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Gaza: condamnations internationales après des raids israéliens

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Au moins quatre membres du gouvernement du Hamas à Gaza ont été tués dans les frappes israéliennes. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Israël a mené mardi à Gaza ses frappes les plus meurtrières depuis le début de la trêve, tuant plus de 400 Palestiniens selon le Hamas et suscitant des condamnations internationales.

Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a affirmé n'avoir d'autre choix que de reprendre l'offensive pour ramener tous les otages retenus dans la bande de Gaza. Il a souligné que les frappes avaient été menées "en totale coordination" avec les Etats-Unis, son principal allié.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a accusé Israël de vouloir lui imposer un "accord de reddition" et de tenter de "torpiller" l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier, à l'heure où les deux camps sont en désaccord sur la suite du processus.

Cette escalade fait craindre une reprise de la guerre à grande échelle dans le territoire palestinien dévasté et assiégé, où Israël avait lancé une offensive destructrice en riposte à une attaque sans précédent menée par le Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

"Les bombardements, avec des avions et des chars, ont rallumé le feu de l'enfer sur Gaza", a raconté Ramiz al-Amarin, un déplacé qui vit sous une tente à Gaza (nord). "Il y a des corps et des membres gisant au sol."

Les frappes lancées dans la nuit ont baissé d'intensité en début d'après-midi. Des bombardements sporadiques continuent, selon des témoins.

Au moins 413 Palestiniens ont été tués, "en majorité des enfants et des femmes, et des centaines blessés", a indiqué le ministère de la Santé du Hamas, mouvement qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.

Fuite de familles

Dans la nuit, des ambulances, sirènes hurlantes, ont transporté des blessés à l'hôpital Nasser de Khan Younès (sud), d'après des images de l'AFPTV.

Avant même un ordre israélien d'évacuation de régions du nord de Gaza, des familles palestiniennes ont fui, sacs et couvertures empilés sur leurs têtes.

Après 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, la première phase de l'accord de trêve est entrée en vigueur le 19 janvier durant laquelle 33 otages dont huit morts ont été restitués en échange d'environ 1800 détenus palestiniens.

Elle s'est achevée le 1er mars et depuis les négociations ne progressent pas, les deux camps s'accusant mutuellement de les bloquer.

Le Hamas veut passer à la deuxième phase de l'accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des passages pour l'aide et la libération des derniers otages enlevés lors de l'attaque du 7-Octobre.

Israël souhaite une extension de la première phase jusqu'à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la "démilitarisation totale" du territoire et le départ du Hamas.

"Israël a accepté les propositions de l'émissaire du président américain, Steve Witkoff pour une prolongation du cessez-le-feu, mais le Hamas les a rejetées deux fois", a accusé le chef de la diplomatie israélienne Gideon Saar, assurant que son pays n'avait "d'autre choix que de reprendre les opérations militaires".

"Sacrifier" les otages

Pour la Maison Blanche, le Hamas a "choisi la guerre" en refusant de libérer les otages.

Selon des médias israéliens, M. Netanyahu a élaboré un système de pression baptisé "Plan enfer", comprenant, après le blocage de l'aide humanitaire, la coupure de l'électricité et le déplacement des Palestiniens du nord de Gaza vers le sud, tout en n'excluant pas une reprise de la guerre si le Hamas ne cédait pas.

Les frappes font "suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages", a indiqué le gouvernement, en prévenant qu'"Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force accrue".

Si la Hamas "ne libère pas immédiatement tous les otages, les portes de l'enfer vont s'ouvrir", a averti le ministre de la Défense Israël Katz.

En Israël, le Forum des familles, la plus grande association de proches d'otages, a accusé M. Netanyahu de "sacrifier" les captifs en reprenant les frappes intenses sur Gaza.

Le Hamas a accusé M. Netanyahu de vouloir "sacrifier" les derniers otages.

Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 58 restent retenues à Gaza dont 34 déclarées mortes par l'armée israélienne.

