables, avec une perte inattendue au dernier trimestre.

Lors de son exercice légèrement décalé (décembre 2021-novembre 2022), le numéro 2 mondial du secteur a souffert à la fois de son retrait de Russie, de la hausse des matières premières et du prix du fret, d'un dollar élevé, et de son choix de ne pas répercuter la totalité des hausses sur le consommateur pour défendre ses parts de marché, explique sa dirigeante Helena Helmersson dans le rapport financier du groupe.

Le quatrième trimestre a été marqué par une perte nette de 864 millions de couronnes (77 millions de francs), inattendue des analystes qui misaient sur des bénéfices nettement positifs, selon les agences Bloomberg et Factset.

H&M précise avoir été affecté au dernier trimestre par des frais de restructuration liés aux suppressions d'emplois annoncées fin novembre.

Sur l'ensemble de l'exercice annuel, le chiffre d'affaires du groupe progresse de 12%, à 223,5 milliards de couronnes, mais de seulement 6% hors effets de change.

Le nombre de magasins du groupe (H&M, COS, Monki...) a été réduit à 4465 fin novembre, soit 336 de moins qu'un an plus tôt, avec près de la moitié de l'impact lié au retrait de Russie et du Bélarus.

Dans le même temps, le bénéfice net annuel a chuté de 68%, à un peu moins de 3,6 milliards de couronnes.

H&M explique que l'accumulation de facteurs défavorables a eu un effet négatif de cinq milliards au total sur ses profits.

"Notre décision de cesser l'activité en Russie, qui était un marché important et rentable, a eu un effet négatif significatif sur nos résultats", a souligné Helena Helmersson.

"La hausse des matières premières et des coûts du transport, combinée à un dollar historiquement élevé, se sont traduits par des hausses des coûts d'achat", explique-t-elle, citant également les frais de restructuration et la hausse des prix de l'énergie.

"Plutôt que de répercuter la totalité du surcoût sur nos clients, nous avons choisi de renforcer encore notre position de marché", avance la dirigeante.

2023 devrait toutefois être meilleur, selon H&M.

Depuis la fin de l'exercice fin novembre, "les facteurs extérieurs sont toujours difficiles mais vont dans la bonne direction", selon la patronne.

"Avec nos investissements et nos gains d'efficacité, il y a de très bonnes bases pour que 2023 soit une année de hausse des ventes et de rentabilité améliorée", explique-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Tournoi WTA 1000 de Miami: défaite sans appel pour Golubic

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Une défaite cuisante pour Viktorija Golubic (© KEYSTONE/EPA/FAZRY ISMAIL)

Le parcours de Viktorija Golubic (WTA 116) a pris fin au 2e tour du tournoi WTA 1000 de Miami. La Suissesse a perdu 6-1 6-1 face à la Russe Liudmila Samsonova (WTA 15), tête de série no 12.

Comme le score le laisse supposer, la Zurichoise n'a pas eu l'ombre d'une chance contre une adversaire qu'elle avait pourtant battue lors de leur seul précédent affrontement. Cette fois, la partie n'a duré que 53 minutes à sens unique.

Samsonova a pris à six reprises le service de la Suissesse, qui n'a de son côté réussi le break qu'une fois, à 6-1 3-0. Mais la Russe n'a pas cédé au doute et a remporté les trois derniers jeux dans la foulée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Réforme de la justice: Netanyahu veut "mettre fin à la division"

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Des manifestations populaires ont lieu depuis des semaines contre un projet de réforme du système judiciaire. (© KEYSTONE/AP/Ohad Zwigenberg)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est engagé jeudi soir à "mettre fin à la division au sein du peuple". Cela après bientôt trois mois de manifestations massives contre le projet de réforme de la justice en cours d'examen au Parlement.

M. Netanyahu, qui était jusque-là resté en retrait sur ce dossier, a annoncé qu'il entrait "en scène" et qu'il était déterminé à faire avancer la réforme, mais qu'il ferait tout pour "parvenir à une solution" acceptable tant pour les défenseurs du projet que pour ses détracteurs.

