International
La ville de Rochefort met un prix sur ses arbres
Pour protéger ses arbres des dégradations, la ville de Rochefort est en train de leur attribuer une valeur en euros, s'appuyant sur un "barème de l'arbre" de plus en plus utilisé, qui permet d'évaluer les dommages en cas de dégradation.
"Dernièrement, un riverain a estimé que trois frênes le gênaient devant chez lui, alors il les a coupés", raconte à un correspondant de l'AFP Christèle Morin, adjointe au maire LR de Rochefort Hervé Blanché, en charge des Espaces verts.
"Dans un parc, des jeunes se sont amusés à arracher l'écorce. Parfois ce sont des travaux de terrassement qui détruisent le système racinaire. Mais les arbres c'est la vie, ça nous fait respirer ! Les gens ont oublié ce phénomène et les traitent comme du mobilier urbain", déplore-t-elle.
Pour lutter contre ces dégradations, le service municipal qu'elle dirige calcule en ce moment leur valeur financière. Ainsi le majestueux hêtre qui surplombe le port de plaisance de la ville berceau du navire L'Hermione vient d'être estimé à 26'000 euros. La trentaine de platanes qui bordent le boulevard de la Résistance valent désormais entre 6000 et 10'000 euros chacun. Les 11'000 arbres que compte la ville vont tous être estimés.
Double barème
Ce barème, élaboré par diverses institutions publiques et privées, s'articule autour de deux notions. La "Valeur intégrale évaluée" de l'arbre, exprimée en euros, intègre l'âge, les dimensions, l'espèce, le caractère remarquable ou non de l'arbre et son environnement paysager.
Ensuite un second calcul est effectué pour définir le "Barème d'évaluation des dégâts" causés à l'arbre, qui permet d'estimer le préjudice en cas de dommages. Un montant auquel s'additionnent "le coût des heures d'intervention des agents et la location du matériel", souligne Eric Bourdajaud, directeur des Espaces verts rochefortais.
Ce double barème de l'arbre est disponible sur le site internet éponyme depuis deux ans mais de tels modes de calcul existaient bien avant.
"La loi ignore l'arbre"
"Les premiers sont le fait d'associations ou de collectivités. Ils remontent aux années 1960, détaille François Freytet, membre de Copalme et co-créateur de cet "outil modernisé, plus accessible et qui entre dans un ensemble de dispositions de protection de l'arbre déjà existantes".
Outre Rochefort, port de quelque 25'000 habitants, plus de 640 villes ont adopté le barème de l'arbre pour protéger une végétation urbaine régulièrement malmenée. Le site baremedelarbre.fr recense des utilisateurs comme les municipalités de Lyon, Grenoble, Nancy, Orléans ou encore l'Office national des forêts (ONF).
Les compagnies d'assurances ne le reconnaissent pas officiellement mais "on n'a pas de retour d'une assurance qui le refuse", indique François Freytet.
"En revanche, ajoute-t-il, la loi ignore l'arbre, notamment au profit de la propriété privée. Des réflexions sont en cours pour une prise en compte".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Quatre longueurs d'avance pour Team New Zealand
Le Team New Zealand n'est plus qu'à trois victoires de soulever à nouveau la Coupe de l'America à Barcelone. Les "Kiwis" ont remporté la quatrième manche mardi face à Britannia et mènent 4-0.
L'équipage britannique mené par Sir Ben Ainslie (47 ans) pouvait légitimement espérer empocher son premier point dans cette finale lorsque les deux équipes se tenaient dans un mouchoir de poche en début de régate. Mais lors du troisième bord, les Néo-Zélandais ont construit une avance qu'ils n'ont cessé de creuser. Ils ont finalement franchi la ligne d'arrivée avec 23 secondes d'avance.
Le skipper Peter Burling (33 ans) et ses marins ont encore besoin de trois victoires pour apporter à la Nouvelle-Zélande une troisième Coupe de l'America d'affilée. Ils auront l'occasion de s'en rapprocher un peu plus mercredi lors des deux prochaines courses.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Liban: 18 morts dans une frappe israélienne sur un village du nord
Dix-huit personnes ont été tuées dans une frappe israélienne sur un village du nord du Liban, a indiqué la Croix-Rouge locale, tandis que le ministère de la Santé rapporte que "les efforts de secours se poursuivent".
C'est la première fois qu'Aïto, village dans une région montagneuse à majorité chrétienne, est visé depuis que le mouvement pro-iranien Hezbollah et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre. La frappe a visé un appartement, selon l'agence nationale libanaise ANI.
Selon un photographe de l'AFP, des restes humains étaient visibles devant l'immeuble situé à l'entrée du village qui a été rasé par la frappe, au milieu des va-et-vient des ambulances. L'armée libanaise avait imposé un cordon de sécurité autour du site, où un incendie s'était déclaré, a-t-il ajouté.
Samedi, une frappe israélienne contre un village chiite au nord de Beyrouth, également situé en dehors des fiefs du Hezbollah, avait fait au moins 16 morts, selon le ministère de la Santé. Six autres personnes avaient été tuées en dehors des zones habituellement considérées comme des bastions de la formation pro-iranienne, dont deux dans une maison de Deir Bella "où se trouvaient des déplacés du sud" du pays, bastion du Hezbollah, selon l'ANI.
Depuis un an, Israël et le Hezbollah échangent des tirs transfrontaliers qui ont tourné à la guerre ouverte il y a trois semaines avec des bombardements israéliens massifs à travers le pays et des opérations terrestres dans le sud. Plus de 1300 personnes ont été tuées au Liban depuis l'intensification des frappes israéliennes, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un jeune Suisse recherché pour des alertes à la bombe en Autriche
Après la série de 27 menaces à la bombe contre de nombreuses institutions en Autriche, les autorités de sécurité ont localisé l'auteur présumé des e-mails de menace en Suisse.
