International
Washington accuse la Russie d'avoir déployé davantage de soldats
La Maison Blanche a affirmé mercredi que la Russie n'avait pas retiré de troupes à la frontière de l'Ukraine mais au contraire ajouté jusqu'à 7000 militaires aux portes du pays. Cela renforce les craintes d'une invasion menée par Moscou.
"Hier (mardi), les Russes ont annoncé qu'ils retiraient des troupes de la frontière avec l'Ukraine (...). Nous savons maintenant que c'est faux", a estimé un haut responsable de la Maison Blanche qui a requis l'anonymat mercredi soir auprès de journalistes.
"En réalité, nous avons désormais confirmé que, ces derniers jours, la Russie a augmenté sa présence le long de la frontière ukrainienne de jusqu'à 7000 militaires, dont certains arrivés aujourd'hui" (mercredi), a-t-il poursuivi. Selon ce responsable, si la Russie a dit vouloir trouver une solution diplomatique, "ses actions indiquent le contraire".
Rejoignant les Etats-Unis et l'OTAN, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué ne pas avoir vu de signes de diminution dans la concentration de troupes russes aux frontières de l'Ukraine, disant avoir simplement constaté de "petites rotations".
Mercredi, il a assisté à d'importants exercices militaires dans l'ouest du pays puis s'est rendu dans l'est à Marioupol, près de la ligne de front avec les séparatistes prorusses soutenus par Moscou. "Nous n'avons peur d'aucun pronostic, nous n'avons peur de personne (...) car nous allons nous défendre", a lancé M. Zelensky, vêtu d'une tenue militaire à l'occasion de la "Journée de l'unité" qu'il avait décrétée.
Longue inquiétude
Les Occidentaux s'inquiètent depuis des semaines des risques d'une attaque de l'Ukraine par la Russie, qui a massé plus de 100'000 soldats aux frontières de ce pays, une situation explosive au coeur de la pire crise avec Moscou depuis la fin de la Guerre froide.
Tout en multipliant les tractations diplomatiques, Américains et Européens ont prévenu que des sanctions économiques massives étaient prêtes en cas de passage à l'acte de Moscou, qui dément toute volonté d'invasion.
Lors d'un entretien téléphonique mercredi soir, le président américain Joe Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz sont tombés d'accord pour dire que "la Russie doit prendre de véritables mesures de désescalade" et "s'attendre à des conséquences extrêmement graves" si elle attaque l'Ukraine, selon un communiqué de Berlin.
En marge de la Conférence sur la sécurité à Munich samedi, la vice-présidente américaine Kamala Harris va rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky et s'entretenir avec de nombreux responsables européens, a annoncé mercredi un haut responsable de la Maison Blanche.
De leur côté, les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept auront jeudi des discussions sur l'évolution des tensions autour de l'Ukraine, avant le coup d'envoi d'un sommet entre l'UE et l'Union africaine à Bruxelles, a annoncé mercredi un porte-parole du Conseil européen.
Les Occidentaux dubitatifs
L'armée russe a de son côté annoncé mercredi la fin d'exercices et le départ de soldats de la péninsule annexée de Crimée, publiant une vidéo affirmant montrer des wagons chargés de matériel militaire quittant la zone de nuit. Le Belarus a aussi promis mercredi que tous les soldats russes déployés sur son territoire dans le cadre de manoeuvres quitteraient le pays à la fin prévue de ces exercices le 20 février.
Mais, avant les dernières déclarations américaines, l'Otan disait déjà ne pas voir la désescalade annoncée. "Au contraire, il apparaît que la Russie continue de renforcer sa présence militaire", avait déclaré plus tôt son secrétaire général, Jens Stoltenberg.
Il a dit que l'Otan allait encore renforcer sa présence militaire sur son flanc oriental face aux menaces russes, désormais devenues "la nouvelle normalité en Europe".
La Russie concentre toujours "autant de forces" autour de l'Ukraine, a aussi dit le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian.
