International
Lai Ching-te prête serment en tant que président de Taïwan
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/05/le-nouveau-president-lai-ching-te-qui-succede-a-tsai-ing-wen-a-gauche-sur-le-cliche-a-prete-serment-avec-la-nouvelle-vice-presidente-hsiao-bi-khim-a-droite-sur-le-cliche-au-palais-presidentiel-de-1000x600.jpg&description=Lai Ching-te prête serment en tant que président de Taïwan', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le nouveau président de Taïwan Lai Ching-te a promis de défendre la démocratie de l'île face aux menaces chinoises. Il a appelé la Chine à "cesser ses intimidations politiques et militaires", après avoir prêté serment lundi.
Pékin, qui a précédemment qualifié M. Lai de "dangereux séparatiste", a fustigé son discours, estimant qu'il envoyait "un signal dangereux".
Dans son discours d'investiture au palais présidentiel de Taipei, M. Lai a évoqué de façon directe la menace de guerre après des années de pressions de la part de la Chine pour que Taïwan passe sous son contrôle.
Le nouveau président a remercié les Taïwanais d'avoir résisté à l'influence "des forces extérieures et d'avoir résolument défendu la démocratie", affirmant que "l'ère glorieuse de la démocratie taïwanaise est arrivée".
Détermination
"Face aux nombreuses menaces et tentatives d'infiltration, nous devons démontrer notre détermination à défendre notre nation, nous devons également accroître notre préparation à la défense et renforcer notre cadre juridique en matière de sécurité nationale", a relevé M. Lai après son entrée en fonction.
Issu du Parti démocrate progressiste (PDP), le même mouvement que sa prédécesseure Tsai Ing-wen, M. Lai a été décrit par Pékin comme un "dangereux séparatiste" pour ses déclarations passées en faveur de l'indépendance de Taïwan.
Il a depuis adouci son discours, et a promis lundi que son gouvernement "ne cédera pas, ne provoquera pas et maintiendra le statu quo", c'est-à-dire un équilibre qui préserve la souveraineté de Taïwan sans pour autant déclarer une indépendance formelle.
Responsabilité partagée pour la paix
Il a aussi appelé la Chine à "cesser ses intimidations politiques et militaires contre Taïwan". Pékin doit "partager avec Taïwan la responsabilité envers le monde du maintien de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taïwan", a-t-il plaidé.
M. Lai a tenté à plusieurs reprises de rouvrir le dialogue avec la Chine, que Pékin a rompu en 2016. Le nouveau président a dit lundi espérer que la Chine "choisira le dialogue aux dépens de la confrontation" et appelé Pékin à autoriser à nouveau le tourisme et la venue des étudiants chinois dans l'île.
Quelques heures plus tard, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, a souligné que "l'unification de la Chine est irréversible". "Le comportement sécessionniste des forces indépendantistes de Taïwan constitue le défi le plus sérieux pour l'ordre international et le changement le plus dangereux pour le statu quo dans le détroit de Taïwan", a-t-il déclaré sans nommer M. Lai.
Le bureau chinois des affaires taïwanaises, qui gère les questions liées au détroit, a aussi fustigé son discours d'investiture, estimant qu'il envoie "un signal dangereux" et le qualifiant de "provocation visant à saper la paix et la stabilité entre les deux rives du détroit".
Autonomie
L'île de 23 millions d'habitants est gouvernée de manière autonome depuis 1949, mais la Chine la considère comme une partie de son territoire et a affirmé vouloir la ramener sous son contrôle, par la force si nécessaire.
Bien que Washington ait abandonné la reconnaissance diplomatique de Taipei au profit de Pékin en 1979, il est resté le partenaire le plus important de Taïwan et son principal fournisseur d'armes.
Concomitamment, la Chine a dévoilé lundi de nouvelles sanctions contre trois entreprises américaines vendant des armes à Taïwan.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a félicité M. Lai, dont l'investiture est, selon lui, le signe d'un "système démocratique résilient". Il a dit espérer que Washington et Taipei puissent renforcer leurs relations et maintenir la "paix et la stabilité" dans la région du détroit de Taïwan.
En Chine, le réseau social Weibo, équivalent de la plateforme X, a bloqué les hashtags lundi liés au nouveau président taïwanais.
