International
Israël reprend ses bombardements, 5 otages confirmés morts
L'armée israélienne a repris vendredi son pilonnage meurtrier de la bande de Gaza, qui a déjà fait près de 200 morts selon le Hamas, à l'expiration de la trêve avec le mouvement palestinien. Elle a assuré avoir frappé "plus de 200 cibles terroristes".
Par ailleurs, l'armée israélienne a confirmé la mort de cinq otages captifs à Gaza, en donnant leurs noms. "Ces derniers jours, l'armée et la police israéliennes ont informé les familles de leur décès".
Dès les premières explosions, survenues peu après l'expiration d'une trêve à 06h00 heure suisse, des milliers d'habitants, certains surpris dans leur sommeil, ont repris la route des hôpitaux et des écoles transformés en camps de fortune pour les déplacés, ont constaté des journalistes de l'AFP dans la bande de Gaza.
Affirmations israéliennes invérifiables
L'armée israélienne a affirmé avoir touché "plus de 200 cibles terroristes", dont des zones "piégées par des explosifs, des tunnels utilisés à des fins "terroristes", des rampes de lancement (de roquettes) et des centres de commandement" du Hamas, accusé d'avoir tiré des roquettes en direction d'Israël.
Le ministère de la Santé du Hamas au pouvoir à Gaza a fait état de plus de 178 morts dans les bombardements israéliens par air, mer et terre sur le petit territoire d'où s'élevaient d'épais nuages de fumées grisâtre
Les belligérants se renvoient la responsabilité de la fin de la trêve qui a permis la libération d'une centaine d'otages en échange de la libération de 240 prisonniers palestiniens ainsi que l'entrée de plus d'aides humanitaires dans Gaza où la situation humanitaire est jugée "catastrophique" par l'ONU.
Le Hamas a dit avoir "proposé un échange de prisonniers et de personnes âgées" parmi les otages, ainsi que la remise à Israël de corps d'otages israéliens "ayant perdu la vie dans les bombardements israéliens" sur Gaza. Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé le mouvement islamiste d'avoir "violé l'accord" de trêve et "tiré des roquettes" vers Israël.
"La pire des raclées"
Son gouvernement a promis au Hamas "la pire des raclées" et s'est dit déterminé à atteindre ses objectifs: "libérer tous les otages, éliminer le mouvement islamiste et garantir que Gaza ne constitue plus jamais une menace pour les habitants d'Israël".
Tôt vendredi, l'armée israélienne a commencé à envoyer des messages sur les téléphones des habitants dans des quartiers de la ville de Gaza (nord), ainsi que des villages bordant la frontière avec Israël dans le sud, les sommant de "partir immédiatement" avant des " attaques militaires dures".
"Nettoyage ethnique et génocide"
L'Autorité palestinienne, par la voix de Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président de Mahmoud Abbas, a dénoncé "la poursuite du nettoyage ethnique et du génocide" à Gaza.
La présente guerre, dernier épisode en date du conflit israélo-palestinien, a été déclenchée par une attaque menée par le Hamas en Israël le 7 octobre, qui a fait 1200 morts, selonTel Aviv.
En représailles, Israël a mené des bombardements dévastateurs contre le territoire palestinien, soumis à un siège total, et lancé le 27 octobre une offensive terrestre. D'après le gouvernement du Hamas, plus de 15'000 personnes, dont au moins 6150 de moins de 18 ans, ont péri dans les frappes israéliennes depuis le 7 octobre.
Après la libération au total de 110 otages depuis le début du conflit, dont 105 pendant la trêve, en majorité des femmes et des mineurs, il reste 137 otages à Gaza aux mains du Hamas et d'autres groupes affiliés, avaient indiqué les autorités israéliennes vendredi avant l'annonce de la confirmation des cinq otages morts.
"Nouveau dispositif" demandé
La fin de la trêve est aussi un coup dur pour les familles des captifs. "On nous a fait entrevoir une chance que les gens sortent, nous rejoignent et reprennent leur vie d'avant", a témoigné, ému, Ilan Zecharya, l'oncle de l'otage Eden Yerushalmi, âgée d'une vingtaine d'années. "A tous, à notre pays, nous demandons un nouveau dispositif" pour la "libération de tout le monde", a-t-il imploré.
