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IAG: bénéfice annuel multiplié par six en 2023

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La tendance au rétablissement amorcée au sortir de la pandémie en 2022 s'est confirmée l'an dernier. (archive) (© KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI)

Le groupe aérien britannique IAG, maison mère des compagnies British Airways et Iberia, a multiplié par six son bénéfice annuel en 2023, à 2,7 milliards d'euros (2,5 milliards en francs), porté par une forte demande de voyages, notamment de loisirs.

En 2023, IAG a en outre "plus que doublé sa marge et ses bénéfices opérationnels par rapport à 2022" et le groupe a "retrouvé une capacité proche des niveaux d'avant (la pandémie de) Covid-19 dans la plupart de ses principaux marchés", a indiqué le directeur général Luis Gallego dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires du groupe, également propriétaire de la compagnie à bas coûts espagnole Vueling et de l'irlandaise Aer Lingus, a progressé de près de 28% à 29,5 milliards d'euros. Le bénéfice opérationnel est ressorti à 3,5 milliards d'euros, contre 1,3 milliard un an plus tôt.

IAG a retrouvé une capacité de transport de passagers de 95,7% des niveaux de 2019 (avant la pandémie) l'an dernier, en hausse de près de 23%, et a embauché 13'000 personnes.

IAG avait aussi annoncé en février 2023 l'acquisition d'Air Europa pour 500 millions d'euros auprès du groupe espagnol de tourisme Globalia, concrétisant un projet qu'il caressait depuis plusieurs années pour renforcer ses liaisons vers l'Amérique latine et faire de Madrid l'un des principaux hubs européens.

Le groupe assure que "la demande reste robuste, avec une vigueur particulière des voyages de loisirs". Ses sièges sont "réservés à 92%" pour le premier trimestre.

IAG avait renoué avec les bénéfices en 2022, porté par une forte reprise des voyages en avion après les restrictions pendant la pandémie, qui avaient durement touché le secteur aérien, en paralysant le trafic mondial pendant des mois.

IAG a par ailleurs annoncé mercredi dans un communiqué "son plus grand accord d'achat de carburant d'aviation durable (SAF) à ce jour", avec l'entreprise californienne Twelve, qui fournira un carburant de synthèse "e-SAF" fabriqué "à partir de CO2, d'eau et d'énergie renouvelable".

Il s'agit d'un contrat de 14 ans portant sur 785.000 tonnes d'un carburant qui "réduira les émissions de gaz à effet de serre (...) jusqu'à 90%" pour l'ensemble du cycle de la production à l'utilisation par rapport au carburant conventionnel, a fait valoir IAG, qui s'est engagé à voler avec 10% de SAF d'ici 2030.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Liban: 18 morts dans une frappe israélienne sur un village du nord

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Alerte Info (© )

Dix-huit personnes ont été tuées dans une frappe israélienne visant un village du nord du Liban, a indiqué la Croix-Rouge locale. Le ministère libanais de la Santé a de son côté rapporté que "les efforts de secours se poursuivent".

C'est la première fois qu'Aïto, village dans une région montagneuse à majorité chrétienne, est visé depuis que le mouvement islamiste Hezbollah et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre. La frappe a visé un appartement, selon l'agence nationale libanaise ANI.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un jeune Suisse recherché pour des alertes à la bombe en Autriche

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Les Chemins de fer autrichiens (ÖBB) ont été particulièrement touchés par les alertes à la bombe (archives). (© KEYSTONE/EPA APA/ROLAND SCHLAGER)

Après la série de 27 menaces à la bombe contre de nombreuses institutions en Autriche, les autorités de sécurité ont localisé l'auteur présumé des e-mails de menace en Suisse.

Le ministère autrichien de l'Intérieur a annoncé lundi qu'un Suisse de 20 ans avait été identifié grâce au travail d'enquête de la protection de l'Etat en collaboration avec les parquets de Graz et de Linz. Le jeune homme est fortement soupçonné. Un mandat d'arrêt européen a été émis à son encontre.