"Nous ne pouvons permettre qu'un différend, aussi aigu soit-il, mette en danger notre avenir commun à tous (...) Les opposants à la réforme ne sont pas des traîtres, les partisans ne sont pas des fascistes", a-t-il déclaré en faisant référence aux invectives favorites de chacun des deux camps à l'encontre de l'autre.

"Je ferai tout, tout, afin de calmer les esprits et de mettre fin à la division au sein du peuple ", a-t-il encore dit. Lui-même avait qualifié à plusieurs reprises ces dernières semaines les manifestants de partisans de "l'anarchie".

La réforme vise à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats. Selon ses détracteurs, elle met en péril le caractère démocratique de l'Etat d'Israël.

M. Netanyahu et ses alliés d'extrême-droite et ultra-orthodoxes estiment quant à eux la réforme nécessaire pour rétablir un rapport de force équilibré entre les élus et la Cour suprême, qu'ils jugent politisée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump probablement ni inculpé ni "arrêté" cette semaine à New York

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Donald Trump doit répondre devant la justice de l'Etat de New York d'une affaire de paiement de 130'000 dollars, juste avant sa victoire à la présidentielle de novembre 2016, à une actrice de films X, Stormy Daniels, avec qui il aurait eu une liaison (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Donald Trump ne sera probablement ni inculpé ni "arrêté" cette semaine à New York comme il l'avait annoncé samedi. Le procureur en charge de l'enquête l'a accusé d'avoir "créé une fausse attente" médiatique sur une affaire aux conséquences politiques imprévisibles.

Le milliardaire républicain de 76 ans, qui rêve de "reconquérir" la Maison Blanche en novembre 2024, doit répondre, devant la justice de l'Etat de New York et son procureur pour la juridiction de Manhattan Alvin Bragg, d'une affaire de paiement de 130'000 dollars, juste avant sa victoire à la présidentielle de 2016, à l'actrice de films X Stormy Daniels, avec qui il aurait eu une liaison.

Donald Trump a réussi, samedi 18 mars au matin, un coup d'éclat en assurant sur son réseau social Truth Social qu'il serait "arrêté" mardi dans le cadre d'une inculpation au pénal par le procureur Bragg. Mais il ne s'est rien passé.

Cela n'a pas empêché New York - sa police, sa justice et la presse - d'être suspendue toute la semaine aux hypothétiques comparution, inculpation et même brève "arrestation" du 45e président américain. Ce qui serait sans précédent aux Etats-Unis.

Coup de tonnerre

La procureur Bragg, un élu démocrate à la tête du parquet de Manhattan depuis 2022 et qui a hérité de l'affaire Stormy Daniels, était resté mutique depuis samedi.

Mais dans une lettre datée de jeudi et adressée à trois parlementaires républicains, les services du procureur se plaignent du coup de tonnerre médiatique et politique qu'a provoqué M. Trump samedi.

Dans ce courrier consulté par l'AFP, le parquet de Manhattan répond aussi à ces trois élus de la Chambre des représentants qui avaient sommé, dans une lettre du 20 mars révélée par la presse à Washington, le procureur Bragg de témoigner devant une commission du Congrès.

Ils accusent le magistrat classé à gauche de mener des "poursuites aux motivations politiques". "Votre lettre", rétorque la secrétaire générale de M. Bragg, Leslie Dubeck, "est une ingérence sans précédent dans une enquête locale en cours".

Et elle "n'est venue qu'après que Donald Trump a créé une fausse attente sur le fait qu'il serait arrêté le jour suivant, et après que ses avocats vous ont apparemment pressé d'intervenir".

"Aucun fait n'offre de fondement légitime à une enquête du Congrès", balaie-t-elle.

Inculpation repoussée

D'après plusieurs médias, dont le Washington Post, la justice new-yorkaise a encore repoussé, jusqu'à la semaine prochaine, l'éventuelle inculpation pénale de Donald Trump.

Cette décision doit être votée par un grand jury, un panel de citoyens aux larges pouvoirs d'enquête qui travaille avec le procureur, lequel doit suivre s'y conformer et formellement inculper.

Ce grand jury pourrait encore se réunir jeudi après-midi, dernier jour de la semaine judiciaire, mais sans se prononcer sur l'affaire Trump/Stormy Daniels, selon la presse locale.

