Économie
La Chine ouvre la voie à un "assouplissement" monétaire en 2025
Les dirigeants politiques chinois, dont le président Xi Jinping, ont annoncé lundi vouloir "assouplir" l'année prochaine la politique monétaire du pays, à l'heure où Pékin cherche toujours à enrayer l'essoufflement de la deuxième économie mondiale.
Cette annonce intervient à un mois du retour à la Maison-Blanche de Donald Trump, qui a menacé d'augmenter les droits de douane américains sur les exportations chinoises au risque de plomber un moteur crucial de la croissance chinoise.
Les 24 membres du Bureau politique du Comité central du Parti communiste, organe-clé de décision de l'organisation au pouvoir en Chine, étaient réunis lundi pour "analyser et étudier" les mesures économiques à venir en 2025, selon l'agence d'Etat Chine nouvelle.
"Nous devons stimuler vigoureusement la consommation, améliorer l'efficacité des investissements et élargir de manière globale la demande intérieure", ont déclaré lundi les responsables cités.
"L'an prochain, nous devrions (...) mettre en oeuvre une politique budgétaire plus pro-active et un assouplissement approprié de la politique monétaire", ont-ils insisté.
De fait, la deuxième économie mondiale tente toujours d'écarter le spectre d'une déflation, engendrée par une grave crise de l'immobilier et des niveaux de consommation bien en dessous de ceux observés avant la pandémie.
Depuis plusieurs mois, Pékin a multiplié les plans de stimulation de l'économie, y compris une réduction des taux d'intérêts et une hausse du plafond d'endettement des gouvernements locaux.
En octobre, la banque centrale a également annoncé la baisse de deux taux d'intérêt clés à des niveaux historiquement bas.
Mais de nombreux économistes estiment qu'une relance budgétaire plus directe, ciblant le soutien à la consommation intérieure, est nécessaire pour conforter pleinement la santé de la deuxième économie mondiale.
Lutte anti-corruption
Les membres du Bureau politique ont également appelé lundi à intensifier la lutte anti-corruption dans le pays, avec des mécanismes plus solides pour "renforcer le mécanisme d'enquête et de traitement des pratiques malsaines et de la corruption".
Depuis son arrivée au pouvoir il y a un peu plus de dix ans, Xi Jinping a lancé une vaste campagne contre la corruption des fonctionnaires, même si les critiques estiment que cette initiative sert également à éliminer ses rivaux politiques.
La campagne s'est récemment concentrée sur l'armée, avec le limogeage du haut responsable Miao Hua après la mise à pied d'une série de personnalités de haut rang, visées par des enquêtes pour corruption.
Cette réunion du bureau politique se tient quelques jours avant le début de la Conférence centrale sur le travail économique, réunion majeure durant laquelle sont généralement fixés les objectifs de croissance.
La conférence pourrait dévoiler de nouvelles mesures de stimulation de l'économie, y compris en matière de politique monétaire même si les investisseurs et analystes étrangers restent prudents sur leur ampleur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le Canadien Mark Carney veut succéder à Trudeau
Le Canadien Mark Carney, qui fut gouverneur de la Banque centrale de son pays mais aussi de celle d'Angleterre, s'est lancé jeudi dans la course à la succession du Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau.
Mark Carney a 59 ans, est un économiste sorti à la fois de Harvard aux Etats-Unis et d'Oxford au Royaume-Uni et a lancé sa campagne à Edmonton, dans l'Alberta où il a grandi.
"Je le fais parce que le Canada est le meilleur pays du monde, mais qu'il peut faire encore mieux", a lancé l'ancien banquier central, dix jours après que le président élu américain Donald Trump eut déclaré que le Canada devrait être le 51e Etat des Etats-Unis.
Mark Carney se présente comme un outsider qui ne vient pas du sérail politique, promettant de remettre l'économie canadienne "sur les rails" et de se battre contre la volonté du futur président Trump d'augmenter de 25% les droits de douane.
D'après les sondages, les libéraux accusent un retard de plus de 20 points face au Parti conservateur de Pierre Poilievre. Outre M. Carney, la favorite pour prendre la tête du Parti libéral est Chrystia Freeland, ancienne vice Première ministre du gouvernement Trudeau qui a démissionné avec fracas en décembre.
Le Parti libéral avait annoncé la semaine dernière que le remplaçant de Justin Trudeau à sa tête serait connu le 9 mars, avant des législatives qui peuvent se tenir dès ce mois-là et, au plus tard, en octobre.
