Coronavirus
La thèse d'une fuite de labo mérite de plus amples recherches (OMS)
La thèse du virus du Covid-19 échappé d'un laboratoire en Chine mérite de "plus amples recherches", estiment jeudi des experts nommés par l'OMS. Ils insistent sur l'absence de preuves définitives sur l'origine de la pandémie, quel que soit le scénario considéré.
Ces 27 experts couvrant une large palette de disciplines ont également dressé une liste d'études supplémentaires à mener sur la théorie d'un passage du virus du Covid-19 de la chauve-souris à l'homme par le biais d'un animal intermédiaire, non identifié.
"Ce rapport préliminaire n'est pas destiné - et il ne le fait d'ailleurs pas - à apporter des conclusions définitives sur les origines du Sars-Cov2 parce qu'il faut plus d'informations grâce aux études que le rapport recommande", préviennent les experts du Groupe consultatif scientifique sur les origines des nouveaux agents pathogènes (SAGO).
Dimension politique de l'enquête
La mission de SAGO dépasse largement le cadre de la seule enquête sur les origines du Covid-19 et il doit surtout établir un catalogue de meilleures pratiques pour permettre de mieux détecter et plus rapidement le vecteur de la prochaine pandémie.
Mais l'attention se porte naturellement sur l'origine du Sars-Cov2, un virus qui a fait une quinzaine de millions de morts selon l'OMS, depuis les premiers cas identifiés dans la ville chinoise de Wuhan fin 2019. Le débat sur les origines est virulent dans la communauté scientifique mais il a surtout pris une dimension politique qui complique l'enquête.
Un premier groupe mixte de scientifiques internationaux et chinois, qui avait enquêté en Chine au début de 2021 après de longues tractations avec les autorités, avait privilégié la thèse de l'animal intermédiaire et le départ sur un marché de Wuhan.
Tollé
Il avait provoqué un tollé en écartant quasiment la thèse de la fuite d'un laboratoire de cette ville - malgré un manque de données - au point d'obliger le patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus à la remettre sur la table. Trois experts de SAGO de Chine, du Brésil et de Russie ont estimé qu'il n'y avait pas lieu de poursuivre cette piste.
"Ce n'est pas parce que nous en parlons que nous pensons que c'est l'explication", a souligné la présidente de SAGO, Marietjie Venter, qui estime que pour l'heure "les indices les plus solides pointent vers une zoonose".
Mais "nous devons avoir l'esprit ouvert et couvrir toutes les hypothèses", y compris celle de la fuite d'un laboratoire, a renchéri le co-président, Jean-Claude Manuguerra, lors d'un point de presse.
Manque de données clés
Et plus de deux ans et demi après le début de la crise, le SAGO reconnaît "qu'il manque encore des données clés pour comprendre comment la pandémie de Covid-19 a commencé" même si des progrès ont été réalisés par exemple sur l'identification des animaux susceptibles de jouer le rôle d'intermédiaire.
Des vérifications sont aussi en cours sur d'éventuels cas en-dehors de Chine avant ceux détectés à Wuhan, notamment en Italie mais aussi en France et aux Etats-Unis.
Le groupe a souligné qu'il "n'a eu accès qu'à des informations mises à sa disposition dans des documents publiés ou des présentations" de scientifiques invités, notamment chinois, et pas à des données brutes. Il dresse donc une longue liste de voeux de plusieurs pages détaillant les études supplémentaires nécessaires à ses yeux pour tenter d'avancer dans l'enquête.
Sujet ultra-sensible
La collaboration active des autorités chinoises sera nécessaire pour un bon nombre de ces requêtes, y compris sur le volet laboratoire, un sujet ultra-sensible.
"Nous n'avons pas le mandat pour entrer dans un pays, nulle part dans le monde, et nous avons besoin de la collaboration et de la coopération des pays" pour mener ces enquêtes, a rappelé Maria van Kerkhove, qui supervise la lutte contre le Covid-19 à l'OMS.
"Nous allons continuer à travailler avec nos collègues en Chine pour voir comment nous pouvons avancer sur chacune des études qui ont été recommandées" dans le rapport, a-t-elle assuré.