Drapeaux déployés
Moscou déplore le rejet par les Occidentaux de ses principales exigences comme la fin de la politique d'élargissement de l'Alliance, en particulier à l'Ukraine, et le retrait de l'infrastructure militaire de l'Otan d'Europe de l'Est. De leur côté, les Occidentaux ont proposé des pourparlers sur des sujets comme le contrôle des armements.
En parallèle des affirmations de retrait partiel de ses troupes, Moscou a ouvert un nouveau front avec un vote du Parlement russe mardi appelant Vladimir Poutine à reconnaître l'indépendance des territoires séparatistes en Ukraine. Il s'agirait d'une "violation grossière du droit international", a mis en garde mercredi Antony Blinken.
Dans les rues de Kiev, de nombreux drapeaux étaient visibles à l'occasion de la "Journée de l'unité" décrétée par M. Zelensky, qui minimise le risque d'une invasion.
Symboliquement, plusieurs Ukrainiens fortunés ont annoncé leur retour dans le pays après un appel du chef de l'Etat. L'homme le plus riche d'Ukraine, l'oligarque Rinat Akhmetov, s'est ainsi rendu à Marioupol lui aussi, y annonçant plus d'un milliard de dollars d'investissements pour 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
"J'avais des crampes dans tout le corps", regrette Alcaraz
Le no 1 mondial Carlos Alcaraz a été trahi par son corps vendredi en demi-finale de Roland-Garros face à Novak Djokovic. "J'avais des crampes dans tout le corps", a-t-il expliqué.
- Que vous est-il arrivé au début du troisième set ?
"Je suis déçu de moi. J'étais arrivé pour jouer ce match en me sentant très bien physiquement, et j'ai eu des crampes à partir de la fin du deuxième set, début du troisième. C'était très décevant. Mais ça arrive et je dois faire avec. Les deux premiers sets avaient été vraiment très intenses. Les crampes ont commencé dans le bras. Au début du troisième set, j'ai commencé à avoir des crampes dans tout le corps, pas seulement dans les jambes. J'avais vraiment du mal à bouger dans le troisième set. Puis j'ai eu une petite chance dans le quatrième, mais c'était vraiment difficile. Ça me fait mal de quitter Roland-Garros comme ça, mais je suis un garçon positif et donc j'y vois une bonne expérience."
- A quoi attribuez-vous ces crampes généralisées ?
"A la tension du match. J'étais très nerveux dès le début. Et puis les deux premiers sets ont été très intenses. De gros rallies, des amorties, des sprints... C'est une combinaison de beaucoup de choses. Mais le principal, c'est la tension que j'ai ressentie dans les deux premiers sets. Il faut tirer les leçons de ce genre de matches, de l'expérience de tels matchs. J'avais déjà eu des crampes en match, par exemple contre Stefanos Tsitsipas à l'US Open 2021 (Alcaraz s'était imposé en cinq manches, cédant la quatrième sur le score de 6-0) même si ce n'était pas de cette intensité. J'avais retenu la leçon à l'époque et j'en ferai autant cette fois."
- Cette nervosité avait-elle quelque chose à voir avec le fait d'avoir Novak Djokovic en face ?
"Probablement (sourire). Il n'est jamais facile de jouer contre Novak, une légende de notre sport. Si quelqu'un dit qu'il n'est pas nerveux en entrant sur le court pour affronter Novak, il ment. Déjà le fait de jouer une demi-finale de Grand Chelem rend nerveux. Mais encore plus lorsqu'il s'agit d'affronter Novak. Dans la journée, je ne me suis pas senti différent. J'étais comme les autres jours, peut-être un peu plus nerveux à l'idée de jouer contre Novak, mais rien d'exceptionnel. Mais sur le court, Novak te demande le maximum... J'espère que la prochaine fois que je jouerai contre lui, je serai différent, mais la nervosité sera là."
- Avez-vous pensé à abandonner ?
