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International

Le chef de l'opposition britannique promet une "décennie de renouveau national"

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L'arrivée de Keir Starmer à la tribune a été perturbée par l'irruption d'un manifestant qui a jeté des paillettes sur le leader travailliste avant d'être expulsé manu militari. (© KEYSTONE/AP/Stefan Rousseau)

Le chef de l'opposition britannique Keir Starmer a promis mardi une "décennie de renouveau national". Il s'est projeté vers une victoire du Labour lors des prochaines élections pour "guérir" le pays des "blessures" infligées par 13 ans de pouvoir conservateur.

A Liverpool, où les travaillistes sont réunis en congrès depuis dimanche, élus et militants se montrent confiants à l'approche les prochaines élections, attendues d'ici janvier 2025. Le Labour est donné largement en tête dans les intentions de vote.

L'arrivée de Keir Starmer à la tribune a été perturbée par l'irruption sur scène d'un manifestant, portant un T-shirt suggérant un lien avec un groupe militant pour une réforme du système électoral - qui a crié "la vraie démocratie est menée par les citoyens", et jeté des paillettes avant d'être expulsé manu militari.

"Nous avons changé"

"S'il pense que ça me dérange, c'est mal me connaître", a lancé le chef du parti travailliste, époussetant sa veste qu'il ne gardera pas pour son discours. "Protestation ou pouvoir, c'est pour cela que nous avons changé notre parti".

Dans son discours, Keir Starmer a appelé son camp à donner aux Britanniques "le gouvernement qu'ils méritent". "Tournons le dos au déclin sans fin des Tories, avec une décennie de renouveau national", a-t-il lancé.

Reculs du gouvernement

Le travailliste de 61 ans, que beaucoup considèrent déjà comme le futur Premier ministre, a fait valoir que "ce qui est cassé peut être réparé, ce qui est détruit peut être reconstruit". En contraste avec les reculs récents du chef du gouvernement Rishi Sunak sur certaines mesures environnementales, il a promis d'"accélérer" dans "notre mission climatique, et, en matière de logements, de bâtir des "villes nouvelles".

Durant leur congrès la semaine dernière, les conservateurs ont peiné à convaincre en leur capacité d'incarner le changement, minés par des divisions évidentes sur l'économie ou les sujets sociétaux.

Depuis des mois, le parti travailliste tente d'incarner une alternative crédible. Keir Starmer a recentré le parti, loin de l'époque où, dirigé par le très à gauche Jeremy Corbyn, le Labour avait connu une de ses pires défaites électorales en 2019.

"Guérir les blessures"

Le parti travailliste a "changé", et "n'est plus le parti de la contestation" mais un parti au "service" du pays, a lancé Keir Starmer, chaleureusement applaudi quand il a souligné que le Labour s'était débarrassé de l'antisémitisme en son sein "par la racine".

"Les gens se tournent vers nous parce qu'ils veulent que nos blessures guérissent et nous sommes les guérisseurs" et les "bâtisseurs" d'un nouveau Royaume-Uni, a insisté l'ancien avocat et magistrat qui a pris la tête du parti en 2020, promettant un "Etat réformateur".

Depuis dimanche, les responsables du Labour ont distillé quelques éléments de leur programme électoral à venir, comme des mesures visant à renforcer les droits des travailleurs et un plan de 1,5 milliard de livres sterling (1,66 milliard de francs) pour le service public de santé (NHS), en crise après des années d'austérité.

Les travaillistes prévoient aussi de mettre fin au projet du gouvernement conservateur, toujours bloqué par la justice, d'expulser vers le Rwanda des migrants arrivés illégalement.

Trop prudent?

Dans un pays miné par une grave crise du coût de la vie, avec une inflation parmi les plus élevées et une croissance parmi les plus faibles des économies développées, Keir Starmer cherchait ainsi à faire taire les critiques de ceux qui le jugent trop prudent.

