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La police iranienne veut agir "avec toute sa force" contre les manifestants

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Les protestations en Iran sont les plus importantes depuis celles de novembre 2019, provoquées par la hausse des prix de l'essence, (© KEYSTONE/AP)

La police en Iran a averti mercredi qu'elle agirait avec "toute sa force" face aux manifestations qui ont suivi la mort en détention de Mahsa Amini. La famille de la jeune femme a pour sa part porté plainte contre les policiers qui l'avaient arrêtée.

La répression des manifestation a déjà fait des dizaines de morts, suscitant à l'étranger des condamnations et des appels à la retenue. Dans ce contexte de grande tension, le président iranien Ebrahim Raïssi doit s'exprimer mercredi à 20h00 (heure suisse) en direct à la télévision publique, selon son bureau.

De nouvelles manifestations ont eu lieu mardi soir contre la mort le 16 septembre à l'hôpital de Mahsa Amini, arrêtée trois jours auparavant par la police des moeurs à Téhéran pour non respect du code vestimentaire strict pour les femmes en République islamique d'Iran.

Les autorités nient toute implication dans le décès de cette jeune femme de 22 ans originaire de la province iranienne du Kurdistan. Mais la famille affirme le contraire et a porté plainte contre les "auteurs de son arrestation", a indiqué son avocat, cité mercredi par l'agence de presse Isna.

"Violent coup à la tête"

"Nous avons demandé au chef du parquet (...) de mener une enquête détaillée sur la manière dont l'arrestation a eu lieu jusqu'au transfert de Mahsa à l'hôpital", a expliqué notamment Me Saleh Nikbakht.

Selon un cousin de Mahsa Amini, rencontré au Kurdistan d'Irak, elle est décédée après "un violent coup à la tête" donné par la police des moeurs le jour de son arrestation.

Les policiers l'ont "frappée" avant de l'emmener dans un van où "les coups se sont poursuivis", d'après le récit de la mère de la jeune femme rapporté par le cousin. Elle a ensuite été transportée à l'hôpital, où elle est décédée après trois jours dans le coma.

Environ 60 morts

La mort de Mahsa Amini a déclenché des manifestations au cours desquelles "environ 60 personnes ont été tuées" depuis le 16 septembre, selon un dernier bilan donné mardi par l'agence de presse iranienne Fars. La police a fait état de 10 policiers morts mais on ignore s'ils figurent parmi les 60 morts.

L'ONG Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo, a elle parlé lundi d'"au moins 76 morts".

La police s'opposera de "toute sa force aux conspirations des contre-révolutionnaires" et agira "fermement contre ceux qui perturbent l'ordre public et la sécurité partout dans le pays", a prévenu mercredi le commandement de la police dans un communiqué, selon l'agence de presse Fars.

Des défenseurs des droits humains ont fait état ces derniers jours de tirs de plombs et à balles réelles de la part de la police sur les manifestants.

"Complots étrangers"

Téhéran voit dans ces manifestations des "émeutes" animées par des "groupes séparatistes" ou encore des "complots étrangers", pointant du doigt les Etats-Unis.

Mercredi, l'Iran a mené des frappes contre des groupes kurdes iraniens armés d'opposition basés au Kurdistan irakien, faisant au moins sept mort selon les autorités kurdes irakiennes.

Selon des médias d'opposition basés à l'étranger, des manifestations ont lieu tous les soirs depuis le 16 septembre dans plusieurs villes. Mais des militants ont affirmé que la perturbation des connexions Internet rendaient de plus en plus difficile la transmission des images.

Soutien de footballeurs iraniens

Les protestataires ont déchiré des photos du guide suprême Ali Khamenei et de l'imam Khomeiny, fondateur de la République islamique, ou encore lancé des pierres contre les forces de sécurité, incendié des voitures de police et mis le feu à des bâtiments publics, selon des vidéos.

Les autorités ont fait état de l'arrestation de plus de 1200 manifestants depuis le 16 septembre. Des militants, des avocats et des journalistes ont également été arrêtés, d'après des ONG.

Les femmes sont à l'avant-garde des protestations en Iran. Elles sont soutenues par plusieurs manifestations à l'étranger.

Le défenseur international iranien Majid Hosseini a publié mercredi sur son compte Instagram un message dénonçant la répression. D'autres grands noms du football iranien avaient déjà ouvertement pris position en faveur de la contestation.

Comme l'ont déjà fait plusieurs pays européens, l'Espagne a convoqué mercredi l'ambassadeur d'Iran afin de protester contre la répression des manifestations.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a indiqué récemment à des diplomates occidentaux que les manifestations n'étaient "pas un gros problème" pour la stabilité de la République islamique. "Il ne va pas y avoir un changement de régime en Iran", a-t-il ajouté à la National Public Radio à New York.

Les protestations en Iran sont les plus importantes depuis celles de novembre 2019, provoquées par la hausse des prix de l'essence, qui avaient été sévèrement réprimées --230 morts selon un bilan officiel, plus de 300 selon Amnesty International.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

La Russie impose la fin de la surveillance des sanctions onusiennes

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Dans son dernier rapport daté de début mars, le comité d'experts soulignait une nouvelle fois que la Corée du Nord continuait de "bafouer les sanctions du Conseil de sécurité", notamment en développant son programme nucléaire et en lançant des missiles balistiques. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/AP/AHN YOUNG-JOON)

La Russie a bloqué jeudi le renouvellement à l'ONU du mandat des experts surveillant l'application des sanctions contre la Corée du Nord. Un veto dénoncé par la majorité des membres du Conseil de sécurité inquiets du développement du programme nucléaire de Pyongyang.

