Rejoignez-nous

Coronavirus

L'Amérique du Sud, "un nouvel épicentre" de la pandémie

Publié

,

le

EPA/Joédson Alves
L'Amérique du Sud est devenue "un nouvel épicentre" de la pandémie de nouveau coronavirus, avec une situation particulièrement alarmante au Brésil, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La Chine a pour sa part proclamé vendredi sa victoire sur le nouveau coronavirus.

La pandémie a officiellement touché plus de 5,1 millions de personnes et fait au moins 335'538 morts, selon des chiffres sans doute très sous-évalués. "L'Amérique du Sud est devenue un nouvel épicentre de la maladie. (...) L'inquiétude concerne beaucoup de ces pays mais clairement le plus affecté à ce stade est le Brésil", a déclaré le responsable des situations d'urgence de l'OMS, Michael Ryan.

Le Brésil compte près de 300'000 cas et 19'000 morts pour 210 millions d'habitants, selon l'OMS, ce qui le place au 3e rang mondial pour le nombre de cas, derrière les Etats-Unis et la Russie. Le seuil des 20'000 morts a déjà été franchi, selon un décompte de l'AFP.

Deuxième pays le plus affecté en nombre de cas, la Russie est soupçonnée de minimiser à dessein la mortalité liée au Covid-19. Elle a dit s'attendre à une "hausse significative" de celle-ci en mai, tout en se félicitant d'une stabilisation de l'épidémie.

"Nous n'avons jamais caché la situation de la mortalité en Russie", a affirmé la vice-Première ministre Tatiana Golikova. Le pays ne recense que les décès dont la cause première est le coronavirus, après autopsie, quand d'autres englobent la quasi-totalité des morts de patients testés positifs. Vendredi, il a fait état d'un nouveau record avec 150 victimes en une seule journée.

Réussite stratégique majeure

Alors que les Etats-Unis l'accusent d'avoir tardé à réagir et, dixit Donald Trump, d'être responsable d'"une tuerie de masse mondiale", la Chine, où le virus est apparu fin 2019, est quant à elle parvenue à endiguer l'épidémie sur son territoire.

"Nous avons obtenu une réussite stratégique majeure dans notre réponse au Covid-19", a clamé le Premier ministre chinois Li Keqiang au premier jour de la session plénière de l'Assemblée nationale populaire (ANP), grand-messe annuelle du pouvoir communiste. Pour la première fois dans son histoire récente, Pékin a toutefois renoncé à fixer un objectif de croissance pour l'année en cours, faute de pouvoir chiffrer l'impact du coronavirus.

Second tour masqué

L'Europe, où le Covid-19 a tué plus de 170'000 personnes, progresse pour sa part sur la voie d'une lente normalisation, mais en multipliant les mesures de précaution de crainte d'une résurgence. Au Royaume-Uni, les voyageurs arrivant de l'étranger vont devoir se soumettre à une quarantaine de 14 jours.

Critiqué après avoir maintenu le premier tour des municipales le 15 mars malgré la pandémie, le gouvernement en France a annoncé que le second tour aurait lieu le 28 juin. Les électeurs devront porter un masque.

Madrid et Barcelone, jusqu'ici exclues du déconfinement en Espagne, pourront rouvrir terrasses de bars, hôtels et musées à partir de lundi. La Grèce, elle, a prolongé jusqu'au 7 juin le confinement des camps, surpeuplés, de migrants même si très peu de demandeurs d'asile ont été testés positifs à ce jour. Les défenseurs des droits de l'Homme ont appelé Athènes à "ne pas compromettre" leurs droits.

Drapeaux en berne

Sur ordre de Donald Trump, les Etats-Unis, pays officiellement le plus lourdement endeuillé par le Covid-19, vont mettre leurs drapeaux en berne de vendredi à dimanche pour y honorer la mémoire des victimes. Le bilan dépasse à présent les 95'000 morts. Donald Trump a cependant appelé les gouverneurs des Etats américains à autoriser la réouverture des lieux de culte.

Outre ses conséquences directes, la pandémie perturbe les campagnes d'immunisation des bébés contre d'autres maladies dans des dizaines de pays. Plusieurs dizaines de millions d'entre eux sont en danger en raison de la rougeole, de la diphtérie ou d'autres pathologies, ont annoncé vendredi plusieurs organisations.

"Lorsque les systèmes de santé sont dépassés", le nombre de décès de maladies qui pourraient être évitées "augmente", a dit à la presse le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus. De nombreux Etats ont suspendu les campagnes massives d'immunisation en raison de la menace de propagation du coronavirus. L'OMS avait recommandé ces interruptions, mais elle a établi de nouvelles directives pour aider les pays à reprendre ces dispositifs.

De leur côté, les Etats-Unis ont à nouveau appelé l'organisation à entamer "immédiatement" les efforts pour établir l'origine du coronavirus. Et ceux pour l'évaluation indépendante approuvée il y a quelques jours par l'Assemblée mondiale de la santé.

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

Publié

le

Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

Publié

le

L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

Publié

le

Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

Publié

le

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X