"J'aurais eu honte. J'étais en demi-finale d'un Grand Chelem ! Alors abandonner aurait été très dur. Dans le quatrième set, je me donnais 1% de chances de pouvoir revenir, j'ai même eu une balle de break dans le premier jeu (sourire). Mais ensuite, j'ai juste continué de jouer, il n'était pas question d'abandonner."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Rattrapé par le "partygate", Boris Johnson claque la porte
L'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson a remis vendredi soir avec fracas son mandat de député, invoquant l'enquête parlementaire sur le "partygate", les fêtes tenues à Downing Street en violation des restrictions liées au Covid-19.
Boris Johnson, 58 ans, a indiqué que sa décision était effective immédiatement, déclenchant une élection partielle qui met fin dans l'immédiat à toute perspective de retour mais met aussi en relief les divisions au sein du pouvoir conservateur, aggravant les difficultés de son successeur Rishi Sunak à un an des prochaines législatives.
Un an après avoir été chassé de Downing Street par sa majorité après trois ans au pouvoir marqués par une succession de scandales, M. Johnson reste sous le coup d'une enquête parlementaire chargée de déterminer s'il avait trompé le Parlement dans l'affaire du "partygate".
Une commission d'enquête parlementaire doit déterminer si Boris Johnson a menti au Parlement en affirmant à plusieurs reprises que toutes les restrictions sanitaires avaient été respectées à Downing Street.
La procédure, menée par la commission des privilèges, est en train de finir ses travaux et venait selon la presse britannique de remettre ses conclusions à l'ancien dirigeant.
"J'ai reçu une lettre de la commission des privilèges qui indique clairement - à mon grand étonnement - qu'elle est déterminée à utiliser la procédure contre moi pour me chasser du Parlement", a écrit l'ancien Premier ministre conservateur dans un communiqué.
"Je suis très triste de quitter le Parlement - du moins pour l'instant - mais je suis surtout consterné d'avoir été contraint de partir, de manière antidémocratique", a-t-il ajouté, accusant la commission de "parti pris flagrant".
Dans ce communiqué, il accuse la commission d'avoir produit un rapport qui n'a pas encore été publié, "truffé d'inexactitudes et empestant les préjugés", sans lui donner "aucune possibilité formelle de contester ce qu'ils disent".
Tests électoraux
En mars, entendu pendant plus de trois heures par la commission, Boris Johnson avait affirmé "la main sur le coeur" qu'il n'avait pas menti au Parlement.
Boris Johnson a été contraint à la démission l'été dernier après une succession de scandales, au premier rang desquels des fêtes à Downing Street pendant les confinements imposés en raison de la pandémie de Covid-19.
Mais le dirigeant charismatique, qui était toujours député, est resté très influent dans la majorité conservatrice.
Boris Johnson, qui s'apprête à fêter ses 59 ans et à avoir son huitième enfant, n'a pas caché son envie de retourner au pouvoir, même s'il s'est reconverti en s'exprimant à des conférences qui lui rapportent des millions.
Comme il le souligne dans sa déclaration de vendredi soir, sa démission déclenche une élection partielle immédiate.
Plus tôt dans la journée, une de ses plus proches alliées, son ancienne ministre de la Culture Nadine Dorries, a elle aussi annoncé sa démission avec effet immédiat.
Le Premier ministre Rishi Sunak, en poste depuis octobre, va ainsi se retrouver devant des tests électoraux qui s'annoncent difficiles au moment où les conservateurs sont au plus bas dans les sondages, après 13 ans au pouvoir.
Début mai, les conservateurs ont déjà subi des pertes importantes lors d'élections locales en Angleterre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Faith Kipyegon s'offre un nouveau record du monde
Quel meeting Diamond League à Paris! Le public français a vécu deux records du monde avec celui du 5000 m dames pour Faith Kipyegon et celui du 3000 m steeple messieurs pour Lamecha Girma.
Faith Kipyegon est en feu. Une semaine après avoir battu le record du monde du 1500 m à Florence, la Kényane de 29 ans a battu celui du 5000 m lors du meeting Diamond League de Paris.
Dans le stade de Charléty, Kipyegon a maintenu un tempo ultra élevé. Elle a pu compter sur le lièvre électronique et sur une bagarre de folie avec l'Ethiopienne Letesenbet Gidey, désormais ancienne détentrice du record du monde, pour l'emporter en 14'05''20 et abaisser la meilleure marque de plus d'une seconde (14'06''62).
