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Économie

La Berd réduit sa prévision de croissance pour 2023

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Les secteurs les plus gourmands en énergie, à l'image de la sidérurgie, sont particulièrement exposés à l'explosion des prix du gaz induite par la guerre menée par la Russie en Ukraine. (archive) (© KEYSTONE/AP/SVEN KAESTNER)

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) avertit que l'impact de la guerre en Ukraine va se faire sentir de plus en plus durement sur les économies de sa zone, largement centrée sur l'Europe de l'Est.

Dans un rapport publié mercredi, l'institution abaisse ainsi à 3% sa prévision de croissance en 2023 dans ses régions, contre 4,7% anticipés en mai.

Cette révision "reflète un approvisionnement réduit en gaz depuis la Russie (...) et des pressions inflationnistes dans le monde comme dans les régions de la Berd", note cette dernière.

En revanche, l'institution, largement focalisée sur l'Europe de l'Est, relève sa prévision pour cette année à 2,3%, contre 1,1% prévu en mai, les consommateurs ayant davantage dépensé leurs économies de la période de pandémie qu'anticipé, selon le rapport.

Si cela a "temporairement dopé la consommation malgré la chute des salaires réels - hors inflation -, cela s'est traduit par une forte augmentation des déficits des comptes courants en Europe centrale", relève la Berd dans son rapport.

La cheffe économiste de l'organisation de financement, Beate Javorcik, a dit à l'AFP que les effets de la guerre en Ukraine se font de plus en plus durement sentir sur les économies.

"Nous voyons des prix du gaz beaucoup plus élevés, une inflation en hausse, et le ralentissement attendu en Europe de l'Ouest va peser durement sur les exportations", a-t-elle argumenté.

Les prix du gaz en Europe "atteignent en moyenne 2,5 fois leur niveau de 2021" en termes ajustés de l'inflation, note la Berd.

Elle prévient aussi que "des coûts qui flambent dans les secteurs très consommateurs d'énergie, comme l'aluminium, la sidérurgie ou certains domaines de l'industrie automobile", sans oublier des problèmes de chaîne d'approvisionnement avec l'Allemagne, vont également ralentir la croissance en Europe centrale et dans le sud-est du Vieux Continent.

La Berd fait valoir que ses prévisions pourraient encore être "fortement abaissées si les hostilités s'aggravent ou si les exportations de gaz de Russie sont encore plus réduites".

Inflation record

L'Ukraine devrait subir cette année une contraction économique massive de 30% de son PIB, prévoit la Berd, maintenant son anticipation de mai, avant un rebond de croissance attendu de 8% l'an prochain.

"Nous pensons que les sanctions" qui ciblent la Russie en réaction à son invasion de l'Ukraine "vont avoir un impact sur l'économie russe à l'avenir", conclut Mme Javorcik. L'organisme international prévoit une contraction de 5% du PIB russe cette année puis encore de 3% l'an prochain. Des prévisions inchangées depuis mai.

L'inflation dans les régions de la Berd, qui comprend certains pays du Maghreb ou d'Asie centrale, a atteint 16,5% en juillet, un record depuis 1998, à la fin de la période de transition pour les ex-économies communistes de la zone, souligne l'institution dans son rapport.

Tandis que les prix du blé sont "largement revenus à leur niveau d'avant la guerre, les prix du pétrole restent élevés au regard des moyennes historiques", poursuit-elle.

La hausse des prix de l'énergie et de la nourriture pénalise particulièrement les ménages les plus pauvres et représentent pour ceux-ci une part majeure de leurs dépenses.