L'attaque a entraîné côté israélien la mort de 1.218 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.

En riposte, Israël a lancé une offensive à Gaza qui avait fait au moins 48.572 morts, majoritairement des civils, avant ces nouvelles frappes, d'après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

"Peur abjecte"

Parmi les morts dans les frappes mardi figurent le chef du gouvernement du Hamas, Essam al-Dalis, et le chef de la police et des services de sécurité intérieurs du Hamas, selon le mouvement. Le porte-parole de la branche armée du Jihad islamique est mort avec sa femme, a annoncé un responsable.

Plusieurs Etat arabes et européens ainsi que la Russie ont condamné les bombardements israéliens.

L'Egypte a dénoncé une tactique israélienne pour pousser les Palestiniens à quitter Gaza.

Les frappes mettent "en péril" la libération des otages, la fin des hostilités et la reprise de l'aide humanitaire, a estimé Rome.

"La population de Gaza vit à nouveau dans une peur abjecte", a déploré le chef du Bureau des affaires humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Chine enverra jeudi un nouvel équipage vers sa station spatiale

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La mission habitée Shenzhou-20 doit décoller jeudi en fin de matinée depuis le centre de lancement de Jiuquan, dans le nord-ouest de la Chine (archives). (© KEYSTONE/EPA/XINHUA / Liu Fang)

La Chine enverra jeudi un nouvel équipage de trois astronautes vers sa station orbitale Tiangong pour une mission de six mois, nouveau jalon dans son objectif d'envoyer une mission habitée sur la Lune d'ici 2030.

La mission Shenzhou-20 décollera jeudi à 17H17 heure locale (11H17 GMT), depuis le centre de lancement de Jiuquan, dans le nord-ouest du pays, a annoncé mercredi l'agence spatiale chargée des vols habités (CMSA).

L'équipe sera dirigée par Chen Dong, 46 ans, qui se rend pour la troisième fois dans l'espace après être devenu en 2022 le premier Chinois à rester en orbite pendant plus de 200 jours.

Il conduira les astronautes Chen Zhongrui, ancien pilote de l'armée de l'air, et Wang Jie, 35 ans, dont c'est la première mission spatiale.

La station Tiangong, dont le module central Tianhe a été lancé en 2021, est occupée par des équipes de trois astronautes renouvelées tous les six mois.

La précédente mission, Shenzhou-19, doit s'achever le 29 avril.

Expériences en physique

La nouvelle équipe poursuivra notamment des expériences en physique et sur les sciences de la vie. Elle embarquera ainsi pour la première fois des planaires, un vers plat aquatique connu pour ses capacités de régénération.

"Les résultats pourraient contribuer à résoudre les problèmes liés aux blessures subies en milieu spatial", a précisé Lin Xiqiang, directeur adjoint de la CMSA, lors d'une conférence de presse.

Le président Xi Jinping a donné un coup d'accélérateur au "rêve spatial" de la Chine, avec l'objectif d'envoyer un équipage chinois sur la Lune d'ici à 2030 puis d'y construire une base lunaire.

La deuxième économie mondiale a injecté des milliards d'euros dans son programme spatial afin de rattraper les Etats-Unis et la Russie.

"La recherche et le développement pour la mission habitée chinoise vers la Lune progressent globalement de manière fluide", a assuré mercredi la CMSA.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un missile a été tiré depuis le Yémen, selon l'armée israélienne

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Le lancement d'un missile depuis le Yémen a déclenché les sirènes d'alerte anti-aérienne à Haïfa et dans plusieurs autres localités du nord d'Israël (archives). (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

L'armée israélienne a annoncé mercredi qu'un missile avait été tiré depuis le Yémen vers Israël et "très probablement intercepté avec succès".

Le lancement du missile a déclenché les sirènes d'alerte anti-aérienne à Haïfa et dans plusieurs autres localités du nord d'Israël. "Un intercepteur a été lancé en direction du missile, qui a très probablement été intercepté avec succès", a indiqué l'armée sur Telegram.

