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La légende de la TV américaine Barbara Walters s'éteint à 93 ans

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La légende du paysage audiovisuel américain avait fait ses adieux en 2014, avec un "à bientôt" en français, après plus de 50 ans de télévision. Elle avait alors 84 ans. (© KEYSTONE/EPA/PETER FOLEY)

La journaliste américaine Barbara Walters est décédée à l'âge de 93 ans, a annoncé vendredi son employeur de longue date, la chaîne ABC. Elle était la première femme à avoir présenté un journal télévisé du soir aux Etats-Unis.

Cette légende du paysage audiovisuel américain avait fait ses adieux en 2014, avec un "à bientôt" en français, après plus de 50 ans de télévision. Elle avait alors 84 ans. La chaîne américaine n'a pas donné la cause du décès ni précisé où Barbara Walters est décédée.

Jusque-là, Barbara Walters avait interviewé tous les présidents américains depuis Richard Nixon jusqu'à Barack Obama, des dirigeants étrangers tels que Saddam Hussein, Anouar el-Sadate et Fidel Castro, le dalaï-lama ou encore d'autres célébrités comme Bette Davis et Angelina Jolie.

Douze Emmy Awards

Elle est devenue elle-même une célébrité dans le monde de l'information américaine, en particulier sur l'émission quotidienne "The View" qu'elle avait créée en 1997 sur ABC. La journaliste avait remporté 12 Emmy Awards, tous sauf un alors qu'elle était avec ABC, a ajouté la chaîne.

A son départ, en 2014, elle s'était dite heureuse d'avoir été une pionnière dans un métier longtemps réservé aux hommes. Hillary Clinton était venue lui rendre hommage, ainsi que l'animatrice et productrice de télévision Oprah Winfrey et une vingtaine de femmes journalistes de télévision.

En 1976, elle était la première femme à présenter le journal télévisé du soir "ABC Evening News", gagnant un salaire alors sans précédent d'un million de dollars par an.

Deux ans plus tôt, elle avait co-présenté un programme du matin sur NBC. Mais cela avait été un "flop", rappelait Barbara Walters 40 ans plus tard. "Mon co-présentateur masculin ne voulait pas de partenaire (féminine) et le public non plus".

Interviews au style unique

Elle s'était ensuite imposée par ses interviews au style unique, de Vladimir Poutine à Michael Jackson en passant par Margaret Thatcher et Indira Gandhi.

Sa plus grande fierté était d'avoir contribué à l'arrivée de femmes journalistes à la télévision. "Si j'ai fait quoi que ce soit pour aider à cela, c'est mon héritage", disait-elle encore en 2014.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Attaque russe "massive" à Odessa: au moins un mort

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Les forces russes ont récemment intensifié leurs attaques contre le sud de l'Ukraine, notamment contre Odessa (archives). (© KEYSTONE/AP/PETROS GIANNAKOURIS)

Une attaque russe "massive" survenue dans la nuit a tué au moins une personne à Odessa, dans le sud de l'Ukraine, ont rapporté les services d'urgence ukrainiens tôt vendredi. Dix autres ont été blessées, parmi lesquelles deux enfants.

Selon le gouverneur régional, Oleg Kiper, "un immeuble d'appartements dans le centre d'Odessa a été détruit, des appartements ont pris feu, des tours et une trentaine de véhicules ont été endommagés".

Des clichés diffusés par les services d'urgence montrent des secouristes tentant d'éteindre l'incendie d'un bâtiment de trois étages et prenant en charge une dame âgée.

Les forces russes ont récemment intensifié leurs attaques contre le sud de l'Ukraine, notamment en endommageant des navires civils dans les ports de la région d'Odessa, tandis que Kiev a intensifié ses attaques contre des cibles militaires et énergétiques dans les régions contrôlées par la Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Panique à Port-au-Prince: des habitants fuient les violences

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Le quartier de Solino est tombé mercredi sous le contrôle de "Viv Ansanm" (vivre ensemble), l'alliance de gangs formée en février, après des mois d'attaques. (© KEYSTONE/EPA/JOHNSON SABIN)

Un vent de panique régnait jeudi à Port-au-Prince, où des centaines de familles tentaient de fuir les gangs qui ont pris la veille le contrôle d'un quartier stratégique de la capitale haïtienne. Le quartier de Solino est tombé après des mois d'attaques.

Craignant d'être les prochaines cibles des gangs qui ravagent Haïti, des habitants des quartiers de Nazon, Delmas 30 et Christ-Roi ont fui à pied, en camionnette ou à moto, emportant sacs de vêtements, documents importants et même des meubles, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le quartier de Solino est tombé mercredi sous le contrôle de "Viv Ansanm" (vivre ensemble), l'alliance de gangs formée en février qui est parvenue à renverser le premier ministre Ariel Henry.

Ils tentaient de s'emparer de la zone depuis plusieurs mois, car elle offre plusieurs avantages stratégiques. Donnant sur plusieurs axes routiers importants, elle permet de connecter d'autres quartiers sous leur joug avec le centre-ville.

Premier ministre révoqué

"Je vivais à Solino. Je ne peux plus y rester. Les bandits m'ont chassée de chez moi. Je n'ai nulle part où aller. Je vais vivre dans la rue", déplore Marjorie, qui transporte sur sa tête ses quelques effets personnels près de Nazon. "Je ne peux plus écouter les sifflements des balles. Cela affecte ma santé mentale. Je suis exténuée."

