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La Corée du Nord tire trois nouveaux missiles - alerte au Japon

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Trois missiles balistiques, l'un à longue portée et deux à courte portée, ont été lancés jeudi par la Corée du Nord (archives). (© KEYSTONE/AP)

La Corée du Nord a lancé jeudi trois nouveaux missiles, dont un engin intercontinental (ICBM), au lendemain d'une salve inédite de tirs qui a porté à son comble la tension dans la région. Ils ont déclenché une alerte dans une île sud-coréenne ainsi qu'au Japon.

Selon l'état-major interarmées sud-coréen, trois missiles balistiques, deux missiles à courte portée suivis d'un ICBM, ont été tirés jeudi matin par le Nord en direction de la mer du Japon.

"Le lancement d'un ICBM par la Corée du Nord s'est vraisemblablement soldé par un échec" pendant la séparation du deuxième étage de la fusée, a affirmé l'armée sud-coréenne. Le missile a parcouru 760 km à une altitude maximale de 1920 km et à la vitesse de Mach 15 (15 fois la vitesse du son). Les deux autres missiles ont parcouru environ 330 km à Mach 5 et à une altitude maximale de 70 km.

"Un outrage"

Les sirènes d'alerte aérienne ont retenti pour le deuxième jour consécutif dans l'île sud-coréenne d'Ulleungdo, située à 120 km à l'est de la péninsule coréenne, ont rapporté les médias locaux.

Une alerte a également été déclenchée dans le nord du Japon même si, contrairement à ce qu'avaient affirmé dans un premier temps les autorités, le missile n'a pas survolé l'archipel. Selon le ministre de la défense Yasukazu Hamada, le projectile a "disparu au-dessus de la mer du Japon".

"Le barrage continu de missiles jour après jour est un outrage et ne peut être toléré", a déclaré jeudi le premier ministre japonais Fumio Kishida.

Ce lancement "souligne la nécessité pour tous les pays d'appliquer pleinement les résolutions du Conseil de sécurité" sanctionnant la Corée du Nord, a affirmé de son côté le porte-parole du département d'Etat américain Ned Price.

Le 4 octobre, un missile balistique nord-coréen avait survolé le Japon pour la première fois en cinq ans.

Mercredi, la Corée du Nord avait déjà tiré 23 missiles, dont l'un avait franchi la "ligne de limite du Nord" (NLL) qui prolonge en mer la frontière terrestre intercoréenne, tout en restant dans les eaux internationales. Selon l'armée sud-coréenne, c'était la première fois depuis la fin de la guerre de Corée en 1953 qu'un projectile nord-coréen terminait sa course aussi près des eaux territoriales du Sud.

Excercices américano-sud-coréens

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a estimé que ces tirs constituaient "une invasion territoriale de fait". Cette démonstration de force par Pyongyang intervient au moment où la Corée du Sud et les Etats-Unis mènent les plus importants exercices aériens de leur histoire dans la région.

Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a dénoncé pour sa part "le tir illégal et déstabilisateur d'un missile balistique intercontinental la nuit dernière ainsi que des tirs additionnels de missiles aujourd'hui", lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue sud-coréen Lee Jong-Sup.

"Notre alliance est à toute épreuve" et "nous allons continuer à travailler étroitement ensemble pour développer des options (afin de) protéger les Etats-Unis et nos alliés dans la région", a ajouté M. Austin.

Les deux alliés ont décidé jeudi de prolonger ces exercices "compte tenu des récentes provocations du Nord", a annoncé l'armée sud-coréenne.

"Opérations de décapitation"

Selon des analystes, l'exercice, baptisé "Tempête vigilante" ("Vigilant Storm"), inquiète particulièrement Pyongyang car il mobilise des avions furtifs F-35A et F-35B. Des appareils qui "pourraient être utilisés dans des opérations de décapitation" du régime de Kim Jong Un, a fait valoir Go Myong-hyun, chercheur à l'Asan Institute for Policy Studies.

Durant l'été 2022, des informations faisant état d'entraînements américano-sud-coréens à des "frappes de décapitation" éclair contre les dirigeants nord-coréens avaient en effet circulé. De quoi aggraver les craintes de Pyongyang qui considère déjà les fréquentes manoeuvres conjointes entre les armées américaine et sud-coréenne comme des répétitions générales à une invasion de son territoire.

