International
L'ancien Premier ministre thaïlandais va être libéré de prison
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L'ancien Premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra va bénéficier dans les prochains jours d'une remise en liberté conditionnelle, en raison de son âge et de ses problèmes de santé, a indiqué mardi le ministre de la Justice. Ce six mois après son retour d'exil.
Le milliardaire âgé de 74 ans, détenu dans un hôpital, "est dans le groupe des prisonniers (libérés) en condition critique ou âgés de plus de 70 ans", a déclaré aux journalistes Tawee Sodsong. "Environ 930 prisonniers, dont lui, verront la suspension de leur condamnation (...) Il sera libéré de manière automatique après six mois" d'emprisonnement, a-t-il indiqué.
Les détails ne sont pas encore connus, mais il pourrait avoir à porter un bracelet électronique, ou à limiter ses voyages, selon un expert interrogé par l'AFP. Des médias thaïlandais ont assuré que sa libération pourrait intervenir dès samedi, ou les jours suivants.
Thaksin Shinawatra est un personnage central de la vie politique thaïlandaise depuis plus de 20 ans. Ses politiques, jugées populistes par ses détracteurs, ont contribué à diviser le pays entre ses soutiens issus des campagnes, les "chemises rouges", et ses adversaires royalistes conservateurs, les "chemises jaunes".
Quinze ans d'exil
L'ancien policier qui a fait fortune dans les télécoms, a dirigé le pays de 2001 à 2006, avant d'être chassé du pouvoir par un coup d'Etat de l'armée dont il était la bête noire - un an après une réélection triomphale. Après 15 années à l'étranger pour échapper à plusieurs condamnations pour corruption et abus de pouvoir, il est rentré au royaume le 22 août dernier.
Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung ont révélé il y a deux jours que Thaksin Shinawatra vivait à Crans-Montana au bénéfice d'un forfait fiscal. Il serait arrivé en Suisse en 2019 à Genève avant de déménager sur le territoire de la commune valaisanne de Lens en 2021.
Lèse-majesté
Quelques heures après son arrivée, le prisonnier a été transféré dans un hôpital de la police, à Bangkok, en raison de problèmes de santé, qui ont nécessité au moins deux opérations chirurgicales ces derniers mois. L'ancien dirigeant a bénéficié début septembre d'une grâce partielle du roi, qui a réduit son délai d'emprisonnement de huit à un an.
Le moment choisi pour cette annonce a interrogé les experts autour d'un accord secret entre le clan Shinawatra et ses anciens adversaires militaires et royalistes, qui permettrait à ces derniers de se maintenir au pouvoir au dépit d'une claque aux législatives de 2023.
En effet, au même moment, le parti contrôlé par les Shinawatra, Pheu Thai, a accepté d'intégrer des formations pro-armée qu'elle dénigrait durant la campagne, dans une coalition gouvernementale qui a fait grincer des dents certains de ses supporters.
Cette union a permis de maintenir dans l'opposition les réformistes de Move Forward, vainqueurs du scrutin grâce à un programme de rupture vis-à-vis des institutions jugées biaisées en faveur de l'establishment, qui a séduit jusque dans les anciens fiefs de Thaksin Shinawatra.
Personnage influent
Depuis l'étranger, le milliardaire a continué à exercer une influence à travers sa famille et son mouvement politique. Sa soeur, Yingluck Shinawatra, a notamment été Première ministre de 2011 à 2014, avant un nouveau coup d'Etat. Sa fille, Paetongtarn Shinawatra, occupe aujourd'hui la tête du parti Pheu Thai, et son nom revient souvent pour succéder à l'actuel chef du gouvernement, Srettha Thavisin, si jamais celui-ci venait à perdre le soutien de son bloc hétéroclite.
Thaksin Shinawatra fait également l'objet d'accusations de lèse-majesté pour des propos tenus en 2015 à l'étranger, mais la justice thaïlandaise n'a pas encore décidé des suites à donner sur cette affaire. L'homme d'affaires a nié les accusations et a demandé au procureur général un traitement équitable.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Caroline Garcia arrêtera peu après Roland-Garros
A deux jours du début de Roland-Garros, l'ex-no 4 mondiale Caroline Garcia, lauréate des Finales WTA en 2022, a annoncé sur les réseaux sociaux la fin imminente de sa carrière professionnelle.
"Cher tennis, il est temps de te dire au revoir", a écrit la Française sur X. Elle a précisé qu'elle disputera encore "quelques tournois" dont Roland-Garros. "Pour l'instant, je veux simplement savourer pleinement ces dernières semaines en tant que joueuse professionnelle", ajoute l'ancienne no 1 française, aujourd'hui retombée au 145e rang du classement WTA.
