International
Interview, terrain, débat: Harris et Trump à la vitesse supérieure
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Auréolée de son investiture triomphale à Chicago, Kamala Harris entame une nouvelle phase de sa campagne, à dix semaines d'une présidentielle qui s'annonce toujours très serrée. Son rival Donald Trump écume comme elle les Etats stratégiques.
La vice-présidente démocrate, candidate face à l'ancien président républicain, sera mercredi et jeudi en campagne en Géorgie, l'un des sept "Etats bascules" où le scrutin du 5 novembre s'annonce particulièrement disputé.
Elle sillonnera en bus des zones rurales de cet Etat du sud, que le président Joe Biden avait gagné à l'arrachée.
"Nous avons fait basculer la Géorgie du côté démocrate pour la première fois en trois décennies en 2020 et nous mettons les moyens pour gagner à nouveau en 2024", a déclaré l'équipe de campagne de Kamala Harris.
1ère interview de candidate
C'est aussi en Géorgie que la démocrate de 59 ans accordera jeudi sa première interview de candidate, sur CNN, et en compagnie de son colistier, le gouverneur du Minnesota Tim Walz.
Un proche conseiller de son adversaire républicain, Jason Miller, a reproché jeudi à Kamala Harris d'utiliser Tim Walz comme "bouclier humain", dans un entretien avec la chaîne Newsmax, l'une des préférées de la droite radicale.
L'entretien avec la journaliste Dana Bash sera diffusé à 21h00 locale (01H00 GMT vendredi), a précisé CNN.
La vice-présidente, qui garde le souvenir cuisant d'une interview ratée en début de mandat sur le sujet de l'immigration, faisait face à une pression grandissante pour répondre aux questions d'un grand média américain.
Accord sur les modalités du débat
Depuis son entrée fracassante en campagne, suite au sidérant retrait de Joe Biden le 21 juillet, elle s'est contentée d'échanges très brefs avec les journalistes ou de rencontres avec des influenceurs.
L'interview sur CNN, qui doit être suivie le 10 septembre d'un débat très attendu avec Donald Trump sur ABC, montre que cette campagne présidentielle hors normes aborde une nouvelle phase.
L'ex-président républicain a assuré mardi qu'un "accord "avait été trouvé sur les modalités techniques du débat, deux jours après avoir menacé de ne pas y participer, ce que le camp Harris n'a pas confirmé.
"Etats bascules"
Kamala Harris a pris un certain élan dans les sondages et sort tout juste d'une convention d'investiture démocrate proprement triomphale à Chicago.
Mais la course reste extrêmement serrée, en particulier dans les fameux "Etats bascules" sur lesquels les deux candidats concentrent désormais leurs efforts.
Donald Trump, qui était lundi dans le Michigan, y retourne jeudi avant d'aller aussi dans le Wisconsin. Il mettra le cap vendredi sur la Pennsylvanie.
Sa rivale a un programme très ressemblant, puisqu'elle sera à son tour dans le Michigan et en Pennsylvanie lundi 2 septembre, jour de la Fête du travail aux Etats-Unis.
"Trumpistes" mobilisés
Le républicain de 78 ans peut compter sur une base très stable, et encore plus fervente depuis qu'il a été victime d'une tentative d'assassinat le 13 juillet.
Les nombreuses procédures judiciaires qui pèsent sur lui n'y changent rien, voire mobilisent davantage des "trumpistes" persuadés que leur candidat est victime, comme il l'a encore répété mardi, d'une "chasse aux sorcières".
Sondages favorables à Harris, mais
Le site FiveThirtyEight, qui agrège plusieurs sondages, crédite la vice-présidente de 3,5 points d'avance sur son rival républicain. Cela ne lui garantit en rien de remporter la majorité des voix des grands électeurs.
Le milliardaire républicain multiplie les attaques contre la personnalité de sa rivale, qu'il qualifie de "pas très intelligente", et contre son bilan.
"Il y a cinq semaines encore (...) elle était considérée comme une vice-présidente lamentable", a lancé Donald Trump lors d'une interview diffusée mardi avec Dr Phil, ancienne star de la télévision américaine.
