International
Quatre millions d'Ukrainiens touchés par des coupures d'électricité
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L'Ukraine a annoncé vendredi des coupures d'électricité "sans précédent" qui touchent au total 4 millions de personnes, notamment dans la région de Kiev, les installations énergétiques ukrainiennes ayant été lourdement endommagées par de nombreuses frappes russes.
La Russie a, quant à elle, annoncé avoir achevé en plus d'un mois la mobilisation de 300'000 réservistes, dont 41'000 sont déjà déployés en Ukraine, signe de la volonté de Vladimir Poutine de rapidement inverser la tendance après une série de revers.
"Dans beaucoup de villes et de districts de notre pays, des coupures ont été instaurées pour stabiliser" la situation, a dit le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans son allocution quotidienne. Ces restrictions affectent "près de quatre millions d'Ukrainiens", a-t-il ajouté.
"Malheureusement, des coupures plus sévères et plus longues seront mises en place ces prochains jours", a dans le même temps averti l'opérateur ukrainien DTEK.
A la suite des récentes attaques russes sur les infrastructures électriques, les autorités ukrainiennes avaient déjà dû imposer des coupures de courant quotidiennes de quelques heures dans de nombreuses régions, notamment dans la capitale Kiev, pour éviter des black-outs.
L'AFP a pu visiter jeudi une centrale électrique ukrainienne touchée par les Russes, où deux employés notamment s'affairaient à fixer un câble sur un grand pylône.
"Pour la première fois, nous sommes confrontés à de tels dommages", a dit à à l'AFP Pavlo, un employé de cette centrale. "Les travaux de rénovation sont en cours depuis plus de deux semaines. On ne sait pas combien de temps cela va prendre", a-t-il souligné.
Selon lui, la centrale a été visée deux fois par des missiles et une troisième par un drone suicide de fabrication iranienne.
Vendredi, le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, a demandé à son homologue iranien d'arrêter "immédiatement" de fournir des armes à Moscou, dans la première conversation téléphonique entre ces deux responsables depuis que Kiev a accusé la Russie de frapper des villes ukrainiennes à l'aide de ces drones Shahed 136.
Dans un communiqué, le ministère iranien des Affaires étrangères a réitéré ses dénégations.
"Concernant les allégations sur l'utilisation de drones iraniens dans la guerre en Ukraine, tout en rejetant fermement ces allégations, Amir-Abdollahian a répété que la République islamique d'Iran (...) était contre la guerre en Ukraine", a-t-il écrit.
Volodymyr Zelensky ne s'est pour sa part guère montré optimiste, vendredi soir, à ce sujet.
"Nous nous préparons au fait que les dirigeants russes actuels chercheront toutes les possibilités pour continuer la guerre. Notamment grâce à leurs complices en Iran", a-t-il dit.
300'000 réservistes russes
En Russie, "la tâche de recruter 300'000 personnes a été accomplie", a déclaré le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, à M. Poutine au cours d'un échange diffusé à la télévision.
Selon le ministre, 218'000 réservistes sont en train d'être formés dans des bases militaires russes, 41'000 sont déployés dans des unités militaires combattant en Ukraine et 41'000 autres sont encore en formation mais déjà dans la zone de conflit.
Pour Vladimir Poutine, qui a salué face à son ministre "le patriotisme" des soldats mobilisés depuis le 21 septembre, l'arrivée de ces hommes, qui étaient encore des civils il y a quelques semaines, doit permettre de consolider les lignes russes face à l'armée ukrainienne qui a obtenu d'importants gains territoriaux dans l'est et le sud de l'Ukraine ces deux derniers mois.
Les troupes de Kiev s'apprêtent d'ailleurs à livrer une féroce bataille pour reprendre la ville de Kherson et ses districts environnants (sud). Moscou a affirmé en avoir évacué tous les civils désireux de partir vers la Russie ou dans des zones sous contrôle russe.
Mercredi, le chef de l'administration mise en place par les Russes à Kherson, Vladimir Saldo, avait affirmé qu'au moins 70.000 personnes avaient quitté leur domicile en moins d'une semaine.
"Très douloureux"
Illustration de l'intensité des combats près de Kherson, le dirigeant de la république russe de Tchétchénie Ramzan Kadyrov, dont les forces combattent en Ukraine, a annoncé la mort de 23 de ses soldats dans un bombardement ukrainien qui a aussi fait 58 blessés.
Ailleurs sur le front, les autorités ukrainiennes ont signalé des bombardements russes qui ont endommagé deux immeubles d'habitation et une boulangerie à Mykolaïv, dans le sud, et ont fait un blessé.