Les Etats-Unis restent "focalisés" sur la libération des otages, a affirmé le secrétaire d'Etat Antony Blinken, au lendemain d'une visite en Israël. Et la Maison Blanche a fait savoir que les Etats-Unis, principaux alliés d'Israël, "continuent à travailler" en vue d'une trêve humanitaire.
"Cauchemar"
Selon une source informée des tractations, les négociations se poursuivent avec les médiateurs qatari et égyptien. Le Qatar a exhorté la communauté internationale à agir, affirmant que la reprise des bombardements "exacerbe la catastrophe humanitaire" à Gaza.
Et pour le chef du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Robert Mardini, la reprise de la guerre replonge la bande de Gaza dans un "cauchemar". Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a dit "regrette[r] profondément" la reprise des hostilités.
Les camions d'aide n'entrent plus
La trêve avait offert un répit aux habitants de Gaza et permis une accélération de l'aide humanitaire, mais ce flot, pourtant qualifié de très insuffisant par l'ONU, s'est désormais tari.
"Aucun camion d'aide n'est entré depuis la reprise des bombardements israéliens, mais des préparatifs sont en cours pour l'évacuation de plusieurs blessés" a affirmé à l'AFP Waël Abou Omar, chef de la communication du terminal de Rafah (sud), point de passage entre Gaza et l'Egypte.
Besoins immenses
Les besoins sont immenses dans le territoire déjà soumis à un blocus israélien depuis plus de 15 ans et placé depuis le 9 octobre en état de siège total par Israël.
Vendredi, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fait état de 111'000 cas d'infection respiratoire aiguë et de 36'000 cas de diarrhée chez des enfants de moins de cinq ans recensés parmi les déplacés à Gaza.
Ils sont 1,7 million d'après l'ONU et plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits. A Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, Anas Abou Dagga s'est désolé que la guerre ait repris, "encore plus féroce".
"Des êtres humains!"
"Il y a des bombardements partout, nous n'avons ni nourriture, ni eau, ni vêtements. Les magasins sont vides, il fait froid, le poste-frontière est fermé" avec l'Egypte, énumère Marwa Saleh, 47 ans, arrivée à Khan Younès (sud) après avoir été déplacée de la ville de Gaza (nord).
"Quand est-ce que le monde va nous voir comme des êtres humains?! Ma famille et moi, on est des civils, on n'a rien à voir avec cette guerre", se désole-t-elle auprès de l'AFP.
Dans le chaos, tous les corps ne sont pas identifiés. Sur un sac mortuaire blanc, quelqu'un a écrit "un enfant déplacé dans une école de Cheikh Radwane", un quartier de la ville de Gaza, d'après un journaliste de l'AFP.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
A Strasbourg, Orban tempête contre les "élites européennes"
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a fait le show mardi au Parlement européen à Strasbourg en appelant l'Union européenne à changer de stratégie en Ukraine. Il a promis d'ouvrir le champagne en cas de retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
A la veille d'un discours face aux eurodéputés qui s'annonce tendu, au milieu d'une présidence hongroise de l'UE qui rompt avec tous les codes, le dirigeant hongrois a affiché - et revendiqué - ses différences avec les autres dirigeants du bloc.
"Il y a un changement profond en cours en Europe", a-t-il lancé, évoquant le poids croissant de ses alliés, après les succès électoraux de l'extrême droite en Italie, aux Pays-Bas, en Autriche et en République Tchèque.
"Mais ce que nous voyons ce sont des élites européennes, de la gauche et du centre, qui prétendent gérer les affaires européennes", a-t-il poursuivi. "Certains à gauche rêvent d'isoler tel ou tel dirigeant, mais cela n'arrivera pas!", a-t-il poursuivi, martelant qu'il n'entendait pas "quitter" l'UE mais la "changer".
Depuis son retour à la tête du pays en 2010, Viktor Orban a renforcé son emprise sur le pouvoir tout en restreignant les droits des oppositions, se heurtant à plusieurs reprises à Bruxelles sur des questions d'État de droit.
Début juillet, dès le deuxième jour de la présidence hongroise de l'UE (qui dure six mois), il s'est lancé dans une "mission de paix" à Kiev, Moscou et Pékin, suscitant l'ire des dirigeants européens.
En réponse, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a ordonné aux commissaires de boycotter une série de réunions en Hongrie, se faisant représenter uniquement au niveau technique, une première dans l'histoire des institutions européennes.
