Climat
Inondations: des milliers d'habitants de Sydney doivent évacuer
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Les rivières australiennes en crue à la suite de quatre jours de pluies diluviennes ont submergé des maisons et des routes. Des dizaines de milliers d'habitants de Sydney ont dû quitter mardi leur domicile.
Les autorités de Nouvelle-Galles du Sud ont appelé quelque 50'000 personnes à évacuer et 28'000 à se préparer à faire de même, ont indiqué les autorités. Les services de secours ont procédé à 142 sauvetages en 24 heures avec l'aide d'une centaine de soldats.
L'Australie est particulièrement éprouvée par le changement climatique, régulièrement frappée par des sécheresses, des feux de forêt dévastateurs, sans compter des inondations répétées et de plus en plus intenses.
Rapide montée des eaux
Ces fortes précipitations se sont abattues sur un sol déjà en partie détrempé ce qui a entraîné une rapide montée des eaux, notamment dans la banlieue Ouest de Sydney. "Cela a été si soudain", a raconté à l'AFP Gordon Lee, un habitant de Shanes Park, une banlieue située à l'ouest de Sydney dont certains quartiers ont été inondés dans la nuit de lundi à mardi.
"Nous n'avons même pas eu le temps de prendre quoi que ce soit, nous avons juste pris nos chiens et sommes allés sur un terrain plus élevé dans la rue", a-t-il déclaré à l'AFP.
M. Lee, qui était agriculteur, a raconté qu'au moment de son départ en retraite, il y a une quinzaine d'années, les inondations étaient moins fréquentes. "Je vois des gens plus jeunes s'installer pour essayer de cultiver ici (...) mais ils sont en train de tout perdre".
Selon les services météo, le front météorologique va se diriger vers le nord le long du littoral après quatre jours de fortes précipitations.
Vigilance permanente
"Sydney n'est pas hors de danger, ce n'est pas le moment de se relâcher", a déclaré Carlene York, responsable des services d'urgence de cet Etat. Le Premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud, Dominic Perrottet, a appelé la population à se conformer aux ordres d'évacuation, affirmant que "cet événement est loin d'être terminé".
Le gouvernement fédéral a déclaré l'état de catastrophe naturelle dans 23 régions inondées de Nouvelle-Galles du Sud, débloquant ainsi des aides pour les habitants sinistrés. Le personnel du poste de police de Windsor a été évacué, a indiqué la police.
De nombreux habitants touchés par cet événement météorologique avaient déjà été victimes des inondations successives de la côte Est qui, en 2021 et en mars, ont fait plus d'une vingtaine de morts. C'est le cas d'Alan Dalrymple, 62 ans, un habitant de Windsor en banlieue à l'ouest de Sydney dont la maison a été inondée quatre fois en 18 mois. Il reconnaît être "un peu énervé".
"Il n'y a pas grand-chose que vous puissiez faire à ce sujet (...). Vous vous contentez de sourire et vous continuez. Pas la peine de se plaindre parce que personne ne veut entendre les gens se plaindre, ça c'est sûr", a-t-il affirmé à l'AFP.
Période difficile
La plupart des régions affectées se situent en aval du barrage Warragamba, à l'ouest de Sydney, qui a débordé. Il fournit la majeure partie de l'eau potable de la ville. "Les habitants de la côte Est traversent une période très difficile en ce moment", a reconnu le Premier ministre Anthony Albanese.
"Mes pensées vont aux personnes qui ont souffert encore et encore et encore, beaucoup de ces communautés ont également été touchées par les feux de forêt", a-t-il déclaré à la presse. Il a appelé la population "à rester en sécurité et vigilante".
Les précipitations se sont calmées dans certaines zones de Sydney mais les alertes aux inondations vont probablement persister pendant plusieurs jours, a prévenu Jane Golding du bureau de météorologie de l'Etat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Les émissions de CO2 liées aux fossiles vers un record en 2025
Les émissions de dioxyde de carbone issues des énergies fossiles devraient atteindre un nouveau record en 2025, indique jeudi une étude scientifique de référence. Elle confirme qu'il sera quasiment impossible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.