Sur le 3000 m steeple masculin, c'est Lamecha Girma qui a explosé la meilleure marque de l'histoire en 7'52''11. Le précédent record était détenu par Saif Saaeed Shaheen (Stephen Cherono) en 7'53''63. Et dire que l'Ethiopien n'a que 22 ans.
Ehammer 2e
Il y avait deux Suisses présents dans la capitale française. A la longueur, Simon Ehammer a réussi un concours très solide avec six sauts autour des 8 mètres. Le Thurgovien a terminé 2e avec un bond à 8m11. C'est le Grec Miltiadis Tentoglou qui l'a emporté avec 8m13.
Sur 110 m haies, Jason Joseph n'a pas franchement brillé pour un modeste 7e rang en 13''29, après avoir fait 13''36 en qualifications. La victoire est logiquement revenue à l'Américain Grant Holloway en 12''98 pour la meilleure performance mondiale de l'année.
Le 800 m dames fut l'occasion de voir à l'oeuvre Keely Hodgkinson. La Britannique, vice-championne du monde et olympique, a écrasé la course pour s'imposer en 1'55''77. Il s'agit d'un nouveau record national pour onze centièmes et d'une meilleure performance mondiale de l'année.
A noter encore la victoire de Noah Lyles sur 100 m en 9''97 et les 7'54''10 de Jakob Ingebrigtsen sur le 2 miles pour la meilleure performance de l'histoire sur cette discipline très peu courue.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Ruud défiera Djokovic en finale à Paris
Casper Ruud (no 4) défiera Novak Djokovic (no 3) dimanche en finale à Roland-Garros. Le Norvégien a décroché son ticket en dominant Alexander Zverev (no 22) 6-3 6-4 6-0 dans la deuxième demi-finale.
Pourtant en difficulté depuis le début de l'exercice 2023 (un seul titre conquis, dans l'ATP 250 d'Estoril), Casper Ruud se retrouve pour la troisième fois en une année à une victoire d'un titre du Grand Chelem. Il avait échoué en finale tant à Paris qu'à New York l'an dernier, s'inclinant respectivement en trois sets face à Rafael Nadal et en quatre manches face à Carlos Alcaraz.
Le Norvégien de 24 ans - qui aurait en outre accédé à la 1re place du classement ATP s'il avait remporté le dernier US Open - n'avait jusqu'ici pas confirmé ces exploits signés en 2022. Mais il se sentait et se savait capable de les rééditer, affirmant même être un meilleur joueur que douze mois plus tôt. C'est désormais chose faite.
Solidité
Battu dès les quarts de finale d'un Geneva Open dont il était le double tenant du titre, Casper Ruud a su monter en puissance depuis le début de cette quinzaine parisienne. Il a ainsi pris en 8e de finale sa revanche sur son "bourreau" de Genève Nicolas Jarry, avant de dominer son meilleur ennemi Holger Rune (no 6) en quart.
Vendredi, Casper Ruud a témoigné d'une grande solidité face à Alexander Zverev. Notamment dans les moments les plus importants: le Norvégien a converti 6 des 10 balles de break qu'il s'est procurées dans cette partie longue de 2h09', l'Allemand se contentant pour sa part d'un très maigre 1/9 dans cette statistique.
4-0 pour Djokovic
"J'ai essayé de ne pas trop réfléchir sur le court, de ne pas me laisser gagner par les émotions", a lâché Casper Ruud, qui n'aurait pas imaginé disputer une deuxième finale consécutive Porte d'Auteuil en débarquant il y a deux semaines. "En arrivant, je voulais juste prendre les matches les uns après les autres", a-t-il assuré.
Casper Ruud disputera le plus important dimanche, dans la peau de l'outsider, face à un Novak Djokovic qui visera un historique 23e titre du Grand Chelem. Il a perdu les quatre duels livrés face au Serbe, le plus récent en finale du dernier Masters ATP. Mais la pression sera bien moindre sur ses épaules.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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