International
Le pape s'oppose à l'aide à mourir devant des élus français
Le pape François s'est exprimé samedi au Vatican contre l'euthanasie devant des parlementaires du sud de la France, où un projet de loi envisage le droit à une "aide à mourir".
"J'ose espérer que, aussi avec votre contribution, le débat sur la question essentielle de la fin de vie puisse se tenir dans la vérité", a souligné le pape François, dont les propos ont été rapportés dans un communiqué du Vatican.
"Il s'agit d'accompagner la vie jusqu'à sa fin naturelle par un développement plus ample des soins palliatifs", a-t-il lancé à son auditoire, qu'il a chaleureusement remercié.
"Cette démarche de pèlerinage à Rome est courageuse et témoigne de votre désir d'unifier votre vie de croyant avec celle d'homme ou de femme en responsabilité. Merci!" a dit le pape, qui doit effectuer dans deux semaines une visite en Corse, île française de Méditerranée.
"Aide active à mourir"
Les députés français doivent examiner en février un texte sur la fin de vie, relançant ainsi un feuilleton qui dure depuis plusieurs années sur ce sujet de société particulièrement sensible.
Le précédent gouvernement avait, après de longs mois de gestation, mis sur la table un texte prévoyant de légaliser le suicide assisté et dans certains cas, l'euthanasie, qualifiés d'"aide active à mourir". Ce texte, qui y assortissait de strictes conditions, était parvenu à l'Assemblée nationale mais son examen a été interrompu par la dissolution et les élections de mi-2024.
Le sort de ce projet est donc en suspens, alors que l'actuel gouvernement rassemble le centre et la droite, cette dernière étant historiquement très rétive à la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté.
Le 23 septembre 2023, sur le vol de retour de son voyage à Marseille, dans le sud de la France, le pape, interrogé par l'AFP sur le projet de loi dans le pays, s'était fermement exprimé contre "une forme hideuse de compassion". "On ne joue pas avec la vie. Qu'il s'agisse de la loi interdisant à un enfant de grandir dans le ventre de sa mère ou de la loi sur l'euthanasie en cas de maladie ou de vieillesse" avait-il affirmé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Au procès Mazan, la défense veut lever le "tabou" de l'acquittement
"J'ose le mot tabou: acquittement": malgré l'émotion populaire, des vidéos a priori accablantes, les banderilles de Dominique Pelicot et un réquisitoire sévère, les avocats de 5 nouveaux accusés au procès des viols de Mazan ont plaidé l'acquittement mercredi à Avignon
Arpentant la salle d'audience où siège la cour criminelle de Vaucluse (sud) depuis le 2 septembre, Me Louis-Alain Lemaire a répété qu'il aurait "vivement souhaité un procès à huis clos, pour que les débats n'aient pas été pollués par la 'vox populi'", notamment ces manifestantes qui ont "sali les murs d'Avignon" en y affichant des slogans tels que "Vingt ans pour tous", la peine maximale encourue par les accusés.
L'avocat, qui défend quatre de la cinquantaine d'hommes accusés d'avoir violé Gisèle Pelicot, préalablement sédatée par son désormais ex-mari Dominique à leur domicile de Mazan, reproche au ministère public des réquisitions "déraisonnables, incohérentes et surtout injustes".
"Quelle cohérence?"
"Jacques C., envers qui on ne peut pas retenir un acte de pénétration: 10 années de réclusion. Romain V. (venu six fois), 18 ans, à peine deux de moins que pour Dominique Pelicot. Quelle cohérence ? Cendric V., 14 années, Lionel R., 12 ans: quelles proportions ?", a tonné Me Lemaire.
Dominique Pelicot, qui plaide coupable, assure depuis son arrestation en novembre 2020 que tous les hommes venus à Mazan étaient parfaitement au courant qu'il droguait sa femme à son insu, ce que pratiquement tous contestent.
"Génie de la manipulation"
"Celui qui a pu tromper sa propre femme pendant 10 ans, n'a-t-il pas pu également manipuler ces hommes", en leur faisant gober le scénario d'un "couple échangiste à la recherche d'un homme ?", demande Me Lemaire.
"Alors oui, dans la chambre, ils auraient dû faire preuve de discernement. Pour certains, ils l'ont eu assez vite, d'autres sont restés, ou y sont même retournés", soutient l'avocat, pour qui le "discernement" de ses clients avait été "aboli" par "ce génie de la manipulation qu'est Dominique Pelicot".
Absence "d'intention criminelle"
Et d'estimer qu'en l'absence "d'intention criminelle", la cour devra prononcer leur acquittement.
Charly A., 30 ans, s'est lui aussi rendu six fois chez le couple Pelicot. "En sept minutes 38 secondes, on a balayé le dossier et posé 16 ans", a déploré son avocat, Christophe Huguenin-Virchau.
