Rejoignez-nous

Coronavirus

Berlin durcit les restrictions face à la flambée des infections

Publié

,

le

Le gouvernement sortant d'Angela Merkel va instaurer la règle des "2G" en Allemagne. (© KEYSTONE/AP/Markus Schreiber)

Les dirigeants allemands ont décidé jeudi d'imposer de sévères restrictions aux non-vaccinés afin endiguer l'emballement de la pandémie de Covid-19 dans le pays. Ils ont également ouvert la voie à une obligation vaccinale pour les personnels soignants

"Nous avons besoin de mettre rapidement un frein à la hausse exponentielle" des nouvelles infections et de l'occupation des lits en soins intensifs, a déclaré la chancelière sortante Angela Merkel, au terme d'une réunion de crise avec les chefs de gouvernement régionaux, compétents en matière sanitaire.

La rencontre s'est tenue alors que le nombre de nouvelles infections a bondi de 65'371 en 24 heures, selon les données de l'institut de veille sanitaire Robert Koch (RKI), du jamais vu depuis le début de la pandémie.

Vie sociale limitée

La quatrième vague de pandémie, qualifiée de "hautement dramatique" par Mme Merkel, a frappé le pays en pleine vacance de pouvoir, avec un gouvernement chargé d'expédier les affaires courantes, tandis que sociaux-démocrates, Verts et libéraux négocient pour former un nouvel exécutif début décembre. Mais le virus, "cela lui est égal", a constaté Mme Merkel devant la presse.

Les dirigeants ont notamment préconisé de limiter drastiquement la vie sociale des non-vaccinés. Des mesures les visant sont déjà en vigueur dans les régions les touchées. Elles vont être étendues à l'ensemble du territoire.

La règle dite du "2G", qui autorise seulement les personnes vaccinées et guéries à accéder à des lieux publics comme des restaurants ou salles de concert sera appliquée dès que le seuil d'hospitalisation dépasse trois malades du Covid pour 100'000 habitants. C'est déjà le cas dans douze des seize Länder.

Selon cette disposition, la présentation d'un test négatif ne suffit plus si la personne n'est pas vaccinée. La ville-Etat de Berlin applique déjà cette mesure.

Télétravail et pass sanitaire

Lorsque le seuil d'hospitalisation dépasse la valeur de six, vaccinés et guéris devront, en plus de leur certificat, avoir un test négatif pour accéder à une liste d'établissements. Des fermetures de magasins, restaurants ou bars dans les régions ne sont pas exclus en dernier recours. En revanche les écoles resteront ouvertes, mais les élèves soumis à des tests réguliers.

Les dirigeants ont aussi décidé un retour massif au télétravail partout où cela est possible et une obligation de pass sanitaire dans les transports et sur le lieu de travail.

L'accès aux centres de soins ou maison de retraite pour les visiteurs et les personnels soignants ne sera accordé que sur présentation d'un test de moins de 24 heures, y compris pour les personnes vaccinées ou guéries.

Récemment, au moins onze personnes âgées sont décédées, et plusieurs ont été infectées dans un centre de soins du Brandebourg, où seulement la moitié des soignants était vaccinée.

"Protéger les plus vulnérables"

Signe de l'urgence qui sévit dans le pays, les dirigeants ont décidé d'introduire une vaccination contre le Covid-19 obligatoire pour le personnel des hôpitaux et des maisons de retraite, ce à quoi le gouvernement s'était jusqu'ici refusé. Mais le calendrier d'application de cette mesure est encore flou.

"La vaccination est et reste le moyen de sortir de la pandémie", ont insisté les responsables allemands, encourageant vivement les indécis à faire preuve de "solidarité" et à sauter le pas. La vaccination a vocation à devenir obligatoire pour les footballeurs professionnels, ont-ils encore annoncé.

En Allemagne, seulement 67,8% de la population est complètement vaccinée, selon les derniers chiffres du RKI. Les vaccinations de rappel, recommandées depuis jeudi par la commission vaccinale STIKO pour toute la population adulte après six mois, en sont à leurs balbutiements.

Débats houleux

La mise en oeuvre rapide de ces mesures reste encore suspendue à la validation vendredi par le Bundesrat, la chambre haute du parlement, d'une nouvelle loi épidémiologique, qui en fixe le cadre légal.

Elaborée par le SPD, les Verts et les libéraux, elle a déjà été adoptée jeudi par les députés du Bundestag au terme d'un débat houleux. Les conservateurs ont jugé le texte "insuffisant" pour lutter efficacement contre la pandémie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Coronavirus

Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

Publié

le

Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

Publié

le

L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

Publié

le

Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

Publié

le

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Vierge

Vous, qui êtes généralement réservé/e, vous constatez que votre cercle relationnel s'élargit Votre comportement social évolue et se transforme.

Les Sujets à la Une

X