"Il a une mission difficile, il a dû réformer le parti (...) il n'est pas aussi grandiloquent que les dirigeants précédents mais je pense qu'il est raisonnable (...) et qu'il est l'homme de la situation, et j'espère notre prochain Premier ministre", dit Henry Pearl, consultant et militant du parti de 27 ans venu de Londres.

"Le plus grand adversaire du parti travailliste pour la prochaine élection n'est plus le parti conservateur, c'est le cynisme. Les gens pensent que la situation est tellement critique qu'aucun de nous ne peut l'arranger", a prévenu Wes Streeting, poids lourd du parti en charge des questions de santé au sein du parti.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Fanny Smith 3e, victoire de Näslund à Val Thorens

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Fanny Smith 3e à Val Thorens (© KEYSTONE/CLAUDIO THOMA)

Fanny Smith a décroché la 3e place de la 2e épreuve de Coupe du monde à Val Thorens. Nouvelle victoire de la Suédoise Sandra Näslund.

Pas forcément au top physiquement, la Vaudoise s'est bien battue. En quarts et en demi-finales, elle a effectué des remontées pour aller chercher sa qualification. En finale, la skieuse de Villars a tapé le haut d'un roller et elle a dû s'employer pour monter sur la boîte. Devant, Sandra Näslund n'a connu aucun problème pour signer sa 41e victoire en Coupe du monde, un jour après son 40e triomphe. Entre les deux grandes dames du ski-cross, on retrouve la Française Marielle Berger Sabbatel.

Jolie 5e place pour Saksja Lack. La Zurichoise avait mal négocié le négatif en demi-finales, mais elle s'est bien reprise lors de la petite finale grâce aussi à une excellente glisse.

Déception chez les messieurs avec seulement deux hommes en quarts de finale: Alex Fiva et Thomas Baur. Mais les deux athlètes ont terminé 3e de leur série et leur route s'est arrêtée là. Romain Détraz n'a pas pris le départ, alors que Jonas Lenherr, Gil Martin, et Ryan Regez ont été éliminés en huitièmes de finale. Victoire pour le Canadien Kevin Drury devant Simone Deromedis et Tristan Takats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque et d'ingérence

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L'Allemagne a attribué vendredi à la Russie une "attaque informatique" visant son système de contrôle du trafic aérien (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/MICHAEL SOHN)

L'Allemagne a attribué vendredi à la Russie une "attaque informatique" visant son système de contrôle du trafic aérien ainsi qu'une "campagne" de déstabilisation durant les dernières législatives allemandes,. L'ambassadeur russe à Berlin a été convoqué.

"Le service de renseignement militaire russe GRU est responsable de cette attaque" informatique commise en août 2024 et "la Russie a tenté, à travers la campagne Storm 1516, d'influencer et de déstabiliser" la dernière élection en février, a déclaré un porte-parole du ministère allemand des affaires étrangères lors d'un point presse régulier.

Contactée vendredi par l'AFP, l'ambassade russe à Berlin n'avait pas réagi immédiatement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

France: agriculteurs mécontents de la stratégie face à la DNC

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Plus de 200 bovins doivent être abattus en France après la découverte d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse. De quoi énerver les agriculteurs sur place (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans le sud de la France, un troupeau de vaches doit être abattu vendredi en raison d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Les agriculteurs se mobilisent depuis deux jours contre la stratégie du gouvernement pour contrer la maladie.

Faisant usage de gaz lacrymogène, les gendarmes ont pris jeudi en fin de soirée le contrôle de cette exploitation, située dans le village des Bordes-sur-Arize en Ariège, près de la frontière espagnole. Plusieurs centaines d'agriculteurs y étaient rassemblés depuis mercredi matin pour s'opposer à l'euthanasie des 207 bovins et bloquer l'accès aux services vétérinaires.

Parmi les manifestants figuraient notamment des membres de la Coordination rurale (deuxième syndicat agricole ndlr) et de la Confédération paysanne (troisième syndicat ndlr), qui critiquent depuis plusieurs jours la gestion de l'épizootie par les autorités.

