Coronavirus
La Chine lève la quarantaine pour les voyageurs internationaux
La Chine a levé dimanche la quarantaine obligatoire pour les voyageurs en provenance de l'étranger. Elle a ainsi mis fin à trois ans d'isolement du pays au moment où il est confronté à une flambée des cas de Covid-19.
Les premiers arrivants ont exprimé leur soulagement de ne pas avoir à subir les quarantaines exténuantes devenues le quotidien des Chinois en raison de la stratégie "zéro Covid" décidée par les autorités.
A Hong Kong, où la frontière avec la Chine continentale a été rouverte après des années de fermeture, plus de 400'000 personnes prévoient de se rendre au nord au cours des huit prochaines semaines.
Restrictions draconiennes
Après trois années de restrictions parmi les plus draconiennes au monde, qui ont durement affecté son économie et fini par déclencher des manifestations dans tout le pays, la Chine a brutalement levé le mois dernier la plupart de ses mesures de lutte contre la pandémie.
"Je pense que c'est vraiment bien que la politique ait changé", s'est réjouie auprès de l'AFP une femme prénommée Pang, à l'aéroport international de Pudong, à Shanghai. "C'est une étape nécessaire, je pense. Le Covid s'est normalisé maintenant et après cet obstacle, tout ira bien", a-t-elle ajouté.
L'annonce en décembre de la fin de la quarantaine a incité les Chinois à effectuer en nombre des projets de voyages à l'étranger, avec une augmentation spectaculaire du trafic sur les sites de réservations.
Mais la perspective d'un afflux massif de touristes chinois a incité plus d'une dizaine de pays à imposer des tests de dépistage aux voyageurs en provenance de Chine, où le nombre de contaminations a explosé.
Pékin a jugé "inacceptables" les restrictions de voyage imposées à ses ressortissants, bien que la Chine soit elle-même restée largement fermée depuis 2020 aux touristes étrangers et aux étudiants internationaux.
Aggravation en vue
L'épidémie devrait s'aggraver à l'approche des vacances du Nouvel An chinois, fin janvier, au cours desquelles des millions de personnes devraient quitter les mégapoles durement touchées pour se rendre à la campagne afin de rendre visite à leurs parents, souvent âgés et vulnérables.
La Chine a pris des mesures pour limiter les critiques à l'encontre de son parcours chaotique pour sortir de sa politique "zéro Covid". Weibo, le Twitter chinois, a indiqué avoir récemment interdit 1120 comptes pour "infractions contre des experts et des universitaires".
Dans le sud-ouest du pays, des employés ont affronté la police dans une usine de kits de test Covid, selon une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux dimanche.
Un homme qui a posté une vidéo de la scène, se déroulant selon des images géolocalisées par l'AFP dans un parc industriel de Chongqing, a indiqué que de nombreux travailleurs n'avaient pas été payés.
Selon d'autres publications, la société pharmaceutique Zybio, basée à Chongqing, aurait soudainement licencié des ouvriers qui avaient été recrutés ces dernières semaines.
"Sortis comme ça"
Dimanche, à l'aéroport de Pékin, les barrières qui séparaient les arrivées internationales des arrivées nationales ont disparu, de même que le personnel en combinaison de protection, dispositif incontournable de la politique "zéro Covid" chinoise.
Une femme, venue accueillir une amie arrivant de Hong Kong, confie que la première chose qu'elles vont faire sera de prendre un repas ensemble. "C'est tellement génial, nous ne nous sommes pas vues depuis si longtemps", jubile Wu, 20 ans, auprès de l'AFP.
A l'aéroport de Shanghai, un homme prénommé Yang qui arrivait des Etats-Unis assure qu'il n'était pas au courant que les règles avaient changé.
"Je m'estimerais extrêmement chanceux si je n'avais à faire qu'une quarantaine de deux jours, mais il s'avère que je n'ai pas à faire de quarantaine du tout, et pas de paperasse, nous sommes sortis comme ça, exactement comme par le passé", souligne-t-il.
Hong Kong s'ouvre
A Hong Kong, les restrictions strictes en matière de déplacements de et vers le reste de la Chine se sont également assouplies dimanche.
L'économie de Hong Kong, frappée par la récession, cherche désespérément à renouer avec la croissance, et les familles attendent avec impatience les retrouvailles pour le Nouvel An chinois.
Quelque 410'000 Hongkongais ont prévu de se rendre dans le nord au cours des deux prochains mois, tandis qu'environ 7000 personnes sur le continent doivent aller dans le sud dimanche, selon les données officielles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire
Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.
La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.
Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.
Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.
La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.
"Consensus"
"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.
Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".
Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".
Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.
Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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