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International

Sánchez crée la surprise et espère se maintenir au pouvoir

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Le Premier ministre Pedro Sanchez conserve une chance de se maintenir au pouvoir. (© KEYSTONE/AP/Emilio Morenatti)

Donné perdant des élections législatives par tous les sondages, le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez est parvenu dimanche à limiter les gains de l'opposition de droite. Il conserve, contre toute attente, une chance de se maintenir au pouvoir in extremis.

Après dépouillement de plus de 99% des suffrages, le Parti Populaire (PP) de son rival conservateur Alberto Núñez Feijóo totalisait 136 sièges sur un total de 350 au congrès des députés et le parti d'extrême droite Vox, son seul allié potentiel, 33 sièges.

Le PP gagnait donc 47 sièges de plus que lors des précédentes élections, en 2019, mais était loin des 150 sièges que visait M. Feijóo. Surtout, le PP et Vox, qui a perdu du terrain par rapport au dernier scrutin, ne totalisent que 169 sièges, alors que la majorité absolue est fixée à 176. Le Parti socialiste de M. Sánchez est, lui, crédité de seulement 122 députés et Sumar, son allié de gauche radicale, de 31.

Mais M. Sánchez, au pouvoir depuis cinq ans, se trouve paradoxalement dans une meilleure position que son rival conservateur et peut espérer se maintenir au pouvoir, car il a la possibilité d'obtenir le soutien des partis basques et catalans, pour qui Vox est un épouvantail.

"Le bloc rétrograde du Parti populaire et de Vox a été battu", a-t-il lancé aux militants socialistes réunis devant le siège de son parti. "Nous qui voulons que l'Espagne continue à avancer sommes beaucoup plus nombreux", a-t-il poursuivi. M. Feijóo a toutefois revendiqué la victoire. Le PP "a gagné les élections", a-t-il lancé depuis le balcon du siège du parti, affirmant son intention de "former un gouvernement" et demandant aux socialistes de ne pas "bloquer" un tel gouvernement.

"Vraie surprise"

"C'est une vraie surprise, le Parti socialiste a résisté beaucoup mieux que prévu. Il y a deux scénarios: (le maintien de) Sánchez (au pouvoir) ou de nouvelles élections", a déclaré à l'AFP Antonio Barroso, analyste du cabinet Teneo.

Les sondages réalisés au cours des cinq derniers jours, et dont les résultats ont été publiés à la fermeture des bureaux de vote à 18h00 GMT, comme l'exige la loi, prédisaient tous une large victoire du PP et même la possibilité d'une majorité absolue avec l'appui de Vox. M. Feijóo veut gouverner en tant que vainqueur des élections, mais sans majorité absolue, il aurait besoin de l'abstention, lors d'un vote d'investiture au Parlement, des socialistes, qui "ne le lui donneront pas", poursuit M. Barroso.

Car au vu des résultats, M. Sánchez semble en mesure de rassembler sur son nom 172 députés, soit plus que le chef du PP, et pourrait donc être reconduit au pouvoir, à condition que le parti de l'indépendantiste catalan Carles Puigdemont ne vote pas contre lui. Dans le cas contraire, l'Espagne, qui a déjà connu quatre élections générales entre 2015 et 2019, se retrouverait dans une nouvelle situation de blocage politique et pourrait être condamnée à un nouveau scrutin.

Coup de poker

Habitué des coups de poker, M. Sánchez conserve donc des chances de réussir son dernier pari. Voulant reprendre l'initiative après la déroute de la gauche aux élections locales de la fin mai, il a convoqué ce scrutin anticipé et fait campagne sur la peur d'une entrée au gouvernement de Vox, qui dirige déjà avec le PP trois régions sur les 17 que compte le pays, afin de mobiliser l'électorat de gauche.

Une stratégie qui semble avoir payé, la participation ayant atteint près de 70%, soit 3,5 points de plus que lors du dernier scrutin, en novembre de 2019. Plebiscité l'an dernier à la tête du PP, M. Feijóo a, lui, raté son coup.

Cet ancien président de la Galice (nord-ouest) a fait campagne sur "l'abrogation du sanchisme", néologisme faisant référence au nom de M. Sánchez, que la droite accuse d'avoir franchi des lignes rouges, notamment en graciant les indépendantistes catalans condamnés pour la tentative de sécession de 2017 ou en négociant au Parlement le soutien du parti basque Bildu, héritier de la vitrine politique de l'ETA, pour faire adopter ses réformes.

Au siège du PP à Madrid, Carmen Rodríguez de la Cruz, affichait sa déception. "Je ne m'y attendais pas, je vais devoir supporter Sánchez quatre ans de plus", a-t-elle dit à l'AFP.