"Nouvelle stratégie sur l'Ukraine"
"Il faut une nouvelle stratégie sur l'Ukraine", a martelé mardi le dirigeant hongrois, estimant que la voie actuelle mènerait à la défaite. "L'intention de la Hongrie est de se concentrer sur un cessez-le-feu (...) Il faut communiquer, directement et indirectement (avec Moscou) et tous les pays du monde devraient pousser dans cette direction".
Le Premier ministre hongrois a aussi profité de son passage à Strasbourg pour afficher une nouvelle fois sa proximité avec Donald Trump, grand pourfendeur de l'UE.
Si le candidat républicain est élu lors de l'élection présidentielle américaine le 5 novembre, "nous ouvrirons plein de bouteilles de champagne!", a-t-il lancé.
Rappelant qu'un sommet des dirigeants des 27 est prévu à Budapest le 7 novembre, soit deux jours après le rendez-vous électoral américain, Viktor Orban y a vu le moment idéal pour se pencher sur le programme du magnat de l'immobilier, évoquant sa promesse de mettre fin à la guerre en Ukraine.
Dans ce contexte, les échanges de mercredi avec les eurodéputés devraient être houleux.
"Pyromane"
"Orban agit bel et bien comme un véritable pyromane de l'idée européenne", estime Valérie Hayer, présidente du groupe Renew, qualifiant "d'inacceptable" sa diplomatie parallèle menée sous l'étendard européen. "Son seul objectif est de mettre le feu à une Europe démocratique, libérale et tolérante", ajoute-t-elle.
En juillet, la Commission européenne a estimé dans un rapport que la Hongrie ne respectait pas les normes démocratiques de l'UE, notamment en matière de corruption, de financement politique, de conflits d'intérêts et d'indépendance des médias.
Dernier épisode du conflit entre Budapest et Bruxelles, la Commission a annoncé jeudi saisir la justice européenne au sujet de la loi hongroise sur la "souveraineté", que des ONG considèrent comme une nouvelle offensive pour museler les contre-pouvoirs.
En septembre, l'UE a déclaré qu'elle allait réduire ses paiements en faveur de la Hongrie afin de récupérer 200 millions d'euros d'amende pour non-respect des traités en matière de droit d'asile que Budapest refuse de régler, en plus des 19 milliards d'euros de fonds européens gelés pour des atteintes à l'Etat de droit.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Roumanie: candidate d'extrême droite exclue de la présidentielle
La controverse enfle mardi en Roumanie après la décision du Conseil constitutionnel d'exclure de la course à la présidentielle une élue d'extrême droite au motif que ses déclarations sont contraires aux "valeurs démocratiques".
L'ex-sénatrice Diana Sosoaca, créditée de près de 14% des intentions de vote pour l'élection dont le premier tour est prévu le 24 novembre, a été disqualifiée ce week-end après deux saisines.
Selon ce document rendu public tard lundi soir par l'institution, "les déclarations publiques" de Mme Sosoaca, ses prises de position et ses convictions sont incompatibles avec les valeurs constitutionnelles et les exigences d'une société démocratique".
Le Conseil pointe le danger posé par la candidate pour l'appartenance de la Roumanie à l'UE et l'Otan.
Cette avocate de 48 ans, qui siège aussi au Parlement européen, est accusée de véhiculer des messages de propagande favorables au Kremlin et des vues antisémites.
Egalement connue pour son opposition aux mesures anti-Covid, elle avait été expulsée en juillet de l'hémicycle à Strasbourg, après avoir interrompu les débats par ses cris.
Un an après avoir été élue sénatrice en 2020 sur la liste du parti d'extrême droite AUR, Diana Sosoaca en avait été exclue pour atteinte aux intérêts et à l'image de la formation et refus de suivre la stratégie du groupe. Elle avait alors rejoint le petit parti S.O.S România.
Elle s'est insurgée contre sa disqualification à la présidentielle. "Par ce raisonnement pathétique, nazi et stalinien, vous avez fait de moi un 'martyr, un héro national!'" (les mots entre ' ' en majuscules), a-t-elle écrit sur Facebook.
Adversaires politiques inquiets de la décision
Dans la classe politique, de nombreuses voix se sont aussi élevées pour s'inquiéter de la décision.
Le premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu, qui figure parmi les favoris pour la présidentielle, a appelé à une réforme du Conseil constitutionnel, tout en dénonçant la virulence de Diana Sosoaca.