7e essai nucléaire?

"Tempête vigilante" constitue "une manoeuvre militaire agressive et provocatrice visant la République populaire et démocratique de Corée", a dénoncé mercredi le régime nord-coréen, qui a menacé Séoul et Washington de "payer le plus horrible prix de l'histoire".

Les Etats-Unis et la Corée du Sud avertissent depuis des mois que la Corée du Nord s'apprête à réaliser un essai nucléaire, qui serait son septième.

Fin septembre, le régime de Kim Jong Un avait adopté une nouvelle doctrine proclamant le caractère "irréversible" du statut de puissance nucléaire du pays, rendant impossible tous pourparlers futurs au sujet de sa dénucléarisation, et se réservant le droit de mener des frappes préventives.

Cette proclamation avait été suivie, en septembre et octobre, d'une longue série d'essais de missiles, présentés par Pyongyang comme des simulations "nucléaires tactiques".

Les récentes séries de tirs "sont des célébrations préliminaires à leur futur essai nucléaire", a prédit Ahn Chan-il, chercheur spécialisé sur la Corée du Nord. "Cela ressemble aussi à une série de tests pratiques pour leur déploiement nucléaire tactique", a-t-il dit à l'AFP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Attentat de Moscou: nouveau suspect arrêté pour "financement"

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L'attaque perpétrée la semaine dernière au Crocus City Hall, une salle de concert située dans la banlieue de Moscou, est la pire attaque revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique sur le sol européen. Le bilan se monte à plus de 140 morts. (© KEYSTONE/EPA/YURI KOCHETKOV)

Les enquêteurs russes ont annoncé jeudi l'arrestation d'un nouveau suspect accusé d'avoir participé au "financement" de l'attentat du Crocus City Hall près de Moscou. Ce drame, qui a fait 143 morts, a été revendiqué par l'organisation djihadiste Etat islamique.

"Un autre suspect impliqué dans le système de financement des terroristes a été identifié et placé en détention", a indiqué sur Telegram le Comité d'enquête russe, organe chargé des principales investigations criminelles.

Les enquêteurs russes ont aussi affirmé jeudi que les assaillants avaient "des liens avec des nationalistes ukrainiens" et avaient reçu de l'argent venu d'Ukraine. Kiev dément pour sa part toute implication dans l'attaque.

"Les enquêteurs disposent d'informations confirmant que les auteurs de l'attentat avaient reçu d'importantes sommes d'argent et des cryptomonnaies en provenance d'Ukraine, qui ont été utilisées pour la préparation de ce crime", a indiqué le Comité d'enquête russe sur Telegram.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'Autorité palestinienne approuve un nouveau gouvernement

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Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (à gauche, ici au côté du président turc Recep Tayyip Erdogan) a approuvé un nouveau gouvernement. (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a approuvé jeudi la composition du gouvernement présenté par son nouveau Premier ministre, Mohammed Mustafa, par un décret officiel.

Le 19e gouvernement palestinien devra prêter serment devant M. Abbas dimanche, selon l'agence officielle Wafa.

Ce renouvellement intervient alors que la communauté internationale presse le président d'entreprendre des réformes institutionnelles, notamment pour préparer l'après-guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien.

Reconstruire Gaza

La priorité du gouvernement sera d'oeuvrer à "réunifier les institutions, y compris en assumant la responsabilité de Gaza", a déclaré jeudi M. Mustafa dans une lettre à la présidence, exposant sa feuille de route.

Il y insiste sur la "reconstruction" des Territoires palestiniens, principalement la bande de Gaza, précisant qu'il nommera un coordinateur dédié au territoire côtier. Il évoque également l'enjeu politique de Jérusalem-Est, partie de la ville occupée et annexée par Israël depuis 1967.

Parmi les autres chantiers prioritaires, le Premier ministre palestinien annonce des réformes pour l'assainissement des finances publiques et des réformes institutionnelles, dont un volet spécifique sur la "lutte contre la corruption".

Crédibilité de l'AP entamée

Ce gouvernement compte 23 ministres, parmi lesquelles trois femmes et six personnes originaires de la bande de Gaza, dont un ancien maire de la ville de Gaza, Majed Abou Ramadan.

La crédibilité de l'Autorité palestinienne a été largement entamée dans l'opinion palestinienne par plusieurs affaires de corruption et la dérive autoritaire de son président, âgé de 88 ans, élu pour la dernière fois en 2005.