Après la fièvre catarrhale ovine et alors que sévit toujours la grippe aviaire, la DNC est apparue en juin en France. Pour arrêter la maladie transmise via des insectes piqueurs mais qui n'atteint pas l'homme, les autorités ont imposé d'abattre toutes les bêtes d'un troupeau vivant ensemble dès qu'un cas était détecté.

Des "zones règlementées" doivent aussi être instaurées dans un rayon de 50 km autour du foyer avec des déplacements restreints et une vaccination des bêtes.

Protestations en hausse

Début décembre, la protestation a grandi après l'euthanasie très contestée de 83 vaches vaccinées contre la DNC dans une ferme du Doubs (est), où s'étaient là aussi mobilisés des manifestants, évacués avec des gaz lacrymogènes.

Les syndicats sont divisés. La Confédération paysanne et la Coordination rurale tentent de s'opposer aux euthanasies et plaident pour une vaccination préventive généralisée. La FNSEA (premier syndicat) en revanche soutient le protocole des autorités, redoutant qu'une vaccination large prive la France de son statut de pays "indemne" et donc de sa capacité d'export de bovins vivants pendant de longs mois.

Cette contestation se déroule dans un contexte de colère agricole alimentée par d'autres ressorts: un accord Union européenne-Mercosur sur le point d'être voté, une politique agricole commune (PAC) profondément remaniée... Une marche est prévue le 18 décembre à Bruxelles, où les organisateurs espèrent jusqu'à "10'000 manifestants", dont une bonne partie venue de France.

La première puissance agricole européenne souffre, doit importer toujours plus au point d'entrevoir un déficit commercial en 2025 pour la première fois depuis 50 ans. Ses fleurons, du blé aux vignes, traversent une crise inédite.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Royaume-Uni: recul surprise du PIB en octobre, à -0,1%

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Le mois d'octobre a notamment été marqué par la reprise des activités du constructeur Jaguar Land Rover avec un impact non négligeable sur l'économie britannique (archives). (© KEYSTONE/EPA/ADAM VAUGHAN)

Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a reculé de 0,1% en octobre, a annoncé vendredi l'Office national des statistiques (ONS), une baisse inattendue, les analystes interrogés par Bloomberg tablant sur une légère progression de 0,1%.

Ce recul fait suite à un repli identique en septembre et une croissance nulle en août.

Il accentue encore la pression sur le gouvernement travailliste, qui peine depuis son retour au pouvoir en juillet 2024 à tenir sa promesse de retour de la croissance.

"Nous sommes déterminés à défier les prévisions de croissance et à créer des emplois de qualité, afin que chacun puisse bénéficier d'une meilleure situation", a réagi un porte-parole du ministère des Finances dans un communiqué.

Le mois d'octobre a notamment été marqué par la reprise des activités du constructeur Jaguar Land Rover, qui avait été contraint de mettre en pause sa production en septembre en raison d'une cyberattaque, avec un impact non négligeable sur l'économie britannique.

Mais ce regain d'activité n'a pas suffi au Royaume-Uni pour retrouver la croissance en octobre, relève Lindsay James, analyste chez Quilter, qui impute le recul du PIB aux inquiétudes en amont de la présentation du budget britannique le 26 novembre.

"Les entreprises et les consommateurs s'attendaient à des hausses d'impôts, et les spéculations et fuites incessantes ont de nouveau freiné l'économie britannique, comme l'an dernier", estime-t-elle.

Le gouvernement a finalement annoncé des hausses d'impôts dans ce budget, mais qui ne prendront effet que progressivement au fil des ans, ce qui semble avoir rassuré les marchés.

"En pratique, l'économie britannique recule", souligne cependant Lindsay James, ce qui rend selon elle "de plus en plus probable" une nouvelle baisse du taux d'intérêt par la Banque d'Angleterre lors de sa prochaine réunion le 18 décembre.

L'institution monétaire doit cependant composer avec inflation qui reste élevée par rapport aux pays de la zone euro, à 3,6% en octobre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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