Des centaines d'habitants se sont réfugiés dans les locaux de l'office de protection du citoyen (OPC), transformé en centre pour les déplacés, comme d'autres institutions ou établissements scolaires depuis plusieurs mois.

Depuis lundi, Port-au-Prince fait face à une nouvelle flambée de violence de "Viv Ansanm" dans un contexte de crise politique marquée par la révocation du premier ministre Garry Conille par le conseil présidentiel de transition, remplacé par l'homme d'affaires Alix Didier Fils-Aimé.

Ce dernier, investi lundi, a promis de rétablir la sécurité et d'organiser les premières élections à Haïti depuis 2016. Il mène depuis lors des consultations pour former son cabinet ministériel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La Fed monte au créneau pour protéger son indépendance face à Trump

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Jerome Powell a répété ne pas avoir l'intention de quitter son poste à la tête de la Fed avant la fin de son mandat, en mai 2026. (© KEYSTONE/AP/LM Otero)

La banque centrale américaine, la Fed, est montée au créneau jeudi pour défendre son indépendance face au président américain élu Donald Trump. Le milliardaire républicain ne fait pas mystère de son souhait de peser sur ses décisions.

Les décisions de la Fed "ne peuvent être renversées par aucune autre partie du gouvernement, hormis, bien sûr, par le congrès", a déclaré le président de la Fed, Jerome Powell, lors d'une conférence à Dallas (Texas).

Le retour prochain de Donald Trump à la Maison-Blanche a fait naître des craintes quant à la capacité de la Fed à résister aux pressions politiques. Donald Trump avait estimé en août que "le président devrait au moins avoir son mot à dire".

Et lorsque l'institution a entamé une première baisse des taux en septembre, à quelques semaines de l'élection du 5 novembre, celui qui n'était alors que le candidat républicain l'avait accusée de jouer le jeu de la candidate démocrate.

"Jusqu'à la fin de mon mandat"

"Nous ne pensons pas, lorsque nous prenons nos décisions, au bien-être d'un parti politique ou quoi que ce soit du genre. Nous nous contentons d'examiner les aspects macroéconomiques et de faire de notre mieux", a assuré Jerome Powell.

Il a également cité les "nombreuses recherches" menées sur le sujet, qui "montrent que les banques centrales qui sont indépendantes [...] des autres composantes du gouvernement, font un meilleur travail en matière d'inflation".

Lors de son premier mandat, Donald Trump avait rompu avec l'usage et commenté les décisions de la Fed, attaquant même frontalement ses responsables, dont Jerome Powell qu'il a lui-même nommé à la tête de la banque centrale, lorsque les taux ne baissaient pas assez vite à son goût.

Jerome Powell a en outre répété ne pas avoir l'intention de quitter son poste avant la fin de son mandat, en mai 2026: "Je servirai jusqu'à la fin de mon mandat de président et c'est tout ce que j'ai décidé".

L'un des proches de Donald Trump, Scott Bessent, dont le nom est évoqué pour devenir secrétaire au trésor, a mis sur la table l'hypothèse d'un "président fantôme" de la Fed, dont la présence viserait à ce que le véritable président de l'institution n'ait plus aucune influence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Rétention de documents: la procédure contre Trump suspendue

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Il est reproché à Trump d'avoir compromis la sécurité nationale en conservant dans sa résidence privée de Mar-a-Lago des documents, dont des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires, après la fin de son mandat (archives). (© KEYSTONE/AP Justice Department)

Une cour d'appel fédérale américaine a suspendu jeudi la procédure en cours contre le président américain élu Donald Trump pour rétention de documents classifiés après son départ de la Maison-Blanche, à la demande du procureur spécial Jack Smith.

Le procureur spécial avait effectué la semaine dernière la même démarche dans l'autre procédure fédérale qu'il instruit à Washington contre l'ex-président pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020 afin de donner à l'accusation le temps d'analyser la "situation sans précédent" créée par l'élection de Donald Trump.

Dans le second dossier, en Floride (sud-est), la juge a annulé la procédure le 15 juillet au motif que la nomination du procureur spécial dans cette affaire et le financement de ses travaux violaient les sections de la constitution portant sur les nominations et les dépenses. Jack Smith a fait appel de cette décision.

2 décembre

Mais il a demandé mercredi à la cour d'appel de geler le calendrier puisque Donald Trump est devenu depuis président élu "le temps d'analyser cette situation sans précédent et de déterminer la marche à suivre en conformité avec la politique du ministère de la justice", utilisant les mêmes termes que dans l'autre dossier.

Il précise là aussi qu'il présentera "le résultat de ses délibérations" d'ici au 2 décembre. Le ministère de la justice a adopté depuis plus de 50 ans une politique consistant à ne pas poursuivre un président en exercice.

La situation d'un candidat à la présidence poursuivi pénalement puis élu est inédite, mais la plupart des commentateurs juridiques s'attendent à une extension de cette politique au cas de Donald Trump, ce qui lui permettrait d'échapper aux poursuites fédérales jusqu'à la fin de son nouveau mandat.

Dans cette affaire, l'une des quatre procédures pénales le visant, il lui était reproché d'avoir compromis la sécurité nationale en conservant dans sa résidence privée ces documents, dont des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires, après la fin de son mandat, au lieu de les remettre aux archives nationales comme l'exige la loi.

Il était également accusé d'avoir tenté de détruire des preuves. Les charges les plus lourdes étaient passibles de 10 ans de prison.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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