Selon le Global Carbon Project, mené par 130 scientifiques internationaux et publié comme chaque année alors que les nations sont réunies pour la conférence de l'ONU sur le climat (COP30), les émissions de CO2 issues du charbon, du pétrole et du gaz fossile seront supérieures en 2025 de 1,1% à celles de l'année précédente, pour atteindre 38,1 milliards de tonnes (GtCO2).
"C'est plus que la moyenne de progression annuelle de ces dix dernières années, qui était de 0,8%", note l'étude, indiquant que ces émissions sont maintenant 10% plus élevées qu'elles ne l'étaient en 2015, année de l'accord de Paris, qui ambitionnait de limiter le réchauffement à 2 degrés Celsius, voire 1,5 degré, par rapport à la période préindustrielle.
Même si les émissions ont baissé dans plusieurs pays, notamment sous l'effet du développement des énergies renouvelables, de l'électrification des véhicules ou de la baisse de la déforestation, "collectivement, le monde n'est pas à la hauteur", a souligné auprès de l'AFP Glen Peters du centre pour la recherche internationale sur le climat. "Chacun doit faire sa part et tous doivent faire davantage".
Encore quatre années
L'étude, attendue comme aux COP précédentes pour une première estimation du dérapage climatique mondial pour l'année en cours, estime que la quantité de CO2 restante pour tenir la limite de 1,5 degré Celsius est de 170 milliards de tonnes (GtCO2).
"Cela équivaut à quatre années d'émissions au rythme actuel avant que le budget alloué à la limitation du réchauffement à 1,5 degré ne soit épuisé. C'est donc, en pratique, impossible", conclut Pierre Friedlingstein, de l'université d'Exeter, qui a dirigé l'étude.
Ce constat d'échec s'est imposé tout au long de l'année 2025, reconnu désormais par l'ONU, des climatologues, le président du GIEC et les participants de cette COP. L'objectif est désormais de faire en sorte que le dépassement soit temporaire, mais cela pourrait se compter en décennies.
Sur la trajectoire actuelle, le monde se réchauffera de 2,3 à 2,5 degrés d'ici à la fin du siècle si les pays tiennent leurs engagements, a estimé l'ONU juste avant le rendez-vous de Belém. L'ordre de grandeur est similaire (2,6 degrés d'ici à 2100) dans les calculs publiés jeudi aussi par le Climate Action Tracker.
Les dernières annonces des pays "ne changent rien", conclut le groupe.
Nouveau record pour le charbon
En 2025, les émissions liées spécifiquement à la combustion de charbon atteindront un nouveau record, progressant de 0,8% au niveau mondial, portées notamment par les hausses enregistrées aux Etats-Unis et en Inde.
Les rejets liés au pétrole et au gaz progressent également, de respectivement 1 et 1,3%. Sur le gaz, les émissions "semblent revenir à la tendance de croissance persistante qui prévalait avant l'invasion russe de l'Ukraine", signale l'étude.
Par régions, les États-Unis et l'Union européenne ont inversé la tendance à la baisse observée ces dernières années, enregistrant une hausse de leurs émissions, de respectivement 1,9% et 0,4%, en partie liée à des hivers plus frais qui ont stimulé la demande de chauffage.
Les émissions de la Chine, pays le plus pollueur, semblent se stabiliser (+0,4%), mais, selon M. Peters, l'incertitude quant aux politiques menées par le pays rend prématurée l'affirmation selon laquelle un pic aurait été atteint.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Tempête à Festi'neuch: préjudice de 600'000 francs pour le festival
Le festival de musique Festi'neuch, qui se tient sur les Jeunes-Rives à Neuchâtel, a subi un préjudice de 600'000 francs, à la suite de la tempête du 15 juin. Ce montant a été entièrement indemnisé par les assurances.
"Grâce à l’indemnisation de l’entier du préjudice financier par TSM Assurances, mais aussi au succès des trois premiers jours (...), le festival, qui affichait complet, parvient à maintenir des comptes à l’équilibre", a indiqué mercredi Festi'neuch. Le préjudice de 600'000 francs ne tient pas compte des dégâts des prestataires, qui, pour la plupart, font l’objet d’une prise en charge par leur propre assurance.
