International
La situation sur le terrain au 139e jour
L'Ukraine a annoncé avoir frappé dans la nuit un dépôt d'armes russe dans la région occupée de Kherson, dans le sud du pays. Les autorités d'occupation russes ont accusé Kiev d'avoir touché des maisons et fait de nombreuses victimes.
Voici un point de la situation mardi, au 139e jour de la guerre, à partir d'informations des journalistes de l'AFP sur place, de déclarations officielles ukrainiennes et russes, de sources occidentales, d'analystes et d'organisations internationales.
Frappe ukrainienne contre un dépôt de munitions
Quelque 52 soldats russes ont péri et "un entrepôt avec des munitions" a été détruit à Nova Kakhovka, à environ 70 km de Kherson, une ville de 290'000 habitants, ont affirmé des responsables militaires ukrainiens chargés du sud du pays.
Des vidéos visibles sur les réseaux sociaux montrent un champignon de fumée de plusieurs dizaines de mètres de haut se former après la frappe, la région de Kherson étant largement occupée par les forces russes depuis leur invasion de l'Ukraine le 24 février, même si les Ukrainiens y mènent une contre-attaque.
"Il n'y a pas de cible militaire ici", a toutefois réagi le chef de l'administration militaro-civile installée dans cette ville par les forces russes, Vladimir Leontiev, pour qui "des dizaines de maisons ont été touchées". Il a dénoncé sur Telegram une attaque "cynique avec des missiles de haute précision".
Selon le professeur en études stratégiques de l'université écossaise de Saint Andrews, Phillips O'Brien, ce "dépôt de munitions russe détruit la nuit dernière" par Kiev en dit long sur "les véritables problèmes", notamment logistiques, "auxquels les Russes sont confrontés".
Alors que les Ukrainiens ont récemment multiplié ce genre de frappes, les Russes "ont laissé un dépôt de ravitaillement majeur, ridiculement facile à localiser, exactement là où on s'attend à le trouver", c'est-à-dire à l'intersection d'une voie ferrée et du fleuve Dniepr, estime-t-il.
Libérations
Donc "soit les Russes sont incapables de réagir à cause d'une défaillance du commandement, soit ils ne peuvent pas déplacer les dépôts parce qu'ils n'ont pas les moyens de le faire", juge-t-il.
Dans cette même région de Kherson, le renseignement militaire ukrainien a annoncé mardi avoir libéré cinq Ukrainiens, dont un soldat et un ancien policier, détenus par les Russes.
Les forces russes ont de leur côté bombardé Mykolaïv, autre grande ville du sud, 19 de leurs missiles ayant touché plusieurs bâtiments civils, faisant 12 blessés, selon le gouverneur de cette région, Vitaly Kim.
Sur le front est, des tirs d'artillerie se faisaient entendre mardi dans le centre de Bakhmout, une cible majeure de Moscou, dans la région de Donetsk.
Le bilan du bombardement russe dimanche d'un immeuble d'habitation à Tchassiv Iar, dans cette même région, a grimpé à 41 morts, selon la branche locale des services de secours ukrainiens.
L'avertissement de Loukachenko
Le dirigeant du Bélarus Alexandre Loukachenko a dit mardi avoir discuté la veille avec le président russe Vladimir Poutine de "plans" d'attaque contre la Russie que les Occidentaux ont selon lui préparés.
Ces "plans" prévoient des offensives "passant par l'Ukraine et par le Bélarus", a assuré M. Loukachenko. "L'histoire se répète", a-t-il conclu, en allusion aux invasions de la Russie par Napoléon 1er et par l'Allemagne nazie.
L'Institut américain pour l'étude de la guerre estime "faible" le risque d'un engagement direct du Bélarus aux côtés de la Russie, car il aurait un impact sur "la stabilité et même la survie du régime de Loukachenko".
2,7 milliards d'euros d'aide à l'Ukraine
Les ministres des Finances de l'UE ont approuvé mardi une nouvelle aide financière d'un milliard d'euros pour aider l'Ukraine à affronter les conséquences de la guerre, première tranche d'un paquet de 9 milliards d'euros annoncé en mai par la Commission européenne.
Ce montant porte à 2,2 milliards d'euros le total de l'assistance macrofinancière des Vingt-Sept à l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe du pays fin février. Kiev affirme avoir besoin de cinq milliards de dollars par mois pour continuer à faire fonctionner son économie.
Quelque 13,8 milliards d'euros d'avoirs d'oligarques et d'autres entités ont par ailleurs été gelés dans l'UE, pour l'essentiel dans cinq pays membres, du fait des sanctions contre la Russie, a annoncé mardi le commissaire européen à la Justice Didier Reynders.