Même inculpé, M. Trump ne serait de toute façon pas "arrêté" dans l'immédiat. Il faudrait attendre plusieurs jours pour qu'il comparaisse à Manhattan, dans ce qui serait sans doute une indescriptible pagaille médiatique et politique.

Toute la semaine, les autorités à New York ont fait installer des barrières métalliques devant le palais de justice et la Trump Tower de Manhattan. Pour prévenir tout risque d'affrontements dans une ville à l'histoire émaillée de violences, la police municipale (NYPD) a dopé "la présence de policiers en tenue".

6 janvier 2021

M. Trump avait appelé samedi ses partisans à "manifester", rappelant ce qu'il avait fait en décembre 2020 et le 6 janvier 2021, jour de l'assaut de ses supporteurs contre le Capitole à Washington, pour contester sans preuve une présidentielle "volée", selon lui, par le démocrate Joe Biden.

Mais il n'y a eu cette semaine que quelques dizaines de manifestants devant le palais de justice et la Trump Tower de New York, et, devant chez Donald Trump, à Palm Beach en Floride.

Sur le fond, l'affaire Stormy Daniels est juridiquement complexe.

La justice cherche à déterminer si M. Trump s'est rendu coupable de fausses déclarations, une infraction, ou de manquement aux lois sur le financement électoral, un délit pénal, en ayant versé de l'argent à cette actrice de films pornographiques, juste avant la présidentielle de novembre 2016, que le républicain avait remportée.

Dans quel but? Pour qu'elle taise une supposée relation extraconjugale dix ans plus tôt, selon l'accusation.

L'homme clé du dossier s'appelle Michael Cohen: il est l'ancien avocat et désormais ennemi de M. Trump, et avait payé Stormy Daniels. Il a témoigné devant le grand jury et l'actrice a aussi coopéré avec la justice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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SNCF: du mieux, mais trafic toujours perturbé vendredi

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En France, les syndicats de cheminots ont appelé à une grève reconductible depuis le 7 mars, jusqu'au retrait du texte de la réforme des retraites. (archives) (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

La SNCF prévoit vendredi une amélioration sur les grandes lignes et les TER, avec notamment 3 TGV sur 5, et toujours des difficultés en Ile-de-France, alors que les syndicats doivent se réunir pour discuter de la suite du mouvement contre la réforme des retraites.

SNCF Voyageurs prévoit de maintenir vendredi les trois quarts des TGV Inoui et Ouigo, trois cinquièmes des Intercités et trois cinquièmes des TER, a indiqué un porte-parole à l'AFP jeudi. Aucun train de nuit ne roulera.

C'est une nette amélioration par rapport à jeudi, neuvième jour de mobilisation contre la réforme des retraites, mais il y aura moins de trains qu'au début de la semaine.

Sur le réseau ferroviaire francilien, la circulation des trains restera passablement perturbée, les lignes les plus affectées étant la partie SNCF du RER B (au nord), les RER C et E et les lignes Transilien N et P, avec 1 trains sur 2.

La direction prévoit parallèlement de faire rouler 3 trains sur 5 en moyenne sur le RER D et la ligne R.

Des trains supplémentaires sont toutefois prévus sur les lignes B et D afin d'assurer la desserte du Stade de France à Saint-Denis, pour le match des éliminatoires de l'Euro-2024 entre la France et les Pays-Bas dans l'après-midi.

Les deux tiers des trains programmés seront maintenus sur les lignes H, J, L et U, et les trois quarts sur la partie SNCF du RER A (au nord-ouest).

Toujours en Ile-de-France, la RATP prévoit un trafic normal sauf sur ses parties des RER A (l'essentiel de la ligne) et B (au sud) avec respectivement 3 trains sur 4 et 2 trains sur 3.

Les syndicats de cheminots ont appelé à une grève reconductible depuis le 7 mars, jusqu'au retrait du texte de la réforme des retraites.

Ils doivent se retrouver vendredi "pour envisager les suites à donner à ce conflit", a indiqué dans un communiqué la CGT Cheminots, pour qui le mouvement "doit se poursuivre sous le contrôle et les décisions des cheminots réunis en AG".

"Des perturbations subsisteront ce week-end", a sobrement indiqué SNCF Voyageurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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