Coronavirus
Italie: mobilisation pacifique contre le certificat Covid
Des milliers d'opposants à l'obligation du passeport sanitaire pour travailler, entrée en vigueur vendredi en Italie, se sont mobilisés dans le pays pour manifester et bloquer l'entrée des ports ou des entrepôts. Cela sans incidents majeurs à déplorer.
Seules quelques perturbations sont venues, aux premières heures de cette journée couperet, du secteur des transports et de la logistique, où localement jusqu'à 40% des effectifs ne sont pas vaccinés.
Vendredi matin, environ 300 dockers avaient dressé un piquet de grève à une entrée du port de Gênes pour empêcher les camions de livrer, selon un photographe de l'AFP. "Aujourd'hui c'est vraiment difficile de décharger", témoignait Marco, un chauffeur-routier de 50 ans, cité par l'agence Ansa. "Moi j'ai fait le vaccin pour travailler".
A Trieste (nord-est), "le port fonctionne" malgré le rassemblement de plus de 6500 opposants, a assuré le président de la région Frioul-Vénétie Julienne, Massimiliano Fedriga. "Bien sûr il y a quelques difficultés à certains points de passage, mais il fonctionne". Même constat dans le Sud à Naples et dans les ports de l'Adriatique, à Bari et Brindisi notamment.
"Citoyens, pas marionnettes", "Pas de passeport sanitaire, pas de discrimination", pouvait-on lire sur des banderoles à Trieste.
A Venise, le réseau des célèbres navettes fluviales "vaporetto" a lui aussi fonctionné normalement, de même que les transports publics de Rome ou Milan. A Settala, près de Milan, une trentaine de salariés ont empêché l'accès à un site de la société de livraison DHL.
Hausse des congés maladie
Par ailleurs le quart des 400'000 travailleurs agricoles italiens et étrangers ne sont pas vaccinés, selon la confédération agricole Coldiretti. "Avec la récolte des olives, des pommes et les vendanges, cela peut créer quelques difficultés", a reconnu Romano Magrini, un responsable de Coldiretti, joint par l'AFP.
A la mi-journée, l'assurance sociale italienne a fait d'une hausse de 23% des congés maladie d'un vendredi sur l'autre.
En vertu du texte de loi adopté par le gouvernement de coalition de Mario Draghi, tout employé n'ayant pas été vacciné ou n'ayant pas récemment guéri du Covid-19 doit montrer à son employeur la preuve d'un test négatif qu'il a lui-même payé, sous peine d'être déclaré absent et privé de salaire.
Un employé qui parviendrait à se rendre sur son lieu de travail sans son passeport sanitaire encourt jusqu'à 1500 euros d'amende. Plus de 85% des Italiens âgés de plus de 12 ans ont reçu au moins une dose, mais jusqu'à trois millions d'autres, non vaccinés, risquent de se voir refuser l'accès à leur lieu de travail.
Pari en partie gagné
En rendant le passeport sanitaire obligatoire, l'exécutif veut encourager les réfractaires à se faire immuniser. Pari en partie gagné puisque 560'000 nouveaux certificats avaient été téléchargés mercredi et 860'000 jeudi.
Mario Draghi espère limiter le risque de foyers épidémiques et éviter de nouveaux confinements en Italie, l'un des pays européens les plus durement touchés par la pandémie avec plus de 130'000 morts et une chute de son PIB de 8,9% en 2020.
Croissance prévue de l'économie
Le programme de vaccination lancé en décembre l'an dernier a permis de maintenir les taux d'infection à un bas niveau et la 3e économuie de la zone euro devrait connaître une croissance de 5,8% cette année, selon les dernières prévisions du FMI.
A Rome, où une manifestation anti-passeport sanitaire avait dégénéré en affrontements violents samedi dernier, un rassemblement a réuni pacifiquement dans l'après-midi quelques milliers de personnes sur la place du Circo Massimon selon des journalistes de l'AFP. Des manifestants offraient des roses aux forces de l'ordre en signe d'apaisement.
Samedi, les syndicats ont appelé à un défilé anti-fasciste pour dénoncer l'attaque du siège de la Cgil, la principale confédération du pays, lors de la manifestation anti-passeport sanitaire du 9 octobre, imputée à un petit groupe d'extrême droite, Forza Nuova.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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