La soudaine et violente tempête du 15 juin avait contraint le festival à évacuer le public dans l'urgence et à annuler le reste de la journée. Aucune victime, ni aucun blessé grave, n’ont été à déplorer, mais cet événement a été "un véritable choc, tant pour les équipes du festival que pour une partie du public", a ajouté Festi'neuch.
La tempête a provoqué des dégâts matériels conséquents, affectant principalement les tentes, structures et équipements techniques. "L’annulation de la journée et le remboursement des billets ont également engendré un impact financier significatif pour le festival", ont précisé les organisateurs.
Festi’neuch se tourne désormais vers l’avenir et prépare activement la prochaine édition, qui se tiendra du 11 au 14 juin 2026 sur les Jeunes-Rives. Les premiers noms de la programmation seront dévoilés début décembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Un pic possible du pétrole "vers 2030", selon l'AIE
Les énergies renouvelables se déploient au niveau mondial plus vite que les énergies fossiles, malgré les changements de politiques aux Etats-Unis, indique mercredi l'AIE. L'agence voit, dans son scénario médian, la demande de pétrole "se stabiliser vers 2030".
Les renouvelables, tirées par le solaire photovoltaïque, voient leur demande croître "plus rapidement que toute autre source majeure d'énergie, dans tous les scénarios" présentés par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport annuel sur les perspectives énergétiques mondiales (WEO 2025).
Dans ce rapport très attendu par les décideurs, publié alors que se tient la COP30 à Belém, l'AIE présente trois scénarios sur le futur de l'énergie dans le monde: l'un basé sur les politiques actuelles des pays, un autre incluant les mesures à adopter si le monde voulait atteindre la neutralité carbone en 2050 et un scenario médian incluant les mesures que les Etats ont déjà annoncées.
Dans ce scénario médian, les Etats-Unis, du fait des changements de politiques annoncés, ont en 2035 35% de capacités renouvelables en moins par rapport aux prévisions du rapport 2024, "mais au niveau mondial les renouvelables poursuivent leur expansion rapide".
La Chine devant
La Chine en reste le premier marché - et premier fabricant - assurant 45 à 60% du déploiement ces dix prochaines années, quels que soient les scénarios envisagés.
Sur le partage des énergies, les chemins en revanche divergent: dans le scénario médian, la demande de charbon atteint un pic et le pétrole se stabilise "aux environs de 2030". En revanche, le gaz continue à croître au cours des années 2030 contrairement aux précédentes prévisions, là encore du fait de la nouvelle politique américaine et également de prix plus bas.
Précédemment, il y a deux ans, l'AIE avait évoqué un pic de la demande de tous les fossiles (pétrole, charbon, gaz) dans la décennie, à rebours des prévisions de l'industrie pétrogazière.
Dans le scénario le plus conservateur présenté mercredi, celui basé sur les politiques actuelles, la demande de charbon commence à se replier avant la fin de cette décennie, mais celle de pétrole et de gaz continue à croître jusqu'en 2050.
"Deux sujets critiques"
Pour cette édition, l'AIE a ressuscité ce scénario, qu'elle avait abandonné en 2020 dans le contexte d'un élan global vers la transition énergétique motivé par des enjeux climatiques et de souveraineté.
Pour Rachel Cleetus, de l'Union of Concerned Scientists, interrogée à Belém, où se tient la conférence de l'ONU sur le climat COP30, il "n'est pas représentatif de la réalité de l'accélération [de la transition] dans le monde. Ses motivations sont politiques".
Filiale de l'OCDE, l'agence est aujourd'hui dans le collimateur de la très propétrole et climatosceptique administration Trump. "Nous réformerons le fonctionnement de l'AIE ou nous nous retirerons", avait averti en juillet le secrétaire américain à l'énergie Chris Wright, à Bloomberg.
L'institution, créée en 1974 pour aider les pays riches à affronter le choc pétrolier, a produit depuis les années 2020 des scénarios décrivant un déclin des énergies fossiles et modélisé le chemin à suivre pour atteindre en 2050 la neutralité carbone nécessaire pour freiner le réchauffement.