Depuis le 30 septembre dernier, les autorités enquêtent sur 27 alertes à la bombe anonymes reçues dans toute l'Autriche, toujours, par courrier électronique. Les gares ont été particulièrement touchées, mais des menaces ont également été reçues récemment contre des écoles et des centres commerciaux. Les interventions policières qui ont suivi ont parfois conduit à des évacuations.

Contexte à éclaircir

Un porte-parole du ministère de l'Intérieur n'a pas voulu préciser lundi le nombre de menaces dont le Suisse serait concrètement responsable. Le suspect se trouvant toujours en liberté dans son pays, il n'est pas possible d'en dire plus sur l'état actuel de l'enquête, a-t-on appris auprès de l'APA.

Un porte-parole du ministère n'a pas confirmé les informations des médias selon lesquelles le jeune homme aurait déjà été arrêté. Le mandat d'arrêt européen a été transmis aux autorités suisses pour examen et exécution.

"Cela peut prendre quelques semaines", a indiqué le ministère de l'Intérieur. Le contexte de ces courriels anonymes doit en outre encore être éclairci, a souligné le ministère lundi.

Selon les Chemins de fer autrichiens (ÖBB), les cinq premières alertes à la bombe dans les gares ont touché environ 450 trains et des milliers de passagers. Au total, le trafic ferroviaire a été interrompu pendant environ huit heures, ont déclaré les Chemins de fer autrichiens la semaine dernière.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / apa

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Russie: plus de trois ans de prison requis contre Laurent Vinatier

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Laurent Vinatier, chercheur spécialiste de l'espace post-soviétique, travaillait en Russie pour le Centre pour le dialogue humanitaire de Genève. (© KEYSTONE/AP/Pavel Bednyakov)

La justice russe a réclamé lundi une peine de trois ans et trois mois de prison ferme pour le Français Laurent Vinatier, collaborateur d'une ONG suisse accusé de ne pas s'être enregistré en tant qu'"agent de l'étranger". Un réquisitoire jugé "extrêmement sévère".

Les autorités accusent le prévenu d'avoir manqué à son obligation de s'enregistrer en tant qu'"agent de l'étranger" alors même qu'il collectait des "informations dans le domaine des activités militaires" pouvant être "utilisées contre la sécurité" de la Russie. Ce délit est passible de cinq ans de prison.

"L'accusation demande de reconnaître l'accusé coupable (...) Je propose d'imposer une peine de privation de liberté d'une durée de trois ans et trois mois, à purger dans une colonie pénitentiaire", a déclaré la procureure dans la salle d'audience d'un tribunal à Moscou, selon une journaliste de l'AFP présente.

"Déraisonnable"

"Nous considérons que la peine demandée par la procureure est extrêmement sévère", a déploré l'un des avocats russes de M. Vinatier, Oleg Bessonov, qui a rappelé que son client avait "avoué pleinement sa culpabilité" en plaidant l'ignorance.

"Cette demande est déraisonnable et illégale", a martelé son autre avocat Alexeï Sinitsine. Les deux avocats ont demandé que leur client soit sanctionné par "une amende".

Laurent Vinatier, âgé de 48 ans, avait reconnu ne pas s'être enregistré sous ce label d'"agent de l'étranger", utilisé en Russie contre les voix critiques et qui impose de lourdes obligations administratives, sous peine de sanctions pénales. Il avait assuré ignorer que cette obligation avait été introduite au code pénal.

Récolte d'informations

Les services de sécurité russes (FSB) ont eux affirmé début juillet que l'accusé avait établi de "nombreux contacts" avec des politologues, des économistes et des experts militaires russes, ainsi qu'avec des fonctionnaires.

"Au cours d'échanges avec ces personnes, (il) a notamment recueilli des informations militaires et militaro-techniques qui peuvent être utilisées par des services de renseignement étrangers à l'encontre de la sécurité de la Russie", déclarait alors le FSB.

