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International

Le New York Times attaque en justice le Pentagone

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Le New York Times accuse le Pentagone d'avoir mis en ½uvre des mesures restrictives à l'égard de la presse contraires à la Constitution américaine (archives). (© KEYSTONE/AP/JULIA NIKHINSON)

Le New York Times a annoncé jeudi avoir lancé une action en justice contre le Pentagone. Selon lui, ce ministère a mis en ½uvre une série de mesures restrictives à l'égard de la presse qu'il juge contraires à la Constitution américaine.

Le ministère américain de la Défense a drastiquement resserré son contrôle sur la presse. Dans un document récent, presque unanimement rejeté par la presse américaine et internationale, il a demandé aux journalistes accrédités ne plus solliciter ni publier certaines informations sans autorisation explicite de sa part, au risque de perdre leur accréditation.

Dans le texte de son action en justice, le New York Times avance que le gouvernement viole à travers ces règles le premier amendement de la Constitution américaine, qui garantit cinq libertés fondamentales, dont celle de la presse.

L'administration "cherche à restreindre la capacité des journalistes à faire ce qu'ils ont toujours fait - poser des questions aux employés du gouvernement et recueillir des informations pour rapporter des faits qui vont au-delà des déclarations officielles".

Huit médias visés

Le document que le Pentagone a demandé aux journalistes de signer s'inscrit dans une offensive plus large, menée depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, restreignant leur accès au ministère de la Défense - premier employeur du pays avec un budget annuel de plusieurs centaines de milliards de dollars.

Dans les mois précédents, le ministère a délogé de leurs bureaux au Pentagone huit médias, dont le New York Times, le Washington Post et CNN. Les conférences de presse y ont été drastiquement réduites.

Le ministère a également restreint les déplacements des journalistes à l'intérieur du site, en leur imposant d'être escortés en dehors d'un nombre limité de zones.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Notre-Dame de Paris: besoin d'encore 140 millions d'euros de dons

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Un an après sa réouverture au public, Notre-Dame de Paris recherche encore des millions d'euros de dons pour sa réfection complète. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

La restauration complète de la cathédrale Notre-Dame de Paris nécessite encore 140 millions d' euros de dons, a indiqué jeudi l'établissement public maître d'ouvrage de la restauration. Plus de 840 millions ont déjà été récoltés.

"Grâce à la générosité des donateurs et à une gestion rigoureuse, saluée par la Cour des comptes, nous avons encore près de 140 millions disponibles" sur la totalité des dons récoltés, s'est réjoui l'établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris.

"Mais pour achever au plus vite la restauration complète du monument qui n'était pas en bon état avant 2019, il manque encore au moins l'équivalent", a poursuivi l'organisme, qui lance un appel aux dons.

Cela comprend des travaux de restauration sur la sacristie, "qui n'a pas fait l'objet de restaurations extérieures depuis sa construction", les trois grandes roses de la cathédrale, les façades nord et sud du transept, le presbytère, la nef ou encore l'arrière des tours.

Plus de 840 millions d'euros de dons émanant de 340.000 donateurs de 150 pays différents ont déjà été récoltés, d'après Rebâtir Notre-Dame de Paris.

Un an après sa réouverture en grande pompe sous les yeux de dirigeants du monde entier dont Donald Trump, le monument a déjà accueilli plus de 11 millions de visiteurs. La cathédrale a été rouverte le 7 décembre 2024, après plus de cinq ans de travaux qui ont suivi l'incendie qui l'avait dévastée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

La Suisse impatiente de découvrir ses futurs adversaires

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Le sélectionneur Murat Yakin jubilera-t-il après le tirage au sort? (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde 2026 aura lieu ce soir dès 18h00 à Washington. L'équipe de Suisse attend avec impatience de connaître les noms de ses futurs adversaires.

Contrairement au Qatar 2022, où les stades étaient concentrés de manière très compacte, l'édition 2026 organisée aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique sera bien plus exigeante au niveau des déplacements. Pour la première fois, 48 équipes seront en lice dans 16 villes différentes.

La Suisse, 17e au classement FIFA, a été placée dans le deuxième chapeau. Elle sait déjà qu'elle évitera onze concurrents directs, dont la Croatie, l'Uruguay ou la Colombie. Mais elle pourrait tirer un os du premier chapeau: par exemple l'Argentine tenante du titre, l'Espagne championne d'Europe, la France ou le Brésil.