"La seule question qui vaut la peine: était-il conscient qu'il était en train de commettre un viol, avait-il l'intention de commettre un viol ?", interroge Me Huguenin-Virchau, répondant lui aussi par la négative. "Alors j'ose le mot tabou: acquittement. Et je vous demande de le prononcer".
C'est également "avec ferveur" que Me Caroline Beveraggi plaide l'acquittement pour Patrice N., un électricien de 55 ans contre qui 12 ans de réclusion ont été requis.
"La folie d'un seul homme"
"Et donc voilà encore un crétin qui commet un crime et accepte d'être filmé ?", lance l'avocate. Non, son client était "à mille lieues d'imaginer être en présence du plus grand pervers de la décennie" et de concevoir que sa femme était droguée.
"Dans le scénario de Dominique Pelicot, il faut immédiatement un acte sexuel pour que l'invité n'ait pas le temps de voir l'inertie de Mme Pelicot. Et là, c'est filmé, c'est dans la boîte. Ensuite quand Patrice N. demande pourquoi elle ne se réveille pas et que Pelicot lui répond qu'il lui donne des médicaments, il lui dit "Tu es un grand malade", il prend ses affaires et il part", relate l'avocate.
"La contrainte, elle n'est pas de son fait, il l'ignorait totalement. Ce procès n'a rien à faire dans l'histoire. C'est la folie d'un seul homme", a-t-elle ajouté.
Depuis le début des plaidoiries, les avocats de 28 accusés ont réclamé l'acquittement pour 15 qui ont plaidé coupable et deux qui ne se sont pas prononcés clairement. Les plaidoiries de la défense doivent s'achever vendredi. Le verdict est attendu le 19 ou le 20 décembre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Moscou promet "une réponse" à l'attaque de Kiev avec des missiles
La Russie a promis mercredi "une réponse" à la nouvelle attaque ukrainienne menée dans la matinée, selon Moscou, avec des missiles américains ATACMS contre un aérodrome militaire dans le sud du pays. Une ligne proclamée rouge par Moscou.
Récemment, en réaction à des frappes similaires, Vladimir Poutine avait menacé de bombarder des centres de décision à Kiev avec son missile hypersonique expérimental Orechnik, qui peut porter une charge nucléaire, et les pays occidentaux qui aident l'Ukraine à attaquer le territoire russe.
Un haut responsable américain a ainsi averti mercredi, sous couvert d'anonymat, que Moscou pourrait frapper l'Ukraine avec un missile Orechnik "dans les prochains jours".
Après avoir obtenu en novembre le feu vert de Washington et de Londres pour attaquer la Russie avec des missiles longue portée américains ATACMS et britanniques Storm Shadow, Kiev a mené depuis des frappes sur le sol russe à l'aide de ces armes précises, qui ont à chaque fois provoqué la colère de Moscou.
"Abattus" ou "détournés"
En dépit des menaces de Vladimir Poutine, ces frappes se sont poursuivies mercredi en Russie, selon Moscou.
Dans un communiqué, l'armée russe a affirmé que "six missiles balistiques ATACMS de fabrication américaine" avaient été utilisés pour attaquer mercredi matin l'aérodrome militaire de Taganrog, dans la région de Rostov (sud-ouest).
Deux d'entre eux ont été "abattus" et "les autres (...) détournés par des équipements de guerre électronique", a assuré l'armée russe. La chute des débris "a fait des blessés parmi le personnel" du site militaire et deux bâtiments ont été notamment "endommagés", sans plus de détails.
Les autorités ukrainiennes, pour l'heure, n'ont pas revendiqué ni commenté cette attaque présumée.
Perturber la logistique russe
Plus tôt mercredi, des chaînes Telegram russes avaient publié des vidéos supposées de l'attaque sur Taganrog dans lesquelles on peut entendre des explosions en série.
Le gouverneur de la région de Rostov, Iouri Slioussar, a de son côté évoqué "une attaque de missiles" dans la nuit sur Taganrog, tandis que la municipalité a fait état d'une coupure de chauffage dans une trentaine d'immeubles résidentiels.
En réponse aux bombardements russes quotidiens sur ses infrastructures et ses villes, l'Ukraine a multiplié les attaques contre des sites militaires et énergétiques en Russie, afin de perturber la logistique de l'armée de Moscou qui occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.
"Incendie massif" sur un terminal pétrolier
Son armée a dit mercredi avoir frappé dans la nuit un terminal pétrolier dans la région russe de Briansk (ouest), provoquant "un incendie massif" dans ce site "activement utilisé pour approvisionner" les troupes russes.
Face aux frappes de Kiev, la Russie a tiré le 21 novembre un missile Orechnik contre une ville ukrainienne, un signal d'avertissement aux Occidentaux selon le Kremlin et une escalade des tensions inédites en près de trois ans de conflit à haute intensité.