"Dans les prochains jours, je prendrai le temps de parler de ce qui m'attend. Mais pour l'instant, je veux simplement savourer pleinement ces dernières semaines en tant que joueuse professionnelle", ajoute l'ancienne N.1 française, aujourd'hui retombée au 145e rang du classement WTA.
"Passer à autre chose"
"Après 15 ans à concourir au plus haut niveau - et plus de 25 ans à consacrer presque chaque seconde de ma vie à ce sport - je me sens prête à tourner la page et à ouvrir un nouveau chapitre", a affirmé Caroline Garcia, qui s'était déjà éloignée du circuit durant plusieurs mois en fin d'année 2024 pour se ressourcer mentalement.
"Aujourd'hui, il est temps de passer à autre chose. Mon corps - et mes aspirations personnelles - me le demandent", a-t-elle avancé.
"Depuis mes débuts, le tennis a toujours représenté bien plus que des victoires ou des défaites", a souligné la demi-finaliste de l'US Open 2022, qui n'a remporté que trois matches en 2025 et ne s'est plus alignée en tournoi depuis mars à Miami.
"C'était l'amour ou la haine. La joie ou la frustration. Et malgré tout, je suis profondément reconnaissante pour tout ce que cette aventure m'a offert", a poursuivi la Française, lauréate sous le maillot bleu de la Fed Cup en 2019.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Allemagne: la croissance au premier trimestre révisée en hausse
L'Allemagne a connu un rebond plus important qu'initialement annoncé de sa croissance au premier trimestre 2025, selon des chiffres définitifs publiés vendredi, en raison d'un effet d'anticipation des droits de douane américains.
Entre janvier et mars, le PIB allemand a progressé de 0,4% par rapport au dernier trimestre 2024, contre une première estimation à 0,2%, selon l'office national des statistiques, une bonne nouvelle pour la première économie européenne toujours fragilisée par une crise industrielle.
Cette révision à la hausse s'explique par une évolution conjoncturelle "étonnamment bonne pendant le mois de mars", explique Ruth Brand, la présidente de Destatis.
La production industrielle et les exportations, piliers de l'économie allemande, ont mieux évolué que prévu initialement, ajout-elle.
Cette bonne performance, après deux années de récession, est lié aux "effets d'entraînement du conflit commercial avec les Etats-Unis", d'après le communiqué, le monde économique ayant anticipé une future augmentation des prix liée à la guerre commerciale initiée par Donald Trump.
Le président américain a imposé des droits de douane supplémentaires sur l'acier et l'aluminium à partir du 12 mars, puis sur les voitures le 3 avril, menaçant d'affecter l'industrie allemande, déjà en proie à une grave crise de compétitivité.
Les perspectives de croissance pour le reste de l'année sont cependant moroses, selon les experts.
Donald Trump a également annoncé une hausse de 10% des droits de douane sur toutes les importations mais a suspendu les droits supplémentaires plus élevés pour certains pays.
Cette guerre commerciale devrait coûter cher à l'Allemagne, très dépendante des exportations vers son premier partenaire commercial.
Selon l'institut économique Ifo, celle-ci entraînera une contraction du PIB pendant l'été.
Sur l'ensemble de l'année 2025, l'économie allemande devrait connaître une stagnation selon le gouvernement allemand, qui a récemment abaissé ses prévisions.
La crise de l'industrie allemande, entre prix de l'énergie élevé et perte de terrain face aux concurrents chinois est un défi majeur pour le nouveau gouvernement du conservateur Friedrich Merz, entré en fonction au début du mois.
"Crise la plus grave"
Pour la ministre de l'Economie, Katherina Reich, "c'est la crise économique la plus grave que la République fédérale d'Allemagne ait connue dans l'histoire", a-t-elle déclaré au quotidien d'affaires Handelsblatt la semaine dernière.
Friedrich Merz compte sur un effort budgétaire conséquent avec une enveloppe de plusieurs centaines de milliards d'euros programmée pour relancer la croissance, moderniser la défense et les infrastructures du pays.
Il a pour cela brisé un tabou en assouplissant les règles nationales strictes encadrant les déficits publics.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Japon: l'inflation accélère encore en avril à 3,5%
La hausse des prix à la consommation au Japon (hors produits frais) a progressé à 3,5% sur un an en avril, accélérant une nouvelle fois après s'être établie à 3,2% en mars, selon des chiffres gouvernementaux publiés vendredi.
Ce chiffre, légèrement au-dessus des prévisions des économistes sondés par Bloomberg (+3,4%), confirme une inflation persistante dans l'archipel, bien au-delà de la cible de 2% fixée par la Banque du Japon (BoJ).