Après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, ont mené des dizaines d'attaques aux missiles et drones contre Israël.

En mer Rouge, zone essentielle pour le commerce mondial, ils ont aussi pris pour cible des navires auxquels ils reprochent des liens avec Israël.

Ces attaques avaient cessé avec la trêve entrée en vigueur le 19 janvier, mais les Houthis ont de nouveau lancé des attaques après la reprise par Israël de son offensive à Gaza le 18 mars.

Les Etats-Unis ont lancé le 15 mars une campagne de bombardements contre les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, dont la capitale Sanaa, pour les contraindre à cesser leurs tirs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Volte-face de Google: pas de blocage des "cookies" publicitaires

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Depuis 2022, Google évoque la transition des "cookies" vers un système moins intrusif mais a finalement renoncé à les bloquer (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/SASCHA STEINBACH)

Google a annoncé mardi qu'il ne renonçait finalement pas à autoriser, sur son navigateur Chrome, l'utilisation de "cookies", qui permettent de suivre les utilisateurs sur les sites qu'ils consultent, cinq ans après avoir promis leur extinction.

Depuis 2022, le géant californien évoque la transition des "cookies" vers un système moins intrusif, susceptible de repérer préférences et centres d'intérêt sans compiler l'historique de la navigation.

Les "cookies tiers", traceurs numériques extérieurs qui cartographient l'utilisation d'internet au-delà du site qui les installe, sont un outil de ciblage précieux pour les publicitaires et les annonceurs.

Dès 2020, Google avait fait part de son intention de les bloquer, mais la mesure a été repoussée maintes fois depuis.

En juillet 2024, le groupe de Mountain View avait indiqué qu'il n'empêcherait pas les cookies par défaut mais laisserait la possibilité à l'utilisateur de les désactiver.

"Il est clair que les perspectives divergent" entre "éditeurs de contenus, développeurs, régulateurs et l'industrie publicitaire" quant aux modifications éventuelles à apporter aux cookies, a écrit Anthony Chavez, vice-président responsable de Privacy Sandbox, entité consacrée à la gestion des données personnelles.

Selon le responsable, les avancées technologiques enregistrées depuis 2022 et la montée en puissance de l'intelligence artificielle (IA) ont offert de nouveaux moyens de protéger les données personnelles des internautes qui ne souhaitent pas les partager.

Anthony Chavez mentionne aussi le paysage réglementaire qui a "considérablement évolué" dans le monde.

"Pour toutes ces raisons, nous avons décidé de maintenir notre approche actuelle pour les cookies tiers dans Chrome", a expliqué le dirigeant dans un message posté mardi sur le blog de Google.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Musk consacrera moins de temps à l'administration Trump dès mai

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Proche conseiller de Trump, Elon Musk compte se consacrer davantage à Tesla dès le mois prochain (archives). (© KEYSTONE/AP/Jose Luis Magana)

Elon Musk, patron de Tesla et proche conseiller de Donald Trump, a dit mardi qu'il consacrerait à partir de mai beaucoup moins de temps à piloter la commission pour l'efficacité gouvernementale (Doge) mise en place par le président pour réduire les dépenses fédérales.

"Probablement à partir du mois prochain, de mai, le temps que je vais allouer à Doge va baisser de manière très importante", a indiqué M. Musk lors d'une audioconférence consacrée aux résultats du premier trimestre du spécialiste des véhicules électriques.

"A partir du mois prochain, je vais allouer davantage de mon temps à Tesla", a-t-il poursuivi, affirmant que le "travail crucial" de la commission était "en grande partie accompli".

Le spécialiste américain des véhicules électriques Tesla a publié mardi des résultats inférieurs aux attentes, affectés par l'étroite collaboration de son patron avec l'administration Trump, par une gamme vieillissante et une concurrence accrue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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