International
La juge au procès de Trump à Washington fixe un nouveau calendrier
La juge au procès de l'ex-président américain Donald Trump pour tentatives illicites d'inverser les résultats de la présidentielle de 2020 a fixé jeudi de nouvelles échéances pour les mois à venir. Des dates sont prévues au-delà du jour du scrutin de novembre.
La juge a ainsi pris acte de l'impossibilité pratique de fixer à ce stade une nouvelle date pour ce procès, prévu initialement à partir du 4 mars 2024, après la décision inédite de la cour suprême le 1er juillet reconnaissant une large immunité pénale au président des Etats-Unis.
Lors des débats jeudi, les premiers depuis qu'elle a recouvré le contrôle de ce dossier en août, la magistrate a reconnu qu'il serait "futile" de sa part de décider d'une nouvelle date de procès. Le calendrier publié en fin de journée porte donc sur les dates auxquelles l'accusation et la défense devront remettre leurs arguments écrits sur les différentes questions et recours pendants.
Sur la question centrale des limites de l'immunité présidentielle, elle a accepté que l'accusation lui présente sa position d'ici au 26 septembre, avec une réponse des avocats de Donald Trump dans les trois semaines, puis un contre-argumentaire du parquet pour le 29 octobre.
Initiative à l'accusation
La juge accède ainsi à la demande de l'un des procureurs, qui proposait que l'accusation prenne l'initiative en démontrant par écrit dans trois semaines en quoi les actes poursuivis "sont de nature privée et par conséquent, pas couverts par l'immunité".
L'avocat de Donald Trump avait pourtant dénoncé un calendrier "extrêmement préjudiciable pour le président Trump". Il insistait pour que la juge tranche en priorité la question de savoir si l'immunité présidentielle couvrait les conversations entre Donald Trump et son vice-président de l'époque Mike Pence, qui sont au coeur du dossier.
"Si ces communications sont couvertes par l'immunité, alors l'ensemble des poursuites sont illégitimes" et tout le dossier s'effondre, a-t-il argué. La juge ne l'a pas suivi sur ce volet. Elle a en revanche fait droit à plusieurs exigences de la défense.
Elle l'a notamment autorisée à demander l'invalidation des poursuites au motif que la nomination et le financement du procureur spécial Jack Smith seraient illégaux. Une juge fédérale en Floride (sud-est) avait annulé en juillet une autre procédure pénale contre l'ex-président sur ce fondement. La juge a exprimé son scepticisme face au bien-fondé de ce recours, mais a programmé la remise des arguments du 24 octobre au 7 novembre.
"Présomption d'immunité"
Par une majorité de six voix contre trois - les juges conservateurs contre les progressistes - la cour suprême a considéré que le président ne jouissait "d'aucune immunité pour ses actes non officiels", mais avait "droit au moins à une présomption d'immunité pour ses actes officiels".
La cour a donc assigné au tribunal de première instance la tâche de déterminer quels actes étaient potentiellement immunisés de poursuites pénales.
Le candidat républicain au scrutin du 5 novembre, qui a renoncé à comparaître jeudi, a donné instruction à ses avocats de déclarer officiellement qu'il plaidait de nouveau non coupable.
Il est inculpé de "complot contre les institutions américaines" et d'"atteinte au droit de vote" des électeurs pour ses pressions présumées sur les autorités locales de plusieurs Etats clés afin d'invalider les résultats officiels du scrutin remporté par le démocrate Joe Biden.
Visé par plusieurs procédures pénales, Donald Trump fait feu de tout bois pour passer en jugement le plus tard possible, en tout cas après le vote du 5 novembre. S'il était de nouveau élu, il pourrait, une fois investi en janvier 2025, ordonner l'arrêt des poursuites fédérales à son encontre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Corée du Nord tire un "missile balistique non identifié"
La Corée du Nord a tiré un "missile balistique non identifié" tôt mercredi, a rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, en citant l'armée. Il s'agit du deuxième tir de ce type en une semaine.