Ce scrutin a suscité un intérêt inhabituel à l'étranger en raison de l'éventualité de l'arrivée au pouvoir d'une coalition PP/Vox dans un pays considéré comme pionnier en matière de droits des femmes ou de ceux de la communauté LGBT+. Un tel scénario, qui apparaît désormais improbable, aurait marqué le retour au pouvoir de l'extrême droite en Espagne pour la première fois depuis la fin de la dictature franquiste en 1975, il y a près d'un demi-siècle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée

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Une délégation de militaires libyens est arrivée mercredi sur le site du crash de l'avion près d'Ankara. L'appareil transportait le chef d'état-major libyen et ses conseillers. (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.

"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.

Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.

En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement

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Le Permier ministre israélien Benjamin Netanyahu veut atteindre l'indépendance en matière d'armement (archives). (© KEYSTONE/AP/Abir Sultan)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante". L'armée israélienne a été impliquée récemment sur plusieurs fronts régionaux.

A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.

"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté. Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.

Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza. Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement

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Israël entend construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante. (archive) (© KEYSTONE/AP/Sam Mednick)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante".

A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.

"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté.

Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.

Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante du 7 octobre 2023 perpétrée par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah, qui se sont transformés à l'automne 2024 en une guerre ouverte de deux mois.

Une guerre de 12 jours a aussi opposé Israël à l'Iran en juin dernier, déclenchée par une attaque d'une ampleur inédite d'Israël contre des sites militaires, nucléaires et des zones résidentielles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Sur les marchés agricoles, colza et soja prennent froid avant Noël

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Les cours des oléagineux s'enfoncent sur les marchés agricoles. Ici, un champ de colza. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les cours des oléagineux continuent de s'enfoncer face à la perspective d'une forte production et aux doutes sur les débouchés à l'export, tandis que le blé et le maïs résistent dans un marché peu fréquenté avant Noël.

A la Bourse de Chicago, le prix du boisseau de soja (27 kg) a lâché mardi 0,24% à 10,50 dollars, évoluant à des niveaux plus vus depuis deux mois.

La Chine "a commandé pour un peu plus de 6 millions de tonnes" de soja américain ces dernières semaines, selon Rich Nelson, analyste de la maison de courtage Allendale, soit la moitié de l'engagement pris par Pékin auprès de Washington dans le cadre des négociations commerciales entre les deux puissances.

Cela n'a cependant pas suffi à rassurer les marchés qui continuent à avoir "beaucoup de questions" concernant les débouchés du soja produit aux Etats-Unis, "en particulier face au Brésil, qui propose désormais des prix réduits" sur ses récoltes, plus compétitifs que ceux américains, ajoute l'expert.

Le pays d'Amérique du Sud "prévoit de produire et d'exporter des volumes records de soja au cours de la saison 2025-2026, malgré les inquiétudes liées aux conditions météorologiques défavorables", souligne le cabinet Argus Media dans une note publiée mardi.

Pour Dewey Strickler, analyste pour Ag Watch Market Advisors, il ne fait donc guère de doute que "la Chine va rester fidèle au Brésil" lors de la prochaine récolte, d'autant que Pékin "a investi des milliards de dollars dans les infrastructures" brésiliennes pour "réduire (sa) dépendance vis-à-vis des Etats-Unis".

En Europe aussi, "le marché des oléagineux prend le bouillon", souligne Gautier Le Molgat, PDG d'Argus Media France, face à la concurrence du canola (colza OGM canadien) et de l'huile de palme, mais également la perspective d'une hausse des surfaces cultivées en France.

Volumes faibles

Du côté du maïs, les cours restent soutenus aux Etats-Unis par de bons chiffres à l'export et "les attentes d'une baisse des rendements" lors de la prochaine actualisation des données du ministère de l'Agriculture américain (USDA), estime Rich Nelson.

Selon les chiffres de l'USDA, les Etats-Unis ont encore augmenté leurs exportations de maïs la semaine passée, à 1,74 million de tonnes contre 1,60 million deux semaines plus tôt.

Le blé, lui, évolue différemment des deux côtés de l'Atlantique.

Les prix américains sont soutenus notamment par l'absence d'avancée concrète concernant la guerre en Ukraine.

En Europe, les cours de la céréale du pain patissent de l'évolution des taux de change entre euro et dollar qui détourne des acheteurs du blé européen.

"Nous sommes en période de fêtes et les volumes sont très faibles", pointe Dewey Strickler, estimant même que "les opérateurs ont plié bagage jusqu'à la nouvelle année".

Les marchés clôtureront plus tôt mercredi, et seront fermés jeudi, jour de Noël. Les cotations à Euronext ne reprendront que lundi tandis que la séance de vendredi sera assurée à Chicago.

"On restera attentifs, bien sûr, à la situation géopolitique et aux conditions météo avec les premiers gels d'hiver notamment sur la Russie", assure Gautier Le Molgat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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