Ces accusations pesant contre lui avaient fait pendant une certaine période redouter une inculpation plus grave, par exemple pour "espionnage", un crime passible de 20 ans de privation de liberté en Russie. Début septembre, la détention provisoire du Français avait été prolongée de six mois au premier jour de son procès, jusqu'au 21 février.

Hors des circuits diplomatiques

Ce chercheur spécialiste de l'espace post-soviétique, qui dit "aime(r) la Russie", d'où sa femme est originaire, travaillait sur le sol russe pour le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels.

Selon des sources interrogées par l'AFP, le Français travaillait depuis des années sur le conflit entre la Russie et l'Ukraine, avant même l'offensive russe de février 2022, dans le cadre de discrets efforts diplomatiques en parallèle à ceux des Etats. Jusqu'à son arrestation, il effectuait des voyages dans les deux pays.

Relations tendues

Cette affaire survient aussi à un moment où les relations entre Moscou et Paris sont très tendues: la Russie est accusée d'une série d'actes de déstabilisation et de désinformation sur le territoire français, tandis que la France se voit reprocher son soutien à l'Ukraine.

Ces dernières années, plusieurs Occidentaux, en particulier des Américains, ont été arrêtés en Russie et visés par de graves accusations, Washington dénonçant des prises d'otages pour obtenir la libération de Russes détenus à l'étranger.

Le 1er août, les Occidentaux et la Russie ont procédé au plus grand échange depuis la fin de la Guerre froide de prisonniers, parmi lesquels figuraient le journaliste américain Evan Gershkovich et l'ancien Marine Paul Whelan, libérés par Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un ex-agent de la Stasi condamné pour un meurtre vieux de 50 ans

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Le tribunal de Berlin a condamné l'ancien membre de la Stasi à 10 ans de prison ferme. (© KEYSTONE/dpa/Sebastian Gollnow)

Le tribunal de Berlin a condamné lundi à dix ans de prison un ancien agent de la Stasi, la police politique de l'ex-RDA communiste, pour le meurtre d'un Polonais qui voulait fuir à l'ouest il y a 50 ans.

A l'issue d'un procès historique, le tribunal a déclaré Martin Naumann, âgé de 80 ans, coupable de meurtre pour avoir tiré dans le dos de Czeslaw Kukuczka alors qu'il tentait de s'enfuir par le poste-frontière de Friedrichstrasse à Berlin en 1974.

La Cour a "la conviction indubitable" que M. Naumann est l'auteur des tirs qui ont coûté la vie au fugitif de 38 ans, a déclaré le président du tribunal Bernd Miczajka.

Même s'il n'a pas agi "par motif personnel", il a "exécuté sans pitié" un acte "planifié par la Stasi", a détaillé le juge.

Le parquet allemand avait requis 12 ans de prison contre l'ancien lieutenant, aujourd'hui retraité.

Procès enregistrés

L'intéressé a rejeté l'accusation par la voix de ses avocats, qui demandaient eux son acquittement. Mais il ne s'est jamais exprimé devant les juges.

Ce procès, enregistré en raison de sa valeur historique, est l'aboutissement d'une longue enquête menée également côté polonais.

Il n'a été rendu possible que par l'apparition de nouvelles informations trouvées par deux historiens allemand et polonais dans les archives de la Stasi en 2016, liant M. Naumann à la mort du fugitif, et la découverte de nouveaux témoins potentiels.

Depuis mars dernier, le procès a replongé le pays au temps de la Guerre froide, période durant laquelle l'Allemagne fut scindée en deux par le Rideau de fer entre RFA à l'ouest et RDA à l'Est.

Selon une responsable des archives de la police secrète à Berlin, Daniela Münkel, M. Naumann devient avec le verdict rendu lundi le premier ancien agent de la police secrète de l'ancienne Allemagne de l'Est communiste à être reconnu coupable de meurtre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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