"Pas des prévisions"
Pour ce nouveau rapport très scruté, l'AIE précise que les trois voies explorées "ne sont pas des prévisions": "il n'y a pas de scénario unique en matière d'avenir de l'énergie". Ces trois "scénarios illustrent les points-clés de décision à venir, et fournissent un cadre de discussion basé sur des chiffres, sur la façon d'avancer", souligne le directeur de l'agence, Fatih Birol, dans un communiqué.
Mais si la sécurité énergétique est la préoccupation centrale de nombreux gouvernements, "leurs réponses doivent prendre en considération les synergies et compromis pouvant surgir d'autres objectifs - accessibilité, compétitivité, changement climatique", ajoute-t-il.
Le rapport, qui appelle à la coopération et des efforts concertés, aborde de fait bien des enjeux: le boom de la demande d'énergie, et en particulier l'essor de l'électricité, les défis de l'approvisionnement en métaux critiques. Et surtout, sur "deux sujets critiques, le monde est en deçà des objectifs qu'il s'est fixés, insiste-t-il: l'accès universel à l'énergie et le changement climatique", note l'AIE. Quelque 730 millions d'humains vivent sans électricité.
Quant au climat, les trois scénarios entraîneront le monde au-delà de 1,5 degré Celsius de réchauffement annonciateur d'impacts majeurs. Seul le scénario neutralité carbone permettrait, à plus long terme, de revenir sous ce seuil, souligne l'AIE, qui relève que 2024 a été l'année la plus chaude enregistrée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
A la COP30, le gouverneur de Californie s'en prend à Donald Trump
En l'absence du président américain Donald Trump à la COP30 au Brésil, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom en a profité mardi à Belém pour décocher des flèches contre le républicain climatosceptique. "Donald Trump redouble d'imbécillité", a-t-il lancé.
Gavin Newsom faisait allusion à la décision du président américain de quitter l'accord de Paris sur le climat lors de son retour à la Maison-Blanche en janvier.
"Trump est temporaire", a ajouté le gouverneur de Californie dans la ville d'Amazonie brésilienne qui accueille la conférence de l'ONU sur le climat, sans aucune délégation fédérale américaine pour la première fois de l'histoire des COP.
Toute la journée, le virulent opposant à Donald Trump, considéré comme l'un des candidats les plus sérieux à la présidentielle de 2028, a répété que ses reculs étaient une "abomination".
Il a multiplié les réunions et les événements de haut niveau, avec le gouverneur de l'Etat brésilien du Para, avec un ministre allemand, avec le président brésilien de la COP30...
Interrogé par l'AFP lors d'une visite dans la ville, il a affirmé qu'un président démocrate réintégrerait les États-Unis dans l'accord de Paris "sans hésitation". "C'est un engagement moral, c'est un impératif économique", a-t-il poursuivi.
Villes et régions présentes
A chaque étape, Gavin Newsom a vanté comme un modèle sa Californie, qui indépendante serait la 4e économie mondiale et dont l'électricité a été "100% propre" (sans fossiles) neuf jours sur dix cette année.
Les villes, les provinces, les régions de nombreux pays sont très présentes à cette COP pour démontrer que l'action climatique au niveau régional ou local complétait celle des Etats.
Egalement présente, la gouverneure démocrate du Nouveau-Mexique, Michelle Lujan Grisham, a affirmé que "lorsque le gouvernement fédéral s'engage, nous en faisons plus, et quand il se désengage, nous en faisons plus".
L'absence de représentant du gouvernement américain est en tout cas un soulagement pour ceux qui craignaient que les Etats-Unis ne viennent torpiller les négociations, comme en octobre à l'Organisation maritime internationale (OMI), où un accord sur une taxe carbone a été coulé après des menaces américaines sur certains pays.
"C'est une bonne chose", a dit Christiana Figueres, ancienne cheffe de l'ONU Climat au moment de l'accord de Paris, mardi à Belém. "Ils ne peuvent pas prendre la parole".
Le retrait de l'accord de Paris décidé par le président américain sera effectif en janvier 2026, mais les Etats-Unis restent membres de la CNUCC et garderont leurs sièges aux COP.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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