L'état-major interarmées sud-coréen a expliqué avoir "détecté le lancement", mais n'a pas donné d'autres détails, a indiqué Yonhap, ajoutant qu'une analyse était en cours. Tokyo a confirmé ce tir.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Présidentielle américaine: une erreur sème le trouble en Arizona
Les autorités d'Arizona ont reconnu mardi l'existence d'une erreur administrative qui sème le trouble dans le système électoral de cet Etat-clé pour la présidentielle américaine de novembre. Après les contestations en 2020, l'élection s'annonce tendue.
"Environ 97'000" électeurs sont enregistrés sur les listes électorales sans avoir fourni de document prouvant leur nationalité américaine, comme l'exige la loi, a résumé sur le réseau social X (ex-Twitter) le responsable électoral du comté de Maricopa, où l'erreur a été repérée.
Cette erreur n'affectera pas leur capacité à voter pour le scrutin présidentiel et les parlementaires du congrès en novembre, car les Etats-Unis ne réclament pas de preuve de nationalité pour voter aux élections fédérales. En revanche, elle pourrait les empêcher de participer aux élections locales et au référendum sur l'avortement prévu en Arizona.
10'000 voix d'écart en 2020
Elle risque surtout d'alimenter les accusations de l'ex-président américain Donald Trump et ses alliés républicains, qui affirment que des étrangers votent frauduleusement aux Etats-Unis, dans un Etat critique: le milliardaire a perdu l'Arizona en 2020 de seulement 10'000 voix face à l'actuel chef d'Etat Joe Biden, ce qui a nourri toutes sortes de théories complotistes.
Les 97'000 électeurs concernés sont "selon toute vraisemblance, [...] presque tous des citoyens américains", a complété le responsable local. Selon cet élu républicain, en délicatesse avec son propre parti, car il refuse d'accréditer les mensonges sur l'élection prétendument volée de 2020, l'erreur concerne surtout des personnes de 45 à 60 ans.
L'erreur provient d'une faille dans les procédures d'enregistrement sur les listes électorales pour certaines personnes ayant utilisé leur permis de conduire comme justificatif d'identité, a-t-il détaillé.
La majorité d'entre elles sont enregistrées comme électeurs républicains, ce qui reflète la répartition électorale générale de l'Arizona, qui compte 4 millions d'électeurs.
Le responsable a annoncé saisir la justice pour savoir comment traiter les électeurs affectés par cette erreur lors des élections locales, qui auront également lieu le 5 novembre. L'Arizona est le seul Etat américain à exiger une preuve de nationalité pour voter.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Explosion de bipeurs au Liban: milliers de blessés du Hezbollah
L'explosion simultanée mardi à travers le Liban de bipeurs utilisés par le Hezbollah a fait neuf morts et près de 2800 blessés, dont des centaines de membres du mouvement islamiste libanais, soutenu par l'Iran, qui a accusé Israël d'en être responsable.
Israël n'a pas commenté ces explosions, survenues dans plusieurs places fortes du Hezbollah, quelques heures après l'annonce par ce pays qu'il étendait les objectifs de la guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza à sa frontière nord avec le Liban.
Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sanglante du Hamas contre Israël, la zone frontalière entre Israël et le Liban est le théâtre d'échanges de tirs presque quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas, qui ont entraîné le déplacement de dizaines de milliers de civils de part et d'autre.
Une source proche du Hezbollah a annoncé mardi que "des centaines de membres" du mouvement "avaient été blessés par l'explosion simultanée de leurs bipeurs", un système de radiomessagerie, dans la banlieue sud de Beyrouth, dans le sud du Liban et dans la plaine orientale de la Békaa, lors du premier incident de ce genre en près d'un an.
"Neuf personnes ont été tuées et près de 2750 autres blessées", a déclaré le ministre de la Santé libanais, Firass Abiad.
Le Hezbollah a affirmé qu'Israël était "entièrement responsable" de ces explosions et assuré qu'il allait "recevoir son juste châtiment" à la suite de "cette agression criminelle".