La cérémonie, durant laquelle a été aussi investie la nouvelle vice-présidente, Hsiao Bi-khim, s'est tenue au palais présidentiel de Taipei, la capitale. En marque de soutien, huit chefs d'Etat, des rares pays qui reconnaissent Taïwan, y ont participé ainsi que plusieurs dizaines de délégations. Taïwan souffre d'un manque de reconnaissance diplomatique, ne disposant que de 12 alliés sur la scène internationale.
Une délégation américaine - comprenant l'ancien directeur du Conseil économique national, Brian Deese, et l'ancien secrétaire d'État adjoint Richard Armitage - a assisté à Taipei à l'inauguration. Lors d'une réunion avec la délégation après son investiture, M. Lai a remercié les États-Unis "pour leur soutien à Taïwan, que ce soit de la part du gouvernement ou du secteur privé".
Défis internes
L'île jouit de ses propres institutions, d'une armée et bat monnaie: le nouveau dollar de Taïwan.
La majorité des habitants de Taïwan estime également disposer d'une identité propre taïwanaise, distincte de la Chine, selon des enquêtes d'opinion.
"Je pense qu'il est préférable de ne pas être trop proche ou trop éloigné de la Chine - il vaut mieux conserver une attitude de neutralité", a observé Shen Yujen, un Taïwanais de 24 ans, qui est en train de faire son service militaire.
En plus de la menace chinoise, le président Lai Ching-te devra faire face à de nombreux autres défis au cours de son mandat.
Le PDP a perdu sa majorité au parlement, ce qui pourrait compliquer la tâche de M. Lai pour faire adopter ses réformes prévues pour s'attaquer au coût de la vie et des logements.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël appelle à évacuer deux villages iraniens avant des frappes
L'armée israélienne a appelé jeudi à évacuer les villages iraniens d'Arak et de Khondab situés près d'installation nucléaires, annonçant des frappes imminentes.
"Les Forces de défense israéliennes appellent urgemment les habitants, les travailleurs et toute personne présente dans les villages iraniens d'Arak et de Khondab (...) à évacuer immédiatement avant qu'elles ne frappent des infrastructures militaires", a-t-elle déclaré sur Telegram.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
A l'approche des côtes du Mexique, l'ouragan Erick se renforce
L'ouragan Erick dans le Pacifique s'est renforcé en catégorie 3 sur l'échelle de Saffir-Simpson, qui en compte 5, à l'approche des côtes du Mexique, a indiqué mercredi le Centre national des ouragans de Miami (NHC).
Devenu un ouragan majeur, Erick accompagné "de vents potentiellement destructeurs" pourrait provoquer "des inondations soudaines potentiellement mortelles dans certaines parties du sud du Mexique". Il se trouvait à 02h00 à quelque 90 kilomètres de Port Angel (sud), selon le NHC.
Erick devrait toucher terre dans la nuit de mercredi à jeudi, heure locale, à la jonction des Etats côtiers du Oaxaca et du Guerrero.
Le cyclone tropical se déplaçait vers le nord-ouest à une vitesse de 15 km/h avec des rafales de vent pouvant atteindre les 195 km/h, a ajouté le NHC.
Les autorités ont lancé des messages de prévention dans les stations balnéaires de Puerto Escondido et surtout d'Acapulco, durement touchée par l'ouragan Otis de catégorie 5 en octobre 2023.
Dans l'ex-capitale de la jet-set sur le Pacifique, perdue aux mains des narcotrafiquants, des habitants ont commencé à se rendre dans les centres d'accueil aménagés face à la menace de l'ouragan, a constaté l'AFP. Des petites embarcations de plaisance ont été retirées de l'eau pour éviter qu'elles ne coulent.
Les autorités ont par ailleurs demandé aux habitants de suspendre les activités non-essentielles à partir de 20h00 locales. Les supermarchés devaient fermer à 18h00.
La pluie a commencé à tomber en fin d'après-midi après une journée ensoleillée.
C'est cependant Puerto Escondido et ses 30'000 habitants dont des touristes étrangers, qui pourraient être le plus proches des murs de vents du cyclone.
Les restaurants étaient déjà fermés malgré la présence de touristes qui ne voulaient pas renoncer à leurs vacances, a constaté sur place un journaliste de l'AFP.