Face à la crise du coût de la vie, "plus de deux tiers des économies de la Berd ont mis en place des subventions pétrolières" similaires à celles adoptées dans les économies développées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Taxes US: 15% appliqués avec effet rétroactif au 14 novembre

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Le Conseil fédéral avait annoncé à la mi-novembre une réduction des droits de douane américains sur les produits suisses de 39% actuellement à 15%. La date de l'entrée en vigueur de cet accord n'était pas encore connue (image d'illustration). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les droits de douane sur les marchandises suisses exportées aux Etats-Unis sont abaissés de 39% à 15%. L'accord entre en vigueur avec effet rétroactif au 14 novembre, date de la signature de la déclaration d'intention avec Washington, annonce mercredi la Confédération.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Taxes US: 15% appliqués avec effet rétroactif au 14 novembre

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Le Conseil fédéral avait annoncé à la mi-novembre une réduction des droits de douane américains sur les produits suisses de 39% actuellement à 15%. La date de l'entrée en vigueur de cet accord n'était pas encore connue (image d'illustration). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les droits de douane sur les marchandises suisses exportées aux Etats-Unis sont abaissés de 39% à 15%. L'accord entre en vigueur avec effet rétroactif au 14 novembre, date de la signature de la déclaration d'intention avec Washington, annonce mercredi la Confédération.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne répertorie hirondelles, martinets et chauves-souris

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Lausanne a recensé les hirondelles, martinets et chauves-souris vivant dans les bâtiments de la ville. (image d'illustration) (© Keystone/GAETAN BALLY)

Pas moins de 366 bâtiments abritent des hirondelles, des martinets ou des chauves-souris dans la capitale vaudoise. La Ville de Lausanne a dressé mercredi un premier bilan "réjouissant" de cet inventaire mené dans le cadre de son plan biodiversité.

Sur l'ensemble des édifices concernés, "295 accueillent des martinets, 42 des hirondelles et 29 des chauves-souris", détaillent les autorités lausannoises dans un communiqué. La présence de ces espèces - protégées par la législation cantonale, tout comme leurs nids et gîtes - en milieu urbain a été mise en lumière dans une carte inédite.

Cette cartographie découle d'une démarche participative réalisée au printemps et durant l'été 2025, visant à "mieux protéger ces espèces". Environ 200 heures de prospection ont été assurées par une vingtaine de bénévoles formés par la Station ornithologique suisse, avec l'appui de spécialistes. Les observations ont été complétées par des signalements citoyens via la plateforme "Lausanne participe".

Mieux préserver

"Ce recensement nous permet d’agir de manière ciblée et concrète pour préserver la biodiversité urbaine. Ces espèces sont de précieuses alliées dans nos écosystèmes et leur présence témoigne de la qualité de notre environnement", souligne Natacha Litzistorf, directrice du Logement, de l’environnement et de l’architecture citée dans le communiqué.

La Ville rappelle avoir déjà installé plus d’une centaine de nichoirs sur des bâtiments publics, notamment des écoles. En 2025, 61 nichoirs à martinets ont ainsi été posés sur le collège de Prélaz.

"Cette première phase servira de base à un plan d’action dès 2026, prévoyant des solutions pratiques pour les propriétaires lors de rénovations, la pose de nichoirs adaptés et le suivi des colonies", indiquent encore les autorités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Quatre mesures pour renforcer la formation professionnelle

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Un renforcement de la formation professionnelle supérieure a pour but de pallier la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée (illustration). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

La formation professionnelle supérieure doit être renforcée en Suisse. Suivant le Conseil des Etats, le National a adopté mercredi par 168 voix contre 24 un projet visant à améliorer l'attrait des écoles supérieures, notamment grâce à de nouveaux noms de diplômes.

Les diplômes de la formation professionnelle supérieure seront complétés avec les termes "Professional Bachelor" et "Professional Master". Ces compléments de titre sont importants afin que les titulaires puissent signaler, en particulier à l'étranger, que leur diplôme relève du niveau tertiaire, a souligné Katja Riem (UDC/BE) pour la commission. Et d'ajouter que les titres existants dans les langues nationales sont pleinement maintenus.

C'est l'une des quatre mesures proposées par le gouvernement en faveur des écoles supérieures. Le projet prévoit aussi l'ajout de l'anglais comme possible langue d'examen supplémentaire pour les examens professionnels fédéraux et professionnels fédéraux supérieurs, comme cela est déjà le cas pour les autres diplômes du degré tertiaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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