Lors d'un entretien en janvier à Ramallah, où siège l'Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée, le Secrétaire d'Etat américain Antony Blinken lui avait demandé d'engager "des réformes administratives" susceptibles de "bénéficier au peuple palestinien".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Plus de 1500 victimes des violences depuis janvier selon l'ONU

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk demande une application "plus efficace" en Haïti de l'embargo sur les armes (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Plus de 1500 personnes ont été tuées depuis début janvier en raison des violences liées aux gangs en Haïti, selon l'ONU. Jeudi à Genève, le haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk a appelé à une application "plus efficace" de l'embargo sur les armes.

Près de 830 personnes ont, elles, été blessées, selon le rapport publié par son bureau. L'année dernière, près de 4500 ont été tuées et plus de 1600 blessées.

L'Etat de droit et les institutions sont "au bord de l'effondrement", a affirmé le Haut-Commissariat. Les gangs ont continué à utiliser la violence sexuelle pour punir et contrôler la population. Des femmes ont notamment été violées souvent après avoir vu leur conjoint se faire assassiner devant elles. Des abus ont également été perpétrés contre des otages.

Le rapport dénonce l'impunité pour ces violences et plus largement pour toutes les exactions perpétrées. Des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées. Les gangs imposent des restrictions aux libertés pour la population.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Royaume-Uni: Thames Water voit sa crise de financement s'aggraver

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Les rejets d'eaux usées dans les cours d'eau britanniques ont encore fortement augmenté l'an dernier, ce qui est dénoncé par les organisations de défense de l'environnement. (archive) (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

Le plus grand distributeur d'eau du Royaume-Uni Thames Water a annoncé jeudi ne pas avoir reçu un investissement de 500 millions de livres sterling (environ 571 millions de francs) sur lequel il comptait, ce qui aggrave la crise financière du groupe criblé de dettes.

Thames Water explique dans un communiqué qu'en juillet, "ses actionnaires avaient accepté de lui fournir 750 millions de livres de nouveaux capitaux (...), dont la première tranche de 500 millions de livres était anticipée d'ici le 31 mars".

"Ce financement était sujet à la satisfaction de certaines conditions, y compris la préparation d'un plan" de redressement comprenant des "objectifs d'amélioration du service aux consommateurs, de la protection de l'environnement", entre autres, détaille le communiqué.

Mais les demandes formulées par le régulateur sectoriel Ofwat sur le plan d'activité du groupe le rendent "non investissable", selon Thames Water.

"Les conditions décidées en juillet n'ont pas été satisfaites et les 500 premiers millions de livres anticipés ne seront pas apportés par les actionnaires au 31 mars", poursuit le groupe.

Thames Water se dit en discussions avec l'Ofwat et rappelle entretemps disposer de liquidités de 2,4 milliards de livres de liquidités et facilités de casse.

La situation précaire du groupe de gestion des eaux de la région de Londres et la démission de sa patronne Sarah Bentley en juin, remplacée par Chris Weston en décembre, avaient inquiété jusqu'à Downing Street, alimentant les spéculations sur la nécessité d'un plan de sauvetage public.

Chris Weston, cité dans le communiqué, a voulu rassurer les usagers jeudi sur le fait que "tout continue comme d'habitude" pour les clients.

La plus grande compagnie d'eau du Royaume-Uni, qui sert 15 millions de clients à Londres et dans la vallée de la Tamise, accuse une dette de près de 15 milliards de livres (environ 17,5 milliards d'euros).

Thames Water a publié en décembre un bénéfice net en recul de 57% pour son premier semestre décalé achevé fin septembre.

Le secteur est sous le feu des critiques depuis plusieurs années pour le déversement de quantités importantes d'eaux usées dans les cours d'eau et en mer, en raison notamment d'un manque d'investissements dans le réseau d'égouts qui date de l'époque victorienne (fin du XIXe siècle).

Les rejets d'eaux usées dans les cours d'eau britanniques ont encore fortement augmenté l'an dernier, suscitant une nouvelle vague de critiques des défenseurs de l'environnement.

Le secteur s'est engagé en octobre à investir 96 milliards de livres (près de 110 milliards de francs) d'ici 2030 pour moderniser les infrastructures, au prix d'une augmentation des factures d'eau pour les ménages.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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