A Kiev, quelques dizaines d'Iraniens se sont rassemblés vendredi pour manifester leur solidarité avec les Ukrainiens et contre l'utilisation par les Russes de drones de fabrication iranienne pour frapper l'Ukraine, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Le pays où nous sommes nés et le régime actuellement au pouvoir (en Iran) envoient des drones pour nous tuer, ainsi que nos amis (en Ukraine). C'est très douloureux", a déploré auprès de l'AFP Maziar Mian, un architecte iranien de 34 ans.
Pour faire face aux attaques aériennes russes, le maire de Kiev, Vitali Klitchko, a fait savoir vendredi que l'armée avait déployé de "nouveaux équipements de la défense antiaérienne" afin de mieux protéger les infrastructures essentielles de la capitale.
La Russie accuse de son côté depuis plusieurs jours l'Ukraine de préparer l'explosion d'une "bombe sale", c'est-à-dire contenant des éléments radioactifs, des allégations que Kiev et les Occidentaux ont qualifiées d'"absurdes" et pouvant servir à Moscou de prétexte à une escalade.
S'exprimant au cours d'un forum politique jeudi, Vladimir Poutine avait appelé à envoyer "au plus vite" une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en Ukraine. Celle-ci compte procéder cette semaine à une "vérification indépendante" sur place.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'évolution des religions depuis 2010 documentée
Le christianisme reste la première religion dans le monde, mais l'islam est en croissance et les non-croyants de plus en plus nombreux, selon une vaste étude du Pew Research Center sur l'évolution du paysage religieux entre 2010 et 2020.
Avec 2,3 milliards de personnes (+122 millions), "les chrétiens restent le plus important groupe religieux dans le monde" et ils représentent 28,8% de la population, souligne cette méta-analyse réalisée sur la base de plus de 2700 études et recensements et publiée le 9 juin.
Le christianisme n'a toutefois pas réussi à progresser au rythme de la population mondiale, et son poids a reculé de 1,8 point.
Deuxième religion du monde avec 2 milliards de personnes (+347 millions), l'islam a connu "la croissance la plus rapide de la décennie". Il représente 25,6% de la population mondiale (+1,8 point).
Sans religion en progression
Les non-croyants sont eux aussi de plus en plus nombreux (1,9 milliard de personnes) soit près d'un quart (24,2%) de la population mondiale.
En effet, "de nombreux croyants dans le monde, essentiellement des chrétiens, 'sortent' de la religion", explique l'étude qui parle de progression "frappante".
En dix ans, les Etats-Unis (où le christianisme a reculé de 14 points sur la période) ont ainsi vu le nombre de non-croyants quasiment doubler à 101 millions de personnes: ce sont 30% de la population qui se définissent comme athées, agnostiques ou "rien de particulier".
Les sans-religions représentent également plus de la moitié de la population aux Pays-Bas, en Uruguay et en Nouvelle-Zélande.
Le monde comptait aussi 1,2 milliard d'hindous, 300'000 bouddhistes et 14,8 millions de juifs en 2020.
Géographiquement, la région abritant le plus de chrétiens (30,7%) est désormais l'Afrique sub-saharienne, et non plus l'Europe (22,3%): une tendance que l'étude explique par la démographie et "la désaffiliation chrétienne généralisée en Europe occidentale".
Le christianisme reste majoritaire dans 120 pays, contre 124 dix ans auparavant. Mais pour la première fois il est revendiqué par moins de la moitié de la population dans plusieurs pays: France, Royaume-Uni, Australie et Uruguay.
Dans chacun de ces pays "les non-croyants représentent désormais 40% ou plus de la population", tandis que les autres croyants (musulmans, hindous, juifs...) pèsent ensemble "11% ou moins".
Deux mécanismes
Pourquoi ces changements ? L'étude invoque "deux mécanismes primordiaux": la désaffection religieuse, "principal moteur du déclin de la proportion de chrétiens dans la population mondiale" et l'augmentation démographique.
La progression de l'islam s'explique donc largement par la croissance générale de la population dans les pays musulmans, du fait "d'une pyramide des âges relativement jeune et d'un taux de natalité relativement élevé".
L'étude note aussi que "les habitants des pays les plus riches sont en moyenne moins croyants que ceux des économies moins avancées".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Rebeka Masarova déclasse Sofia Kenin à Berlin
Rebeka Masarova (WTA 112) s'est hissée en huitièmes de finale à Berlin. La Bâloise de 25 ans a battu l'Américaine Sofia Kenin (WTA 29) en 67 minutes 6-3 6-2.