Les Etats-Unis vont de leur côté verser une nouvelle tranche d'aide économique à l'Ukraine d'un montant de 1,7 milliard de dollars, a annoncé mardi la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen.
Ce versement porte à 4 milliards de dollars l'aide économique apportée par Washington à Kiev depuis le début du conflit.
Discussions sur les céréales en Turquie
Des délégations russe et ukrainienne ainsi que des représentants de l'ONU se rencontreront mercredi à Istanbul pour discuter de la reprise des livraisons par la mer Noire de céréales bloquées dans les ports ukrainiens, a annoncé mardi le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar.
Cette réunion quadripartite interviendra dans un contexte de hausse mondiale des prix des denrées alimentaires, l'Ukraine étant l'un des principaux exportateurs mondiaux de blé et d'autres céréales.
Il n'existe aucun bilan global des victimes civiles du conflit. L'ONU a recensé près de 5000 morts confirmés, dont plus de 300 enfants, mais reconnaît que leur nombre véritable est sans doute largement supérieur.
Pour la seule ville de Marioupol (sud-est), tombée en mai au terme d'un terrible siège, les autorités ukrainiennes évoquaient quelque 20'000 morts, sans fournir de preuves.
Sur le plan militaire, des sources de sécurité occidentales évoquent désormais de 15'000 à 20'000 soldats russes tués. Les forces ukrainiennes perdent chaque jour une centaine de soldats, selon Kiev.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
New York inondée par des pluies torrentielles
Routes inondées, trains de banlieue supprimés, chaos dans le métro: des pluies torrentielles dans le nord-est des Etats-Unis ont brusquement paralysé la mégapole de New York vendredi, mettant à rude épreuve ses capacités de résistance aux intempéries extrêmes.
Avec 20 centimètres de pluie tombés depuis vendredi minuit, les services météo de New York ont d'ores et déjà mesuré "le jour le plus humide" jamais enregistré à l'aéroport international de JFK depuis 1948, ont-ils annoncé sur X (ex-Twitter), à 15 heures (21h00 en Suisse).
"Si vous êtes chez vous, restez chez vous, si vous êtes au travail, ou à l'école, restez à l'abri pour l'instant. Une partie du métro est inondée et il est extrêmement difficile de se déplacer en ville", a prévenu le maire démocrate Eric Adams.
Des images rapportées par des journalistes de l'AFP, des médias locaux, et sur les réseaux sociaux ont montré des véhicules circulant difficilement sur des routes submergées, voire totalement bloqués avec de l'eau jusqu'aux fenêtres; des commerçants cherchant tant bien que mal à dégager l'eau de leurs boutiques; et des stations de métro inondées.
Mieux anticiper
L'eau est déjà montée jusqu'au premier étage de l'immeuble de Brooklyn où habite Ahmed Abdou, un chauffeur de taxi de 50 ans.
"Toutes ces tempêtes arrivent chaque année à la même époque. Nous devrions mieux les anticiper", explique ce New-Yorkais d'origine égyptienne, qualifiant le métro de "catastrophique".
"La triste réalité est que notre climat change plus vite que notre infrastructure ne peut y répondre", a déclaré de son côté le commissaire à la protection environnementale de la ville de New York, Rohit Aggarwala.
Lignes de métro fermées
Dans le métro, nécessaire pour les déplacements quotidiens de millions de New-Yorkais, plusieurs lignes très empruntées de l'arrondissement de Brooklyn étaient fermées depuis vendredi matin, et la circulation est limitée dans l'ensemble de ce gigantesque et vieillissant réseau souterrain, l'un des plus vastes au monde avec plus de 30 lignes et quelque 420 stations.
Sa remise en route est la "priorité numéro un", a déclaré la gouverneure de l'Etat Kathy Hochul, alors que les critiques ont fusé de la part de parents qui se demandaient comment leur enfant allait rentrer de l'école et pourquoi les établissements étaient restés ouverts vendredi.
"Les événements de ce matin ont montré de manière flagrante que la ville et l'Etat de New York doivent améliorer leur communication avec les New-Yorkais quand surviennent des événements climatiques extrêmes, avant qu'ils ne surviennent", a critiqué le maire de l'arrondissement de Brooklyn, Antonio Reynoso.
A la gare Grand Central, au coeur de Manhattan, Sue Evangelista, une retraitée de 63 ans, attend depuis cinq heures avec son mari son train pour pouvoir rentrer dans le Connecticut, mais les trois lignes de banlieue étaient toujours supprimées en milieu d'après-midi, laissant des milliers de voyageurs en rade.
"Au moment où ils vont dire que les trains arrivent, ça va être une course folle, parce que bientôt les gens vont commencer à sortir du travail et il y aura encore plus de monde", explique-t-elle, alors que de nombreux voyageurs sont assis par terre.