L'équipe de campagne de Kamala Harris a pour sa part diffusé une vidéo attaquant le "Projet 2025", un programme de gouvernement très conservateur élaboré par des proches de Donald Trump. L'ancien président veut avoir "un contrôle total" du pays, avertit d'une voix grave le narrateur du clip.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Julia Simon suspendue pour avoir volé des cartes bancaires
La biathlète française Julia Simon a été suspendue six mois dont cinq avec sursis, jeudi soir par la Fédération française de ski. Elle avait volé les cartes bancaires d'une coéquipière.
Cette "interdiction temporaire de six mois de participer aux compétitions et entrainements organisés ou autorisés par la FFS et l'IBU (réd: la Fédération internationale de biathlon), dont cinq mois avec sursis", prend effet le 7 novembre, a indiqué la FFS.
Cette dernière a évoqué dans un communiqué une sanction "d'une grande sévérité" qui permettra donc toutefois à la championne de 29 ans de s'aligner aux Jeux d'hiver de Milan-Cortina.
Avant cela, cette sanction lui fera uniquement manquer la première manche de la Coupe du monde de biathlon le 29 novembre à Östersund, en Suède. La seconde manche aura lieu à Hochfilzen, en Autriche, du 12 au 14 décembre.
Le 24 octobre, la biathlète avait reconnu avoir utilisé à plusieurs reprises à partir de 2021 les cartes bancaires de sa coéquipière Justine Braisaz-Bouchet et d'une kinésithérapeute de l'équipe de France, pour des achats d'un montant maximum de 2400 euros (environ 2200 francs suisses), et de leur avoir dérobé de petites sommes d'argent (entre 20 et 50 euros).
Quadruple championne du monde
Devant le tribunal correctionnelle d'Albertville, Julia Simon avait reconnu "la totalité" des faits mais s'était déclarée incapable de les expliquer. Elle avait été condamnée à trois mois de prison avec sursis et 15'000 euros d'amende.
Jeudi, à l'issue de son audition par la Commission nationale de discipline de la FFS, elle a également été condamnée à 30'000 euros d'amende dont 15'000 avec sursis. La Fédération a souligné qu'elle ne ferait "aucun autre commentaire" sur cette affaire qui empoisonne l'équipe de France depuis fin 2022.
La native d'Albertville, licenciée au club des Saisies, avait achevé la saison en février dernier par un quadruplé historique aux Mondiaux de biathlon de Lenzerheide: médaillée d'or en individuel et en relais, relais mixte et mixte simple.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
USA: pas de passeports non correspondants au genre de naissance
La Cour suprême américaine a avalisé jeudi l'interdiction par l'administration Trump de la délivrance de passeports portant le genre "X" ou un genre différent de celui de naissance pour les personnes transgenres ou s'identifiant comme non binaires.
Donald Trump a signé le 20 janvier, jour de son investiture, un décret selon lequel son administration ne reconnaîtrait désormais l'existence que de "deux sexes, masculin et féminin", définis à la naissance.
Il revenait ainsi sur une réforme introduite sous son prédécesseur démocrate Joe Biden. Le département d'Etat américain avait ensuite annoncé qu'il cessait de délivrer des passeports avec le genre "X" ou d'un genre différent du genre de naissance des titulaires du document.
Cette décision avait été contestée en justice et suspendue en première instance en juin, puis en appel en septembre.
Mercredi, la Cour suprême, contre l'avis des trois juges progressistes (sur neuf au total), a levé cette suspension.
"Afficher le sexe des titulaires du passeport à la naissance ne porte pas davantage aux principes d'égalité devant la loi que d'afficher leur pays de naissance - dans les deux cas le gouvernement ne fait qu'attester d'un fait établi", a-t-elle affirmé.
L'influente organisation de défense des droits civiques ACLU, impliquée dans la procédure, voit dans cette décision "un retour en arrière pour les libertés de toutes les personnes à être elles-mêmes", lui reprochant "d'alimenter le feu qu'attise l'administration Trump contre les personnes transgenres et leurs droits constitutionnels".
Le premier passeport américain avec genre "X" avait été délivré en octobre 2021 par le département d'Etat pour les "personnes non binaires, intersexes" et plus largement celles qui ne se reconnaissent pas dans les critères de genre proposés jusqu'alors.
Les droits des personnes transgenres sont un des thèmes majeurs des guerres sociétales qui fracturent les Etats-Unis. Donald Trump en avait fait l'un des axes de sa campagne en 2024, promettant de mettre fin au "délire transgenre".