"Même dans une campagne électorale, il y a des lignes rouges à ne pas franchir", a-t-il lancé, mettant en garde contre "un retour de la société roumaine 50 ans en arrière".
Son allié libéral Nicolae Ciuca, également candidat, a fustigé une décision "posant question pour la démocratie" et "une première dans l'histoire de la Roumanie" justifiant selon lui une rupture de la coalition gouvernementale.
Il a rappelé que cette exclusion était le résultat du vote de cinq juges (sur neuf au total), dont quatre nommés par ses partenaires sociaux-démocrates.
Deux juges ont voté contre, l'une estimant que le Conseil outrepassait ses fonctions en éliminant Diana Sosoaca. Les deux autres étaient absents.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Andrés Iniesta annonce sa retraite à 40 ans
Andrés Iniesta range ses crampons à 40 ans. La légende du Barça et de la Roja a annoncé mardi à Barcelone prendre sa retraite, après une dernière expérience professionnelle aux Emirats arabes unis.
"Être sur la pelouse, c'est fini", a déclaré le milieu de terrain, visiblement ému, après avoir longuement évoqué toute sa carrière devant la presse, lors d'un événement organisé à Barcelone.
"Je ne peux pas rester loin du football, c'est ma vie et cela continuera à être ma vie. Maintenant, je dois continuer à me former, je suis en train de passer mon diplôme d'entraîneur et c'est la prochaine étape", a-t-il poursuivi. "J'essaierai de revenir pour faire un grand travail, mais ce ne sera pas en courant derrière le ballon, mais depuis un autre endroit".
Andrés Iniesta a joué seize ans en équipe première du Barça, son club formateur, cinq au Vissel Kobe au Japon, avant une dernière pige d'un an à l'Emirates Club, aux Emirats Arabes Unis.
32 trophées
Formé à la Masia, la pépinière du FC Barcelone, il est considéré comme l'un des plus grands joueurs de l'histoire du club catalan, symbolisant, avec Xavi et Lionel Messi, la domination du jeu collectif du Barça au niveau européen entre 2008 et 2015.
Il a disputé en tout 674 matches sous le maillot blaugrana et remporté 32 trophées, dont quatre Ligues des champions et neuf championnats d'Espagne, tout en s'imposant comme le joueur clé des succès de la sélection espagnole (130 sélections en tout) à la même période, soulevant coup sur coup l'Euro 2008, la Coupe du monde 2010 et l'Euro 2012.
Déjà une figure respectée du football mondial, Iniesta, devenu Catalan d'adoption mais né près d'Albacete (Castille-la-Manche, centre), est rentré définitivement dans le coeur de tous les Espagnols un soir de juillet 2010 à Johannesburg, en Afrique du Sud, en offrant à la Roja sa première Coupe du monde d'une demi-volée à la 116e minute face aux Pays-Bas.
Félicité et encensé par nombre de ses anciens entraîneurs dans des vidéos diffusées mardi lors de l'annonce de sa retraite, Iniesta a aussi été salué par son ancien partenaire Messi, qui a évoqué sur Instagram "un des coéquipiers les plus magiques" avec qui il avait évolué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Netanyahu menace le Liban de "destructions" comme à Gaza
Le Premier ministre israélien a menacé mardi les Libanais de subir des "destructions" comme à Gaza s'ils ne "libéraient" pas leur pays du Hezbollah. Dans le même temps, Israël élargit son offensive terrestre contre le mouvement islamiste dans le sud du Liban.
Au premier anniversaire de l'attaque meurtrière du Hamas contre le territoire israélien, Benjamin Netanyahu avait promis lundi de poursuivre le combat jusqu'à la victoire contre le Hezbollah libanais et contre le mouvement islamiste palestinien, tous deux soutenus par l'Iran.
"Libérez votre pays du Hezbollah", a-t-il lancé mardi dans un message vidéo en anglais s'adressant aux Libanais, menaçant en cas contraire le Liban de connaître "des destructions et des souffrances comme celles que nous voyons à Gaza", où l'armée israélienne mène depuis un an une offensive qui a fait des dizaines de milliers de morts.
"Nous avons éliminé (Hassan) Nasrallah", le chef du Hezbollah tué le 27 septembre dans une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth "et le remplaçant de Nasrallah et le remplaçant de son remplaçant", a ajouté le Premier ministre, sans donner de noms.