Le tirage de ce soir ne permettra pas encore d'avoir un calendrier complet et définitif. Plusieurs places restent en effet à pourvoir via les play-off au début 2026. Les heureux élus seront glissés dans le quatrième chapeau, avec les "exotiques" que sont le Cap-Vert ou Curaçao. L'Italie pourrait en faire partie si elle parvient à éviter un troisième échec consécutif lors des barrages.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

USA: revers judiciaire pour Trump

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Letitia James ne pourra pas être poursuivie. (© KEYSTONE/AP/John Clark)

Le parquet fédéral a tenté en vain jeudi d'obtenir une nouvelle inculpation de la procureure générale de l'Etat de New York, Letitia James, cible déclarée de la vindicte du président américain Donald Trump, rapportent plusieurs médias américains.

La justice avait annulé la semaine dernière deux inculpations téléguidées par Donald Trump, contre Letitia James et contre l'ex-directeur du FBI James Comey, considérant comme illégale la désignation par l'exécutif de la procureure qui avait engagé ces poursuites.

Un grand jury, commission de citoyens investie de pouvoirs d'enquête, a cette fois refusé jeudi de délivrer un nouvel acte d'accusation contre Letitia James présenté par d'autres représentants du parquet, rapportent plusieurs médias citant des sources proches du dossier, dont CNN.

Le ministère de la Justice pourrait essayer de nouveau d'obtenir une inculpation dans les prochains jours, selon les mêmes sources.

Donald Trump a maintes fois exprimé pendant sa campagne électorale sa volonté de prendre sa revanche sur tous ceux qu'il considère comme des ennemis personnels.

James Comey, 64 ans, est devenu en septembre la première de ces personnalités à être inculpée depuis son retour au pouvoir, avant Letitia James, 67 ans, visée le mois suivant pour fraude au prêt bancaire.

En septembre, Donald Trump avait publiquement fait pression sur la ministre de la Justine Pam Bondi pour obtenir leur inculpation.

Mme James avait fait condamner Donald Trump à une amende de près d'un demi-milliard de dollars en février 2024. Cette condamnation pour fraude a été annulée en août par une cour d'appel de l'Etat de New York, qui a estimé cette amende "excessive", une décision dont elle a fait appel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Meurtre d'un patron d'assurance US: l'arrestation en questions

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Luigi Mangione est passé devant la cour criminelle, à Manhattan. (© KEYSTONE/AP/Curtis Means)

La défense de Luigi Mangione, accusé d'avoir tué de sang-froid le patron du plus gros assureur de santé américain en 2024, s'est attardée jeudi sur les conditions de son arrestation, guettant des erreurs dans la conduite des policiers.

Les avocats de cet homme de 27 ans tentent depuis plusieurs jours dans une audience préliminaire à New York de faire annuler des preuves recueillies au moment de son interpellation ainsi que ses premières déclarations aux forces de l'ordre, dénonçant des erreurs de procédure.

L'enjeu est de taille: c'est au moment de son arrestation dans un McDonald's de Pennsylvanie qu'il a été trouvé porteur d'un pistolet muni d'un silencieux, correspondant aux douilles retrouvées sur les lieux du meurtre, et d'un carnet dans lequel il exprimait son hostilité au secteur de l'assurance santé.

Brian Thompson, 50 ans, PDG du premier assureur santé du pays United Healthcare, a été abattu le matin du 4 décembre 2024 dans une rue de Manhattan, en plein coeur de New York, alors qu'il sortait de son hôtel.

Jeudi à l'audience, un an exactement après le meurtre, le tribunal a visionné des images montrant les policiers interrogeant dans le McDonald's le suspect sur son identité, les raisons de sa présence dans cette région rurale et pour savoir s'il avait été à New York.

"Je ne sais pas ce que vous fabriquez, les gars, je vais juste attendre", leur répond-il notamment après leur avoir donné une fausse identité, continuant de manger nonchalamment, des chants de Noël en fond sonore.

Les défenseurs du jeune homme, devenu pour certains le symbole de la colère des Américains contre leur système d'assurance santé, reprochent notamment aux enquêteurs d'avoir commencé à l'interroger sans lui signifier ses droits.

A la barre, l'un des policiers, Tyler Frye, a en outre reconnu que les membres des forces de l'ordre ont continué à lui poser des questions alors qu'il leur a dit qu'il refusait de leur répondre.

Pour le moment, aucune date n'a été arrêtée pour un procès de Luigi Mangione, dont les passages au tribunal sont systématiquement accompagnés de la présence de supporters, le plus souvent des jeunes femmes.

Dans le cadre de cette procédure pour meurtre menée au niveau de l'Etat, il encourt la prison à perpétuité. Il risque par ailleurs la peine de mort dans une autre procédure au niveau fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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