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Le pape appelle à l'unité face à la logique des "blocs opposés"

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En se rencontrant, le pape François et le grand imam al-Azhar se sont salués par une accolade chaleureuse. (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

Le pape François a appelé vendredi à l'unité face à la logique des "blocs opposés" entre l'Est et l'Ouest, au deuxième jour d'une visite inédite à Bahreïn en grande partie consacrée au dialogue interreligieux.

Premier pape à visiter le royaume majoritairement musulman du Golfe, le souverain pontife a également prôné la fraternité et la lutte contre les extrémismes lors d'une rencontre avec des dignitaires musulmans et le grand imam d'Al-Azhar, haute institution du sunnisme, cheikh Ahmed al-Tayeb.

Cette visite de quatre jours est l'occasion pour le pape d'insister sur le "dialogue" entre les religions et les civilisations, lui qui craint un retour à la "guerre froide" dans un monde de plus en plus divisé.

"Des puissants se concentrent dans une lutte résolue pour des intérêts partisans (...) en redessinant des zones d'influence et des blocs opposés", a déploré le jésuite argentin en clôture d'un sommet interconfessionnel à Awali (centre).

Selon lui, cette logique s'exprime notamment par une opposition entre "l'Orient et l'Occident", qui "ressemblent de plus en plus à deux mers opposées", une allusion au conflit en Ukraine dénoncé sans relâche par François depuis l'invasion du pays par Moscou fin février.

"On joue avec le feu avec des missiles et des bombes, avec des armes qui provoquent des pleurs et des morts", a déploré François, qui n'a cessé de dénoncer le recours à la force et la menace nucléaire.

"Importance symbolique"

Pour le pape, "l'homme religieux, l'homme de paix, s'oppose aussi à la course au réarmement, aux affaires de la guerre, au marché de la mort", une allusion au patriarche orthodoxe russe Kirill, proche soutien de Vladimir Poutine qui soutient l'offensive de Moscou tandis que Jorge Bergoglio s'est toujours refusé à prendre partie.

En milieu d'après-midi, le souverain pontife s'est entretenu en privé avec le grand imam d'Al-Azhar. Les deux hommes, qui avaient signé à Abou Dhabi un document fondateur sur la fraternité humaine, se sont salués par une accolade chaleureuse.

"Cette rencontre est d'une grande importance symbolique, tant au niveau local qu'international, pour promouvoir les racines de la paix et les principes de la coexistence pacifique entre les différentes religions et civilisations", a déclaré à l'AFP Hala Ramze Fayez, députée bahreïnie chrétienne.

Devant les dignitaires sunnites et chiites du "Conseil des sages musulmans" réuni à la Mosquée du palais royal, le pape a défendu la "réconciliation" face à "l'instrumentalisation" des croyances religieuses.

Venu "comme un frère", il a appelé à ne pas céder "aux raisons de la force, qui alimentent la violence, la guerre, le marché des armes et le commerce de la mort".

En fin d'après-midi, François a appelé à l'unité entre chrétiens à la cathédrale Notre-Dame d'Arabie, la plus grande église catholique de la péninsule, lors d'une prière oecuménique, sa première rencontre avec la communauté chrétienne du pays.

Le pape a été accueilli par une salve d'applaudissements et une nuée de smartphones en entrant dans cette église ultramoderne aux murs décorés d'icônes, inaugurée fin 2021.

Droit à la vie

Cette visite, la deuxième du pape dans la péninsule arabique depuis son voyage historique aux Emirats arabes unis en 2019, intervient sur fond d'appels d'ONG qui dénoncent la répression politique et les discriminations visant la communauté chiite de ce pays insulaire de 1,4 million d'habitants, dirigé par une dynastie sunnite.

Devant les autorités jeudi, le chef des 1,3 milliard de catholiques a appelé à ce "que les droits humains fondamentaux ne soient pas violés, mais promus" et défendu "le droit à la vie", alors que la peine de mort est toujours en vigueur dans le royaume.

Bahreïn, qui a formalisé ses relations diplomatiques avec le Saint-Siège en 2000, "dispose des protections des droits humains et de la justice pénale parmi les plus solides et larges de la région", a fait valoir à l'AFP le ministre de l'Economie et des Finances, Salmane ben Khalifa Al-Khalifa.

Samedi, le pape célèbrera à 08h30 (06h30 suisses) une messe au stade national à laquelle quelque 28.000 personnes sont attendues.