"On dit qu'il va frapper de ce côté-ci de la côte, on va prendre nos précautions pour ne rien regretter par la suite", a déclaré Adalberto Ruiz, un pêcheur de 55 ans qui mettait sa barque à l'abri.
Militaires déployés
La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a demandé mercredi à la population de rester attentive aux annonces des autorités.
"Qu'elle se protège chez elle, qu'elle ne sorte pas. Si vous êtes dans des zones basses, près des rivières, près des cours d'eau, il vaut mieux aller dans les refuges", a déclaré la cheffe de l'Etat au cours de sa conférence de presse matinale habituelle.
Les autorités ont également suspendu les cours dans les villes concernées et fermé les ports à la navigation.
Le gouvernement a déployé des centaines de militaires et des agents de la Commission fédérale d'électricité (CFE) dans le cadre de son plan d'urgence.
Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.
En octobre 2023, le front de mer d'Acapulco, la capitale de la jet-set internationale sur le Pacifique dans les années 1960, a été détruit par Otis, qui s'est converti en quelques heures en ouragan de force maximale. Il a fait au moins 50 morts et 30 disparus, selon les autorités mexicaines.
En septembre 2024, Acapulco a été de nouveau frappée par un ouragan, John, de force 3, qui a causé la mort d'au moins 15 personnes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Poutine affirme que le réarmement de l'Otan n'est pas une "menace"
Vladimir Poutine a affirmé jeudi que le réarmement de l'Otan n'était pas une "menace" pour la Russie car son pays a, selon lui, les "capacités de défense" nécessaires pour y faire face, après plus de trois ans de conflit en Ukraine qui a militarisé l'Etat russe.
En parallèle, le président russe s'est félicité que son armée progresse "tous les jours" sur la ligne de front, face à une armée ukrainienne moins nombreuse et en difficulté.
L'Alliance atlantique, qui doit se réunir en sommet la semaine prochaine à La Haye (Pays-Bas), pousse ses membres à accroître leurs dépenses de sécurité, dans le contexte brûlant du conflit en Ukraine, déclenchée par l'assaut russe de 2022 contre son voisin.
Mais, selon M.Poutine, "nous ne considérons aucun réarmement de l'Otan comme une menace pour la Fédération de Russie, car nous sommes autosuffisants en matière de sécurité".
"Nous améliorons constamment nos forces armées et nos capacités de défense", a-t-il encore affirmé lors d'un échange avec des représentants d'agences de presse étrangères, dont l'AFP, à Saint-Pétersbourg.
Une augmentation des dépenses des pays membres de l'Otan à 5% de leur PIB créerait des défis "spécifiques" pour la Russie, a admis Vladimir Poutine, jugeant toutefois que cette hausse des dépenses n'avait "aucun sens" pour les membres de l'Alliance eux-mêmes.
"Nous contrerons toutes les menaces qui se dresseront. Cela ne fait aucun doute", a-t-il lancé.
Le chef de l'Etat russe présente l'offensive russe à grande échelle lancée en Ukraine en 2022 comme faisant partie d'un conflit plus large entre la Russie et l'Otan, qu'il considère comme une menace "existentielle" aux frontières de son pays.
Dans le cadre des discussions de paix sur l'Ukraine, il souhaite ainsi discuter --notamment avec le dirigeant américain Donald Trump-- de l'architecture sécuritaire sur le Vieux Continent.
Kiev, de son côté, cherche à obtenir des garanties de sécurité de l'Alliance atlantique dans la perspective de tout accord visant à mettre fin aux combats.
"Trouver une solution"
A ce stade, les pourparlers de paix entre les deux belligérants, engagés sous la pression de Donald Trump, sont bloqués, ceux-ci campant sur leurs positions, très éloignées.
La Russie a rejeté la trêve "inconditionnelle" voulue par l'Ukraine, qui a pour sa part qualifié d'"ultimatums" les exigences russes.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé Vladimir Poutine à se rencontrer en personne pour trouver une issue au conflit, une option rejetée par le président russe, tout comme les demandes de Kiev pour un cessez-le-feu inconditionnel.
Jeudi, celui-ci a dit être ouvert à un tel sommet, mais uniquement dans le cadre de la "dernière étape" des négociations.