Le Dr Tedros pour sa part a insisté qu'il était crucial que le travail des scientifiques pour déterminer les origines de Covid "soit complètement séparé de la politique".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Un nouveau variant du Covid peut déclencher une vague d'infections
BA.2.86, le nouveau variant du coronavirus, a le potentiel de déclencher une vague d'infections, alerte un infectiologue de l'hôpital de Winterthour. "Depuis la mi-août, nous avons à nouveau quatre à six patients hospitalisés de manière constante à cause du Covid-19".
Il s'agit en général de personnes âgées souffrant de comorbidités telles que des troubles du rythme cardiaque ou une insuffisance cardiaque, déclare dans la NZZ am Sonntag Urs Karrer, chef du service d'infectiologie de l'hôpital de Winterthour (ZH). Les décès dus à une infection par le SARS-CoV-2 sont cependant devenus rares, ajoute celui qui était vice-président de la task force Covid-19 de la Confédération.
Le nouveau variant ne se propage pas particulièrement vite jusqu'à présent et les données actuelles n'indiquent pas qu'elle provoque des évolutions graves, note l'expert. Il recommande aux personnes à risque et aux personnes souffrant d'un Covid long de se faire vacciner pour prévenir tout risque.
"Je ne m'attends pas à ce que plus de 75% de la population soit infectée en peu de temps, comme cela a été le cas durant l'hiver 2022", indique le docteur Karrer. "Mais je pense que le Covid-19 a toujours le potentiel de provoquer une vague sérieuse, où 20 à 30% de la population pourrait être infectée", poursuit-il, soulignant qu'elle pourrait commencer "dès novembre ou décembre".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
La vaccination anti-Covid est recommandée aux personnes vulnérables
L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la Commission fédérale pour les vaccinations recommandent aux personnes vulnérables de se faire vacciner contre le Covid-19 pour l'hiver. Le coronavirus continue de circuler et peut provoquer une forme grave du Covid-19.
Pour cette raison, une vaccination leur est recommandée cet automne pour se protéger contre une telle évolution, indique l'OFSP dans un communiqué publié lundi.
Par rapport aux années de pandémie 2020 et 2021, la situation a beaucoup changé: chez les personnes de moins de 65 ans ne présentant pas de facteur de risque, la probabilité d’une forme grave du Covid-19 est minime. Chez les personnes vulnérables par contre, le risque est nettement plus élevé. La vaccination leur offrira une meilleure protection contre une évolution grave de la maladie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
La première dame des Etats-Unis testée positive au Covid-19
La première dame des Etats-Unis, Jill Biden, âgée de 72 ans, a été testée positive au Covid-19, a annoncé la Maison-Blanche. Le président américain Joe Biden, 80 ans, a quant à lui été testé négatif.
Déjà infectée par le coronavirus il y a un an, Jill Biden ne présente que de légers symptômes, a indiqué son bureau. Elle restera dans la maison du couple à Rehoboth Beach, dans le Delaware.
Le président Biden a subi un test de dépistage du Covid-19 lundi soir, qui s'est révélé négatif, a indiqué la Maison-Blanche. Il doit poursuivre ses tests réguliers.
Les Etats-Unis ont observé une augmentation des cas de Covid-19 et des hospitalisations au cours des dernières semaines.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
La Suisse a violé le droit international selon un comité de l'ONU
La Suisse et d'autres pays du Nord ont violé le droit international en refusant de lever la propriété intellectuelle sur les vaccins contre le coronavirus, selon un comité de l'ONU. Ils n'ont pas honoré leurs engagements en termes de garantie de non-discrimination.
Dans une décision prise mercredi et rendue publique jeudi à Genève, le Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU s'en prend aussi aux Etats-Unis, aux autorités britanniques et à l'Allemagne. Dans plusieurs pays en développement, moins de 1% de la population a reçu au moins une dose de rappel.
Or la part dans le monde entier atteint un tiers, a ajouté le Comité. La Suisse et d'autres pays s'étaient résolus à accepter à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) une levée provisoire des brevets sur les vaccins, mais seulement après deux ans de pandémie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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