Cette arme inconnue jusque-là peut frapper n'importe où en Europe et pourrait viser la côte ouest américaine selon ses caractéristiques vantées par le président russe, qui a toutefois juré qu'il préviendrait à l'avenir avant de lancer son Orechnik.
Moscou revendique la prise de 2 villages
Sur le terrain, les forces russes ont l'avantage dans l'est de l'Ukraine, avançant vers les villes de Pokrovsk et Kourakhové. Dans la région russe de Koursk, où l'armée de Kiev contrôle des centaines de kilomètres carrés depuis août, les troupes du Kremlin ont dit mercredi avoir repris deux villages.
Chaque camp semble vouloir tout faire pour améliorer au maximum sa position sur le champ de bataille, au moment où bruissent des rumeurs sur d'éventuelles négociations de paix en 2025, après l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.
"Au détriment de l'unité"
En attendant, les Européens tentent de faire front uni pour aider l'Ukraine à obtenir la paix "juste" qu'elle recherche face à une Russie déterminée.
Hormis l'appel récent entre Vladimir Poutine et Olaf Scholz, seul Viktor Orban, le Premier ministre hongrois et principal allié du Kremlin dans l'UE, continue de maintenir des contacts fréquents avec le dirigeant russe.
Mercredi, le Hongrois et le Russe se sont à nouveau appelés, provoquant la colère du président ukrainien Volodymyr Zelensky : "Personne ne doit promouvoir sa propre image au détriment de l'unité", a-t-il fustigé sur Telegram.
"Il ne peut y avoir de discussions sur la guerre que la Russie mène contre l'Ukraine, sans l'Ukraine", a-t-il encore martelé.
Vladimir Poutine exige toujours la reddition de l'Ukraine, son renoncement à rejoindre l'Otan et le contrôle des territoires ukrainiens annexés par Moscou. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés occidentaux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Marco Schwarz s'apprête à faire son retour
Marco Schwarz fera son retour dimanche après une longue pause due à une grave blessure au genou droit. Le skieur autrichien a confirmé mercredi sur Instagram sa participation au slalom de Val-d'Isère.
Le 22 décembre 2023, Schwarz avait chuté lors de la descente de Bormio et subi une déchirure du ligament croisé et du ménisque interne ainsi qu'une lésion du cartilage du genou droit. Une hernie discale survenue cet été avait encore retardé son retour.
Avant sa blessure, Schwarz était considéré comme le principal rival de Marco Odermatt dans la lutte pour le grand globe de cristal. Juste avant sa chute, le polyvalent autrichien était d'ailleurs en tête du classement général de la Coupe du monde.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Coup de frein sur la demande de pétrole en 2024 et 2025 (Opep)
L'Opep continue de miser sur une croissance de la demande de pétrole en 2024 et 2025, mais, à nouveau comme le mois dernier, il l'a revue en baisse par rapport au mois précédent, selon son dernier rapport mensuel publié mercredi.
Le monde consommera 103,82 millions de barils par jour (mb/jour) en 2024, après 102,21 millions en 2023, indique dans ce rapport l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui révise chaque mois ses prévisions en fonction de la conjoncture.
Pour 2025, l'Opep prévoit une consommation mondiale de 105,27 millions de barils par jour.
Dans sa précédente estimation de novembre, le cartel des pays pétroliers prévoyait une consommation mondiale de 104,03 mb/jour et de 105,57 mb/jour l'année prochaine.
Les prévisions de 2024 sont ainsi revues à la baisse de 210.000 barils par jour par rapport à l'évaluation publiée en novembre, pour atteindre une croissance de 1,6 million de barils par jour par rapport à 2023. Un "petit ajustement" dû "principalement à la mise à jour de données pour les premier, deuxième et troisième trimestres 2024", indique l'Opep.
La hausse de la demande est surtout tirée par les pays n'appartenant pas à l'OCDE. "
Au sein des pays de l'OCDE, "le continent américain devrait tirer la demande, soutenu quelque peu par l'Europe tandis que la demande de pétrole de l'Asie Pacifique devrait rester faible".
Pour 2025, la croissance de la demande mondiale d'or noir est également revue en baisse, de 90.000 barils par jour par rapport à l'évaluation de novembre, pour atteindre 1,45 million de barils par jour.
Début décembre, l'Opep et ses alliés, réunis dans l'Opep+, avaient surmonté leurs divergences en reconduisant leurs réductions de production d'or noir et en étalant le calendrier de leur prochaines suppressions pour éviter une débâcle des cours. L'annonce, en grande partie attendue par le marché, avait eu un effet très limité sur les prix du pétrole.
Les cours de l'or noir ont en revanche été attisés ces derniers jours par l'incertitude en Syrie, depuis la chute de Bachar al-Assad. La Syrie n'est pas un pays stratégique dans la production de pétrole mais les inconnues sur l'avenir du pays et de l'ensemble de la région suscitent des inquiétudes sur l'approvisionnement de brut, soulignent les analystes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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