"Le Hezbollah meurtri"
Son ministre de la Défense, Yoav Gallant, avait affirmé peu avant que le Hezbollah était désormais "une organisation meurtrie et brisée", après les intenses frappes israéliennes qui l'ont visé.
Malgré les coups infligés au Hezbollah et au Hamas, dont le chef a également été tué, ces mouvements continuent de tirer des roquettes contre Israël, frontalier au sud avec la bande de Gaza et au nord avec le Liban.
L'armée israélienne a annoncé que la 146e division avait commencé lundi "des opérations limitées et localisées contre des cibles et infrastructures terroristes du Hezbollah dans le sud-ouest du Liban", bordant la Méditerranée.
Cette division est la quatrième qu'Israël déploie depuis le début, le 30 septembre, de son offensive terrestre dans le sud du Liban.
Dans la ville côtière de Saïda, à 40 kilomètres au sud de Beyrouth, les bateaux de pêche sont restés à quai, au lendemain de l'appel à éviter la côte sud lancé lundi par Israël aux habitants.
"Nous sommes des pêcheurs sans autre source de revenus et maintenant tout notre travail est arrêté", a témoigné Hamza Sonbol, un pêcheur.
"Mission sacrée"-
Dans le même temps, Israël a mené des frappes aériennes sur le sud et l'est du Liban, ainsi que sur la banlieue sud de Beyrouth, les trois bastions du Hezbollah.
Le mouvement islamiste a lui revendiqué des tirs de roquettes sur des sites militaires ainsi que sur la ville de Haïfa, dans le nord d'Israël. Environ 85 projectiles ont été tirés, d'après l'armée israélienne. La plupart des roquettes sont régulièrement interceptées.
Le Hezbollah a également affirmé avoir repoussé des soldats israéliens "infiltrés" dans le sud du Liban près d'une position de la Finul, la force de maintien de la paix de l'ONU.
"Nos capacités sont bonnes, contrairement à ce que dit l'ennemi qui prétend nous avoir affaiblis", a assuré Naïm Qassem, le numéro deux du Hezbollah, dans une allocution télévisée.
Selon lui, la direction du mouvement est "parfaitement organisée" malgré les frappes israéliennes "douloureuses" que le Hezbollah a subies.
Après avoir affaibli le Hamas lors d'une offensive dévastatrice lancée à Gaza en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023, l'armée israélienne a déplacé à la mi-septembre l'essentiel de ses opérations au Liban, contre le Hezbollah.
Israël cherche à éloigner le Hezbollah des zones frontalières du sud du Liban et à faire cesser ses tirs de roquettes vers le nord d'Israël pour permettre le retour dans cette région des quelque 60'000 habitants déplacés.
L'engrenage des violences transfrontalières pendant un an a tourné le 23 septembre à la guerre ouverte, quand Israël a lancé une campagne de bombardements massifs sur les fiefs du Hezbollah au Liban.
Depuis octobre 2023, plus de 2.000 personnes ont été tuées au Liban, dont plus de 1110 depuis le 23 septembre, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels. Plus d'un million de personnes ont été déplacées.
"Nous avons défini les buts de la guerre et nous sommes en train de les réaliser: renverser le Hamas, ramener tous les otages à la maison, les vivants comme les morts. Il s'agit d'une mission sacrée", a déclaré lundi M. Netanyahu.
"Assez des massacres"
Dans la bande de Gaza, assiégée et en proie à un désastre humanitaire, la Défense civile a annoncé mardi la mort de 17 Palestiniens, dont des enfants, dans une frappe sur une maison à Bureij, dans le centre.
"C'était comme un tremblement de terre. Tous les gens ici sont des civils et des enfants!", s'est exclamé Mohamed Abou Khader au milieu des destructions. "Nous voulons que la guerre s'arrête. Nous en avons assez des massacres."
Au moins 41'965 Palestiniens ont été tués, en majorité des civils, dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
La guerre contre le Hamas et le Hezbollah s'accompagne d'une escalade entre l'Iran et Israël, qui a dit préparer une réponse à l'attaque lancée par Téhéran avec 200 missiles, le 1er octobre, contre son territoire.
"Toute attaque contre les infrastructures iraniennes entraînera une réponse plus forte", a prévenu le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi.
Selon Téhéran, l'attaque du 1er octobre était une riposte à l'assassinat d'Hassan Nasrallah et à celui, le 31 juillet à Téhéran, du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, dans une attaque imputée à Israël.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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