L'inflation n'avait pas atteint ce niveau dans l'archipel depuis janvier 2023 (+4,2%).
L'indice des prix à la consommation - excluant à la fois l'énergie et les produits alimentaires frais - a lui aussi progressé de 3,0% (contre 2,9% en mars), signalant que les tensions inflationnistes ne sont pas seulement liées aux matières premières ou à des facteurs ponctuels.
Le prix du riz s'envole
Les prix du riz ont presque doublé en un an, selon des données officielles publiées vendredi, la hausse atteignant 98,4%, contre 92,5% le mois précédent.
Ce niveau élevé d'inflation pourrait raviver les spéculations autour d'un prochain resserrement monétaire de la BoJ, après une pause en avril.
Pour tenter d'atténuer l'impact sur les ménages, le gouvernement a récemment étendu ses aides au logement et prolongé les subventions à l'énergie, dans le cadre du plan de relance de 21'800 milliards de yens (environ 125,6 milliards de francs) annoncé fin 2024.
L'archipel, longtemps englué dans une inflation nulle voire négative, est confronté à un changement de paradigme. Depuis avril 2022, l'indice des prix à la consommation hors produits frais reste systématiquement au-dessus de 2% sur un an.
Sur fond de tensions commerciales mondiales, la trajectoire de l'inflation dans les mois à venir sera déterminante pour les orientations futures de la politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ).
Globalement, le Japon a vu son économie se contracter de 0,2% au premier trimestre 2025, dans un environnement marqué par cette inflation persistante et les vives incertitudes pesant sur ses exportations en raison des droits de douane américains.
La guerre commerciale engagée par Donald Trump pourrait pénaliser à la fois les exportations nippones (automobile, acier...) et plomber davantage la consommation en entretenant l'inflation, fragilisant deux piliers de la quatrième économie mondiale.
Proche allié de Washington, le Japon est visé depuis début avril par des surtaxes douanières américaines de 25% sur l'automobile et l'acier. Or, l'automobile a représenté l'an dernier environ 28% des exportations japonaises à destination des Etats-Unis, et représente un emploi sur huit dans le pays.
Le Japon est par ailleurs menacé d'une surtaxe "réciproque" de 24% sur toutes ses exportations, mise en pause jusqu'à début juillet, et à laquelle Tokyo tente d'échapper via ses négociations avec l'administration Trump.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Panama: Chiquita annonce des licenciements liés à la grève
La filiale au Panama du géant américain de la banane Chiquita a annoncé jeudi le licenciement de ses travailleurs journaliers, après près d'un mois de grève sur fond de lutte contre la réforme des retraites.
Cette grève aurait causé pour le groupe des pertes d'environ 66,5 millions d'euros (62,2 millions de francs).
Chiquita Panama, qui emploie environ 7000 personnes, a informé avoir procédé au licenciement de tous ses travailleurs journaliers pour "abandon injustifié du travail", par voie de communiqué.
Bien que le groupe n'ait pas précisé le nombre de licenciés, le président de droite du Panama José Raul Mulino avait averti quelques heures plus tôt que des milliers d'emplois seraient perdus si la grève "illégale", commencée le 28 avril, se poursuivait.
Le chef de l'Etat avait lancé cet avertissement quatre jours après qu'un tribunal panaméen eut déclaré "illégale" la grève des travailleurs de l'usine Chiquita de Changuinola, près de la frontière avec le Costa Rica.
"Dommages irréversibles"
Le dirigeant syndical des travailleurs de bananeraies, Francisco Smith, a toutefois réaffirmé jeudi que la grève se poursuivrait de façon "indéfinie".
Selon Chiquita, le mouvement social, né de la contestation de la réforme des retraites adoptée par le Congrès, a conduit à "au moins 75 millions de dollars de pertes" et "des dommages irréversibles dus à 'l'abandon total'" des exploitations bananières.
Une délégation gouvernementale continue de négocier avec les syndicats, qui demandent le rétablissement d'un règlement antérieur lequel, selon eux, leur assurait de meilleures pensions et de meilleurs services de santé.
Les grévistes ont manifesté et bloqué des routes à Bocas del Toro (nord-est), une province des Caraïbes qui dépend principalement du tourisme et de la production de bananes. Les médias locaux ont rapporté, dans certaines parties de la province, des pénuries en carburant et des écoles fermées.
Le Panama est également confronté depuis près d'un mois à une grève des ouvriers du bâtiment, qui rejettent eux aussi la réforme des retraites. Deux dirigeants syndicaux de ce secteur ont été arrêtés ces derniers jours et un troisième a été contraint de se réfugier à l'ambassade de Bolivie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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