"Je suis même prêt à rencontrer (M.Zelensky), mais seulement si c'est la dernière étape" des pourparlers, a affirmé le président russe face aux représentants des agences de presse étrangères.
Il a toutefois de nouveau mis en doute la légitimité du dirigeant ukrainien, dont le mandat présidentiel a officiellement expiré en mai 2024.
Kiev n'a pas pu organiser d'élection présidentielle du fait de l'assaut russe et la mise en place de la loi martiale.
"Je suis prêt à rencontrer tout le monde, même Zelensky. Là n'est pas la question. Si l'Etat ukrainien fait confiance à une personne en particulier pour mener des négociations, mon Dieu, cela peut être Zelensky", a dit le chef de l'Etat russe lors de cette table ronde.
"Peu importe qui négocie, même si c'est le chef actuel du régime", a-t-il abondé.
Il a également estimé qu'il fallait "trouver une solution qui, non seulement mette fin au conflit actuel, mais qui crée également les conditions nécessaires pour éviter que de telles situations ne se reproduisent à long terme".
Deux rounds de pourparlers entre Russes et Ukrainiens ont eu lieu à Istanbul, mais n'ont débouché sur aucun progrès vers une trêve dans ce conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés.
Moscou, dont l'armée occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien, demande notamment à Kiev le retrait de ses forces de quatre régions dont Moscou revendique l'annexion, la renonciation de l'Ukraine à intégrer l'Otan et la limitation de la taille de son armée.
Sur le terrain, les forces russes continuent de pilonner chaque jour les villes et villages d'Ukraine. Elles ont mené tôt mercredi une série d'attaques contre Kiev, faisant au moins 28 morts, selon les autorités ukrainiennes, l'un des pires bilans dans la capitale depuis 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Poutine dit qu'une rencontre avec Zelensky est possible
Vladimir Poutine a déclaré jeudi être "prêt" à rencontrer son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky uniquement dans le cadre de la "dernière étape" des négociations entre Moscou et Kiev, après plus de trois ans de guerre.
"Je suis même prêt à rencontrer (Volodymyr Zelensky), mais seulement si c'est la dernière étape" des pourparlers, a dit le président russe lors d'un échange avec des représentants d'agences de presse étrangères, dont l'AFP.
Mais il a de nouveau mis en doute la légitimité de Volodymyr Zelensky, dont le mandat a officiellement expiré en mai 2024.
Kiev n'a pas pu organiser d'élection présidentielle du fait de l'assaut russe et la mise en place de la loi martiale.
"Je suis prêt à rencontrer tout le monde, même Zelensky. Là n'est pas la question. Si l'Etat ukrainien fait confiance à une personne en particulier pour mener des négociations, mon Dieu, cela peut être Zelensky", a dit le chef de l'Etat russe lors de cette table ronde organisée à Saint-Pétersbourg.
"Peu importe qui négocie, même si c'est le chef actuel du régime".
Il a également estimé qu'il fallait "trouver une solution qui, non seulement mettre fin au conflit actuel, mais qui crée également les conditions nécessaires pour éviter que de telles situations ne se reproduisent à long terme".
Deux rounds de pourparlers entre Russes et Ukrainiens ont eu lieu à Istanbul, mais n'ont débouché sur aucun progrès vers un cessez-le-feu dans ce conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés.
Moscou demande notamment à Kiev le retrait de ses forces de quatre régions dont Moscou revendique l'annexion, la renonciation de l'Ukraine à intégrer l'Otan et la limitation de la taille de son armée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
LausanneIl y a 2 jours
Vaud: les enseignantes des 1-2P manifestent à Lausanne
-
SuisseIl y a 3 jours
Roche avance sur son traitement contre la maladie de Parkinson
-
InternationalIl y a 3 jours
Le salon du Bourget décolle dans l'ombre du drame d'Air India
-
InternationalIl y a 3 jours
Meta introduit la publicité sur WhatsApp
-
LausanneIl y a 3 jours
Lausanne: aucun incident majeur pendant la 1e partie de la FFG
-
HockeyIl y a 3 jours
Rob Cookson assistant de Geoff Ward au LHC
-
InternationalIl y a 2 jours
Départ anticipé de Trump, appel à la désescalade au Moyen-Orient
-
InternationalIl y a 2 jours
L'évolution des religions depuis 2010 documentée