Sofia Kenin a autrefois occupé la 4e place du classement WTA et a remporté l'Open d'Australie en 2020 avant d'atteindre la finale de Roland-Garros quatre mois plus tard. Depuis, Kenin n'a plus jamais atteint les huitièmes de finale d'un tournoi du Grand Chelem.
Rebeka Masarova a toujours mené la danse, réussissant le break pour mener 5-3 dans le premier set. Elle a ravi l'engagement de l'Américaine à deux reprises durant le deuxième set.
En huitièmes de finale, Masarova affrontera la numéro un mondiale Aryna Sabalenka.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
L'ONU accuse le M23 de possibles crimes de guerre en RDC
Les parties au conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ont perpétré des violations des droits humains et du droit international humanitaire (DIH), selon l'ONU. Elle accuse le M23 de possibles crimes de guerre.
"La situation est encore plus grave et alarmante", a affirmé lundi le Haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk à Genève devant le Conseil des droits de l'homme. Les violences ont fait des milliers de victimes et environ un million de déplacés.
En avril, le Haut-Commissariat avait parlé de plus de 600 victimes d'exécutions sommaires et extrajudiciaires dans le Nord et Sud-Kivu. Selon ses indications préliminaires, la Mission d'établissement des faits pilotée par l'agence onusienne affirme désormais que ces exactions du M23, rebelles soutenus par le Rwanda, pourraient constituer des crimes de guerre.
Le Haut-Commissariat avait relayé en avril une augmentation de plus de 270% des violences sexuelles de janvier à février. Toutes les parties sont en cause, ajoute encore la mission.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Meta introduit la publicité sur WhatsApp
WhatsApp a annoncé lundi l'introduction prochaine de nouveaux espaces publicitaires, un tournant important pour la messagerie qui avait jusqu'ici largement échappé à la publicité.
Contrairement à Facebook, Instagram ou d'autres plateformes du groupe Meta, WhatsApp a conservé un modèle économique quasiment sans annonces depuis son rachat par le géant des réseaux sociaux en 2014.
L'application est notamment plébiscitée pour sa facilité d'utilisation et ses fonctionnalités (appels audio et vidéo, messages vocaux, etc), ses messages chiffrés et son apparente neutralité commerciale.
Jusqu'à présent, les seuls formats publicitaires consistaient en des messages promotionnels envoyés via l'outil WhatsApp Business à des utilisateurs ayant donné leur accord, ainsi que quelques expérimentations sur certains marchés.
L'entreprise précise que les nouveaux espaces publicitaires apparaîtront exclusivement dans l'onglet "Actus", qui regroupe les "Statuts" et les "Chaînes", et est utilisé quotidiennement par environ 1,5 milliard de personnes dans le monde.
Les nouvelles fonctionnalités incluent des abonnements payants à certaines Chaînes, la promotion de Chaînes dans l'annuaire de découverte et des publicités intégrées dans les Statuts, équivalents des Stories d'Instagram.
"Nous parlons depuis des années de notre intention de créer une activité qui n'interrompt pas vos conversations personnelles et nous pensons que l'onglet Actus est le bon endroit pour ces nouveaux outils", a déclaré la filiale de Meta.
Les utilisateurs qui se servent de WhatsApp uniquement pour discuter avec leurs proches ne verront aucun changement, cet onglet pouvant par ailleurs être désactivé dans les paramètres.
"Je veux être très claire: vos messages personnels, vos appels et vos statuts resteront chiffrés de bout en bout. Cela signifie que personne, pas même nous, ne peut les voir ou les écouter. Ils ne seront jamais utilisés pour de la publicité", a souligné Nikila Srinivasan, une vice-présidente de Meta, lors d'un appel à la presse.
L'entreprise s'est engagé à ne jamais vendre ou partager les numéros de téléphone avec des annonceurs, et a assuré que les informations issues des discussions personnelles, des appels ou des groupes ne serviront pas au ciblage publicitaire.
Les publicités diffusées dans l'onglet Actus reposeront uniquement sur des données basiques comme la localisation approximative, la langue du téléphone ou l'activité dans cet espace de la messagerie.
Meta cherche à tirer des revenus de l'énorme base d'utilisateurs de WhatsApp, qui compte plus de deux milliards d'utilisateurs actifs mensuels.
Les analystes du secteur spéculent depuis longtemps sur le fait que le groupe californien finira par ajouter de la publicité sur la messagerie, compte tenu de sa taille et de ses taux d'engagement.
Le calendrier de déploiement des nouvelles fonctionnalités n'a pas été précisé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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