Les autorités locales ont déclaré l'état d'urgence pour la mégapole de 8,5 millions d'habitants, ainsi que Long Island à l'est et la vallée de l'Hudson, des régions régulièrement touchées par les inondations.
Danger des sous-sols
La situation est prise au sérieux à New York, où l'ouragan Ida avait causé en septembre 2021 la mort de 13 personnes (et plusieurs dizaines d'autres victimes dans la région), la plupart prises au piège dans les sous-sols de maisons transformés en appartements dans les arrondissements de Brooklyn et du Queens, dans une ville aux prises avec une sévère crise du logement.
"Si vous habitez dans ces quartiers, dans un appartement en sous-sol ou dans une zone inondable, assurez-vous d'être prêts à pouvoir monter vous mettre à l'abri dans des étages plus élevés", a mis en garde le commissaire à la gestion des situations d'urgence de la ville, Zach Iscol.
Une portion de la voie rapide qui longe l'East River à Manhattan, la "FDR Drive", cruciale pour désengorger le trafic, a aussi été fermée alors que des véhicules s'y trouvaient à l'arrêt.
L'aéroport de La Guardia a annoncé de son côté que tous les accès au terminal A étaient "actuellement fermés", perturbant partiellement le trafic aérien, tandis que l'aéroport de JFK a aussi annoncé des perturbations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Branle-bas de combat face à une paralysie budgétaire inévitable
Les Etats-Unis fonçaient tête baissée vendredi vers une paralysie de l'Etat fédéral. De quoi plonger le pays dans une pagaille logistique et une bataille politique, le président Biden et les républicains s'imputant tour à tour la faute.
Sauf accord de dernière minute, désormais quasiment impossible, la première économie du monde devrait dès dimanche fonctionner au ralenti: 1,5 million de fonctionnaires seront privés de salaire, le trafic aérien sera perturbé, tandis que les visiteurs des parcs nationaux trouveront porte close.
"Il y a encore une chance" que les Etats-Unis y échappent, voulait cependant croire la directrice du Bureau du budget de la Maison Blanche (OMB), Shalanda Young vendredi.
"Je reste optimiste, car nous avons un jour et demi" pour que les élus démocrates et républicains au Congrès trouvent un accord, a-t-elle déclaré lors du point presse quotidien de la Maison Blanche.
Mais aucune des deux chambres du Congrès -- ni le Sénat aux mains des démocrates, ni la Chambre des représentants contrôlée par les républicains -- n'est pour l'instant parvenue à adopter une loi de finances pour prolonger le budget de l'Etat fédéral, qui expire le 30 septembre, à minuit.
L'aide à l'Ukraine, source de tensions
A près d'un an de l'élection présidentielle, les deux camps se rejettent la responsabilité de cette situation, très impopulaire auprès des Américains.
Pour le président démocrate Joe Biden, nul doute: la balle est dans le camp des républicains de la Chambre des représentants.
C'est en effet dans cette chambre que se situe le noeud du blocage: l'aide à l'Ukraine, qu'une poignée d'élus républicains trumpistes refusent catégoriquement d'attacher à quelconque loi de finances.
Ces lieutenants de Donald Trump, qui disposent d'un pouvoir disproportionné en raison de la très fine majorité des républicains à la Chambre, avaient déjà poussé les Etats-Unis au bord du précipice politico-financier il y a quatre mois sur le dossier du relèvement du plafond de la dette.
Et ont reçu l'ordre de la part de l'ancien président, qui pourrait affronter Joe Biden en 2024, de "paralyser" l'Etat fédéral, à moins d'obtenir gain de cause sur "tous" les dossiers budgétaires en débat.
"Shutdown" de 2018
C'est déjà sous la présidence de Donald Trump que les Etats-Unis avaient traversé leur plus long "shutdown", à l'hiver 2018. Selon plusieurs estimations, le PIB des Etats-Unis avait alors été amputé de plus de 3 milliards de dollars.
A moins de 40 heures désormais de l'échéance, le pays se prépare donc à cette nouvelle fermeture des services. Les fonctionnaires ont été notifiés jeudi de l'imminence de cette paralysie.
Ils devront en effet attendre la fin du "shutdown" pour toucher leur salaire. Certains, considérés comme "travailleurs essentiels", seront toutefois réquisitionnés, les autres auront interdiction d'accéder à leurs dossiers et emails. Les militaires ne seront pas non plus payés.
La plupart des célèbres parcs nationaux américains comme Yosemite et Yellowstone fermeront leurs portes. Le trafic aérien devrait également être très perturbé.
Et certains bénéficiaires d'aide alimentaire pourraient se les voir temporairement refuser.