Justin Trudeau a annoncé début janvier sa démission après des semaines de pression pour qu'il cède sa place, son propre camp s'alarmant de sondages très défavorables pour les prochaines élections.
S'il avait fait souffler un vent d'espoir en arrivant au pouvoir, Justin Trudeau a une faible cote de popularité, accusé d'être responsable de la forte inflation, de la crise du logement et des services publics.
Son possible successeur Mark Carney s'en est pris dès jeudi à Pierre Poilievre en l'accusant de proposer de "mauvaises idées, des idées naïves et dangereuses".
Invité cette semaine d'une émission phare de la télé américaine, "The Daily Show" de Jon Stewart, l'ancien banquier a joué la carte de l'humour pour décliner l'offre de Donald Trump d'absorber le Canada: "Nous ne nous installons pas avec vous (...) Nous pouvons être amis, mais des amis avec des avantages" réciproques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le CHB à Bienne est le pionnier du transfert vers l'ambulatoire
Le Centre hospitalier Bienne (CHB), pionnier dans le virage de l'ambulatoire, a donné envie à Elisabeth Baume-Schneider de le visiter jeudi. La conseillère fédérale est venue observer "ce laboratoire" du changement.
Le CHB occupe de grands espaces vers la gare de Bienne où il a regroupé les soins ambulatoires dans le centre de santé Medin. Il a pris un virage ambulatoire "courageux et important". "On ne peut pas figer un système. Il faut avoir la mobilité et l'agilité pour réagir", a déclaré Elisabeth Baume-Schneider.
La conseillère fédérale a ajouté que cette transformation sera étudiée pour observer ce qui fonctionne bien et les points de vigilance.
Le conseiller d’Etat bernois en charge de la santé, Pierre Alain Schnegg, a rappelé que l'ambulatoire rapporte moins à un hôpital que le stationnaire. "Ce transfert est impératif pour des questions de coûts mais surtout en raison de la pénurie de personnel", a-t-il ajouté. A terme, l'hospitalisation pourrait même se faire à domicile.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'Etat veut acquérir le centre administratif des Baumettes à Renens
Le Conseil d'Etat vaudois sollicite un crédit de 78 millions de francs auprès du Grand Conseil pour se porter acquéreur du site des Baumettes à Renens, actuellement détenu par UBS. Cet investissement offre à l'Etat 19'000 m2 de surfaces bien situées et s'inscrit dans sa stratégie immobilière qui privilégie la propriété à la location.
"Cette opération vise à regrouper plusieurs services cantonaux sur ce site d'ici 2030. Cela entraînera des économies sur les loyers et permettra de renforcer les synergies", a indiqué jeudi le gouvernement dans ses décisions hebdomadaires.
La banque UBS restera locataire des lieux en principe jusqu'à la fin mars 2028, ce qui laissera au Canton le temps de planifier et d'organiser les espaces nécessaires avant le déménagement des premières entités prévu pour 2030, précise-t-il.
Le site des Baumettes se démarque par de multiples avantages, selon le Conseil d'Etat: des bureaux modernes, un grand auditorium d'une capacité de 300 personnes ainsi qu'un vaste restaurant/caféteria et de larges surfaces de stockage. Un arrêt du futur bus à haut niveau de service (BHNS) se situera juste devant le complexe, qui bénéficiera ainsi des aménagements de mobilité douce en cours d'achèvement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Emploi des Ukrainiens: Beat Jans encourage Genève à faire mieux
Le conseiller fédéral Beat Jans a plaidé jeudi à Genève en faveur de davantage d'intégration des Ukrainiens sur le marché du travail. Alors que leur taux d'emploi se monte à 14% dans le canton, il a encouragé autorités et milieux économiques cantonales à se mobiliser.
"L'intégration des réfugiés d'Ukraine sur le marché du travail est clairement une priorité pour la Suisse", a déclaré le chef du Département fédéral de justice et police lors d'une table ronde à la Fédération des entreprises romandes (FER). Devant un parterre de chefs d'entreprises et de fonctionnaires, il a rappelé que le Conseil fédéral s'est fixé "l'ambitieux objectif d'un taux d'activité de 45% à la fin de l'année".
Or, "les chiffres genevois sont frappants: parmi les quelque 2400 personnes ayant un statut S en âge de travailler, environ 330 ont un emploi. Soit 14,3%", a-t-il poursuivi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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