Ambassadeur d'Iran blessé
Parmi les morts figure une fillette de dix ans, tuée dans l'est du Liban par l'explosion du bipeur de son père, selon sa famille et une source proche du Hezbollah, ainsi que le fils d'un député du mouvement.
L'ambassadeur d'Iran à Beyrouth, Mojtaba Amani, a été blessé, a annoncé la télévision iranienne.
Un correspondant de l'AFP dans la Békaa a vu des blessés affluer en nombre vers les hôpitaux. Un autre dans la ville de Saïda, dans le sud du Liban, a signalé des dizaines d'ambulances arrivant jusqu'aux hôpitaux.
L'impact de ces explosions sur les communications du Hezbollah n'était pas clair dans l'immédiat.
Mossad
Une source proche du mouvement a indiqué à l'AFP que "les bipeurs qui ont explosé concernent une cargaison récemment importée par le Hezbollah de 1000 appareils", qui semblent avoir été "piratés à la source".
"D'après les enregistrements vidéo (...), un petit explosif de type plastique a certainement été dissimulé à côté de la batterie (des bipeurs) pour un déclenchement à distance via l'envoi d'un message", a estimé sur X Charles Lister, expert au Middle East Institute (MEI).
Ce qui signifie pour lui que "le Mossad (service secret extérieur israélien, en charge des opérations spéciales, ndlr) a infiltré la chaîne d'approvisionnement".
Cette série d'explosions marque une "escalade extrêmement inquiétante", a affirmé l'ONU.
Dans ce contexte à hauts risques, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est attendu mercredi en Egypte pour discuter d'une nouvelle proposition de compromis en vue d'un cessez-le-feu à Gaza et d'une libération des dizaines d'otages qui y sont retenus, selon le département d'Etat.
Les Etats-Unis ont affirmé n'être "pas impliqués" dans l'explosion et n'avoir pas été informés à l'avance de cette attaque, attribuée à Israël par le mouvement islamiste libanais.
Les Etats-Unis ont également exhorté mardi l'Iran à éviter tout acte qui aggraverait les tensions après les explosions de bipeurs qui ont blessé des centaines de membres du Hezbollah au Liban, ainsi que l'ambassadeur d'Iran à Beyrouth, a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine, Matthew Miller.
"Action militaire"
Israël avait annoncé peu avant sa décision d'étendre les buts de la guerre jusqu'à la frontière israélo-libanaise, afin de permettre le retour des déplacés. Les principaux objectifs affichés jusqu'à présent de la guerre à Gaza étaient la destruction du Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans le territoire palestinien, et le retour des otages.
"Le cabinet politique et de sécurité a mis à jour les buts de la guerre, afin d'y inclure le retour en toute sécurité des habitants du nord (d'Israël) chez eux", a déclaré mardi le bureau du premier ministre Benjamin Netanyahu.
Lundi, lors d'une rencontre avec un émissaire américain, Amos Hochstein, le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a averti qu'en l'absence de solution diplomatique, "le seul moyen restant pour garantir le retour des habitants du nord d'Israël dans leurs foyers" serait "une action militaire".
Dans ce contexte à hauts risques, le secrétaire d'Etat Antony Blinken est attendu mercredi en Egypte pour discuter d'une nouvelle proposition de compromis en vue d'un cessez-le-feu à Gaza et d'une libération des dizaines d'otages qui y sont retenus, selon le département d'Etat.
Le Qatar a affirmé mardi que les efforts se poursuivaient pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu.
"Zone tampon" au Liban?
Mardi, une frappe israélienne à Blida, à la frontière dans le sud du Liban, a fait trois morts selon les autorités libanaises, l'armée israélienne affirmant avoir tué des membres du Hezbollah. Le mouvement libanais a annoncé des tirs contre des positions militaires dans le nord d'Israël.
L'armée israélienne a affirmé que plusieurs drones venant du Liban avaient été interceptés alors qu'ils tombaient dans une zone dégagée.
Pour Michael Horowitz, expert géopolitique pour Le Beck, une société de conseil en sécurité basée au Moyen-Orient, "sans cessez-le-feu à Gaza, il n'y aura pas d'accord sur la question de la frontière avec le Liban. Pour Israël cela veut dire qu'il faudra donc probablement se préparer à une solution militaire d'autant que la pression monte car des dizaines de milliers d'Israéliens restent déplacés".