Outre l'aide à l'Ukraine, un porte-parole du département d'Etat a aussi cité les risques sur les fonds dédiés aux "besoins humanitaires mondiaux", à l'aide à la crise migratoire, ou à la lutte "contre les acteurs malveillants, en particulier en Afrique", avertissant que cela met "en péril la sécurité nationale des Etats-Unis et (fait céder) du terrain à la Chine et à la Russie".
Une fonctionnaire, qui requiert l'anonymat car elle n'est pas autorisée à communiquer, a indiqué à l'AFP qu'elle est inquiète pour les semaines à venir, et devra compter sur le salaire de son mari pour assurer les dépenses courantes.
"Je vais regarder les informations, c'est certain. Mais je vais essayer de me concentrer sur mes enfants, passer du temps avec eux", souligne-t-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Otan prête à renforcer sa présence au Kosovo
L'Otan s'est dit prête vendredi à renforcer les effectifs de la Kfor, la force qu'elle déploie au Kosovo, pour "faire face à la situation", après l'attaque menée dimanche au nord de cette ancienne province serbe.
"Hier (jeudi), le Conseil de l'Atlantique nord (organe de décision politique de l'Otan) a autorisé des forces additionnelles pour faire face à la situation", a indiqué vendredi le secrétaire-général de l'Alliance Jens Stoltenberg dans un communiqué.
Le texte ne précise pas quel type de forces pourraient être déployées si nécessaire, mais le ministère britannique de la Défense a indiqué de son côté qu'un bataillon, soit environ 500 à 650 hommes, avait été mis à disposition de la Kfor, en cas de nécessité au Kosovo.
Ce bataillon, le 1er bataillon du régiment royal Princesse de Galles, est arrivé "récemment dans la région" pour des exercices prévus de longue date, ajoute le ministère britannique. "Nous prendrons toujours tous les mesures nécessaires pour maintenir un environnement sûr et sécurisé ainsi qu'une liberté de mouvement pour toutes les personnes vivant au Kosovo", a rappelé M. Stoltenberg dans ce communiqué.
"Ajustements supplémentaires"
Et dans le nord du Kosovo, où est concentrée la minorité serbe, la Kfor a décidé d'"accroître sa présence et son activité", a ajouté un responsable de l'Otan ayant requis l'anonymat. Ce dernier a expliqué que la Kfor avait déjà renforcé sa présence au Kosovo en mai, en déployant environ 500 militaires turcs, ensuite remplacés par des effectifs bulgares et grecs.
La Kfor est prête à des "ajustements supplémentaires" si nécessaire, afin de lui permettre de remplir son mandat de maintien de la paix au Kosovo, a-t-il ajouté. Un policier kosovar albanais a été tué dimanche dans une embuscade dans le nord du Kosovo, où les Serbes sont majoritaires dans plusieurs villes. Une fusillade s'en est suivie, opposant les forces spéciales de la police kosovare et un commando serbe lourdement armé.
Il s'agit d'une des plus graves escalades qui survenue au Kosovo ces dernières années. Les Etats-Unis ont alerté de leur côté vendredi sur un important déploiement militaire serbe à la frontière avec le Kosovo, et appelé Belgrade à retirer ses troupes. La Serbie refuse de reconnaître l'indépendance que son ancienne province méridionale, à majorité albanaise, a proclamée en 2008, une décennie après une guerre meurtrière entre guérilla indépendantiste kosovare et forces serbes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ryder Cup: l'Europe a pris le large lors de la 1re journée
L'Europe a pris le large face aux Etats-Unis lors de la première journée de la 44e édition de la Ryder Cup près de Rome. Elle mène en effet 6,5 à 1,5. Il faut atteindre 14,5 points pour l'emporter.
Portés notamment par l'Espagnol Jon Rahm et le Norvégien Viktor Hovland, les Européens ont remporté les quatre premières parties disputées dans la matinée en foursomes (les deux joueurs de la même équipe jouent alternativement la même balle). Jamais jusque-là une équipe européenne n'avait réussi un tel exploit.
Dans l'après-midi, consacré aux four balls (chaque joueur joue sa propre balle, le meilleur des quatre joueurs en lice remporte le point pour son équipe), les Américains, tenants du titre, ont repris quelques couleurs, mais ils n'ont toujours pas remporté la moindre partie.
Les Etats-Unis s'étaient imposés en 2021 à domicile lors de la dernière édition de cette compétition créée en 1927. Elle opposait initialement Américains et Britanniques, mais elle a été élargie aux Européens à partir de 1979. Les Américains mènent largement au bilan des confrontations (27-14, deux nuls), mais ils ne sont plus imposés sur le sol européen depuis 1993.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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