Depuis son retour au pouvoir, il est revenu sur une série d'acquis obtenus par les personnes transgenres.
Il a ainsi ordonné l'exclusion des personnes transgenres des forces armées et autorisé les agences fédérales à couper les subventions aux écoles qui permettent aux athlètes transgenres de concourir dans des championnats féminins.
La Cour suprême a provisoirement autorisé l'administration Trump à exclure les personnes transgenres de l'armée, avant une décision sur le fond.
Elle doit par ailleurs statuer dans les prochains mois sur la participation des personnes transgenres aux compétitions sportives féminines.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tesla: package à 1000 milliards de dollars pour Musk validé
Les actionnaires du groupe Tesla, réunis jeudi en assemblée générale à Austin (Texas) ont approuvé à plus de 75% la résolution portant sur le nouveau plan de rémunération du patron Elon Musk, a annoncé un responsable du groupe.
A l'issue des votes, un responsable du groupe a également annoncé l'adoption d'autres résolutions considérées par les dirigeants en amont de l'AG comme "cruciales pour l'avenir" du groupe.
Les trois candidats au renouvellement de leur mandat d'administrateur ont obtenu satisfaction et l'amendement au plan de rémunération d'Elon Musk validé en 2018 - d'un montant total de 56 milliards - a également été approuvé.
Les actionnaires ont été consultés sur l'opportunité d'investir dans xAI, entreprise d'Elon Musk spécialisée dans l'intelligence artificielle ayant absorbé le réseau social X qui lui appartenait aussi, mais l'issue du vote a été moins probante. Le conseil d'administration va donc "examiner le résultat pour décider de la prochaine étape", a relevé le responsable du groupe.
Après l'annonce des résultats, Elon Musk est sorti des coulisses sous les hourras et les applaudissements des quelques centaines de participants à cette AG, retransmise en direct sur internet.
"Merci de tout coeur pour ceux qui ont soutenu" les résolutions de la direction, a déclaré l'homme le plus riche au monde avec un patrimoine estimé à 500 milliards de dollars.
"Ce n'est pas simplement un nouveau chapitre de l'histoire de Tesla, mais un livre tout neuf", a-t-il ajouté, avant d'évoquer les différents produits et projets du groupe qui s'oriente toujours plus vers l'autonomie, la robotique et l'intelligence artificielle.
Le nouveau plan de rémunération a fait débat dès son annonce en septembre.
Pactole conflictuel
Jusqu'au dernier moment, partisans et opposants à ce pactole ont tenté de rallier d'autres actionnaires à leur cause. Une manifestation anti-Musk s'est tenue mercredi à Austin, devant le Parlement du Texas.
"Tesla n'est pas dirigé par un patron ordinaire. Elon est un visionnaire (...), qui a accompli des révolutions industrielles et des transformations réussies de nombreuses entreprises pionnières à plusieurs milliards de dollars", affirmait notamment le groupe.
Raison pour laquelle, d'après ses partisans, il mérite ce plan de rémunération qui vise aussi à le convaincre de rester aux commandes de Tesla.
Elon Musk avait en effet insinué qu'il serait moins enclin à rester chez Tesla s'il n'obtenait pas satisfaction.
D'une durée de dix ans, le plan est constitué de douze tranches fixant des seuils financiers et opérationnels déclenchant, dans certaines conditions, l'octroi d'actions du groupe au patron.
La tranche finale prévoit notamment une capitalisation boursière de l'entreprise à 8.500 milliards de dollars - à peine plus de 1.000 milliards lors de l'annonce le 5 septembre - ou encore la vente de vingt millions de véhicules - Tesla a fabriqué en juin son huit millionième véhicule.
S'il coche toutes les cases et dans les temps impartis, Elon Musk pourrait recevoir jusqu'à 12% du capital actuel supplémentaire et détenir entre 25% et 29% de Tesla.
Au 12 septembre, il détenait environ 12,4% du capital dans un trust (413 millions d'actions) et a reçu, en plus, 96 millions d'actions en août dans le cadre du précédent plan de rémunération, retoqué deux fois en justice et soumis jeudi pour la troisième fois à l'AG.