Lors du vol l'emmenant à Bahreïn, le pape a confié aux journalistes avoir "très mal au genou", une douleur chronique qui l'oblige à se déplacer en chaise roulante depuis mai.

Il s'agit du 39e voyage à l'étranger du souverain pontife argentin. Depuis son élection en 2013, il s'est rendu dans une dizaine de pays à majorité musulmane, notamment en Egypte, en Turquie et en Irak.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Braquage à l'office postal de Penthalaz (VD), malfrat en fuite

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Un homme a commis un hold-up à l'office postal de Penthalaz (VD) jeudi. Il s'est enfui avec une grande quantité de monnaie, selon la police vaudoise, et court toujours. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Un braquage a eu lieu jeudi à l'office postal de Penthalaz (VD). L'auteur du hold-up a menacé l'employée de la poste avec une arme blanche avant de prendre la fuite avec une grande quantité de monnaie. Il est toujours recherché.

Les faits se sont déroulés peu avant midi, détaille la police cantonale vaudoise dans un communiqué. Le braqueur a réclamé le contenu du coffre tout en menaçant à l'aide d'une arme blanche l'employée présente dans l'office postal.

La Suissesse de 55 ans a pu rapidement alerter la police après la fuite du malfrat. Les forces de l'ordre ont immédiatement mis en place un important dispositif de recherches, ont-elles indiqué. Le braqueur court toujours.

La police lance un appel à témoins. L'auteur a une barbe noire, il est âgé entre 18 et 40 ans et mesure environ 175 cm. Il portait des vêtements noirs lors de l'attaque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un bus chute d'un pont, faisant au moins 45 morts

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Au moins 45 personnes sont mortes en Afrique du Sud jeudi dans un accident de la route. Le bus qui les transportait a chuté d'un pont. (Photo symbolique) (© KEYSTONE/EPA/KIM LUDBROCK)

La quasi totalité des passagers d'un bus, soit 45 personnes, sont morts jeudi en Afrique du Sud dans un grave accident de la route. Le véhicule a fait une chute d'une cinquantaine de mètres du haut d'un pont avant de s'écraser au fond d'un ravin.

"L'accident, impliquant un bus transportant apparemment des passagers du Botswana à Moria (nord), a fait au moins 45 morts et un blessé grave", a annoncé le ministère des Transports dans un communiqué.

"Le chauffeur aurait perdu le contrôle de son véhicule, percutant les barrières de sécurité sur le pont. Le bus est passé par-dessus le pont et a heurté le sol, où il a pris feu", a précisé le ministère.

Un seul survivant

Le bus transportait au total 46 passagers incluant le chauffeur. Une seule personne, un enfant de huit ans, a survécu au crash, selon le département provincial des Transports. Il a été transporté à l'hôpital.

"Certains corps ont été brûlés au point d'être méconnaissables, d'autres sont coincés sous les débris et d'autres encore sont éparpillés sur les lieux", a précisé le département dans un communiqué. Il a ajouté que les opérations de secours se sont poursuivies jusque tard dans la soirée.

Bus du Botswana

L'accident est survenu sur un immense pont suspendu entre deux collines près de Mmamatlakala dans la province du Limpopo (nord), à plus de 300 km de Johannesburg.

Le bus avait une plaque d'immatriculation botswanaise, selon les autorités locales. La nationalité des passagers n'a pas encore été confirmée. La ministre des Transports Sindisiwe Chikunga, qui s'est rendue sur place dans la journée, a promis une enquête approfondie sur les causes de l'accident.

L'Afrique du Sud dispose d'un des réseaux routiers les plus développés du continent mais compte parmi les plus mauvais élèves en matière de sécurité routière.

Plus tôt dans la journée, le président Cyril Ramaphosa avait appelé les Sud-Africains à "faire de leur mieux pour que les fêtes de Pâques se passent en toute sécurité". "Pâques ne doit pas être une période où nous attendons les statistiques des tragédies ou blessures sur nos routes", avait-il enjoint dans un communiqué quelques heures avant l'accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Russie impose la fin de la surveillance des sanctions onusiennes

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Dans son dernier rapport daté de début mars, le comité d'experts soulignait une nouvelle fois que la Corée du Nord continuait de "bafouer les sanctions du Conseil de sécurité", notamment en développant son programme nucléaire et en lançant des missiles balistiques. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/AP/AHN YOUNG-JOON)

La Russie, accusée par les Occidentaux d'importer des armes de Corée du Nord, a imposé jeudi la fin du système de surveillance des sanctions de l'ONU contre Pyongyang et son programme nucléaire. De nombreux membres du Conseil de sécurité ont décrié cette décision.

