Coronavirus
Berlin durcit les restrictions face à la flambée des infections
Les dirigeants allemands ont décidé jeudi d'imposer de sévères restrictions aux non-vaccinés afin endiguer l'emballement de la pandémie de Covid-19 dans le pays. Ils ont également ouvert la voie à une obligation vaccinale pour les personnels soignants
"Nous avons besoin de mettre rapidement un frein à la hausse exponentielle" des nouvelles infections et de l'occupation des lits en soins intensifs, a déclaré la chancelière sortante Angela Merkel, au terme d'une réunion de crise avec les chefs de gouvernement régionaux, compétents en matière sanitaire.
La rencontre s'est tenue alors que le nombre de nouvelles infections a bondi de 65'371 en 24 heures, selon les données de l'institut de veille sanitaire Robert Koch (RKI), du jamais vu depuis le début de la pandémie.
Vie sociale limitée
La quatrième vague de pandémie, qualifiée de "hautement dramatique" par Mme Merkel, a frappé le pays en pleine vacance de pouvoir, avec un gouvernement chargé d'expédier les affaires courantes, tandis que sociaux-démocrates, Verts et libéraux négocient pour former un nouvel exécutif début décembre. Mais le virus, "cela lui est égal", a constaté Mme Merkel devant la presse.
Les dirigeants ont notamment préconisé de limiter drastiquement la vie sociale des non-vaccinés. Des mesures les visant sont déjà en vigueur dans les régions les touchées. Elles vont être étendues à l'ensemble du territoire.
La règle dite du "2G", qui autorise seulement les personnes vaccinées et guéries à accéder à des lieux publics comme des restaurants ou salles de concert sera appliquée dès que le seuil d'hospitalisation dépasse trois malades du Covid pour 100'000 habitants. C'est déjà le cas dans douze des seize Länder.
Selon cette disposition, la présentation d'un test négatif ne suffit plus si la personne n'est pas vaccinée. La ville-Etat de Berlin applique déjà cette mesure.
Télétravail et pass sanitaire
Lorsque le seuil d'hospitalisation dépasse la valeur de six, vaccinés et guéris devront, en plus de leur certificat, avoir un test négatif pour accéder à une liste d'établissements. Des fermetures de magasins, restaurants ou bars dans les régions ne sont pas exclus en dernier recours. En revanche les écoles resteront ouvertes, mais les élèves soumis à des tests réguliers.
Les dirigeants ont aussi décidé un retour massif au télétravail partout où cela est possible et une obligation de pass sanitaire dans les transports et sur le lieu de travail.
L'accès aux centres de soins ou maison de retraite pour les visiteurs et les personnels soignants ne sera accordé que sur présentation d'un test de moins de 24 heures, y compris pour les personnes vaccinées ou guéries.
Récemment, au moins onze personnes âgées sont décédées, et plusieurs ont été infectées dans un centre de soins du Brandebourg, où seulement la moitié des soignants était vaccinée.
"Protéger les plus vulnérables"
Signe de l'urgence qui sévit dans le pays, les dirigeants ont décidé d'introduire une vaccination contre le Covid-19 obligatoire pour le personnel des hôpitaux et des maisons de retraite, ce à quoi le gouvernement s'était jusqu'ici refusé. Mais le calendrier d'application de cette mesure est encore flou.
"La vaccination est et reste le moyen de sortir de la pandémie", ont insisté les responsables allemands, encourageant vivement les indécis à faire preuve de "solidarité" et à sauter le pas. La vaccination a vocation à devenir obligatoire pour les footballeurs professionnels, ont-ils encore annoncé.
En Allemagne, seulement 67,8% de la population est complètement vaccinée, selon les derniers chiffres du RKI. Les vaccinations de rappel, recommandées depuis jeudi par la commission vaccinale STIKO pour toute la population adulte après six mois, en sont à leurs balbutiements.
Débats houleux
La mise en oeuvre rapide de ces mesures reste encore suspendue à la validation vendredi par le Bundesrat, la chambre haute du parlement, d'une nouvelle loi épidémiologique, qui en fixe le cadre légal.
Elaborée par le SPD, les Verts et les libéraux, elle a déjà été adoptée jeudi par les députés du Bundestag au terme d'un débat houleux. Les conservateurs ont jugé le texte "insuffisant" pour lutter efficacement contre la pandémie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier
Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.
Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.
Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.
"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.
"Je ne savais pas"
Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.
Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu
Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.
Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.
Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.
M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.
Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.
Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.
200 articles concernés
Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).
Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.
Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.
Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.
Perte de confiance
Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.
En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique
La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).
Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.
Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.
Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif
Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.
En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.
Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.
A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."
Engagement volontaire
Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.
Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.
Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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