"Bien que nous reconnaissions la valeur considérable créée sous la direction visionnaire de M. Musk, nous sommes préoccupés par le montant total de la rémunération, la dilution et l'absence de mesures pour atténuer le risque lié à une personne clé", relevait mardi le fonds souverain de la Norvège, un des dix principaux actionnaires de Tesla.
Certains s'inquiètent aussi des conséquences des positions politiques extrêmes du multimilliardaire - un temps très proche de Donald Trump -, qui ont affecté les ventes mondiales, et de la concurrence croissante notamment des modèles chinois, moins chers.
A l'inverse, la société d'investissements Baron Capital et le conseil d'administration du fonds de pension de l'Etat de Floride (SBA) ont soutenu ce package, soulignant que les précédents étaient tout aussi ambitieux et ont "toujours créé une valeur extraordinaire pour les actionnaires".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Mexique: après une agression sexuelle, la présidente porte plainte
La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a présenté jeudi un plan visant à encourager les plaintes et les sanctions contre les violences sexuelles. Celles-ci sont subies par des milliers de femmes chaque année et par la dirigeante elle-même cette semaine.
Mme Sheinbaum a annoncé mercredi avoir porté plainte après une agression en pleine rue dans la capitale mardi, alors qu'elle se rendait à un événement public et saluait des sympathisants.
Un homme a passé son bras autour de l'épaule de la présidente et lui a touché la hanche et la poitrine, tout en tentant de l'embrasser dans le cou.
La responsable de gauche, au pouvoir depuis octobre 2024, a déposé plainte pour "harcèlement sexuel" contre son agresseur, identifié et arrêté quelques heures après les faits par la police de Mexico et accusé de deux autres agressions le même jour.
Le délit de "harcèlement sexuel" englobe les attouchements, dans le code pénal de la capitale Mexico, qui dispose de l'une des législations les plus avancées du pays. Il punit tout comportement de nature sexuelle, même sans contact physique, causant un dommage psychosocial à la victime ou portant atteinte à sa dignité, avec des peines pouvant aller jusqu'à six ans de prison.
Claudia Sheinbaum a ordonné d'harmoniser les législations des 32 États qui composent le Mexique afin de garantir que ces comportements puissent être partout poursuivis pénalement.
"Que ce qui s'est passé serve à ce que les femmes ne se sentent pas seules face à une situation" comparable, a déclaré la présidente en conférence de presse jeudi. "Pour cela, il doit y avoir des institutions et un gouvernement qui les soutiennent".
Plus de 25'000 plaintes pour "harcèlement sexuel" ont été enregistrées dans le pays depuis le début de l'année, a indiqué Citlalli Hernandez, responsable du ministère de la Femme.
Et ce alors même que de nombreuses femmes n'osent pas signaler ces faits à la police, par crainte de ne pas être prises au sérieux.
La présidente Sheinbaum a appelé de ses voeux un système d'enregistrement des plaintes "rapide, efficace, et qui permette de rendre véritablement justice", à l'échelle du pays.
"Toutes les femmes"
Le harcèlement de rue et les attouchements dans les espaces publics sont très répandus au Mexique. En réponse, les autorités ont créé ces dernières années des espaces réservés aux femmes dans les transports publics, notamment à Mexico.
"Je crois que toutes les femmes ici au Mexique ont vécu quelque chose de similaire à un moment donné", déclare Yunué Valera, une étudiante de 23 ans interrogée par l'AFP dans les rues de la capitale.
Elle assure ne pas connaître une seule femme "qui n'ait subi une quelconque forme de harcèlement dans le métro, dans la rue, dans les transports, en rentrant chez elle, en allant faire ses courses".
De nombreuses Mexicaines disent également choisir soigneusement leurs vêtements. "Depuis toute petite, j'ai vécu des choses comme ça, je ne porte pas de robes dans la rue pour cette raison (...) souvent les gens disent que c'est de votre faute à cause de la façon dont vous vous habillez", déplore Mme Valera.
Brenda Martinez, une vendeuse de café de 29 ans, est attentive à sa tenue pour les mêmes raisons et se dit inquiète pour sa fille de treize ans.
Si les réformes de la dernière décennie dans la capitale ont permis d'encourager les plaintes, les poursuites et les condamnations des auteurs des faits ne suivent pas toujours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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