La Corée du Nord est soumise depuis 2006 à des sanctions du Conseil de sécurité liées en particulier à son programme nucléaire, sanctions renforcées plusieurs fois en 2016 et 2017. Depuis 2019, la Russie et la Chine tentent en vain de convaincre le Conseil d'alléger ces sanctions qui n'ont pas de date de fin.

Dans ce contexte, la Russie a mis son veto jeudi à une résolution devant prolonger d'un an le comité d'experts chargé de surveiller ces sanctions, dont les rapports font référence en la matière.

"Le comité continue de concentrer son travail sur des questions sans intérêt qui ne sont pas à la mesure des problèmes auxquels fait face la péninsule", a commenté l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia. Il a plaidé à la place pour un renouvellement annuel des sanctions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Israël doit laisser entrer l'aide à Gaza, ordonne la CIJ

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La plus haute juridiction de l'ONU avait déjà ordonné à Israël en janvier de prévenir tout éventuel acte de génocide et de permettre l'accès de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza. (Archives) (© KEYSTONE/EPA ANP/SEM VAN DER WAL)

La Cour internationale de justice a ordonné jeudi à Israël d'assurer "une aide humanitaire de toute urgence" à Gaza. La plus haute juridiction de l'ONU a aussi affirmé que "la famine s'installe" dans le territoire palestinien.

"Israël doit, conformément aux obligations lui incombant au titre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide", "veiller sans délai" à ce que soit assurée "sans restriction et à grande échelle, la fourniture par toutes les parties intéressées des services de base et de l'aide humanitaire requis de toute urgence" à Gaza, a déclaré la CIJ basée à La Haye.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Lufthansa: le personnel au sol obtient une large augmentation

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Lufthansa et le syndicat Verdi ont annoncé être parvenus à un accord, écartant la menace de grèves pendant les vacances de Pâques (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

Le personnel au sol de la compagnie aérienne allemande Lufthansa a obtenu des augmentations de salaires de 12,5% en moyenne, a annoncé jeudi le groupe après un bras de fer de plusieurs mois avec les syndicats.

"L'accord tarifaire comprend des augmentations de salaire d'environ 12,5% en deux étapes", la première de 7% à partir de cette année, puis la deuxième, de plus de 5% en moyenne, a expliqué Lufthansa dans un communiqué.

Le personnel recevra également une prime de compensation de l'inflation de 3000 euros net en 2024.

Lufthansa et le syndicat Verdi avaient annoncé jeudi soir être parvenus à un accord, écartant la menace de grèves pendant les vacances de Pâques après plusieurs journées d'arrêt de travail depuis le début de l'année en Allemagne.

"Nous nous sommes battus avec acharnement pour obtenir ce compromis et nous pouvons maintenant être très satisfaits", a commenté Marvin Reschinsky, négociateur du syndicat Verdi.

"Nous avons obtenu des augmentations des salaires réels et nous compenserons ainsi la baisse de ces dernières années", a-t-il ajouté alors que l'inflation a battu des records en Allemagne, avec des hausses de prix jusqu'à 8% sur un an à l'automne 2022.

Le personnel au sol a cessé le travail à plusieurs reprises. Sa dernière grève, pendant deux jours début mars, a conduit la compagnie allemande à annuler jusqu'à 90% de ses vols.

Ce conflit social a coûté 100 millions d'euros à Lufthansa depuis le début de l'année, avait indiqué le groupe début mars.

Après l'échec d'une série de négociations directes sur les salaires, Lufthansa et Verdi sont entrés dans une procédure d'arbitrage cette semaine, ce qui a permis de trouver un compromis.

Le personnel de cabine de Lufthansa, également en grève début mars, n'est, lui, toujours pas parvenu à un accord salarial avec la direction.

Le secteur des transports a été agité par de nombreuses grèves sur les salaires en Allemagne depuis le début de l'année.

La compagnie ferroviaire Deutsche Bahn est parvenue lundi à un accord avec le syndicat GDL, qui permettra aux conducteurs de train d'obtenir une réduction progressive de leur temps de travail de 38 à 35 heures par semaine d'ici 2029.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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L'ex-président Jacob Zuma est exclu des prochaines élections

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L'ancien président sud-africain Jacob Zuma s'adresse mercredi à des supporters du petit parti radical Umkhonto We Sizwe. M. Zuma avait créé la surprise en décembre en annonçant soutenir ce parti récemment créé. (© KEYSTONE/AP)

L'ancien président Jacob Zuma (2009-2018) est exclu des élections générales prévues en Afrique du Sud le 29 mai, a annoncé jeudi la commission électorale lors d'une conférence de presse.

"Dans le cas de l'ancien président Zuma, nous avons reçu une objection qui a été retenue", a déclaré le président de la commission Mosotho Moepya, sans préciser les raisons motivant l'exclusion qui peut encore faire l'objet d'un appel d'ici le 2 avril.

Les Sud-Africains sont appelés aux urnes dans deux mois pour renouveler un Parlement qui choisira ensuite le prochain président. Jacob Zuma, 81 ans, ancien pilier du Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir depuis trente ans, a créé la surprise en décembre en annonçant soutenir le petit parti radical Umkhonto We Sizwe (MK, lance de la nation en zoulou) récemment créé.

Cette annonce a porté un coup à l'ANC qui est en perte de vitesse après de multiples scandales de corruption et en raison d'un paysage socio-économique morose.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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