Le ministère autrichien de l'Intérieur a annoncé lundi qu'un Suisse de 20 ans avait été identifié grâce au travail d'enquête de la protection de l'Etat en collaboration avec les parquets de Graz et de Linz. Le jeune homme est fortement soupçonné. Un mandat d'arrêt européen a été émis à son encontre.
Depuis le 30 septembre dernier, les autorités enquêtent sur 27 alertes à la bombe anonymes reçues dans toute l'Autriche, toujours, par courrier électronique. Les gares ont été particulièrement touchées, mais des menaces ont également été reçues récemment contre des écoles et des centres commerciaux. Les interventions policières qui ont suivi ont parfois conduit à des évacuations.
Contexte à éclaircir
Un porte-parole du ministère de l'Intérieur n'a pas voulu préciser lundi le nombre de menaces dont le Suisse serait concrètement responsable. Le suspect se trouvant toujours en liberté dans son pays, il n'est pas possible d'en dire plus sur l'état actuel de l'enquête, a-t-on appris auprès de l'APA.
Un porte-parole du ministère n'a pas confirmé les informations des médias selon lesquelles le jeune homme aurait déjà été arrêté. Le mandat d'arrêt européen a été transmis aux autorités suisses pour examen et exécution.
"Cela peut prendre quelques semaines", a indiqué le ministère de l'Intérieur. Le contexte de ces courriels anonymes doit en outre encore être éclairci, a souligné le ministère lundi.
Selon les Chemins de fer autrichiens (ÖBB), les cinq premières alertes à la bombe dans les gares ont touché environ 450 trains et des milliers de passagers. Au total, le trafic ferroviaire a été interrompu pendant environ huit heures, ont déclaré les Chemins de fer autrichiens la semaine dernière.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / apa
International
Russie: plus de trois ans de prison requis contre Laurent Vinatier
La justice russe a réclamé lundi une peine de trois ans et trois mois de prison ferme pour le Français Laurent Vinatier, collaborateur d'une ONG suisse accusé de ne pas s'être enregistré en tant qu'"agent de l'étranger". Un réquisitoire jugé "extrêmement sévère".
Les autorités accusent le prévenu d'avoir manqué à son obligation de s'enregistrer en tant qu'"agent de l'étranger" alors même qu'il collectait des "informations dans le domaine des activités militaires" pouvant être "utilisées contre la sécurité" de la Russie. Ce délit est passible de cinq ans de prison.
"L'accusation demande de reconnaître l'accusé coupable (...) Je propose d'imposer une peine de privation de liberté d'une durée de trois ans et trois mois, à purger dans une colonie pénitentiaire", a déclaré la procureure dans la salle d'audience d'un tribunal à Moscou, selon une journaliste de l'AFP présente.
"Déraisonnable"
"Nous considérons que la peine demandée par la procureure est extrêmement sévère", a déploré l'un des avocats russes de M. Vinatier, Oleg Bessonov, qui a rappelé que son client avait "avoué pleinement sa culpabilité" en plaidant l'ignorance.
"Cette demande est déraisonnable et illégale", a martelé son autre avocat Alexeï Sinitsine. Les deux avocats ont demandé que leur client soit sanctionné par "une amende".
Laurent Vinatier, âgé de 48 ans, avait reconnu ne pas s'être enregistré sous ce label d'"agent de l'étranger", utilisé en Russie contre les voix critiques et qui impose de lourdes obligations administratives, sous peine de sanctions pénales. Il avait assuré ignorer que cette obligation avait été introduite au code pénal.
Récolte d'informations
Les services de sécurité russes (FSB) ont eux affirmé début juillet que l'accusé avait établi de "nombreux contacts" avec des politologues, des économistes et des experts militaires russes, ainsi qu'avec des fonctionnaires.
"Au cours d'échanges avec ces personnes, (il) a notamment recueilli des informations militaires et militaro-techniques qui peuvent être utilisées par des services de renseignement étrangers à l'encontre de la sécurité de la Russie", déclarait alors le FSB.
Ces accusations pesant contre lui avaient fait pendant une certaine période redouter une inculpation plus grave, par exemple pour "espionnage", un crime passible de 20 ans de privation de liberté en Russie. Début septembre, la détention provisoire du Français avait été prolongée de six mois au premier jour de son procès, jusqu'au 21 février.
Hors des circuits diplomatiques
Ce chercheur spécialiste de l'espace post-soviétique, qui dit "aime(r) la Russie", d'où sa femme est originaire, travaillait sur le sol russe pour le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels.
Selon des sources interrogées par l'AFP, le Français travaillait depuis des années sur le conflit entre la Russie et l'Ukraine, avant même l'offensive russe de février 2022, dans le cadre de discrets efforts diplomatiques en parallèle à ceux des Etats. Jusqu'à son arrestation, il effectuait des voyages dans les deux pays.
Relations tendues
Cette affaire survient aussi à un moment où les relations entre Moscou et Paris sont très tendues: la Russie est accusée d'une série d'actes de déstabilisation et de désinformation sur le territoire français, tandis que la France se voit reprocher son soutien à l'Ukraine.
Ces dernières années, plusieurs Occidentaux, en particulier des Américains, ont été arrêtés en Russie et visés par de graves accusations, Washington dénonçant des prises d'otages pour obtenir la libération de Russes détenus à l'étranger.
Le 1er août, les Occidentaux et la Russie ont procédé au plus grand échange depuis la fin de la Guerre froide de prisonniers, parmi lesquels figuraient le journaliste américain Evan Gershkovich et l'ancien Marine Paul Whelan, libérés par Moscou.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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