"Il y a un consensus (en Israël) sur le fait qu'une guerre pour éliminer complètement le Hezbollah sera extrêmement difficile, coûteuse et dangereuse car elle peut mener à un embrasement régional. Le but d'une opération militaire serait donc plus limité, notamment celui de créer une zone tampon dans le sud du Liban", a-t-il ajouté.
Guerre d'usure
Le chef du Hamas, Yahya Sinouar, a assuré lundi que son mouvement était "préparé" à "mener une longue guerre d'usure" contre l'armée israélienne.
Mardi avant l'aube, des frappes aériennes israéliennes ont ciblé le territoire palestinien assiégé, faisant au moins sept morts dont trois dans une maison de la ville de Gaza, dans le nord, selon la Défense civile.
Le 7 octobre 2023, des commandos du Hamas ont mené une attaque sans précédent sur le sol israélien, qui a entraîné la mort de 1205 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels qui inclut les otages tués en captivité.
Sur les 251 personnes enlevées pendant l'attaque, 97 sont toujours retenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée.
En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que l'Union européenne et les Etats-Unis.
Son armée a lancé une offensive qui a fait au moins 41'252 morts, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, qui ne détaille pas les combattants et civils tués.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La présidente du CICR parle du personnel tué avec Lavrov à Moscou
La présidente du CICR Mirjana Spoljaric a rencontré des responsables russes à Moscou, dont le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov. Elle a insisté mardi sur la protection du personnel humanitaire, après le décès de trois Ukrainiens de l'organisation dans une frappe.
L'Ukraine a accusé la Russie d'être responsable de ce bombardement dans la région de Donetsk, alors que les collaborateurs du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) préparaient une distribution d‘aide.
Outre Sergueï Lavrov, la présidente a discuté avec le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Vershinine, la haute commissaire aux droits de l'homme, Tatiana Moskalkova, de hauts représentants du ministère de la défense et le président de la Croix-Rouge russe. Elle a aussi vu la commissaire présidentielle aux droits de l'enfant Maria Lvova-Belova, sous mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a fait savoir l'organisation.
La juridiction avait pris cette décision contre le président russe Vladimir Poutine et cette responsable pour le crime de guerre présumé de déportation d'enfants. Des milliers d'entre eux ont été acheminés des régions contrôlées par l'armée russe en Ukraine vers le territoire russe, une attitude considérée comme un génocide par les autorités ukrainiennes.
Mme Spoljaric a encore réitéré depuis lundi à Moscou la responsabilité des Etats à honorer le droit international humanitaire (DIH). Notamment en donnant accès au CICR aux prisonniers de guerre. Des milliers de familles attendent des indications liées à leurs proches.
Samedi, un échange de 200 prisonniers avait été mené entre la Russie et l'Ukraine, dont des soldats russes capturés lors de l'offensive ukrainienne dans la région frontalière de Koursk. Moscou est très fâché après que Kiev a proposé à l'ONU et au CICR de se rendre dans les territoires contrôlés par l'Ukraine en Russie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
ClimatIl y a 3 jours
La tempête Boris sème la dévastation en Europe centrale: huit morts
-
CultureIl y a 2 jours
La famille royale souhaite un joyeux anniversaire au prince Harry
-
Bons Plans LFMIl y a 2 jours
Cap sur l'Ouest revient à Lausanne pour une nouvelle édition
-
FootballIl y a 2 jours
“Même dans les contes imaginaires ça n’existe pas"
-
ClimatIl y a 2 jours
Dans le sillage de la tempête Boris, un paysage de désolation
-
CultureIl y a 2 jours
Décès du guitariste Tito Jackson, membre des Jackson 5
-
InternationalIl y a 2 jours
Automobile: la marque DS pourrait faire revivre la Citroën DS
-
HockeyIl y a 19 heures
Buteur patenté du LHC, Damien Riat en veut encore plus