La Russie a mis son veto à un projet de résolution prolongeant d'un an le mandat du comité d'experts chargé de surveiller ces sanctions, une résolution qui a recueilli 13 voix pour. La Chine s'est abstenue.

"Ce qu'a fait la Russie aujourd'hui sape la paix et la sécurité dans le monde, tout cela pour favoriser un troc vicié que Moscou a scellé" avec Pyongyang, sur de l'armement notamment, a réagi Matthew Miller, le porte-parole du département d'Etat américain.

Moscou veut une réévaluation annuelle

La Corée du Nord est soumise depuis 2006 à des sanctions du Conseil de sécurité liées en particulier à son programme nucléaire, sanctions renforcées plusieurs fois en 2016 et 2017. Depuis 2019, la Russie et la Chine réclament au Conseil l'allègement de ces sanctions qui n'ont pas de date de fin.

Dans ce contexte, la Russie estime que le comité d'experts, dont les rapports font référence en la matière, n'a plus lieu d'être, se concentrant sur "des questions sans intérêt pas à la mesure des problèmes auxquels fait face la péninsule".

Elle a ainsi proposé au Conseil une réévaluation annuelle des sanctions. "S'il y avait un accord pour un renouvellement annuel des sanctions, le mandat du comité d'experts aurait un sens", a estimé l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia.

"Admission de culpabilité"

Dans son dernier rapport début mars, le comité d'experts soulignait que la Corée du Nord continuait de "bafouer les sanctions du Conseil de sécurité", notamment en développant son programme nucléaire, en lançant des missiles balistiques, en violant les sanctions maritimes et les limites d'importations de pétrole.

Il indiquait d'autre part avoir commencé à enquêter sur "des informations venant des Etats membres sur la fourniture par la Corée du Nord d'armes conventionnelles et de munitions" à d'autres Etats en violation des sanctions, en particulier vers la Russie pour sa guerre en Ukraine.

"Ce veto n'est pas un signe de l'inquiétude pour la population nord-coréenne ou pour l'efficacité des sanctions. Cela concerne la Russie, obtenant la liberté de violer les sanctions en quête d'armes pour les utiliser contre l'Ukraine", a dénoncé l'ambassadrice britannique Barbara Woodward.

Ce veto "est en fait une admission de culpabilité. Moscou ne cache plus sa coopération militaire avec la Corée du Nord (...) ainsi que l'utilisation d'armes nord-coréennes dans la guerre contre l'Ukraine", a commenté sur X le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.

"Comité plus important que jamais"

"Au regard des tentatives répétées (de la Corée du Nord) de saper la paix et la sécurité internationale, le travail du comité est plus important que jamais", avaient insisté juste avant le vote dix membres du Conseil (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Corée du Sud, Japon, Malte, Sierra Leone, Slovénie, Equateur, Suisse).

"Il ne peut y avoir aucune justification à la disparition des gardiens du régime de sanctions", a fustigé l'ambassadeur sud-coréen Joonkook Hwang. "C'est comme détruire des caméras de surveillance pour empêcher d'être pris la main dans le sac".

La Chine, tout en s'abstenant, a soutenu les demandes russes de réévaluation des sanctions. "Les sanctions ne devraient pas être gravées dans le marbre ou illimitées", a lancé l'ambassadeur adjoint Geng Shuang, estimant qu'elles avaient "exacerbé les tensions" dans la péninsule et eu un impact "négatif" sur la situation humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Israël doit laisser entrer l'aide à Gaza, ordonne la CIJ

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La plus haute juridiction de l'ONU avait déjà ordonné à Israël en janvier de prévenir tout éventuel acte de génocide et de permettre l'accès de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza. (Archives) (© KEYSTONE/EPA ANP/SEM VAN DER WAL)

La Cour internationale de justice a ordonné jeudi à Israël d'assurer "une aide humanitaire de toute urgence" à Gaza. La plus haute juridiction de l'ONU a aussi affirmé que "la famine s'installe" dans le territoire palestinien.

"Israël doit, conformément aux obligations lui incombant au titre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide", "veiller sans délai" à ce que soit assurée "sans restriction et à grande échelle, la fourniture par toutes les parties intéressées des services de base et de l'aide humanitaire requis de toute urgence" à Gaza, a déclaré la CIJ basée à La Haye.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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